Vous avez des problĂšmes de cheveux fins ? Vous avez remarquĂ© que vous perdiez constamment des cheveux mais vous ne savez pas comment l'Ă©viter ?Saviez-vous que le stress ou une alimentation dĂ©sĂ©quilibrĂ©e peuvent influer sur la santĂ© du cheveu ? Si vous avez les cheveux fins, essayez donc de contrĂŽler ces facteurs pour rĂ©soudre le avez des problĂšmes de cheveux fins ? Vous avez remarquĂ© que vous perdiez constamment des cheveux mais vous ne savez pas comment lâĂ©viter ?Si câest votre cas, vous devez alors savoir que ces questions sont trĂšs frĂ©quentes et que vous nâĂȘtes pas le seul Ă en facteurs que vous devriez savoir sur vos cheveux finsLe cheveu humain est un long filament qui comporte la tige, qui est la partie visible, et la racine, qui est un follicule pileux et le bulbe dans lequel il est insĂ©rĂ© et oĂč il obtient donc ses quâil ne remplisse aucune fonction vitale, la prĂ©sence ou absence de cheveu peut affecter Ă©motionnellement ou psychologiquement une quantitĂ© de follicule pileux que possĂšde une personne sera la mĂȘme de sa naissance Ă sa mort. On estime ainsi que le cuir chevelu possĂšde environ 100 000 moyenne de croissance mensuelle est dâun centimĂštre. Cependant, chez la femme il est normal que les cheveux poussent plus vite que chez les hommes, et ils poussent davantage en Ă©tĂ© quâen Ă la texture, il existe des cheveux fins, normaux ou Ă©pais. Cependant, mĂȘme si vous avez les cheveux Ă©pais ou normaux, avec le temps et dans certaines situations ils peuvent sâ causes du cheveu finLe cheveu peut en effet rencontrer au cours de la vie certaines complications ou problĂšmes qui rendront nĂ©cessaire la recherche dâune est ainsi frĂ©quent que le cheveu commence Ă sâaffiner aprĂšs 50 les causes dâaffinement on trouve Taux Ă©levĂ© de cholestĂ©rolIl existe en effet une relation directe entre les niveaux Ă©levĂ©s de cholestĂ©rol et la calvitie. Si votre mĂ©decin vous a annoncĂ© que vos niveaux de cholestĂ©rol Ă©taient Ă©levĂ©, il est temps de le sanguine Ă©levĂ©ePlus la pression sanguine sera Ă©levĂ©e, plus grand sera le risque de perdre des fois quâil est contrĂŽlĂ©, la chute de cheveux passage du temps sâaccompagne souvent dâune perte de nutriments, les cheveux sâaffinent donc vous pouvez adopter une alimentation saine pour apporter tous les nutriments Ă vos peuvent ĂȘtre mycosiques ou bactĂ©riennes et se manifestent sur les cheveux sous forme de pellicules, de sĂ©cheresse du cuir chevelu et de si elles ne sont pas graves, le cheveu peut perdre son Ă©paisseur de maniĂšre permanente si elles ne sont pas traitĂ©es Ă tempsChangements hormonaux Câest gĂ©nĂ©ralement la principale cause de la chute de cheveux chez les femmes. Ces changements ont tendance Ă se prĂ©senter Ă des moments spĂ©cifiques comme la grossesse, la mĂ©nopause, le cycle menstruel ou lorsquâil y a des problĂšmes de tyroĂŻde. Il est donc bon de consulter votre gynĂ©cologue ou endocrinologue, afin de contrĂŽler vos hormones. MĂ©dicamentsNous savons que les mĂ©dicaments pour traiter le cancer peuvent affiner les cheveux, mais ce ne sont pas les mĂ©dicaments ont le mĂȘme effets, comme ceux pour lutter contre lâarthrite, les pilules contraceptives, les mĂ©dicaments contre la dĂ©pression ou la nutritionLâaffinement du cheveu peut ĂȘtre le fruit dâune carence en minĂ©raux, comme le fer et les vitamines qui contribuent Ă sa pour Ă©viter la chute des cheveux finsComme nous lâavons dĂ©jĂ mentionnĂ©, il est bon de consulter votre mĂ©decin pour Ă©carter la prĂ©sence dâun problĂšme mĂ©dical plus de cela, il existe des aliments et des remĂšdes naturels pour eviter ou ralentir la chute des cheveux Ă lâhuile dâolive ou de romarinUtilisez lâune de ces deux huiles pour masser le cuir chevelu. Vous pourrez ainsi favoriser lâirrigation sanguine de la un shampooing neutre et naturelCela aidera Ă Ă©viter lâaccumulation de produits chimiques sur les racines du lâutilisation quotidienne des plaques et du sĂšche-cheveu La chaleur excessive de ces Ă©lĂ©ments affectent nĂ©gativement le cheveu. Si leur utilisation frĂ©quente est nĂ©cessaire, appliquez un protecteur contre la chaleur avant de les sĂ©cher ou de les lisser. MĂ»res, fraises et grenade La mĂ»re contient des fibres, des antioxydants et des vitamines C, A, B, E, K. Elle est Ă©galement riche en minĂ©raux cuivre, magnĂ©sium, manganĂšse, potassium, acide folique et Ă©lagique.Elle peut ainsi bloquer lâenzyme qui provoque le repos du follicule pileux et le maintient baie aide Ă combattre le vieillissement, le cancer et les maladies neurologiques qui provoquent lâaffinement du cheveu. Adieu aux cheveux fins ! Les fraises possĂšdent une forte concentration en vitamine C, acide folique, manganĂšse et potassium. La mĂ»re contient des niveaux Ă©levĂ©s dâacide Ă©lagique qui favorise la croissance du cheveu, la vitamine K, lâacide folique et le manganĂšse. La grenade est considĂ©rĂ©e comme le meilleur antioxydant de la nature et aide Ă restaurer la bonne santĂ© du cheveu. Rose musquĂ©eIl sâagit dâun arbuste sauvage qui offre des fleurs et des fruits. Lâhuile de ses graines sâutilise en traiter la chute des cheveux, vous pouvez rĂ©aliser des massages du cuir chevelu avec son riche en souffreAugmenter la consommation dâaliments comme les Ćufs, les fruits secs, les graines et le soja permet dâaugmenter la rĂ©sistance du vous pouvez le voir, combattre le cheveu fin nâest pas une tĂąche impossible. En amĂ©liorant votre alimentation et vos habitudes de beautĂ©, il est possible dâobtenir des cheveux plus sains et plus forts en 6 pourrait vous intĂ©resser ...
Ily a bien longtemps que les ministres de lâEN cherchent Ă Ă©viter la question de lâenseignement, câest-Ă -dire des contenus dâenseignement.
On raconte que les lĂ©gendes sont faites de rĂ©cits fantastiques qui perdurent Ă travers les Ăąges. Ă lâinstar de lâAtlantide ou de la lĂ©gende du Roi Arthur, le mystĂšre du Triangle des Bermudes a l'Ă©toffe des lĂ©gendes. Depuis les annĂ©es 1950, cette zone gĂ©ographique de 500 000 kilomĂštres carrĂ©s situĂ©e entre la Floride, Porto Rico et l'archipel des Bermudes, est tristement cĂ©lĂšbre pour les disparitions rĂ©pĂ©tĂ©es de navires et dâavions. En moyenne, on dĂ©nombre 4 avions et 20 bateaux qui disparaissent mystĂ©rieusement chaque annĂ©e. Pendant longtemps, les rĂ©cits de marins se sont avĂ©rĂ©s trop imprĂ©cis pour que le phĂ©nomĂšne ne soit Ă©tudiĂ© sĂ©rieusement. Diverses thĂ©ories farfelues ont alors Ă©mergĂ©, allant du piĂšge tendu par des extraterrestres Ă l'existence dâune porte menant vers une autre dimension. Aujourdâhui, deux explications plus sĂ©rieuses sont avancĂ©es par les scientifiques pour tenter dâexpliquer ces phĂ©nomĂšnes. GrĂące aux nouvelles technologies et aux progrĂšs rĂ©alisĂ©s dans le domaine de lâhydrographie, scientifiques et plongeurs peuvent recourir aux sonars, permettant la visualisation des fonds marins avec prĂ©cision, avec une large couverture. En fĂ©vrier 2020, une Ă©pave a Ă©tĂ© retrouvĂ©e quatre-vingt-quinze ans aprĂšs sa disparition. Les scientifiques ont ainsi pu analyser la cartographie du plancher ocĂ©anique de cette zone de lâAtlantique, rĂ©vĂ©lant ainsi que les Bermudes se trouvent au sommet dâune montagne sous-marine de prĂšs de 4 000 mĂštres de haut. LâĂ©tude de la composition et de la texture du fond marin montre Ă©galement de nombreux rĂ©cifs, formĂ©s par lâaccumulation dâalgues, de coquilles et dâĂ©paisses couches de calcaires. Ce paysage accidentĂ© est accompagnĂ© dâabysses pouvant atteindre 8 000 mĂštres de profondeur. Pour comparaison, la fosse des Mariannes, le point le plus profond de la croĂ»te terrestre, se trouve Ă 10 994 mĂštres de profondeur. Ces caractĂ©ristiques topologiques conjuguĂ©es Ă divers phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques pourraient donc expliquer la cause de ces disparitions. Tom Iliffe, professeur de biologie marine, avait dâailleurs rĂ©vĂ©lĂ© lâexistence de tourbillons aspirants aprĂšs avoir plongĂ© dans la zone. Les tourbillons sont Ă©vidents, il y a dâimmenses tunnels avec une trĂšs forte puissance dâaspiration. » Ce phĂ©nomĂšne, appelĂ© thĂ©orie des tourbiĂšres », est souvent observĂ© dans les environnements de roches calcaires, semblables aux rĂ©cifs du Triangle des Bermudes. Un trĂ©sor Ă©quivalent Ă 205 millions d'euros dĂ©couvert dans une Ă©paveLe Triangle des Bermudes se trouve ĂȘtre Ă©galement lâĂ©picentre dâune activitĂ© mĂ©tĂ©orologique particuliĂšrement violente. Point de rencontre dâouragans, de tempĂȘtes Ă©quatoriales et dâorages provenant de la cĂŽte mexicaine, de nombreuses microrafales de vent soufflant Ă plus de 270 km/h sont Ă lâorigine de vagues aux dimensions rares. L'ocĂ©anographe britannique Simon Boxall, de l'universitĂ© de Southampton, explique que ces vagues, ou ces murs d'eau », comme ils sont souvent dĂ©crits, peuvent atteindre les 30 mĂštres de haut et sont capables de faire chavirer des navires de grande taille. Ces vagues abruptes, appelĂ©es vagues scĂ©lĂ©rates », apparaissent souvent au sein d'un mouvement de vagues aux ondulations normales. La rĂ©partition de ces vagues scĂ©lĂ©rates Ă l'Ă©chelle du globe est cependant encore mal connue des scientifiques aujourdâhui mais apportent un Ă©clairage au mystĂšre qui entoure les disparitions dans le Triangle des Bermudes. MalĂ©dictions autour du monde Bande annonceDimanche soir Ă sur la chaĂźne National Geographic, retrouvez un Ă©pisode inĂ©dit de MalĂ©dictions autour du monde.
