LesPoilus Frisent le Burn-Out, Guillaume Bouzard, Les Poilus, FLUIDE GLACIAL, Humour, 9782352075394 . Les nouveautés > Albums > Comics > Manga > Jeunesse > Tirages > Affiches > Objets > Papeterie BD > Jeux > CD > Magazines BD; Les prévisions > Albums > Comics > Manga > Tirages > Objets > Magazines BD; Les indisponibles en stock > Albums > Comics >
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Voiraussi les journaux de tranchée *** Si vous connaissez d'autres documents sur l'artisanat de tranchée en Lorraine, merci de les signaler à jmpicquart@wanadoo.fr. Recherchons aussi photos d'objets fabriqués en Lorraine. Recherchons aussi des photos d'objets (cannes, briquets) fabriqués dans ce secteur pour compléter cette page.
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Inauguration de l'exposition ''Le quotidien du Poilu''. L'année 2014 restera dans toutes les mémoires pour nous avoir rappelé, à travers différentes manifestations, ce que fut cette guerre 14-18, que ce soit la vie des poilus dans les tranchées ou l'ampleur du sacrifice de ces soldats qui partirent pour le front et ne revinrent jamais. à voir jusqu'à lundi C'est dans le cadre de cette démarche, en cette année du centenaire, que l'association AHMS 338 e RIR Association pour Honorer la Mémoire des Soldats du 338 e Régiment d'Infanterie de Réserve, en partenariat étroit avec la commune de Magnac-Laval, a inauguré à la mairie, une exposition sur le thÚme Le quotidien du poilu ». Cette exposition, qui fermera ses portes lundi 17 novembre, rassemble des objets mythiques tels que des casques, des fusils, des baïonnettes, le petit matériel utilisé quotidiennement par les soldats ainsi que divers objets fabriqués dans les tranchées. Lors de son discours d'introduction, Jean-Bernard Jarry, maire de Magnac-Laval, a tenu à féliciter chaleureusement le travail efficace de l'association à travers son président, Maurice Pasquet et l'ensemble de son équipe, dans l'organisation, non seulement de cette exposition, mais aussi des grandes manifestations qu'à connu la commune cette année. Cette association a été créée le 28 décembre 1995, en concertation avec de nombreuses personnes ayant eu un grand-pÚre au sein du 338 e RIR. Il nous est apparu nécessaire d'entretenir la mémoire de ce régiment lequel, parti de Magnac-Laval le 6 août 1914, a perdu plus de 700 de ses soldats le 28 août suivant, au Transloy. J'ai perdu aussi ce jour-là , mon grand-pÚre Elie Pasquet » explique Maurice Pasquet. N'oublions pas non plus de citer deux autres régiments magnachons, qui payÚrent aussi un lourd tribut à la guerre, le 138 e RI d'active, lequel reprit notamment en septembre 14 le fort de la Pompelle prÚs de Reims, et le 90 e RI territorial. Plus de hommes ont été mobilisés dans la petite cité de Magnac-Laval dont 58 soldats, nés dans la commune, qui sont morts pour la France ». Enfin c'est la fameuse phrase de Malraux, repris par le président Maurice Pasquet, qui résume le mieux toutes les actions de l'AHMS-338 e-RIR La plus belle sépulture des morts c'est la mémoire des vivants ».