DARES- ARNOULT, Ămilie ; GHRAIRI, JihĂšne - Document d'Ă©tudes 260 - Juillet 2022, 35 p. 16 % des jeunes qui occupent un emploi sont suivis par le Service public de lâemploi, dont 3 sur 4 sont inscrits Ă PĂŽle emploi. Ă partir de donnĂ©es issues de lâappariement entre le fichier historique de PĂŽle emploi et les "enquĂȘtes Emploi" de 2015 Ă 2017, ce document sâinterroge sur
Sommaire Quand la chirurgie aide Ă perdre du poidsDĂ©couvrez le programme Croq'KilosLa sleeve ou gastrectomie, quand on retire une partie de l'estomacLe bypass, l'intervention qui rĂ©duit la taille de l'estomacL'anneau gastrique, pour modifier la forme de l'estomacChirurgie de l'obĂ©sitĂ© quels rĂ©sultats sur la perte de poids ?Lorsque l'on est en situation de surpoids sĂ©vĂšre et que l'on souhaite perdre plusieurs dizaines de kilos, il est possible d'avoir recours Ă des opĂ©rations de chirurgie de l'obĂ©sitĂ©, qui consistent Ă rĂ©duire la taille de l'estomac. Il existe 3 interventions, qui nĂ©cessitent un suivi mĂ©dical le sleeve, le bypass et la pose d'un anneau la chirurgie aide Ă perdre du poidsPerdre du poids peut se faire de diffĂ©rentes maniĂšres par le sport, par un rĂ©gime, un rééquilibrage alimentaire, etc. Mais lorsque ces moyens n'ont pas fonctionnĂ©, on peut alors avoir recours Ă la chirurgie, qui permet de rĂ©duire durablement le poids et aide Ă ne pas en reprendre. Ces opĂ©rations chirurgicales, qui sont au nombre de 3, peuvent permettre de perdre jusqu'Ă 50 kilos progressivement, et s'adressent gĂ©nĂ©ralement aux adultes avec une masse osseuse suffisante. Le patient ne doit pas prĂ©senter de contre-indication Ă la chirurgie, et avoir un IMC Ă©levĂ©, c'est-Ă -dire ĂȘtre en situation d'obĂ©sitĂ©, qui justifie l'intervention. Le choix de l'opĂ©ration se fait en fonction de chaque patient, en accord avec le corps le programme Croq'KilosLa sleeve ou gastrectomie, quand on retire une partie de l'estomacLa gastrectomie, aussi appelĂ©e sleeve, est une opĂ©ration de technique restrictive qui consiste Ă retirer une partie de l'estomac, et plus prĂ©cisĂ©ment les deux tiers, pour former un tube. Les aliments seront alors plus rapidement envoyĂ©s vers l'intestin grĂȘle. Cette intervention chirurgicale s'adresse Ă des patients en situation d'obĂ©sitĂ© morbide, c'est-Ă -dire avec un surpoids qui porte atteinte Ă leur santĂ© physique et sa qualitĂ© de vie au quotidien. De fait, c'est une opĂ©ration recommandĂ©e par le corps mĂ©dical. Cette opĂ©ration permet de diminuer l'appĂ©tit du patient et donc de l'aider Ă moins manger au quotidien. Les rĂ©sultats sont visibles au bout de plusieurs mois. Il s'agit de l'opĂ©ration la plus courante et la plus drastique, qui rĂ©duit l'estomac Ă un volume de 20ml environ, et permet Ă©galement de rĂ©duire la sensation de faim. Les effets secondaires peuvent ĂȘtre des problĂšmes de transit constipation, ou encore des reflux bypass, l'intervention qui rĂ©duit la taille de l'estomacLe bypass ou court-circuit gastrique est une opĂ©ration Ă la fois restrictive et malabsorvative, qui consiste Ă rĂ©duire la taille de l'estomac environ 100 ml en modifiant le circuit alimentaire habituel, ainsi qu'Ă perturber l'absorption des aliments. C'est la deuxiĂšme opĂ©ration chirurgicale pour perdre de poids aprĂšs la sleeve. AprĂšs l'opĂ©ration, les aliments ne passent plus par le tube digestif mais vont directement dans l'intestin grĂȘle, ce qui fait, de fait, diminuer la taille de l'estomac, qui se rĂ©duit. Les aliments trĂšs sucrĂ©s sont moins facilement digĂ©rĂ©s et entraĂźnent une sensation de nausĂ©e lorsqu'ils sont ingĂ©rĂ©s, et la consommation baisse donc drastiquement. De leur cĂŽtĂ©, les graisses sont Ă©galement moins digĂ©rĂ©es, ce qui permet au patient de moins les assimiler et donc de perdre du poids, surtout lorsque cette intervention est associĂ©e Ă une pratique sportive. Enfin, le bypass permet de rĂ©duire l'appĂ©tit grĂące Ă une baisse du taux de ghrĂ©line, qui est l'hormone de la gastrique, pour modifier la forme de l'estomacLa pose d'un anneau gastrique, qui est une technique de chirurgie restrictive tout comme la sleeve, permet de modifier la physiologie de l'estomac il va venir le "compresser" en son centre pour le transformer en sablier. AprĂšs la pose, l'anneau, qui est gonflable, reste ajustable, ce qui permet au corps mĂ©dical de contrĂŽler la perte de poids tout au long du suivi post-opĂ©ratoire. Bien que l'opĂ©rations soit rĂ©versible, l'anneau n'est pas fait pour ĂȘtre retirĂ© ceci entraĂźnerait une reprise de poids. Une fois l'anneau posĂ©, le patient ressentira une sensation de satiĂ©tĂ© plus rapide qu'avant, du fait de la contraction de son estomac, qui ne peut alors accueillir qu'une quantitĂ© restreinte de nourriture Ă la fois. Les repas doivent alors ĂȘtre prise lentement, petit Ă petit, en espaçant les de l'obĂ©sitĂ© quels rĂ©sultats sur la perte de poids ?Nous l'avons vu, ces trois opĂ©rations s'adressent Ă des patients en situation d'obĂ©sitĂ©, et ne sont donc pas adaptĂ©es pour des personnes qui n'auraient que quelques kilos Ă perdre. En revanche, elles permettent d'observer de bons rĂ©sultats sur le long terme, et peuvent aider Ă perdre jusqu'Ă 50 kilos. Au quotidien, ces chirurgies peuvent entraĂźner des inconforts nausĂ©es, indigestions, difficultĂ© Ă manger en quantitĂ© normale, etc., du fait de la rĂ©duction de la taille de l'estomac, qui ne peut plus accueillir un trop-plein d'aliments. L'appĂ©tit est Ă©galement modifiĂ©, voire mĂȘme l'attrait gĂ©nĂ©ral pour la nourriture. Attention tout de mĂȘme, au-delĂ de 20kg, la perte de poids doit ĂȘtre suivie de prĂšs, afin de pallier les Ă©ventuelles carences et minĂ©raux, vitamines et Des lecteurs ont trouvĂ© cet article utile Et vous ?Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?Ă lire aussi
LesrĂ©ponses sont pleines dâespoirs et de projets. AprĂšs une longue enquĂȘte, la rĂ©alisatrice FaĂŻza Boumedian, marocaine dâorigine, est allĂ©e Ă la rencontre de ces trois hommes, aujourdâhui quasi sexagĂ©naire. Peu Ă peu le vrai sujet du film est devenu « Que sont-ils devenus ? Nos rĂȘves. », ceux de ces immigrĂ©s de la seconde et troisiĂšme gĂ©nĂ©ration.
Il y a cinq ans, lâĂtoile Rouge vendait pour 15 millions dâeuros plusieurs joueurs formĂ©s au club. NĂ©s pour la plupart en 1996, certains Ă©taient considĂ©rĂ©s comme des cracks ». OĂč en sont-ils maintenant ? On vous donne de leurs nouvelles. Luka Jovic On commence par LA star. Bien quâil ne soit pas nĂ© en 1996 comme la plupart de ses camarades, mais en 1997. Plus jeune buteur de Zvezda Ă 16 ans, cinq mois et cinq jours, il est parti Ă Benfica alors ĂągĂ© de 18 ans, contre un peu plus de deux millions dâeuros. PrĂȘtĂ© Ă LâEintracht Francfort pour retrouver du temps de jeu, il explose aux yeux du monde entier. Ses 27 buts et sept passes dĂ©cisives en 48 matchs lors de la saison 2018/2019 ont convaincu le Real Madrid Ă dĂ©penser 63 millions dâeuros pour le recruter. Mais la concurrence, une gestion discutable de Zinedine Zidane, et des affaires extra-sportives font de son sĂ©jour Ă Madrid un semblant de cauchemar. Il retourne Ă Francfort jusquâĂ la fin de la saison 2021, pour retrouver la forme et son panache. Il a dĂ©jĂ marquĂ© trois buts en six matchs. Parti pour mieux revenir ? Mihailo Ristic AprĂšs 91 matchs disputĂ©s avec son club de cĆur, il rejoint Krasnodar contre deux millions dâeuros. Mais une blessure va freiner sa progression, et sera ensuite prĂȘtĂ© au Sparta Prague. En perdition dans le club TchĂšque, oĂč il ne dispute que quatre matchs en un an, il retourne en Russie Ă lâissue de son prĂȘt. Il sera recrutĂ© Ă la plus grande surprise par Montpellier quelques jours plus tard, en janvier 2019. MalgrĂ© une saison sur le banc, celle de lâadaptation, il est progressivement montĂ© en puissance jusquâĂ devenir un cadre dans le couloir gauche de lâĂ©quipe. Marko Grujic Si vous voulez un exemple parfait dâune mauvaise gestion dâun joueur, Marko Grujic est un bon cas. Liverpool lâa achetĂ© en 2016 contre sept millions dâeuros. Depuis, il a Ă©tĂ© prĂȘtĂ© Ă Cardiff, au Herta Berlin, et est actuellement Ă Porto oĂč il dispute des bouts de matchs. Il nâa disputĂ© que 16 rencontres officielles avec les Reds. Le talent est lĂ , mais pas la stabilitĂ©, ce qui lâempĂȘche de facto dâexploser. Vukasin Jovanovic Parti au Zenit en 2016 pour deux millions dâeuros, il a Ă©tĂ© prĂȘtĂ© un an plus tard Ă Bordeaux, oĂč ses prestations ont convaincu les dirigeants Ă acheter son contrat. Mais depuis, le manque de stabilitĂ© au club, les changements dâentraineurs et ses mauvaises copies, lâont progressivement relĂ©guĂ© sur la banc. Câest simple, il a disputĂ© 0 minute cette saison, et son contrat qui se termine en juin ne sera pas prolongĂ©. Ă lui maintenant de choisir le bon club pour se relancer. Filip Manojlovic On arrive maintenant aux joueurs quâon a perdu de vue ou presque. PrĂ©sentĂ© comme le nouveau Predrag Rajkovic », Filip Manojlovic a rejoint Getafe en 2017 contre 1,25 million dâeuros. HĂ©las, son aventure en Espagne ne se passe pas du tout comme prĂ©vu. Il nâa jamais jouĂ© la moindre rencontre avec Getafe, qui lâa prĂȘtĂ© sans grand succĂšs en GrĂšce au Panionios 11 matchs jouĂ©s. Il est actuellement en troisiĂšme division espagnole, Ă lâUD San Sebastian de los Reyes, avec toujours zĂ©ro rencontre au compteur. Milos Stojanovic Grand espoir de cette gĂ©nĂ©ration, le dĂ©fenseur central Ă©volue actuellement au FK Bylis Ballsh, avant-dernier du championnat albanais, oĂč il est titulaire indiscutable. Avant cela, il est passĂ© par de nombreux clubs serbes dont Vozdovac qui lâa rĂ©cupĂ©rĂ© en janvier 2018, mais la marche Ă©tait trop haute pour lui. De gauche Ă droite Luka Jovic, Milos Stojanovic, Marko Grujic MN Press Dusan Zivkovic RĂ©putĂ© jadis pour sa technique, le milieu offensif ne sâest jamais imposĂ© avec lâĂ©quipe premiĂšre de lâĂtoile Rouge. Il passe briĂšvement au Spartak Subotica et au Radnicki Nis. AprĂšs presque trois ans et 59 matchs avec le Rad Belgrade, il rejoint cet hiver le MontĂ©nĂ©gro, plus prĂ©cisĂ©ment le FK Iskra Danilovgrad. Navigation de lâarticle
Pourles parents, cette situation est « tout à fait inacceptable, non sur l'aspect administratif, qui ne concerne que les autorités appropriées, mais pour ces enfants qui se sont engagés dans une filiÚre, avec un gros investissement de travail, avec le soutien de leurs parents ». Et les parents demandent donc « de tout faire pour que ces jeunes puissent terminer leur préparation de