Cetobjet ressemble fort aux objets façonnĂ©s par les poilus. HypothĂšse toute personnelle : ce pourrait ĂȘtre un objet fabriquĂ© par un poilu en convalescence Ă cet endroit. il serait judicieux de se renseigner sur lâĂ©ventuelle prĂ©sence, permanente ou temporaire, dâun lieu de convalescence.Certains de ces objets sont fabriquĂ©s avec beaucoup de soin et dâadresse.LâARTISANAT DES TRANCHEES EN 1914-1918 Par Toussaint Pirotte Avant-propos. PĂ©riode de repos Dans la tranchĂ©e. Dans la tranchĂ©e. Il y a prĂšs de trente ans, par le plus grand des hasards, je dĂ©couvrais chez un brocanteur français une formidable collection de briquets anciens fabriquĂ©s par des soldats de toutes les armes et de toutes les nations belligĂ©rantes pendant la premiĂšre guerre mondiale. Jâignorais alors tout de lâartisanat des tranchĂ©es mais fus sĂ©duit par sa qualitĂ©. Je mâoffris donc deux exemplaires de briquets dĂ©corĂ©s chacun de deux mĂ©dailles. Plus tard, jâallais dĂ©couvrir en brocante deux remarquables plumiers sculptĂ©s, lâun, liĂ©geois, Ă©voquant directement 1914-1918, et lâautre signĂ© en creux du prĂ©nom de son crĂ©ateur, Willy », probablement un soldat allemand. Dâautres bonnes fortunes mâont permis par la suite dâacquĂ©rir quelques objets supplĂ©mentaires. Mais ce sont surtout les projets dâexpositions de la Maison du Souvenir » qui allaient accentuer en moi ce goĂ»t naissant pour ce type dâartisanat dans la mesure surtout oĂč il est reprĂ©sentatif des aspirations comme des craintes de ces poilus » et autres pioupious » qui, souffrant le martyre des tranchĂ©es, tentaient dâĂ©chapper Ă leur horreur en bricolant » jusque dans leur cagna, en attendant un assaut ou quand la pluie dâobus et de bombes se faisait moins intense. Je me suis alors mis vraiment en recherche active et suis arrivĂ©, en quelques mois, Ă rĂ©unir une assez grande quantitĂ© dâobjets trĂšs variĂ©s en vue de les exposer en 2008 Ă la Maison ». Il est cependant indispensable dâapporter de multiples prĂ©cisions afin que chaque visiteur puisse, Ă son tour, dĂ©couvrir toute la richesse de ces objets et la motivation qui animait leurs habiles crĂ©ateurs. Telle est la raison, la justification de ces pages. Toussaint PIROTTE Les origines de lâartisanat des tranchĂ©es. Il existe, dans nos rĂ©gions comme ailleurs, de multiples traces historiques de siĂšges de villes Maastricht, par exemple et mĂȘme, dans un passĂ© fort ancien parfois, de rĂ©quisitions de civils en vue de creuser des tranchĂ©es et rĂ©aliser des fortifications dans nos campagnes. Cependant, câest au cours de la premiĂšre guerre mondiale que le concept mĂȘme de guerre de position va acquĂ©rir sa pleine signification. Or, lâartisanat pratiquĂ© par des militaires en attente de combats a Ă©tĂ© pratiquĂ© bien avant et notamment au cours de la guerre des Boers, Ă la fin du XIXe siĂšcle. Toutes les rĂ©alisations anciennes, produites par des soldats, sont aujourdâhui regroupĂ©es sous la dĂ©nomination gĂ©nĂ©rique dâartisanat des tranchĂ©es ou trench art. Elles comprennent Ă©galement les Ćuvres de soldats prisonniers de guerre. Cette activitĂ© artisanale a aussi Ă©tĂ© pratiquĂ©e pendant la guerre 1940-1945 sur divers fronts mais aussi pendant la guerre de CorĂ©e ou celle du Vietnam. La Maison du Souvenir » expose par ailleurs de nombreuses rĂ©alisations de nos prisonniers de guerre de 1940-45 ou encore des prisonniers russes contraints, au cours du second conflit, Ă travailler dans nos charbonnages. Nous avons cependant limitĂ© nos recherches aux seuls objets de 14-18 et au seul front de lâouest avec une prĂ©fĂ©rence pour les piĂšces â rares â rĂ©alisĂ©es Ă lâYser. Câest, faut-il le dire, la France et la Grande-Bretagne et, dans une moindre mesure les Etats-Unis, qui recĂšlent le plus dâexemplaires intĂ©ressants. Enfin, il faut souligner que certains types dâobjets Ă©taient dĂ©jĂ rĂ©alisĂ©s au Maroc, dans les annĂ©es 1910, notamment lors des Ă©meutes de Fez. Au vu de la dĂ©coration notamment de nombreux coupe-papier, nous sommes tentĂ©s de croire que cette activitĂ© a partiellement Ă©tĂ© importĂ©e en Europe par des troupes coloniales mais a connu son plein dĂ©veloppement en France et en Belgique dĂšs lâhiver 1914-1915. La forme de la lame de ces coupe-papier est dâinspiration nord-africaine. Mais pourquoi donc cet artisanat ? La rĂ©ponse, ici, me paraĂźt Ă©vidente il sâagissait principalement de sâoccuper lâesprit, car si les soldats de lâĂ©tĂ© 1914 sont souvent partis la fleur au fusil », trĂšs vite ce conflit sâest transformĂ© en guerre de position. Il fallait finalement se faire face et creuser des tranchĂ©es pour conserver le terrain conquis. Bien sĂ»r â et particuliĂšrement au cours des deux premiĂšres annĂ©es, en France â il y avait de nombreuses attaques meurtriĂšres commandĂ©es par des gĂ©nĂ©raux des deux camps peu soucieux des sacrifices humains. Bien sĂ»r, surtout lĂ oĂč les positions Ă©taient renforcĂ©es par de sĂ©rieuses fortifications LiĂšge, Namur, Anvers, Verdun,âŠ, le front connut dâatroces journĂ©es oĂč les obus pleuvaient ! Mais, en dehors de ces pĂ©riodes, mieux valait de ne pas trop penser au lendemain. Il fallait donc se vider lâesprit en occupant les mains. Il fallait, aussi, prĂ©server son individualitĂ© et laisser une trace ! Enfin faut-il dire que lâacte de crĂ©er est aussi une maniĂšre de lutter contre lâangoisse et la quasi certitude de la mort ! Des troupes remontent aux tranchĂ©es aprĂšs quelques jours de repos Ă lâarriĂšre. Sans doute de nombreux soldats furent-ils initiĂ©s par des artisans marocains ou algĂ©riens passĂ©s maĂźtres dans lâart de travailler le cuivre en le martelant et en le ciselant. Mais il faut se souvenir aussi quâĂ lâĂ©poque il y avait un trĂšs grand nombre dâouvriers et dâartisans. Et mĂȘme les paysans 40 % des effectifs Ă©taient volontiers bricoleurs ; certains, par exemple, dans nos rĂ©gions, forgeaient des clous pendant les mois dâhiver. Beaucoup de nos soldats pouvaient ainsi se montrer manuellement fort habiles et câest la raison pour laquelle il arriva frĂ©quemment que lâartisanat des tranchĂ©es atteignit le niveau de lâart. Dâautre part, comme nous lâavons dit dĂ©jĂ , chacun avait tendance Ă affirmer sa personnalitĂ© et donc Ă faire preuve dâoriginalitĂ© dâoĂč une variĂ©tĂ© toujours plus grande dans la production. Enfin, il faut dire que, pour ceux qui Ă©taient inhabiles, un commerce » parfois intense sâinstalla et lâon vit se crĂ©er, dans les cantonnements, de vĂ©ritables ateliers oĂč sâactivaient de nombreux soldats temporairement dĂ©soeuvrĂ©s. Les matĂ©riaux. Il sâagit pratiquement toujours de matĂ©riaux de rĂ©cupĂ©ration prĂ©levĂ©s sur le champ de bataille. Il y a bien quelques rĂ©alisations en bois mais elles sont rares. Dans la plupart des cas, on crĂ©e un objet au dĂ©part du mĂ©tal soit des douilles de tous calibres et principalement des douilles dâobus Le chausse-pied du papa Merx fut fait dâune douille. On tente Ă©galement de rĂ©colter de lâaluminium pour la fabrication de bagues et des morceaux de bakĂ©lite, une rĂ©sine synthĂ©tique inventĂ©e par le chimiste belge, Leo Baekeland Gand, 1863 â Beacon, Etat de New-York, 1944, naturalisĂ© amĂ©ricain, une invention qui allait lui valoir une fortune considĂ©rable. Les formes de lâartisanat. Il en est de trĂšs simples, Ă©videntes, comme