News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 1,6 1508 notes dont 257 critiques noter de voirRĂ©diger ma critique Synopsis Yvan se sent persĂ©cutĂ© par un antisĂ©mitisme grandissant et il a lâhabitude de sâentendre dire quâil exagĂšre, quâil est paranoĂŻaque. Lors de sĂ©ances chez son psy, Yvan parle donc de ce qui le concerne son identitĂ©, ĂȘtre français et juif aujourdâhui. Mais ces rendez-vous sont aussi et surtout une sorte de fil rouge reliant entre elles plusieurs histoires courtes qui tentent de dĂ©monter, sur le mode tragi-comique, les clichĂ©s antisĂ©mites les plus tenaces Regarder ce film En SVOD / Streaming par abonnement NetflixAbonnement Voir toutes les offres de streaming Ils sont partout DVD Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce 203 Interviews, making-of et extraits DerniĂšres news 8 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et Ă©quipe technique Critiques Presse CNews Gala Le DauphinĂ© LibĂ©rĂ© Marianne Studio CinĂ© Live LibĂ©ration Franceinfo Culture Le Journal du Dimanche Le Monde Les Fiches du CinĂ©ma Les Inrockuptibles Metro Paris Match Positif TĂ©lĂ© 7 Jours Voici Cahiers du CinĂ©ma L'Express L'Obs Le Parisien TĂ©lĂ©rama VSD Chaque magazine ou journal ayant son propre systĂšme de notation, toutes les notes attribuĂ©es sont remises au barĂȘme de AlloCinĂ©, de 1 Ă 5 Ă©toiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 23 articles de presse Critiques Spectateurs "Ils sont partout", film de Yvan Attal, part d'une idĂ©e pertinente et originale, pour arriver Ă un rĂ©sultat qui est surprenant, mais pour autant plutĂŽt bancal et scabreux aux entournures ! Assez culottĂ© dans son propos, ce film montĂ© sous forme de saynĂštes qui s'entrecroisent rĂ©ussit Ă la fois Ă interpeller, Ă amuser, Ă dĂ©ranger et Ă agacer... L'autodĂ©rision ne fonctionne en effet pas toujours comme il aurait fallu, le film se ... Lire plus Un film que j'aurais aimĂ© avoir aimĂ©. Sur un thĂšme pas trĂšs original et un sujet aussi sensible, on aurait pu espĂ©rer un traitement subtil et une intelligence du propos un peu plus appuyĂ©e. L'humour reste Ă ras de terre au secours Woody ! et les caricatures d'antisĂ©mites les leaders d'extrĂȘme-droite sont des guignols dĂ©testables restent au niveau zĂ©ro de la critique ou mĂȘme de l'humour. Que dire du voyage temporel Ă l'Ă©poque de ... Lire plus Sujet de la dissertation l'antisĂ©mitisme en France, aujourd'hui. Servez-vous des clichĂ©s largement vĂ©hiculĂ©s dans l'opinion et combattez-les avec humour, si possible. La tĂąche ne semblait pas insurmontable pour un Yvan Attal des grands jours, non ? Seulement voilĂ , l'acteur-scĂ©nariste-rĂ©alisateur Ă©tait manifestement en forme moyenne pendant l'Ă©criture et pas trĂšs inspirĂ© non plus pendant le tournage. L'idĂ©e de scinder son film en ... Lire plus Au dĂ©but le duo ValĂ©rie Bonneton, BenoĂźt Poelvoorde fonctionne bien et franchement le "sketch" est pas mal... Charlotte Gainsbourg et Danny Bonn, pas mal aussi mais aprĂšs avec le sketch" de Gille Lellouche en JĂ©sus, les manifestations des roux, puis des blonds et enfin l'Ă©pisode Alzheimer, le film devient ennuyeux et tourne au ridicule et mĂȘme au mauvais goĂ»t... On s'ennuie au bout de 15 minutes!!!! 257 Critiques Spectateurs Photos 27 Photos Secrets de tournage Rire de l'antisĂ©mitisme Yvan Attal a eu envie de faire ce film dont le sujet est "l'antisĂ©mitisme, pas les juifs", selon son rĂ©alisateur, aprĂšs les attentats meurtriers commis par Mohamed Merah Ă Toulouse en 2012. Cela lui trottait tout de mĂȘme dans la tĂȘte depuis un long moment, bien avant l'affaire Ilan Halimi de 2006 "On ne choisit pas son sujet câest lui qui vous choisit. Il sâest imposĂ© Ă moi malheureusement quelques annĂ©es plus tard. Avec MĂ©rah et Halimi... Lire plus Un thĂšme tristement d'actualitĂ© C'est le producteur Thomas Langmann qui a proposĂ© Ă Yvan Attal de faire un film avec lui ; ce dernier a alors sautĂ© sur l'occasion pour lui parler de Ils sont partout, un film "un peu particulier" selon le cinĂ©aste. Le sujet n'a pas fait peur Ă Langmann, donnant carte blanche au metteur en scĂšne. Attal s'est ensuite attelĂ© Ă Ă©crire le scĂ©nario avec Emilie FrĂšche, dĂ©jĂ responsable du scĂ©nario de 24 jours d'Alexandre Arcady, le film Lire plus Un film Ă sketches ? Ils sont partout est ce qu'on appelle un film Ă sketches. L'intrigue est reliĂ©e par un fil rouge, celui du personnage d'Yvan confiant ses angoisses Ă son psy, notamment son obsession, celle de se sentir persĂ©cutĂ© en tant que juif "Les sketches sont lĂ pour dĂ©monter de façon comique ces clichĂ©s antisĂ©mites mais je cherchais aussi un moyen de replacer le film dans un contexte social justement, plus rĂ©aliste de la France dâaujourdâhui et de racont Lire plus 6 Secrets de tournage Infos techniques NationalitĂ© France Distributeur Wild Bunch Distribution AnnĂ©e de production 2016 Date de sortie DVD 30/11/2016 Date de sortie Blu-ray - Date de sortie VOD 01/10/2019 Type de film Film Ă sketches Secrets de tournage 6 anecdotes Box Office France 168 286 entrĂ©es Budget - Langues Français Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 141756 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
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PubliĂ© le 10/06/2020 Ă 15h02 , mis Ă jour le 27/07/2020 Ă 16h54 Les triglycĂ©rides font partie comme le cholestĂ©rol des composĂ©s lipidiques ou graisses de l'organisme. Ils constituent la principale rĂ©serve Ă©nergĂ©tique de lâorganisme et sont donc bĂ©nĂ©fiques pour rester en forme, Ă condition que les taux dans le sang soient dans la normale. Quand les taux de triglycĂ©rides sont Ă©levĂ©s, le risque cardiovasculaire augmente. Que sont les triglycĂ©rides ? Les triglycĂ©rides, 5 points essentiels Ă la fois fabriquĂ©s par le foie et apportĂ©s par l'alimentation via les sucres et l'alcool, ils sont stockĂ©s dans le tissu adipeux et sont constituĂ©s essentiellement de graisses ;Lorsque le taux de triglycĂ©rides dans le sang est supĂ©rieur Ă la moyenne, on parle d'hypertriglycĂ©ridĂ©mie ; Son taux important s'explique par une origine multifactorielle qui associe Ă la fois une prĂ©disposition gĂ©nĂ©tique et des comportements qui le favorise, comme la sĂ©dentaritĂ© et le surpoids. Il constitue un facteur de risque de maladies cardiovasculaires ; Le traitement repose sur de bonnes habitudes de vie, voire des mĂ©dicaments. Les triglycĂ©rides sont composĂ©s dâacides gras et de glycĂ©rol. Ils sont stockĂ©s dans les tissus adipeux et nous fournissent de lâĂ©nergie. Ces molĂ©cules lipidiques se forment dans l'intestin grĂȘle Ă partir de graisses que nous consommons. Elles sont Ă©galement produites dans le foie Ă partir de l'excĂšs de sucre dans notre alimentation. Les triglycĂ©rides transportent Ă©galement les vitamines A, D, E et K dans le sang. Pourquoi prescrire un dosage des triglycĂ©rides triglycĂ©ridĂ©mie ? L'augmentation du taux de triglycĂ©rides dans le sang est une pathologie frĂ©quente que l'on retrouve chez un tiers des français1. Le dosage des triglycĂ©rides est prescrit dans le cadre dâun bilan lipidique utilisĂ© pour Ă©valuer le risque de dĂ©velopper une maladie cardiaque. En effet, une hypertriglycĂ©ridĂ©mie favorise la formation de pancrĂ©atites aiguĂ«s, de plaques d'athĂ©rome qui augmentent les risques cardiovasculaires et thrombotiques formation de caillots, surtout en prĂ©sence d'autres facteurs de risque cardiovasculaire comme l'hypertension, la sĂ©dentaritĂ© ou l'obĂ©sitĂ©. Cet examen peut aussi ĂȘtre prescrit en cas de suspicion de diabĂšte car les triglycĂ©rides augmentent quand le niveau de glycĂ©mie nâest pas contrĂŽlĂ©. Ă savoir il n'y a pas de symptĂŽme particulier lorsque le taux de triglycĂ©rides est important. C'est pour cette raison que cette anomalie se dĂ©couvre parfois fortuitement lors d'une prise de sang prescrite pour un bilan global. Le dosage se fait grĂące Ă un prĂ©lĂšvement sanguin en gĂ©nĂ©ral au pli du coude. Comment se prĂ©parer Se munir de l'ordonnance de prescription et prĂ©senter la Carte Vitale et celle de la mutuelle ;Faire la prise de sang de prĂ©fĂ©rence le matin, Ă jeun 12 heures aprĂšs le dĂ©but du jeĂ»ne ;Ne pas pratiquer une activitĂ© physique intense ; Eviter de fumer ;Pour ne pas fausser les rĂ©sultats, il est conseillĂ© de ne pas changer ses habitudes alimentaires le ou les jours qui prĂ©cĂšdent la prise de sang ; La prise de sang doit ĂȘtre diffĂ©rĂ©e si le patient a rĂ©cemment eu une infection virale aiguĂ«. Your browser cannot play this video. Dosage sanguin des triglycĂ©rides RĂ©sultats normaux Age Femme Homme g/L mmol/L g/L mmol/L 0-4 ans 0,30-1,05 0,35-1,20 0,30-1,00 1,17-5,50 4-10 ans 0,35-1,10 0,40-1,25 0,30-1,05 1,66-5,83 10-15 ans 0,35-1,35 0,40-1,55 0,30-1,30 2,00-6,33 15-20 ans 0,40-1,30 0,45-1,50 0,35-1,50 2,50-7,00 Adultes 0,35-1,40 0,40-1,60 0,45-1,75 0,50-2,00 >70 ans 0,30-1,20 0,35-1,35 0,45-1,50 0,50-1,70 Variations physiologiques Plusieurs facteurs peuvent faire varier le taux de triglycĂ©rides dans le sang lâĂąge les valeurs sont plus faibles chez le nouveau-nĂ© - 50 % et chez les personnes ĂągĂ©es - 20 % ;le sexe les valeurs sont plus Ă©levĂ©es chez lâhomme + 30 % ;la grossesse lâĂ©lĂ©vation progressive est surtout nette Ă partir du 7Ăšme mois et les taux Ă terme sont deux fois plus Ă©levĂ©s que la normale. Le retour Ă des taux normaux sâeffectue en un Ă deux mois aprĂšs lâaccouchement ;les contraceptifs oraux augmentation jusquâĂ 50 % ;le tabac augmentation jusquâĂ 50 % ;lâalcool doublement des taux ;une alimentation riche en carbohydrates peut faire augmenter les taux de triglycĂ©rides de 10 Ă 50 % ;lâobĂ©sitĂ© les taux sont doublĂ©s ;les repas les taux peuvent augmenter de 60 Ă 100 % une heure aprĂšs un repas. Taux de triglycĂ©rides Ă©levĂ© Un taux Ă©levĂ© de triglycĂ©rides dans le sang peut ĂȘtre le signe dâune pancrĂ©atite aiguĂ« ;dâune importante prise dâalcool ou de sucres ;dâun diabĂšte de type 1 ou 2, surtout sâil est dĂ©sĂ©quilibrĂ© ;dâune hyperuricĂ©mie grande concentration dâacide urique dans le sang ;dâune insuffisance rĂ©nale ;dâune intolĂ©rance aux glucides chez les personnes obĂšses ;dâun infarctus du myocarde. Traitements de lâhypertriglycĂ©ridĂ©mie Pour traiter l'excĂšs de cholestĂ©rol et de triglycĂ©rides, deux moyens existent. Il s'agit du changement de mode de vie et de la prise d'un traitement mĂ©dicamenteux. Modifier son hygiĂšne de vie pour faire baisser son taux La modification de l'hygiĂšne de vie constitue la premiĂšre Ă©tape du traitement. Si le risque cardiovasculaire est faible ou modĂ©rĂ©, les changements de mode de vie peuvent ĂȘtre suffisants pour normaliser les triglycĂ©rides sanguins et la prise de mĂ©dicaments est inutile Ă voir aussi RĂ©duire ou mieux, arrĂȘter lâalcool. Vous pouvez contacter le service Tabac Info Service pour vous accompagner dans cette dĂ©marche ;Limiter les sucres simples rapides, en particulier le fructose contenu dans les jus de fruits, les boissons sucrĂ©es ou les sirops ;Limiter les aliments riches en acides gras saturĂ©s charcuterie, beurre, fromage, viandes grasses ;ArrĂȘter de fumer et Ă©viter le tabagisme passif ;PrĂ©fĂ©rer les viandes maigres et le poisson ;PrivilĂ©gier les poissons gras ;Augmenter la quantitĂ© de lĂ©gumes dans lâalimentation ;IntĂ©grer les cĂ©rĂ©ales complĂštes dans lâalimentation ; Pratiquer une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre au choix avec l'accord de son mĂ©decin en cas de maladies cardiovasculaire De la marche rapide 30 minutes par jour ; 75 minutes d'activitĂ©s d'intensitĂ© Ă©levĂ©e par semaine ;Une combinaison des 2, par pĂ©riodes de 10 minutes ou plus. Ces modifications sont parfois difficiles Ă suivre pour le patient, raison pour laquelle les spĂ©cialistes conseillent l'introduction progressive et rĂ©aliste d'objectifs pour que le patient accepte et respecte ces mesures d'hygiĂšne de vie car des "Ă©carts", mĂȘme isolĂ©s, peuvent provoquer une Ă©lĂ©vation parfois importante des triglycĂ©rides. Le traitement mĂ©dicamenteux Le traitement mĂ©dicamenteux est indiquĂ© principalement pour diminuer le risque de pancrĂ©atite, lorsque les recommandations hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques s'avĂšrent insuffisantes. Les fibrates sont une des thĂ©rapeutiques les plus efficaces. Il existe plusieurs types de fibrates dont l'efficacitĂ© est comparable. Votre mĂ©decin jugera lequel est le plus adaptĂ© Ă votre cas. En plus de diminuer le taux des triglycĂ©rides, ces mĂ©dicaments augmentent le taux du bon cholestĂ©rol cholestĂ©rol-HDL.Les huiles de poisson riches en acides gras OmĂ©ga 3 semblent avoir un rĂŽle bĂ©nĂ©fique mais leur place reste Ă dĂ©terminer. Ils sont cependant trĂšs utiles en cas d'anomalie hĂ©patique gĂȘnant la prescription de statines diminuent significativement le cholestĂ©rol et entraĂźnent une diminution modĂ©rĂ©e des triglycĂ©rides. Ils sont en gĂ©nĂ©ral prescrits en cas d'hypertriglycĂ©ridĂ©mie mixte avec augmentation modĂ©rĂ©e des triglycĂ©rides. Si ce traitement n'est pas atteint malgrĂ© une dose optimale, il peut ĂȘtre associĂ© Ă l'Ă©zĂ©timibe ou la cholestyramine. Ces deux derniers peuvent aussi ĂȘtre utilisĂ©s en cas d'intolĂ©rance aux statines, qui peuvent provoquer l'apparition d'un diabĂšte. DĂšs l'apparition d'un effet indĂ©sirable d'un mĂ©dicament, n'hĂ©sitez pas Ă le signaler Ă votre mĂ©decin.
Certes les mammifÚres ne sont pas les champions des soins paternels, mais l'auteur nous explique, avec pertinence et de nombreux exemples, que le régime d'appariement et les soins parentaux ne sont pas fixistes et propres à un genre ou une espÚce. Il peut s'agir d'une stratégie individuelle ou d'une stratégie de couple trÚs variable en fonction de l'environnement.
07/09/2019 Ă 1555, Mis Ă jour le 07/09/2019 Ă 1558 Les obsĂšques d'Ariane Carletti du club DorothĂ©e se sont dĂ©roulĂ©es samedi Ă Paris en prĂ©sence de ses deux enfants et d'anciens du Club DorothĂ©e». 1/8 DorothĂ©e aux obsĂšques d'Ariane Carletti samedi Ă Paris © Berzane Nasser/Abaca 2/8 Jacky aux obsĂšques d'Ariane Carletti samedi Ă Paris © Berzane Nasser/Abaca 3/8 ElĂ©onore Sarrazin, la fille d'Ariane © Berzane Nasser/Abaca 4/8 ï»żElĂ©onore Sarrazin, la fille d'Ariane © Berzane Nasser/Abaca 5/8 Tristan Sarrazin, le fils d'Ariane © Berzane Nasser/Abaca 6/8 Jacky et Tristan Sarrazin © Berzane Nasser/Abaca 7/8 Jacky aux obsĂšques d'Ariane, samedi Ă Paris © Berzane Nasser/Abaca 8/8 Bernard Minet © Berzane Nasser/Abaca Trois jours aprĂšs le dĂ©cĂšs d'Ariane Carletti , ses obsĂšques ont eu lieu samedi Ă Paris. RĂ©unis au cimetiĂšre du PĂšre Lachaise, des anciens du Club DorothĂ©e» ont fait leurs adieux Ă leur acolyte. L'animatrice vedette de toute une gĂ©nĂ©ration DorothĂ©e Ă©tait prĂ©sente, tout comme Jacky -qui avait gardĂ© contact avec Ariane aprĂšs l'arrĂȘt de l'Ă©mission jeunesse en 1997- ou encore Bernard Minet. A lire aussi Une femme pĂ©tillante et tellement courageuse» l'hommage de DorothĂ©e Ă Ariane La suite aprĂšs cette publicitĂ© L'ancien compagnon d'Ariane, RĂ©my Sarrazin, ex-bassiste des MusclĂ©s, a Ă©galement Ă©tĂ© photographiĂ© aux obsĂšques, tout comme leurs deux enfants Tristan et ElĂ©onore. L'actrice de Plus Belle la vie» avait rendu dans Le Parisien» un poignant hommage au courage de sa mĂšre qui s'est battue comme une lionne» durant 20 ans contre le cancer. Encore lundi, elle nous parlait de ce qu'elle dĂ©sirait manger et quelles vacances elle aimerait organiser. Elle s'est battue comme une lionne. Elle a Ă©tĂ© super courageuse, expliquait-elle. Ma mĂšre a affrontĂ© des montagnes qui Ă©taient Ă©normes. Elle les a gravies les unes aprĂšs les autres. C'est juste que la derniĂšre Ă©tait un peu trop rude. Elle est partie entourĂ©e d'Ă©normĂ©ment d'amour», avait-elle encore confiĂ© peu aprĂšs l'annonce du dĂ©cĂšs de l'interprĂšte de gĂ©nĂ©riques de dessins animĂ©s. Contenus sponsorisĂ©s
Intervenants: Eric VAN GANSE, Lyon - Alain MERCIER, Bobigny ModĂ©rateur : Olivier Saint-Lary Courriel : oliviersaintlary@ : Contexte. Le projet ASTROLAB, financĂ© par le 7e PCRD (Commission EuropĂ©enne), a Ă©tĂ© conduit en France et au Royaume-Uni de 2011 Ă 2016 par un consortium de 7 partenaires publics et privĂ©s, coordonnĂ© par lâUniversitĂ© Claude-Bernard
SynopsisArticles et vidĂ©osAnnĂ©e de production 2022Genre Documentaire - SociĂ©tĂ© DurĂ©e 60 min. Synopsis Le Loft, Le Bachelor, l'Ăźle de la tentation, autant de titres d'Ă©missions de tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ© que tous les tĂ©lĂ©spectateurs connaissent et qui ont largement modifiĂ© le paysage tĂ©lĂ©visuel français. PrĂšs de vingt ans aprĂšs les premiers numĂ©ros, que sont devenus Fabrice, du premier Loft Story, ou Emma Daumas ou encore Olivier le premier Bachelor» ? Toutes ces personnalitĂ©s ont acceptĂ© d'ouvrir leur porte et de montrer un peu de leur vie d'aujourd'hui, placĂ©e, pour certains d'entre eux, bien loin des camĂ©ras de tĂ©lĂ©vision Articles et vidĂ©os sur Que sont-ils devenus ? 26Autres sĂ©ries Le 24/05/2020 Ă 10h00 DiffusĂ©e dimanche 24 mai 2020 Ă partir de 21h05 sur W9 comme chaque semaine, la sĂ©rie Scorpion a...8Autres sĂ©ries Le 31/12/2019 Ă 15h21 Alors que Tim Matheson fĂȘte ses 72 ans ce 31 dĂ©cembre 2019, TĂ©lĂ© Star s'est intĂ©ressĂ© au...18SĂ©rie TV Le 01/09/2019 Ă 07h00 Ils incarnaient Clara Olivier et Zacharie Mondino dans la sĂ©rie culte Sous le soleil diffusĂ©e...
Quesont-ils devenus ? 05.04.2007 "Akpomedah en Bosnie et Olivier AllinĂ©i, meneur d'homme." Pour lire les articles, cliquez-ici. Autres actualitĂ©s. JeepÂź ĂLITE. 05.04.2007
Introduction la participation du patient Ă lâĂšre de lâinnovation technologique 1La question de la participation est, depuis de nombreuses annĂ©es, au cĆur des recommandations des politiques de santĂ© publique Mougeot et al. 2018. Ce mouvement sâinscrit dans la lignĂ©e des mouvements de malades Dodier 2003 qui revendiquent leur expertise profane TrĂ©pos 1996, issue de leur expĂ©rience de la vie avec une maladie chronique. 1 Loi no 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et Ă la qualitĂ© du systĂšme de santĂ© 2Une dynamique largement reprise depuis par les institutions de santĂ© publique, qui la transforment en une injonction forte Ă lâintĂ©gration des patients, comme câest le cas dans la loi de 20021. La personne malade nâest plus dĂ©finie dans sa posture de passivitĂ© vis-Ă -vis dâun traitement qui lui est administrĂ©, mais au contraire dans sa participation aux activitĂ©s de la santĂ©, du point de vue organisationnel, de coordination dans le parcours, ou de soins Klein 2014. 2 Haute AutoritĂ© de SantĂ©. 2007. Ăducation thĂ©rapeutique du patient. DĂ©finition, finalitĂ©s et organ ... 3 Haute AutoritĂ© de SantĂ©. 2011. SynthĂšse des recommandations de bonne pratique. Surpoids et obĂ©sit ... 3Du point de vue de lâinstitution, cet empowerment des patients peut Ă©galement ĂȘtre envisagĂ© comme une ressource pour le systĂšme de santĂ© notamment au travers du dĂ©veloppement de lâĂ©ducation thĂ©rapeutique du patient ETP Tourette-Turgis 2017 â dĂ©veloppement soutenu par les recommandations de la Haute AutoritĂ© de SantĂ©2. Cette participation permettrait de responsabiliser le patient dans la gestion de sa pathologie, et de rĂ©duire son coĂ»t de prise en charge Fauquette 2017. Dans lâobjectif de soulager la collectivitĂ© » Tourette-Turgis et Thievenaz 2012 18, et au travers dâune Ă©ducation dispensĂ©e tout au long du parcours de soin, lâETP fait en effet peser sur le patient la responsabilitĂ© dâapprendre Ă vivre avec sa maladie, en adoptant des comportements favorables Ă sa santĂ©. LâETP se trouve donc assez logiquement recommandĂ©e pour la prise en charge de lâobĂ©sitĂ© pĂ©diatrique3, pathologie dont le suivi repose en grande partie sur une modification des habitudes de vie », comme les pratiques alimentaires ou lâactivitĂ© physique, du patient. 4 Elle est dĂ©finie comme lâutilisation des technologies de lâinformation et de la communication pou ... 4Le dĂ©veloppement de lâe-santĂ©4 est Ă©galement promu par les institutions de santĂ© publique, notamment pour sa capacitĂ© Ă promouvoir la participation des patients, et pour des logiques de rationalisation des coĂ»ts Gaglio et Mathieu-Fritz 2018. Ces outils deviennent alors un nouveau moyen de favoriser lâinscription de cette participation au cĆur du systĂšme de santĂ©. 5 Elle est pluridisciplinaire mĂ©decins, diĂ©tĂ©ticiennes, enseignant en activitĂ© physique adaptĂ©e, psy ... 5Dans le cadre de cet article nous Ă©tudions trois outils dâe-santĂ© dĂ©veloppĂ©s par un RĂ©seau de PrĂ©vention et de Prise en charge de lâObĂ©sitĂ© PĂ©diatrique RĂ©PPOP. Ce rĂ©seau ville-hĂŽpital a pour objectif de coordonner la prise en charge de lâobĂ©sitĂ© pĂ©diatrique et promeut le dĂ©ploiement de lâETP. Son Ă©quipe de coordination5 sâinvestit de longue date dans la crĂ©ation dâoutils numĂ©riques, censĂ©s notamment diffuser une approche Ă©ducative et amĂ©liorer la participation des patients. Les trois outils Ă©tudiĂ©s ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s sur trois temporalitĂ©s distinctes et avec des partenaires technologiques issus dâinstitutions diffĂ©rentes. Le premier outil, que nous nommerons JeuEval » est un logiciel dâĂ©valuation des compĂ©tences de lâenfant dans la gestion de sa pathologie, sous forme de jeu vidĂ©o. Le deuxiĂšme, CarnetS » est un carnet de suivi en ligne, permettant Ă la famille de faire un bilan de sa situation et de suivre lâĂ©volution de sa prise en charge. Le troisiĂšme, ApplicationAP », est une application smartphone pour le suivi de la pratique dâactivitĂ© physique de lâenfant. Bien que leurs concepteurs revendiquent une approche en ETP intĂ©grĂ©e au sein des trois outils, ces derniers ne font pas partie dâun programme dâETP validĂ© par lâAgence RĂ©gionale de SantĂ© et ne bĂ©nĂ©ficient donc pas de lâaide spĂ©cifique du FIR Fonds dâIntervention RĂ©gional. Ces trois projets nous permettent de considĂ©rer de plus prĂšs les dĂ©marches qui se construisent parallĂšlement Ă la politique rĂ©gionale. Ils caractĂ©risent ces initiatives locales qui peinent Ă ĂȘtre rĂ©fĂ©rencĂ©es, structurĂ©es, rĂ©glementĂ©es par les politiques publiques. 6 Ce travail sâinscrit dans le cadre dâune recherche doctorale Ă©tudiant les processus dâinnovation et ... 6LâĂ©tude de ces projets nous interroge sur lâappropriation par le RĂ©PPOP de cette injonction Ă la participation pour des usagers spĂ©cifiques que sont les enfants en situation dâobĂ©sitĂ©. En prĂȘtant une attention particuliĂšre aux messages et fonctionnalitĂ©s de ces technologies, nous interrogeons les conceptions quâelles portent. Car, comme le rappellent Akrich et MĂ©adel, dans toute technologie, est inscrite une certaine dĂ©finition plus ou moins figĂ©e de lâorganisation dans laquelle elle est appelĂ©e Ă ĂȘtre utilisĂ©e, de la rĂ©partition des compĂ©tences et des capacitĂ©s dâaction des diffĂ©rents acteurs supposĂ©s sâen saisir, et de lâenvironnement technico-matĂ©riel qui lui permettra de fonctionner. » 2004 12 Or, comme nous avons pu le voir par ailleurs6, les attentes et besoins des futurs usagers ne sont en effet que peu questionnĂ©s au cours des dĂ©veloppements â seul le cahier des charges dâApplicationAP repose sur des entretiens avec des patients. Les expertises dâusagers ne circulent donc que peu au sein de ces rĂ©seaux sociotechniques Akrich, Callon et Latour 2006. Nous nous interrogeons alors, dans le cadre de cet article, sur lâimpact du numĂ©rique quant Ă la reproduction dâune conception mĂ©dico-centrĂ©e de la prise en charge de lâobĂ©sitĂ©. 