ces vases faits dâune douille dâobus parfois Ă peine dĂ©corĂ©e. Ce sont les piĂšces les plus nombreuses et donc les plus faciles Ă trouver. Le problĂšme, câest que ces piĂšces, lourdes et le plus souvent Ă lâĂ©tranger, entraĂźnent des frais dâexpĂ©dition ⊠qui peuvent atteindre voire dĂ©passer le coĂ»t de lâobjet lui-mĂȘme ! Une exceptionnelle collection anglaise de vases et autres objets rĂ©alisĂ©s au dĂ©part de douilles dâobus. Certaines de ces rĂ©alisations portent le nom de lâendroit du front oĂč elles ont Ă©tĂ© produites pour la Belgique, le plus frĂ©quemment Yser, Dixmude ou Ypres. Certaines douilles sont seulement lĂ©gĂšrement ciselĂ©es ou dĂ©coupĂ©es dans le haut mais il arrive aussi que la dĂ©coration sâinspire fortement de lâart nouveau et donne alors de trĂšs belles Ćuvres. Douille assez simplement dĂ©corĂ©e, avec Ă©vocation non prĂ©cise du lieu. Lâinsigne de rĂ©giment soudĂ© Ă la base Ă©voque lâartillerie. Ce sont en effet surtout des artilleurs qui ont fabriquĂ© ces vases que seuls â ou presque â ils pouvaient transporter sans problĂšme grĂące Ă leur charroi. Ici, une forte influence de lâart dĂ©co, les motifs dĂ©coratifs Ă©tant le plus souvent des fleurs ou des oiseaux. De mĂȘme. Deux petites douilles. La premiĂšre porte Ă©galement un insigne de rĂ©giment et a un bord lĂ©gĂšrement travaillĂ© ; la seconde porte quatre frises. Les mĂȘmes douilles peuvent ĂȘtre assez simplement transformĂ©es en objets utilitaires comme ce pot Ă tabac[1] exposition. Mais, le plus souvent, on dĂ©core la rĂ©alisation en soudant par exemple le blason de la ville la plus proche. Ici, Verdun. Mais la recherche de lâutilitaire peut sâavĂ©rer beaucoup plus pointue » comme ce moulin Ă poivre ou Ă cafĂ© Moins utilitaire certes â sauf au mess des officiers ! â ce gong Dâautres types dâobus sont transformĂ©s aisĂ©ment en cendriers A la fois cendrier et bougeoir Fumer, on lâa compris, Ă©tait lâun des principaux passe-temps » des poilus. Et lĂ , dans la fabrication de briquets, la crĂ©ativitĂ© va sâen donner Ă cĆur joie Briquet de table rĂ©alisĂ© au dĂ©part dâun petit obus 7,5 cm de haut et 2,3 cm de diamĂštre TrĂšs beaux exemplaires de briquets en forme de livre. Un artisanat fort recherchĂ© par les collectionneurs. Dâautres briquets. Mais, la vie dans lâhumiditĂ© des tranchĂ©es rend la conservation et lâusage des allumettes hypothĂ©tique. On fabrique donc des Ă©tuis notamment dĂ©corĂ©s dâun trophĂ©e ici, une boucle de ceinturon allemand portant le Gott mit uns ». La tabatiĂšre a aussi son succĂšs de mĂȘme que la boĂźte pour tabac Ă priser. Lâobjet suivant ne relĂšve pas Ă proprement parler de lâartisanat des tranchĂ©es. Il sâagit en fait dâune tabatiĂšre qui, garnie de bonbons, a Ă©tĂ© offerte par la reine Mary Ă tous les soldats anglais du front de lâouest et de Russie. Cette boĂźte abritait soit le tabac, soit lâargent, soit encore des lettres reçues. Toujours dans le cadre des objets utilitaires, on crĂ©e, par exemple, cette palette pour la farine, le cafĂ©, le thĂ©,⊠Purement dĂ©coratif, en revanche, ce faux rĂ©veil Autre domaine oĂč lâartisan va faire preuve dâune crĂ©ativitĂ© exceptionnelle câest ce qui tourne autour de lâexpĂ©dition et de la rĂ©ception de lettres. Ainsi de ces encriers parfois dâune facture exceptionnelle Encrier rĂ©alisĂ© par des artilleurs français. La partie frontale est dĂ©corĂ©e dâun insigne de casque Adrian de lâartillerie. Elle compte trois supports pour porte-plume et coupe-papier. Plus beau encore et nettement plus rare, cet encrier double deux pointes de fusĂ©e avec un plateau gravĂ© Yser 1918 » ainsi que deux poignĂ©es faites chacune de deux balles