7Ainsi, les scripts imaginĂ©s par les concepteurs, et inscrits dans les outils au cours du dĂ©veloppement MayĂšre 2018, reposent en majeure partie sur lâexpertise situĂ©e du RĂ©PPOP Merlaud et al. 2012. Lâusager imaginĂ© de ces outils correspond Ă une catĂ©gorie lâenfant obĂšse. Il nâest dĂ©fini quâen fonction de critĂšres biomĂ©dicaux, et notamment de son indice de masse corporelle IMC, et de son statut dâenfant. Alors que lâETP met en avant une approche individu-centrĂ©e, basĂ©e sur lâautonomisation du patient, dans une prise en charge des comportements individuels, les facteurs psychosociaux ou lâĂąge ne sont que peu interrogĂ©s. Ceci questionne donc cette catĂ©gorisation de lâenfant en situation dâobĂ©sitĂ©, et la façon dont le numĂ©rique reproduirait cette conception mĂ©dico-centrĂ©e, en entraĂźnant un ensemble dâimpensĂ©s, ou de reprĂ©sentations naĂŻves, sur les usagers et leurs contextes. Ce relatif aplanissement des conceptions amĂšne Ă©galement Ă se demander si ces outils numĂ©riques permettent rĂ©ellement dâaller vers une plus grande participation des usagers. 7 Ces entretiens, tous anonymisĂ©s, sont rĂ©alisĂ©s avec les concepteurs des projets numĂ©riques Ă©tudiĂ©s ... 8Notre approche mĂ©thodologique est double. Dâune part, elle sâappuie sur une ethnographie du travail du RĂ©PPOP de plus de trois ans. Au cours de celle-ci nous avons observĂ© des rĂ©unions dâĂ©quipe sur la communication ou les projets en cours, des assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales, diffĂ©rentes interventions auprĂšs des bĂ©nĂ©ficiaires et autres temps informels. Nous avons tenu un carnet de terrain qui accompagne les comptes rendus plus officiels sur lesquels nous nous appuyons pour analyser, en contexte, lâĂ©volution des modes de coordination et la nature des ressources qui soutiennent les dĂ©bats et les collaborations. Nous nous appuyons dâautre part sur 34 entretiens avec diffĂ©rents acteurs de ces projets7. La production de rĂ©cit des concepteurs et partenaires impliquĂ©s dans les programmes nous permet de revenir sur leurs conceptions de lâobĂ©sitĂ© pĂ©diatrique et de sa prise en charge, les modalitĂ©s de dĂ©veloppement des outils, mais Ă©galement de qualifier la nature de la participation des usagers Ă chaque Ă©tape, en mettant en avant les leviers et les contraintes impactant la place qui leur est accordĂ©e. En croisant les discours de ces diffĂ©rents acteurs nous pouvons saisir, par une analyse catĂ©gorielle, comment les imaginaires et conceptions des acteurs, Ă propos de la prise en charge de lâenfant en situation dâobĂ©sitĂ©, se traduisent au cĆur des outils dâe-santĂ© Ă©tudiĂ©s. Nous verrons alors les limites que ces technologies gĂ©nĂšrent, quant Ă la participation des usagers. Une conception mĂ©dico-centrĂ©e dâun enfant sain et connectĂ© 9Lors des diffĂ©rentes Ă©tapes de la construction de ces outils, leurs usagers finaux que sont les enfants ne sont que trĂšs peu mobilisĂ©s. Cette difficile hybridation des expertises professionnelles et des usagers favorise la seule inscription des conceptions soignantes de lâenfant en situation dâobĂ©sitĂ© dans les dispositifs construits. Une injonction Ă lâautonomie 10Les trois outils dâe-santĂ© Ă©tudiĂ©s promeuvent, au travers de fonctionnalitĂ©s diffĂ©rentes, lâautonomie de lâenfant dans la gestion de son obĂ©sitĂ©. La prise en charge dĂ©ployĂ©e par lâĂ©quipe de coordination du RĂ©PPOP ambitionne en effet de faire acquĂ©rir Ă lâenfant un ensemble de compĂ©tences spĂ©cifiques permettant de favoriser de bons » comportements. Ces compĂ©tences balayent lâensemble des aspects de la vie de lâenfant lâalimentation, la pratique dâactivitĂ© physique, lâestime de soi, ou encore le suivi de ses objectifs. La question sanitaire interviendrait ainsi Ă tout moment et dans tous les espaces de vie de lâenfant. 11 Oui, oui, câest une maladie qui est trĂšs⊠qui nĂ©cessite quand mĂȘme une approche trĂšs comportementale et un accompagnement rĂ©ellement Ă long terme » Lucie, coordinatrice administrative du RĂ©PPOP 12ConformĂ©ment Ă lâidĂ©e de la prise en charge promue par le RĂ©PPOP, ces outils sont donc conçus pour promouvoir un suivi global de lâenfant dĂšs son plus jeune Ăąge, avec la volontĂ© de le responsabiliser et de lâĂ©duquer Ă porter attention Ă sa santĂ© dans lâensemble des domaines de sa vie. 13Dans JeuEval par exemple, lâobjectif est de proposer une Ă©valuation formative aux enfants, afin de cibler les compĂ©tences qui doivent ĂȘtre retravaillĂ©es. Il sây passe peut-ĂȘtre un peu plus de choses Ă un moment donnĂ© quâen consultation, enfin des choses diffĂ©rentes en tout cas, donc ça peut mobiliser diffĂ©remment. Et puis de clarifier oui, de faire le point sur âoui, lĂ je sais des choses, ou lĂ je ne sais pas des chosesâ, donc⊠pour le remobiliser. En tout cas, ça permet pour lui de clarifier oĂč est-ce quâil en est. » AgnĂšs, diĂ©tĂ©ticienne au RĂ©PPOP 14Lâauto-Ă©valuation des compĂ©tences est vue par les soignants comme un moyen de favoriser la rĂ©flexivitĂ© de lâenfant vis-Ă -vis de ces pratiques et son investissement dans le suivi, et donc Ă terme de favoriser son autonomie. Cette autonomie correspond finalement pour le patient Ă une forme dâincorporation Bourdieu 1980 des normes de comportements sanitaires promues par lâinstitution Foucaud et al. 2010. Par un contrĂŽle accru de ses pratiques, jusquâĂ son domicile, il rĂ©pĂ©terait de bons comportements », jusquâĂ les faire siens. 15Les autres outils Ă©tudiĂ©s questionnent Ă©galement la prĂ©gnance de cette injonction Ă lâautonomie. ApplicationAP ambitionne par exemple de favoriser la motivation de lâenfant Ă pratiquer une activitĂ© physique suivant des objectifs coconstruits avec le soignant. Une option propose dâailleurs au pratiquant de sâautoĂ©valuer suite Ă une activitĂ©, sur ses sensations corporelles effort perçu et psychologiques sentiment dâautosatisfaction, dans le but de favoriser lâassimilation de sensations positives de lâactivitĂ© physique. Tous les projets technologiques quâon a pu faire, dans le cadre de la santĂ© [sont] soit pour proposer au patient de, des outils de, dâautonomie dans la prise en charge, donc de lâempowerment avec le patient. » Guillaume, enseignant en activitĂ© physique adaptĂ©e [APA] au RĂ©PPOP 16Ces outils reflĂštent ainsi les objectifs des concepteurs concernant les attitudes des enfants obĂšses, par la promotion de bons » comportements et lâattention aux sensations corporelles. Mais ils visent Ă©galement Ă impliquer lâenfant dans la coordination de son parcours de soin, et cristallisent donc, au-delĂ dâencourager la mise en application de recommandations nutritionnelles, une tendance Ă la dĂ©lĂ©gation au patient de la gestion de son parcours de soin. ApplicationAP permet par exemple Ă lâenfant de solliciter directement son soignant, de façon proactive, par une messagerie, quand dans CarnetS, lâenfant gĂšre, sur sa page personnelle, de nombreux aspects de sa prise en charge la rĂ©ponse Ă des questionnaires dâĂ©valuation, la prise de rendez-vous, ou encore la consultation de ressources documentaires Ă propos de sa situation. Donc câest un carnet de suivi du patient en ligne qui permet dâavoir accĂšs aussi, donc Ă ces questionnaires, mais aussi de la documentation, pour le professionnel pour se former, pour les patients aussi, pour avoir de la documentation validĂ©e. On va dire. Une source dâinformation valide. » Guillaume 17Lâenfant est donc amenĂ©, Ă travers lâutilisation de ces outils, Ă gĂ©rer son parcours de soin, notamment les liens avec les professionnels soignants. Lâapplication devient alors un relais dâinformations auprĂšs du patient pour la prise en charge », lui permettant directement de rentrer des informations qui iraient au professionnel. » Guillaume 18Ces outils dâe-santĂ© portent donc des objectifs de fabrique dâun enfant autonome, raisonnant dans une optique dâoptimisation de son Ă©tat de santĂ©, mais Ă©galement dâoptimisation de son parcours de soin â un rĂ©el homo medicus » en soi Peretti-Watel et Moatti 2009. Lâenjeu de promotion de la participation initialement affichĂ© par le RĂ©PPOP glisse ainsi vers une responsabilisation de lâenfant, par lâacquisition de compĂ©tences sanitaires organisationnelles, de coordination, de soins, etc.. Un travail patient MayĂšre 2018 dont la vocation est de soulager les professionnels de certaines prises en charge par une utilisation gĂ©nĂ©ralisĂ©e du numĂ©rique. Des enjeux apparemment Ă©loignĂ©s des dĂ©marches actuelles de participation des patients, qui pensent celle-ci Ă tous les niveaux dâĂ©chelle du politique jusquâĂ son opĂ©rationnalisation, et Ă tous les moments du parcours de soin Pomey et al. 2015. Ici on observe une projection des reprĂ©sentations mĂ©dicales sur lâenfant, en pensant pour lui et non avec lui. La catĂ©gorisation naĂŻve dâune gĂ©nĂ©ration numĂ©rique » 19Lâambition promue par lâĂ©quipe de coordination dâune plus grande autonomie de lâenfant dans son suivi repose en grande partie sur le postulat que les patients seraient capables dâutiliser ces outils. Or, cette conception gĂ©nĂ©ralisĂ©e dâun enfant indigĂšne du numĂ©rique est largement discutĂ©e par la littĂ©rature Baron et Bruillard 2008. En effet, bien quâils soient considĂ©rĂ©s comme des digital natives », nĂ©s dans des environnements numĂ©riques et capables dâen maĂźtriser les codes et les outils, les enfants et adolescents sont loin de tous possĂ©der des compĂ©tences numĂ©riques transversales, en lien par exemple avec les apprentissages pĂ©dagogiques Fluckiger 2008. 20Les outils Ă©tudiĂ©s supposent pourtant que lâenfant connectĂ© » ait, dĂšs le plus jeune Ăąge, librement accĂšs Ă des terminaux numĂ©riques smartphone, ordinateur, tablette. On peut faire un truc vraiment sympa et utiliser de toute façon ces technologies, tous ces gamins ils ont des smartphones, et mĂȘme ceux qui ont pas dâargent ils ont des smartphones. » Lucie 21La rĂ©flexion sur les inĂ©galitĂ©s dâaccĂšs au numĂ©rique entre classes sociales Granjon et al. 2009 est ici balayĂ©e par un lieu commun sur le numĂ©rique. Le RĂ©PPOP fait certes le constat que les patients sont souvent issus de classes sociales dĂ©favorisĂ©es, comme le confirme la littĂ©rature Matta et al. 2016. Toutefois, ces considĂ©rations sociales sont Ă©clipsĂ©es par une confusion entre massification et dĂ©mocratisation du numĂ©rique, qui impliquerait un investissement de tous les foyers dans ces pratiques, laissant de cĂŽtĂ© la diffĂ©renciation des pratiques numĂ©riques MercklĂ© et Octobre 2012. Lâabsence de recueil des besoins des usagers durant la construction des outils invisibilise dâautant plus ces inĂ©galitĂ©s. 22Au-delĂ de lâaccĂšs aux terminaux, ces outils supposent Ă©galement que les enfants et leurs familles aient, sans aucune formation, les compĂ©tences nĂ©cessaires Ă leur utilisation. En effet, si, pour les professionnels, des formations ont existĂ© ou sont envisagĂ©es, ce nâest jamais le cas du cĂŽtĂ© des patients et des familles Non ! Il nây avait pas eu de formation. CâĂ©tait juste⊠Un mode dâemploi, qui leur Ă©tait donnĂ© » Lucie. 23Lâapprentissage de lâutilisation de lâoutil pour lâusager se fait donc par la dĂ©couverte, ou la lecture dâun mode dâemploi, parfois avec lâaide du soignant lui prĂ©sentant lâoutil. Les enfants sont alors considĂ©rĂ©s comme tous capables, sans instruction prĂ©alable, de se saisir aisĂ©ment de ces outils Parce que câest quand mĂȘme un public⊠qui est le plus habile avec tous ces trucs-lĂ ! » AgnĂšs 24Or il sâavĂšre que la culture numĂ©rique » des jeunes nâest pas forcĂ©ment transposable, notamment en termes de compĂ©tences techniques, Ă dâautres contextes et dâautres outils, et reste centrĂ©e sur certaines pratiques ludiques et communicationnelles Dauphin 2012. 25Au-delĂ de ces questions dâĂ©quipement et de compĂ©tences, la crĂ©ation de ces outils suppose que ces enfants seraient toujours partant pour utiliser ces outils numĂ©riques, et ce quel que soit le contexte. Ici, lâe-santĂ© repose ainsi sur le principe que pour toucher les jeunes et favoriser leur participation, il faut aller les chercher lĂ oĂč ils sont », sous-entendu sur les terminaux numĂ©riques. Les enfants seraient ainsi perpĂ©tuellement en recherche de ces dispositifs, qui seraient la condition suffisante de leur intĂ©rĂȘt, y compris pour prendre soin de leur santĂ©. 26Au-delĂ des questions dâattrait, le numĂ©rique est vu comme un passage obligĂ© », synonyme de progrĂšs et dâinnovation sociale. Ces outils sont considĂ©rĂ©s comme le futur » du systĂšme de soins, par lâĂ©quipe de coordination qui justifie ainsi son investissement 27 On ne peut plus rien faire sans internet. Surtout quâaprĂšs jâai le rĂ©flexe tĂ©lĂ©phone quand je veux regarder, je regarde sur le tĂ©lĂ©phone. Câest pour ça que câest vrai quâon se dit que les jeunes ils ont quand mĂȘme ce rĂ©flexe, donc autant travailler avec, on ne peut pas faire abstraction maintenant, câest plus possible quoi. » Laurence, mĂ©decin endocrinologue pĂ©diatrique, coordinatrice mĂ©dicale du RĂ©PPOP 28Enfin, transparaĂźt Ă©galement la reprĂ©sentation dâun enfant sĂ©dentaire â sĂ©dentaritĂ© accentuĂ©e par les Ă©crans » â, dont on transformerait les pratiques de loisirs en pratiques de santĂ©. Ceci sous-tend quâil existerait un impact sur les comportements des enfants, un transfert automatique des connaissances acquises sur lâapplication en vie rĂ©elle Enfin, pour les enfants. On est dans une sociĂ©tĂ© oĂč de toute façon ils les utilisent tous, donc autant, voilĂ , utiliser des choses un peu plus intelligentes que dâautres quoi. » Lucie 29Le recours au numĂ©rique relĂšve donc pour le RĂ©PPOP dâune double Ă©vidence. Celle de la nĂ©cessitĂ© dâaccepter la transformation supposĂ©e inĂ©luctable et positive du numĂ©rique ; et celle de la compĂ©tence et de lâintĂ©rĂȘt de lâenfant. Ce dernier est catĂ©gorisĂ© naĂŻvement au sein dâune gĂ©nĂ©ration », dont il aurait les caractĂ©ristiques. Cette conception, préétablie et gĂ©nĂ©raliste, est socialement construite et empĂȘche de penser lâenfant dans sa complexitĂ©. Contrairement Ă la conception individu-centrĂ©e dĂ©fendue dans lâETP, ces outils modĂ©lisent une gĂ©nĂ©ration » â basĂ©e sur une tranche dâĂąge â responsable, autonome et connectĂ©e, sans considĂ©ration des usages socialement situĂ©s. Des outils numĂ©riques pour enrĂŽler les familles dans la prise en charge 30Lâe-santĂ© au RĂ©PPOP est ainsi fondĂ©e sur des conceptions spĂ©cifiques dâun enfant autonome, issu dâune gĂ©nĂ©ration connectĂ©e ». Cependant, lâĂ©tude des mĂ©canismes de construction de ces outils rĂ©vĂšle quâils ne sont pas uniquement destinĂ©s Ă diffuser des normes de comportements sanitaires aux enfants, mais que, tout comme les supports en Ă©ducation Ă la santĂ© au sein des Ă©coles Gaborit 2015, ils sâadressent Ă©galement aux familles. Lâinjonction Ă la participation se rapporte donc Ă©galement Ă leur place dans la prise en charge. Favoriser une participation accrue des familles dans la gestion de la pathologie 31SâintĂ©resser Ă la prise en charge des enfants implique dâinclure le parent, aidant naturel, dans le parcours de soin, notamment en ETP Colson et al. 2014. Dans le cas de lâobĂ©sitĂ© pĂ©diatrique, le suivi questionne les habitudes de vie de lâenfant, mais Ă©galement son contexte de vie et notamment son entourage familial. Pour le RĂ©PPOP, lâe-santĂ© serait un moyen de favoriser cette participation quâil dĂ©fend Pour la famille⊠ouais, ça pouvait ĂȘtre aussi de sâimpliquer, quand mĂȘme, autrement aussi dans son suivi. DâĂȘtre moins passif quoi. » Lucie 32Cette incitation Ă la participation est inscrite dans les outils, quâils soient ou non destinĂ©s aux parents. Dans JeuEval, une option permet par exemple au soignant dâimprimer les rĂ©sultats afin dâen discuter ensuite avec la famille, absente pendant la sĂ©ance. Au contraire, dans CarnetS, certains questionnaires sont Ă remplir par le parent, afin dâĂ©valuer les pratiques familiales, sur lâalimentation ou lâactivitĂ© physique. Cette pointe dâauto-Ă©valuation du parent » AgnĂšs serait ainsi lâun des points forts de CarnetS. 8 CarnetS est une initiative de deux mĂ©decins spĂ©cialisĂ©s dans le suivi de lâadulte obĂšse, et le RĂ©PP ... 33Pour cet outil, lâinvestissement demandĂ© va au-delĂ de ces questionnaires. En effet, lâĂ©quipe Ă lâorigine du projet8 a souhaitĂ© mettre en place une campagne promotionnelle sâadressant directement aux familles, notamment au travers dâentretiens tĂ©lĂ©visĂ©s â lâĂ©quipe sâĂ©tant pour ce projet offert les services dâune agence de communication. Lâambition affichĂ©e Ă©tant de crĂ©er un intĂ©rĂȘt des parents par ce biais, qui tĂ©lĂ©chargeraient alors le logiciel, puis le suggĂ©reraient Ă leur mĂ©decin. Il sâagit dâencourager une participation accrue pour atteindre lâidĂ©al type dâun parent autonome et proactif, force de proposition. Cette proposition de forcer un peu la main au mĂ©decin » Guillaume suscite des discussions et des dĂ©saccords avec le RĂ©PPOP vis-Ă -vis du rĂŽle dĂ©cisionnaire du mĂ©decin, mĂȘme si ĂȘtre trĂšs proactif, niveau patient, pour que ça vienne du patient, de demander au mĂ©decin⊠[apparaĂźt aussi comme Ă©tant] une bonne stratĂ©gie ! » Guillaume 34Cette approche de la participation parentale se justifie Ă©galement par lâidĂ©e que lâobĂ©sitĂ© pĂ©diatrique serait notamment une consĂ©quence de difficultĂ©s familiales Les parents ils sont incontournables [âŠ] finalement lâenfant⊠si lâentourage tenait le cap, tenait la route, et sâil y avait tout le dĂ©cor pour, ben lâenfant⊠irait bien. » Laurence 35Le RĂ©PPOP promeut en consĂ©quence une prise en charge plus centrĂ©e sur les parents Donc la prise en charge mĂȘme si elle est globale, bio-psycho-sociale, elle est quand mĂȘme pas assez ciblĂ©e sur les problĂ©matiques de chacun, moi je trouve. [âŠ] donc pour moi, la prise en charge devrait ĂȘtre beaucoup plus centrĂ©e sur la famille, sur le systĂšme familial. Et donc notamment sur les parents, en fait, on ne prend pas assez en charge les parents, dans leur milieu de vie. » Guillaume 36Ainsi, bien que cette rĂ©alitĂ© sociale soit invisibilisĂ©e dans les discours sur le numĂ©rique et les supposĂ©s digital natives », la famille est envisagĂ©e Ă la fois comme source et comme solution des problĂ©matiques dâobĂ©sitĂ© de lâenfant. Pour autant, cette promotion de la participation parentale nous interroge, et ce notamment vis-Ă -vis du caractĂšre pesant et limitant que cette prĂ©sence pourrait avoir sur les patients les plus ĂągĂ©s, les adolescents notamment. 37Il nous faut Ă©galement nuancer les vellĂ©itĂ©s affichĂ©es dâintĂ©gration des parents qui demeurent en effet secondaire. Câest notamment le cas de JeuEval et ApplicationAP que lâenfant utilise avant tout seul ou en prĂ©sence dâun professionnel, et dans lesquels lâimplication parentale apparaĂźt dans un deuxiĂšme temps. La prioritĂ© pour les concepteurs reste donc la promotion de lâautonomie de lâenfant, quel que soit son Ăąge. Le numĂ©rique comme mĂ©diateur entre les soignants et les familles 38Le RĂ©PPOP ambitionne donc avec ces outils numĂ©riques dâamĂ©liorer lâintĂ©gration et lâĂ©ducation des parents et mobilise pour cela deux vecteurs de transmission. Le premier vecteur » est lâenfant lui-mĂȘme. En effet, le patient est vu comme un ĂȘtre socialisateur de sa famille Joseph et al. 1977, Ă mĂȘme, une fois les recommandations appropriĂ©es, de les transmettre, en actes ou en paroles, auprĂšs de ses parents. Les soignants conçoivent donc lâenfant comme un acteur clĂ© de la relation famille soignant, qui amĂšnerait ses parents Ă se mobiliser autour de lui. Cela prĂ©sume pourtant que lâenfant a une place centrale au sein de sa famille, que son Ă©tat de santĂ© est au cĆur des problĂ©matiques familiales, et que le surpoids est envisagĂ© par ses parents comme une pathologie nĂ©cessitant un investissement important. Pourtant, cette idĂ©e est loin dâĂȘtre universellement partagĂ©e RĂ©gnier et Masullo 2009. Ainsi, la vision dâun individu autonome sur lequel serait centrĂ©e la prise en charge envisage bien plus lâeffet des destinataires sur leurs sphĂšres sociales, que la rĂ©ciproque. 39Le second vecteur » est lâoutil numĂ©rique en lui-mĂȘme. Ces outils sont en effet construits pour promouvoir cette participation des parents, afin de vĂ©hiculer certaines normes, en favorisant notamment une certaine rĂ©flexivitĂ© ». Lâutilisation par un enfant de CarnetS nĂ©cessite la crĂ©ation dâun compte parental. Cette condition semble, outre les questions dâautoritĂ© parentale, ĂȘtre un moyen pour les concepteurs de favoriser une prise en charge du parent lui-mĂȘme. Dans ce contexte, le parent peut ĂȘtre vu comme un potentiel patient, quâil faudrait inciter Ă initier un suivi. Enfants et parents sont ainsi confondus dans la prise en charge, ces derniers Ă©tant eux aussi incitĂ©s Ă dĂ©velopper leurs compĂ©tences sanitaires organisationnelles, de coordination, de soins, etc.. Ainsi, il est jugĂ© bon dâavoir une plateforme enfant associĂ©e Ă celle de lâadulte, pour [âŠ] favoriser la prise en charge du parent si lui-mĂȘme il est en situation dâobĂ©sitĂ©. » AgnĂšs 40Cette rĂ©flexivitĂ© sur les pratiques familiales, par les questionnaires de CarnetS, dĂ©centre la problĂ©matique de lâenfant vers le parent, les rĂ©ponses fournies permettant au soignant de promouvoir un changement des comportements dans lâensemble de la famille. Permettre au patient et Ă son entourage de se questionner, je pense, sur des sujets quâils auraient pas forcĂ©ment lâhabitude dâaborder, mĂȘme en consultation. Et le fait de traiter ces sujets [âŠ] avec le parent [âŠ] je pense que ça peut peut-ĂȘtre susciter certaines choses chez la personne [âŠ] avoir plus dâimpact. » Guillaume 41Sâils nâinterrogent pas directement le parent, les deux autres outils essaient Ă©galement de favoriser cette rĂ©flexivitĂ© sur les comportements. Les comptes-rendus fournis par JeuEval sont ainsi un appui pour les soignants pour discuter des pratiques familiales. ApplicationAP interroge, par la mise en place dâobjectifs sportifs pour lâenfant, la co-construction dâun cadre familial autour des pratiques physiques. En tant quâaccompagnateur et financeur des activitĂ©s, le parent est en effet un acteur-clĂ© dans les pratiques enfantines. 