soudĂ©es par le culot et un cadre abritant soit une photo soit, comme ici, une carte postale Ă©vocatrice de pays alliĂ©s. Les porte-plume et porte-crayon ont aussi la faveur des poilus. Ils sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©alisĂ©s au dĂ©part de deux cartouches de Mauser ou de Lebel. Le porte-plume du dessus comporte deux douilles soudĂ©es avec une plume dâun cĂŽtĂ© et, de lâautre une feuille de cuivre Ă©voquant une petite plume dâoie, gravĂ©e Souvenir 1914-15-16-17 ». Le second, rĂ©alisĂ© Ă peu prĂšs de la mĂȘme maniĂšre comporte deux cartouches dont les balles, dĂ©gagĂ©es de leur douille et retournĂ©es, prĂ©sentent dâun cĂŽtĂ© un crayon, et de lâautre une plume trĂšs fine. Mais ce sont les coupe-papier quâaujourdâhui encore on trouve le plus facilement Dâinspiration parfois nettement nord-africaine, on constatera que beaucoup de ces coupe-papier adoptent la forme du yatagan comme il arrive assez communĂ©ment que la poignĂ©e se termine par un croissant. Toutes ces rĂ©alisations se font au dĂ©part de ceintures dâobus. AprĂšs leur sortie de lâĂąme du canon, ces ceintures prĂ©sentent des rayures profondes dont lâĂ©cartement varie en fonction du calibre. RĂ©coltĂ©es sur le champ de bataille, il faudra dâabord et Ă grand-peine les dĂ©gager du logement dans lequel elles sont enchĂąssĂ©es. Ce sera alors par martelage dâune partie que lâon obtiendra la lame, ces opĂ©rations se rĂ©alisant le plus souvent sur le culot de lâobus servant alors dâenclume. Dâautres rĂ©alisations, plus rares, prĂ©sentent une lame dĂ©coupĂ©e dans le corps dâune douille, façonnĂ©e et insĂ©rĂ©e dans une balle ou dans un manche en bois. La premiĂšre de ces lames Ă©voque un kriss. On y a soudĂ© un insigne de rĂ©giment anglais Northumberland fusiliers. La seconde, absolument remarquable, gravĂ©e Ypres » est insĂ©rĂ©e dans une cartouche elle-mĂȘme complĂ©tĂ©e par de plus petits projectiles et un insigne de rĂ©giment. Autre lame montĂ©e sur une cartouche de Mauser. Il arrive aussi quâun artisan ramasse un morceau de shrapnel et y monte lâune de ces terribles flĂšches que les avions allemands lançaient au-dessus des fantassins et qui causaient de nombreux morts. Tout ce matĂ©riel liĂ© Ă la correspondance est complĂ©tĂ© par des plumiers le plus souvent rĂ©alisĂ©s en bois. Le premier que nous prĂ©sentons est gravĂ©. Souvenir 1914 » et porte les initiales C et W. Sur lâun des longs flancs, on distingue LiĂšge. 1915 et 1916 » La seconde piĂšce de ce genre est superbement gravĂ©e et porte, Ă lâintĂ©rieur du couvercle. Le prĂ©nom Willy ». Probablement ici, une rĂ©alisation allemande. Le poilu, dans sa tranchĂ©e, pense bien Ă©videmment Ă sa famille. Il rĂ©alise alors des jouets, toujours au dĂ©part de matĂ©riaux rĂ©cupĂ©rĂ©s. Ici, un superbe biplan. Le fuselage est fait dâune grosse cartouche .303. Les roues sont Ă©galement des bases de .303. Un autre magnifique exemplaire. Lâun des premiers tanks. Ces piĂšces fabriquĂ©es en bois ou en mĂ©tal abritent souvent une ⊠tirelire. Tank-encrier. Il arrive aussi Ă nos soldats de manifester, Ă travers leurs rĂ©alisations, tout le spleen » qui les gagne, Ă©loignĂ©s de leurs jeunes enfants. Ainsi de ce berceau tout en laiton. LâĂ©pouse, la fiancĂ©e ne sont Ă©videmment pas oubliĂ©es. Bracelet rĂ©alisĂ© par un Tommie avec dix piĂšces de 3 pences. Bracelet en argent dĂ©corĂ© de quatre piĂšces dâun demi-mark en argent Ă©galement. Mouchoir brodĂ©. Mais est-ce un poilu qui sâest fait petite main ou bien la rĂ©alisation vient-elle de lâarriĂšre. Nous ne le saurons sans doute jamais mais ce qui est certain, câest que lâengouement pour ces souvenirs a aussi