42Il sâagirait donc pour le RĂ©PPOP, au travers de ces deux vecteurs et en partant de la situation de lâenfant, dâasseoir une certaine forme de contrĂŽle sur les corps et les actions sanitaires des parents. Les fonctionnalitĂ©s dĂ©veloppĂ©es augmentent en effet les potentialitĂ©s dâĂ©changes entre soignants et familles Ă propos des comportements parentaux, en favorisant des comportements sains et favorables Ă leur santĂ© et Ă celle de leurs enfants. Nous pouvons donc envisager ces outils comme des produits construits dans une visĂ©e de gouvernement des corps Fassin & Memmi, 2015 et des conduites Dubuisson-Quellier, 2016 des parents Ă distance. 43Ainsi, en sâadressant aux enfants, les concepteurs inscrivent dans les outils un imaginaire selon lequel les enfants obĂšses seraient entourĂ©s et soutenus dans leur dĂ©marche par une famille responsable, dont il sâagirait dâaugmenter la participation. Pour autant, les fonctionnalitĂ©s concrĂštes des outils montrent que la famille reste au second plan dans cette dĂ©marche. Une mise en technologie dĂ©contextualisĂ©e des conditions de la participation 44FondĂ©e sur des conceptions mĂ©dico-centrĂ©es, qui nâinterrogent pas le contexte social, lâutilisation de lâe-santĂ© pour favoriser de meilleurs comportements interroge toutefois sur son adĂ©quation avec la rĂ©alitĂ© du terrain. La difficile hybridation des expertises â technologiques, cliniques et dâusage â nâautorise en effet quâune prise en compte partielle de certaines rĂ©alitĂ©s, aboutissant Ă une restriction des rĂ©flexions et des Ă©changes quant aux conditions de cette participation familiale. De mĂȘme, les effets directs de ces technologies, tout comme lâimpact du contexte social sur leurs utilisations, ne sont que peu envisagĂ©s lors du dĂ©veloppement malgrĂ© leur importance sur la prise en charge Ă©ducative et ses modalitĂ©s. Ces impensĂ©s nous interrogent quant Ă une conception limitĂ©e et limitante de lâenfant, non questionnĂ© comme un individu particulier dans son contexte, mais comme un ensemble gĂ©nĂ©rationnel supposĂ© homogĂšne. LâimpensĂ© des modalitĂ©s de prise en charge 45LâĂ©tude de ces outils amĂšne Ă questionner plus directement lâimpact de la mise en numĂ©rique sur le message promu par le RĂ©PPOP. LâidĂ©al dâun suivi adaptĂ© aux enfants et Ă leurs familles, et permettant leur participation, semble en effet impactĂ© au cours du processus. Les outils offrent ainsi des possibilitĂ©s restreintes, voire simplistes, au regard du projet initial, de nombreux aspects impensĂ©s disparaissant au cours de la construction. 46Le premier impensĂ© est celui des conditions dâutilisation de lâoutil tout au long du parcours de soin Ă savoir les moments propices, les maniĂšres de le prĂ©senter et les besoins auxquels il rĂ©pond. Certaines rares informations semblent certes y faire rĂ©fĂ©rence JeuEval Ă©tant par exemple censĂ© permettre de valider les acquis au cours dâun suivi en ETP, quand CarnetS sâintĂ©grerait dans un suivi rĂ©gulier en libĂ©ral. Pour le reste, le flou persiste. Il nâexiste ainsi aucune indication sur la nĂ©cessitĂ© dâune prise en charge prĂ©alable Ă lâutilisation de ces outils, ou sur les compĂ©tences requises. La temporalitĂ© et leur place dans le processus de prise en charge, ne sont pas non plus questionnĂ©es, amenant les professionnels testeurs de ApplicationAP Ă sâinterroger sur le moment opportun pour leur introduction 47 VoilĂ , moi ma question câĂ©tait ça, est-ce quâon ne recrĂ©e pas un truc dans lequel ils sâenferment, oĂč il y a que ça et câest quelque part, câest devenu une prise ne charge quelque part. VoilĂ , est-ce quâon veut un suivi, juste longitudinal pour avoir des nouvelles post-cure ou est-ce quâon veut les rendre autonomes et donc peut ĂȘtre que pendant six mois, et reprendre contact un an aprĂšs pour savoir oĂč ils en sont⊠Ou est-ce que câest vraiment une prise en charge, pas dĂ©guisĂ©e, quâon maintient sur tant de temps ? » JĂ©rĂŽme, enseignant en activitĂ© physique adaptĂ© au sein dâun centre de rĂ©adaptation spĂ©cialisĂ© dans lâobĂ©sitĂ© pĂ©diatrique, testeur de lâapplication smartphone 48Sans dĂ©finition par le RĂ©PPOP dâun suivi numĂ©rique type », le flou persiste quant au temps Ă y consacrer. Pourtant, ce critĂšre semble important et impacte lâinvestissement des soignants, qui, le cas Ă©chĂ©ant, peuvent sâinquiĂ©ter des effets de la multiplication des outils et des patients suivis, sur leurs pratiques professionnelles. Si jâarrive Ă avoir, Ă me prĂ©senter la charge que ça reprĂ©sente. Parce que si on en intĂšgre 500, ma question câest comment on fait ? Ma question câest ça. Et du coup⊠Sachant que le travail, ça serait des enfants qui sont plus pris en charge ici, du coup câest du travail, pour la structure, câest un travail qui nâest pas valorisĂ© en termes de PMSI [codage de lâactivitĂ© mĂ©dicale]. En termes de⊠cotations et tout ça. » JĂ©rĂŽme 49Ensuite, lâabsence de critĂšres permettant de dĂ©terminer quand lâenfant peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme compĂ©tent », ou autonome », ne permet pas de lâextraire de ce suivi intensif ». DerriĂšre la promotion de cette autonomie, sa quantification nâest ainsi pas questionnĂ©e, ni en termes dâappropriation de lâoutil ni dâacquisition de compĂ©tences. Ces outils Ă©ducatifs ne subissent ainsi que peu dâĂ©valuation, notamment sur leurs effets dans la prise en charge, et ce dâautant plus quâils ne font pas officiellement partie dâun programme dâETP. 50Enfin, ces outils limitent parfois la conception globale de lâenfant, dĂ©fendue par le RĂ©PPOP. ApplicationAP par exemple, en ne traitant que de certains aspects â la pratique dâactivitĂ© physique â, rĂ©duit lâenfant Ă un mauvais bougeur ». Mais ça, jâen ai parlĂ© avec [Guillaume] rien nâĂ©tait fermĂ©, on nâa créé un outil quâAPA et jâai peur que dans la simplification du message, lâenfant⊠on lui dit câest bouger, manger, que le sport fait pas maigrir, machin, mais lĂ au final câest un outil que sport. » JĂ©rĂŽme LâimpensĂ© de lâĂąge 51Un autre impensĂ© majeur concerne ce quâen reprenant le langage mĂ©dical nous pourrions appeler les critĂšres dâinclusion » et dâexclusion ». La question de lâĂąge nâest ainsi abordĂ©e que dans JeuEval. Pourtant, certaines compĂ©tences, nĂ©cessaires Ă lâutilisation des outils, sont extrĂȘmement liĂ©es Ă lâĂąge des enfants, et au niveau scolaire. Câest notamment le cas des capacitĂ©s de lecture et de comprĂ©hension des textes et des questions posĂ©es. Si certains enfants pris en charge sont trop jeunes pour avoir pu dĂ©velopper des capacitĂ©s suffisantes, dâautres plus ĂągĂ©s rencontrent des difficultĂ©s dâapprentissage fortes qui impactent leur capacitĂ© Ă utiliser ces outils de façon optimale. Par ce quâil y en a quand mĂȘme ils ont des lacunes enfin⊠Donc, lĂ il y a des jeunes, il y en a une [âŠ] elle sait toujours pas oĂč est le biceps, elle a 15 ans⊠Enfin, câest pas grave, mais le biceps⊠câest vraiment ça, donc je me dis dans ces applications-là ça peut-ĂȘtre trĂšs compliquĂ©. Donc peut-ĂȘtre quâil y ait aussi plusieurs formes selon les Ăąges, plusieurs applications. Plusieurs degrĂ©s. » Virginie, enseignante en activitĂ© physique adaptĂ©e, remplaçante au sein dâun centre de rĂ©adaptation spĂ©cialisĂ© dans lâobĂ©sitĂ© pĂ©diatrique, testeuse de lâapplication smartphone 52Or lâappropriation des connaissances et compĂ©tences, considĂ©rĂ©es comme prĂ©sentes dans ces outils, nĂ©cessite, comme cela est Ă©galement le cas dans un programme dâETP traditionnel, des compĂ©tences initiales notamment de littĂ©ratie, et ce particuliĂšrement en santĂ© Margat et al. 2017. Ces compĂ©tences ne sont pourtant pas explorĂ©es ou reconnues comme des critĂšres dâinclusion nĂ©cessaires, bien quâelles soient corrĂ©lĂ©es Ă lâĂąge, au niveau scolaire et au milieu social de lâenfant. 53Au-delĂ des aspects de fond, lâadĂ©quation de la forme avec lâĂąge du patient questionne. Certains designs semblent plus enfantins que dâautres. Le style des illustrations dâApplicationAP semble par exemple destinĂ© Ă des jeunes publics. CarnetS arbore au contraire une interface sobre et froide », aux antithĂšses des autres outils Ăa reste quand mĂȘme⊠trĂšs questionnaire⊠câest pas trĂšs⊠trĂšs joli, câest pas trĂšs ludique⊠ouais câest pas⊠ça sâadapte pas en fonction de lâĂąge⊠oui, donc, câest un peu dĂ©cevant. » AgnĂšs 54Pourtant la cible nâest dĂ©finie dans aucun des cas, comme le montre cet Ă©change de mails Ă propos de CarnetS EnquĂȘtrice ça sâadresse aux enfants dĂšs quel Ăąge ? En thĂ©orie le parent peut-il gĂ©rer le compte enfant si jeune ? Mais les questionnaires enfants ils sâadressent Ă quelle tranche dâĂąge ?Guillaume Ce sont de bonnes questions, nous nâavons pas ou en tout cas pas dans mon souvenir dĂ©fini de pĂ©rimĂštre dâĂąge pour lequel lâenfant devrait ĂȘtre en autonomie ou avec lâaide de son parent. On peut en reparler lundi en Ă©quipe. DĂ©solĂ© ça ne tâaide pas beaucoup, mais ça reflĂšte un peu la mĂ©thodo du projet⊠» 55Cette absence de catĂ©gorisation va Ă lâencontre des prĂ©occupations autour de lâĂ©volution de lâenfant, et donc les principes dâadaptation du RĂ©PPOP. Dans le cadre de CarnetS, certaines difficultĂ©s de coordination entre lâĂ©quipe de coordination et les partenaires technologiques sont Ă lâorigine de cette absence. LâidĂ©e dâun compte spĂ©cifique pour les adolescents, comprenant des questionnaires des versions adulte et enfant, nâest pas retenue, car les incomprĂ©hensions avec lâĂ©quipe technique rendent complexe la crĂ©ation dâun contenu hybride. Pourtant, cela interroge, comme nous lâavons vu prĂ©cĂ©demment, sur la place du parent dans la prise en charge, qui pourrait ĂȘtre contraignante pour lâadolescent. 56Les difficultĂ©s initiales Ă construire des dĂ©terminants pour catĂ©goriser les enfants apparaissent Ă©galement dans lâapplication numĂ©rique des profils, qui tendent Ă ĂȘtre uniformisĂ©s et isolent lâenfant » dans une tranche dâĂąge particuliĂšre, une gĂ©nĂ©ration, et en dehors de tout autre espace social. LâimpensĂ© du contexte social 57Enfin, ces outils supposent une participation Ă©largie et une appropriation simple ou automatique de lâe-santĂ©, sans considĂ©ration pour les conditions sociales dâusage des enfants. 