mobilisĂ© » des commerçants en dĂ©finitive fort peu scrupuleux ! Magnifique bracelet rĂ©alisĂ© avec la base dâun obus et bagues dâaluminium rehaussĂ©es de dĂ©cors variĂ©s. Trois de ces bagues avec, de gauche Ă droite, en dĂ©cor, une croix de Lorraine, une couronne anglaise et une croix de guerre. Pour la rĂ©alisation de bagues, il faut se mettre Ă la recherche de piĂšces dâaluminium, les fondre puis couler le mĂ©tal en tube creux dans un moule de tĂŽle ou de terre, ensuite scier le tube en rondelles, les amincir avec une mauvaise lime puis ciseler avec adresse et patience les initiales de lâaimĂ©e ou encore ajuster au chaton un dĂ©cor qui sera par exemple, suivant le camp, une croix de Lorraine ou la croix allemande. LâidĂ©e premiĂšre ayant conduit Ă la rĂ©alisation des bagues vient dâune constatation le canal de mise Ă feu des obus a, Ă peu prĂšs le diamĂštre dâun doigt, notamment la fusĂ©e allemande de 77 qui se rapproche le plus des dimensions dâun doigt de femme. Mais lâesprit dâobservation du poilu va bientĂŽt le conduire au coulage ⊠en se servant du fourreau de la baĂŻonnette du fusil Lebel. Sa forme conique permet dâobtenir toute une sĂ©rie de gabarits. On utilise aussi un vieux tube de bicyclette en y introduisant, comme noyau, un morceau de bois parfaitement cylindrique. Pour la fusion du mĂ©tal, on utilise gĂ©nĂ©ralement une cerveliĂšre », sorte de calotte dâacier que les soldats portaient sous le kĂ©pi avant lâintroduction du casque Adrian. Afin dâobtenir un mĂ©tal dĂ©pouillĂ© de scories, on pratique la technique industrielle du perchage » qui consiste Ă mĂ©langer longuement au moyen dâune branche de bois vert. DĂ©moulĂ©, le mĂ©tal est alors dĂ©coupĂ© en rondelles plus ou moins Ă©paisses et le travail de polissage peut commencer. Il restera alors Ă graver des initiales sur le chaton ou encore, fort souvent dây souder un petit emblĂšme probablement rĂ©alisĂ© en sĂ©ries par des boutiques » spĂ©cialisĂ©es. Le bijou terminĂ© sera passĂ© Ă la toile Ă©meri au grain de plus en plus fin. Il ne restera plus quâĂ polir Ă©nergiquement avec un morceau de bois tendre ou ⊠sur le cuir du ceinturon. Parfois, on installe le petit atelier dans les ruines dâune maison bombardĂ©e. Il sâĂ©tait ainsi créé de vĂ©ritables ateliers de fabrication oĂč toutes les compĂ©tences rencontrĂ©es Ă proximitĂ© sâĂ©taient rĂ©unies, associĂ©es. Chacun exĂ©cutait alors une partie du travail fondeur, mouleur, scieur, dĂ©coupeur, Ă©baucheur, finisseur, ciseleur et graveur. Et câĂ©tait dans ces boutiques que se rendaient ceux dont les doigts sâavĂ©raient trop malhabiles. Il ne fait aucun doute que lâartisanat des tranchĂ©es a dĂ©bouchĂ© sur un vĂ©ritable commerce. Le poilu rĂ©alise Ă©galement de nombreux cadres, tantĂŽt en bois, tantĂŽt en mĂ©tal. Ici, un cadre mĂ©tallique pour une peinture Ă©voquant lâaide notamment alimentaire apportĂ©e par les Etats-Unis. Plusieurs bateaux comme celui-ci HMS Empress of Britain » furent convertis en transports de troupes dĂšs mars 1915. Encore une belle rĂ©alisation. Enfin, les sentiments souvent profondĂ©ment religieux amĂšnent nos artisans Ă rĂ©aliser des crucifix Crucifix. Signalons enfin que ce qui prĂ©cĂšde ne constitue quâun Ă©ventail dâobjets, les montrant dans toute leur variĂ©tĂ©. BoĂźte Ă gants ou Ă mouchoirs en mĂ©tal argentĂ© repoussĂ© sur cinq faces. Coquetier rĂ©alisĂ© au dĂ©part dâune pointe de fusĂ©e. Cinq godets Ă Schnaps. La plus belle et la plus rare des piĂšces prĂ©sentĂ©es Ă la Maison du Souvenir » un taxi de la Marne rĂ©alisĂ© principalement avec des tabatiĂšres ciselĂ©es trente centimĂštres de long. Le capot se soulĂšve pour offrir un espace de rangement et le toit sâouvre sur cinq logettes destinĂ©es Ă recevoir soit des bijoux, soit des fards. Un vĂ©ritable travail dâorfĂšvre ! Un taxi de la Marne ». [1] Les poilus, souvent grands fumeurs, Ă©prouvaient Ă©videmment le besoin de mettre leur tabac Ă lâabri de lâhumiditĂ©. surlâinclusion des artefacts fabriquĂ©s par les soldats, sâagissant de produits non industriels qui sustentent un marchĂ© Ă lâarriĂšre, mais qui dĂ©signent aussi une catĂ©gorie dâobjets dâart populaire7. DĂšs 1915, les expositions en France prĂ©sentent couramment les artefacts produits par les soldats sur le front ou dans les hĂŽpitaux militaires. Ces objets dâart populaire
Cette page propose divers sujets de la Vie Militaire ART DE TRANCHĂE â LES CHIENS SANITAIRES â LA CONSCRIPTION. ART DE TRANCHĂE Lâart de tranchĂ©e rassemble les objets de fabrication artisanale ou industrielle se rapportant Ă la Grande Guerre de 14-18. Certains de ces objets sont fabriquĂ©s par les poilus dans leurs tranchĂ©es. Feuilles de chĂȘne ajourĂ©es. Travaux de poilus exĂ©cutĂ©s avec une aiguille ou une fine lame de couteau. TabatiĂšre dite queue de rat, rĂ©alisĂ©e avec une Ă©corce de bouleau. TabatiĂšre dite queue de rat, celle-ci taillĂ©e dans un os. Coupe-papier bois Briquets et PyrogĂšne Pipe et TabatiĂšre Sabots sculptĂ©s par un soldat au front â art de tranchĂ©es ??? Une note manuscrite trouvĂ©e Ă lâintĂ©rieur lâindique⊠Art de tranchĂ©e divers et variĂ© Dâautres tĂ©moignages de la Grande Guerre 14-18 1915 â Carte brodĂ©e â Une pensĂ©e aux alliĂ©s Insigne des VĂ©tĂ©rans de 1870-1871 et des Poilus de 1914-1918 Victoire ************************************************************ LES CHIENS SANITAIRES Ces chiens dressĂ©s par la sociĂ©tĂ© nationale du chien sanitaire et de guerre » de Maisons-Laffitte avaient pour mission aprĂšs la bataille, de rĂ©cupĂ©rer la coiffe kĂ©pi, casque, casquette⊠du blessĂ© pour la ramener Ă son maĂźtre brancardier. Ces dĂ©vouĂ©s » ou prĂ©cieux » auxiliaires ont Ă©tĂ© rĂ©quisitionnĂ©s dĂšs française recensera jusquâĂ 15 000 chiens, dont un tiers disparaitra durant le conflit. Lâami des Poilus â A chaque animal, correspondait un livret militaire et un matricule. Briquet recto â Le chien a rĂ©cupĂ©rĂ© la coiffe du blessĂ©. Briquet verso â Le chien sanitaire nâaime pas beaucoup le casque Ă pointe. Nos prĂ©cieux auxiliaires Lâami fidĂšle du Poilu Message dâun neveu pour son oncle peut-ĂȘtre au front ************************************************************ LA CONSCRIPTION La conscription, câest le recrutement annuel des jeunes hommes pour le service militaire. RassemblĂ©s sur la place du village, les hommes vont procĂ©der Ă un tirage au sort sous lâĂ©gide de lâofficier recruteur. Lors de cette journĂ©e, les conscrits pourront acquĂ©rir des babioles quâils arborent fiĂšrement en rentrant dans leurs foyers avant un futur dĂ©part pour le Service Militaire. Souvenir du Tirage au SortNumĂ©ro 27, un bon numĂ©ro pour le conscrit de la classe 1897 ? Bon pour le service Cocarde â Bon pour le Service Quand on est Bon pour le Service, on est Bon pour les filles humour de lâĂ©poque Conscrits de la classe 1918 Parmi les divers colifichets de la Conscription, la canne de Conscrit. Cette canne de verre ou de bois aux couleurs de la Patrie, Ă©tait conservĂ©e par la famille lors du Service Militaire et parfois des conflits du soldat. Si ce dernier rentre vivant de cette pĂ©riode militaire, il casse sa canne et en offre un morceau aux personnes qui lui sont chĂšres pĂšre, parrain, fiancĂ©eâŠ. Sâil meurt au combat, la famille conservera la canne sans la casser en mĂ©moire du dĂ©funt. Canne de Conscrit dâun soldat rentrĂ© dans son foyer Le petit conscrit de Mauves Orne ********************* Une rubrique pour les curieux avec divers thĂšmes Ă visiter en cliquant sur les liens suivants Art populaire â Art de tranchĂ©e et Conscription â Cabinet de curiositĂ©s â Dâici et dâailleurs â Germaine Bouret â Poteries Normandes â Vieux Papiers