58Dâune part, le numĂ©rique est prĂ©sumĂ© comme ayant une place centrale au sein des familles et des pratiques de lâenfant. Le numĂ©rique serait un actant central, Ă lâintersection des diffĂ©rentes sphĂšres de lâenfant santĂ©, famille, loisir, etc., et reprĂ©senterait dĂšs lors un moyen privilĂ©giĂ© de faire entrer la question de lâobĂ©sitĂ© dans ces diffĂ©rentes sphĂšres. Cette centralitĂ© ne va pas de soi, et interroge les cadres Ă©ducatifs parentaux, notamment concernant lâusage des Ă©crans. Elle semble en effet aller Ă lâencontre des recommandations de santĂ© publique, qui conseillent de restreindre lâusage de ces outils pour limiter la sĂ©dentaritĂ© des enfants. Ce paradoxe est dâailleurs pointĂ© du doigt par les professionnels de terrain En mĂȘme temps câest, dâun cĂŽtĂ© câest gĂ©nial et dâun autre câest super complexe de pousser un enfant Ă rester assis derriĂšre un ordinateur au dĂ©but⊠pour reprendre le truc et lui dire âbon il faut pas rester devant lâĂ©cranâ rires. » Marion, enseignante en APA, bĂ©nĂ©vole dans une association, mĂšne des ateliers en APA 59Dâautre part, la question de lâancrage social des utilisateurs nâest jamais abordĂ©e dans les phases de dĂ©veloppement. LâĂ©vidence du numĂ©rique cache les questions autour de lâĂ©quipement des familles, ou les compĂ©tences â numĂ©riques, mais Ă©galement scolaires â nĂ©cessaires Ă leur utilisation. Ainsi, quand il est interrogĂ© sur dâĂ©ventuelles barriĂšres Ă lâutilisation dâoutils numĂ©riques, lâun des membres du RĂ©PPOP en charge de ces projets livre une rĂ©ponse ambivalente, appuyĂ©e sur des reprĂ©sentations préétablies. Et ouais⊠AprĂšs ils prennent tous le temps de remplir les papiers de la CAF sur internet, hein. Tu vois ? Il y a de plus en plus de choses qui se font en ligne, donc les gens⊠utilisent de plus en plus ces outils informatiques aprĂšs Ă voir, est-ce que dans les catĂ©gories sociales un peu dĂ©favorisĂ©es câest fait autant que⊠peut-ĂȘtre pas. Peut-ĂȘtre quâils vont plus encore⊠au contact⊠je sais pas. » Guillaume 60Comme pour les enfants supposĂ©s indigĂšnes du numĂ©rique, la question du numĂ©rique balaye les interrogations quant Ă lâorigine sociale populaire des familles Charles 2007. Pourtant, moins dotĂ©es en ressources scolaires et Ă©conomiques, elles disposent et usent diffĂ©remment ces outils Granjon et al. 2009, ce qui amĂšne Ă douter des possibilitĂ©s dâappropriation de ces outils RĂ©gnier 2018. Cela interroge dâautant plus que nous savons que les messages prĂ©ventifs sont plus aisĂ©ment reçus par les groupes sociaux les plus proches des producteurs des messages RĂ©gnier et Masullo 2009. 61Le dĂ©veloppement de ces outils dâe-santĂ© repose donc sur une succession dâimpensĂ©s, restreignant voire transformant les modalitĂ©s de prise en charge promues par le RĂ©PPOP. Ici, les diffĂ©rents facteurs permettant lâappropriation par les enfants de ces outils Ă©ducatifs ne sont pas pris en compte. Ainsi les questions de littĂ©ratie en santĂ©, de cadre familial, de milieu social, etc. sont invisibilisĂ©es dans ce processus. Les impensĂ©s crĂ©ent finalement un effet de gĂ©nĂ©ration », en envisageant lâenfant » comme un ensemble, une catĂ©gorie floue et peu spĂ©cifique. Or, ce manque dâadaptation aux problĂ©matiques spĂ©cifiques de chaque enfant interroge quant aux rĂ©elles possibilitĂ©s de participation. Le numĂ©rique reproduit finalement lâimpensĂ© de la complexitĂ© des publics cibles au mĂȘme titre que nombreux programmes de prĂ©vention. Penser les enfants » nâest possible quâĂ la condition de dĂ©placer le regard de la pĂ©dagogie vers lâusage des outils et la diffĂ©renciation des pratiques. Conclusion 62Trois aspects ressortent ainsi de ces projets dâe-santĂ© portĂ©s par le RĂ©PPOP. Tout dâabord, Ă lâopposĂ© dâune dĂ©marche dâempowerment du patient, ces outils sont au contraire porteurs dâinjonctions, et diffusent des normes dâautonomie et de modifications des comportements sanitaires. Ensuite, alors que le RĂ©PPOP dĂ©fend une prise en charge Ă©ducative, portĂ©e par une participation accrue des enfants et des familles, il ressort que ces outils construits sans concertation avec les familles, restent trĂšs mĂ©dico-centrĂ©s, et favorisent une reproduction de la mise Ă distance de lâenfant et des parents, classique de la relation soignant-soignĂ© Tourette-Turgis et Thievenaz 2012. Enfin, cette absence dâhybridation semble avoir entraĂźnĂ© une sĂ©rie dâimpensĂ©s Ă propos des conditions de participation et dâutilisation des outils, questionnant quant Ă la reproduction des inĂ©galitĂ©s sociales de santĂ©. 63Ces normes sâadressent ainsi Ă une catĂ©gorie dâusagers relativement stĂ©rĂ©otypĂ©e quâest lâenfant obĂšse ». Ainsi, en sâappuyant sur les reprĂ©sentations professionnelles, les outils vĂ©hiculent des conceptions gĂ©nĂ©ralistes, voire naĂŻves, de lâenfant ». On voit donc apparaĂźtre un rĂ©el effet de gĂ©nĂ©ration », dans lequel tous les usagers de cette tranche dâĂąge â pourtant assez large puisque la cible est rarement dĂ©finie â sont considĂ©rĂ©s comme connectĂ©s, compĂ©tents, responsables et soutenus par une famille investie. Sans rĂ©elle prise en compte dans ces outils de la complexitĂ© et du contexte social des individus, ces derniers reposent sur de nombreux impensĂ©s, Ă lâinverse de la prise en charge proposĂ©e et promue lors des programmes dâETP. 64Nous pouvons en dĂ©finitive nous interroger sur la capacitĂ© de lâe-santĂ© Ă rĂ©pondre aux idĂ©aux de participation, et aux promesses entourant initialement son dĂ©veloppement. Sans hybridation des expertises, professionnelles et profanes, lâe-santĂ© ne fait que reproduire les reprĂ©sentations stĂ©rĂ©otypĂ©es des acteurs qui la construisent. Elle implique Ă©galement de rĂ©flĂ©chir sur les enjeux professionnels auxquels elle rĂ©pond et qui ne vont pas toujours de pair avec la dĂ©mocratie sanitaire. La promotion de la participation, dĂšs la conception des outils, semble pouvoir ĂȘtre une solution pour rĂ©duire la portĂ©e des reprĂ©sentations des soignants, en demandant aux usagers de sâexprimer sur les rĂ©els besoins Grosjean et al. 2019. Dans le cas contraire, et cet article lâillustre Ă la suite dâautres auteurs MayĂšre 2017, le risque de reproduction des inĂ©galitĂ©s sociales de santĂ© par le numĂ©rique demeure.
Mariagede Frédéric II de Lorraine avec Mathilde de Souabe. Frédéric II de Lorraine épouse vers 1015 ou en 1019 Mathilde de Souabe, fille d'Herman ou Hermann II de Wetterau, Duc de Souabe, et de Gerberge des Deux-Bourgognes. Leurs enfants sont : Sophie de Bar ou de Haute-Lorraine (1018 ou 1019 ou 1022-1093), Comtesse de Bar et de Mousson qui épousera en 1037 Louis II
La vaccination contre la covid-19 soulĂšve plusieurs questions pour les personnes atteintes de VIH, de dĂ©ficit immunitaire ou celles prenant un mĂ©dicament immunosupresseur. Les vaccins seront-ils efficaces et bien tolĂ©rĂ©s pour elles ? RĂ©digĂ© le 22/12/2020, mis Ă jour le 22/12/2020 CrĂ©dits Photo © Shutterstock / BaLL LunLa "Il n'y aura pas de contre-indication a priori dans ce cadre, prĂ©cise le Pr Lelievre, immunologue et spĂ©cialiste des vaccins. Mais il nây a pas de donnĂ©es spĂ©cifiques pour le moment, comme les personnes immunodĂ©primĂ©es n'ont pas Ă©tĂ© inclues dans les essais de phase 3." Il faudra donc attendre les phases 4 pour en savoir plus sur l'efficacitĂ© et la sĂ©curitĂ© des vaccins dans les populations concernĂ©es par une immunosuppression, qu'elle soit due Ă une maladie ou un traitement. Les vaccins vivants attĂ©nuĂ©s contre-indiquĂ©s Selon les recommandations actuelles sur la vaccination, seuls les vaccins dits vivants attĂ©nuĂ©s sont contre-indiquĂ©s chez ces personnes. Mais les autres vaccins, qualifiĂ©s d'inertes, sont rĂ©alisables et la majoritĂ© des vaccins anti-covid-19 pourront donc ĂȘtre pratiquĂ©s. "Pour la Covid-19, une seule sociĂ©tĂ© a dĂ©veloppĂ© un vaccin vivant attĂ©nuĂ©, dĂ©taille le Pr LeliĂšvre. Les autres vaccins sont possibles. Mais les personnes avec une immunodĂ©pression vont vraisemblablement moins rĂ©pondre au vaccin comme ils sont immunodĂ©primĂ©s. Et en cas de maladies auto-immune et inflammatoires telles que la sclĂ©rose en plaques ou la polyarthrite rhumatoĂŻde, la question porte davantage sur la tolĂ©rance puisque l'on n'a pas de donnĂ©es Ă l'heure actuelle. Des cohortes se mettent en place pour Ă©tudier la tolĂ©rance chez les populations spĂ©cifiques." Dans de nombreux cas, les bĂ©nĂ©fices de la vaccination l'emporteront vraisemblablement devant la gravitĂ© potentielle de l'infection par le coronavirus. Mais le spĂ©cialiste estime que dans certaines pathologie comme le lupus, il y pourrait y avoir un risque d'exacerbation, via la voie de l'interfĂ©ron qu'active la covid-19 "Mais ce n'est pas le cas de toutes les pathologies auto-immunes, prĂ©cise-t-il. Les gens avec un VIH stabilisĂ© ne posent pas de problĂšme particulier". Des patients non prioritaires Certaines sociĂ©tĂ©s savantes viennent actualiser leurs recommandations, Ă l'instar de la sociĂ©tĂ© francophone de la sclĂ©rose en plaques "A ce stade, les donnĂ©es concernant la sclĂ©rose en plaques et les situations dâimmunodĂ©pression maladies inflammatoire et/ou auto-immunes recevant un traitement immunosuppresseur, infection VIH ne permettent pas de conclure Ă un risque accru de formes graves du Covid-19 NDLR. Ceci explique que les personnes avec une SEP ou une immunodĂ©pression ne soient pas dans les cibles prioritaires de la campagne de vaccination." Seules exceptions si elles prĂ©sentent un handicap sĂ©vĂšre ou un facteur de risque identifiĂ© de forme grave, comme un Ăąge de plus de 65 ans, une obĂ©sitĂ©, etc. Le 27/11/20, la Haute AutoritĂ© de SantĂ© a Ă©mis ses recommandations sur la campagne de vaccination, en prĂ©cisant les personnes prioritaires dont font partie les transplantĂ©s, sous immunosupresseur. Elle estime que le sur-risque associĂ© aux maladies inflammatoires et/ou auto-immunes recevant un traitement immunosuppresseur, Ă©tait significatif mais plus faible, et nĂ©cessite d'autres Ă©tudes pour statuer. Les patients ne faisant pas partie des personnes prioritaires suivront donc les recommandations destinĂ©es Ă la population gĂ©nĂ©rale, aprĂšs avis de leur spĂ©cialiste. Leurs proches en se vaccinant aussi, les protĂ©geraient encore plus. Pour ne manquer aucune info santĂ©, abonnez-vous Ă notre newsletter !
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