Lacommune sera complĂštement Ă©vacuĂ©e lors des attaques de mars 1916. Contraints Ă lâinaction lors de la guerre des tranchĂ©es, les soldats fabriquent des objets de la vie courante : couteauxï»żCet article date de plus de sept ans. PubliĂ© le 11/11/2014 1657 DurĂ©e de la vidĂ©o 2 min. FRANCE 2 Article rĂ©digĂ© par "La Grande Collecte" a permis de rassembler des centaines d'objets appartenant aux Poilus. Lorraine Gublin revient sur ces vĂ©ritables reliques. Lorraine Gublin revient sur ces objets du quotidien des Poilus dans les tranchĂ©es transmis Ă France 2 par les familles des soldats. Dans les tranchĂ©es, les soldats s'occupaient et fabriquaient des petits objets Ă partir de ce qu'ils trouvaient. Par exemple, un crucifix dorĂ© fabriquĂ© avec des douilles. Un lieutenant avait fabriquĂ© des briquets Ă partir de boutons d'uniforme, allemands ou les tranchĂ©es, les soldats Ă©crivaient Ă©normĂ©ment. Un soldat envoyait des dessins caricaturaux Ă sa fiancĂ©e chaque fois qu'il lui Ă©crivait ou des menus des rĂ©veillons de NoĂ«l illustrĂ©s. Dans un porte-monnaie, on trouve un minuscule agenda de 1914 transpercĂ© par une balle en plein milieu. Le soldat a survĂ©cu et a fondĂ© une famille aprĂšs la guerre. On peut voir ces objets sur le site ou sur DestranchĂ©es Ă©tait sorti un vĂ©ritable artisanat de guerre. Les soldats fabriquaient, parfois pour les revendre Ă des permissionnaires de l'arriĂšre-front qui se vanteraient ensuite d'en ĂȘtre les auteurs, toutes sortes de bijoux. La matiĂšre premiĂšre en Ă©tait fournie par les boutons d'uniforme allemand, les douilles et les ceintures d
Le 1 er aoĂ»t 1914, vers 17 h, les cloches des Ă©glises avertissent les Français que la mobilisation gĂ©nĂ©rale est dĂ©crĂ©tĂ©e. Ă Fragny, sur la commune de Villapourçon, la famille Martin Poifin compte treize enfants, dix garçons et trois filles. Cinq d'entre eux, Joseph, Ătienne et Jacques les jumeaux, Marcel, LĂ©on doivent partir. Pendant des semaines, les parents seront parfois sans nouvelles de cinq de leurs enfants Ă la fois. Et le 26 novembre, les jumeaux Jacques et Ătienne seront fauchĂ©s sur le front par le mĂȘme obus. L'un meurt immĂ©diatement, l'autre quelques semaines plus tard. Le 14 janvier, Joseph Ă son tour va disparaĂźtre. MalgrĂ© sa grande famille, leur papa ne supportera pas ce chagrin immense. Ă la nouvelle du dĂ©cĂšs de son troisiĂšme fils, il va ĂȘtre alitĂ© pour une bronchite et en mourir. Marcel et LĂ©on reviendront, plus tard, beaucoup plus tard. Objets restituĂ©s Ă la famille Quand Marcel aura un fils, il l'appellera Jacques, Ătienne, Joseph, dans cet ordre, en hommage Ă ses frĂšres si tĂŽt disparus. PrĂ©nom - AdĂšle, on ne sait rien de cette femme dans la famille. Ces objets ont Ă©tĂ© restituĂ©s Ă la famille Martin avec les effets personnels des soldats dĂ©cĂ©dĂ©s ou rapportĂ©s par les deux frĂšres survivants. Parmi ceux-ci, qui ont appartenu Ă Edmond Gravereau lire ci-dessous, on remarquera un prĂ©nom finement dĂ©coupĂ© dans une carte postale. AdĂšle. Personne dans la famille d'Edmond Gravereau ne parla jamais de cette AdĂšle. La connaissait-on ? Ce joli travail se trouvait sur le cĆur du soldat, dans le portefeuille qui fut rendu Ă la famille, dĂ©chirĂ© par l'obus et tachĂ© de sang. Paule GauthĂ©-Ranty
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