PremiÚrement: Tout argent appartient à Dieu. Aggée 2.8 « L'argent m'appartient, l'or m'appartient, déclare l'Eternel, le maßtre de l'univers » Deutéronome 8.18 ajoute : « Souviens-toi de l'Eternel, ton Dieu, car c'est lui qui te donnera de la force pour les acquérir » Tout argent appartient à Dieu et il donne aux hommes le
Imprimer ou partager la page Le creuset oĂč lâon affine lâor Ote de lâargent les scories, et il en sortira un vase pour lâorfĂšvre » Prov. 25 4. Ce verset nous donne une idĂ©e de l'utilitĂ© de l'Ă©preuve pour Dieu car, quand quelqu'un est amenĂ© au Seigneur, il reste encore beaucoup Ă faire en lui. Pour ce qui concerne les conseils de Dieu Ă son Ă©gard, quant Ă sa position, il est parfait en vertu de l'Ćuvre de Christ, mais, s'il s'agit de sa responsabilitĂ© et de la pratique, n'y voit-on pas beaucoup de scories », pour employer le langage de la Parole ? De plus ce Dieu fidĂšle veut se servir de vases Ă honneur et sanctifiĂ©s pour Lui. Serait-Il donc moins sage que les hommes qui soumettent les prĂ©cieux mĂ©taux au creuset pour en tirer un grand profit ? Diverses images employĂ©es dans la Bible pour reprĂ©senter lâĂ©preuve L'Ă©preuve, dans l'Ecriture, est symbolisĂ©e de plusieurs maniĂšres. Elle est prĂ©sentĂ©e sous l'image de grosses eaux qui semblent vouloir submerger et engloutir l'enfant de Dieu Ps. 42 7 ; Jon. 2 4 ; Ps. 69 1⊠; mais nous n'avons rien Ă craindre dans de tels moments. Dieu nous donne de prĂ©cieux encouragements Quand tu passeras par les eaux, je serai avec toi » Es. 43 2. Il y a aussi les vents contraires qui soufflent parfois avec une extrĂȘme violence contre notre frĂȘle esquif pour enrayer notre avance vers la rive bienheureuse ; ces vents nous parlent de l'effort de Satan et nous savons comment il a souvent dĂ©chaĂźnĂ© les Ă©lĂ©ments contre l'Eglise dans tous les Ăąges de son histoire ; mais n'oublions pas que le Fils de Dieu est avec nous dans la nacelle et qu'Il a dit Passons Ă l'autre rive » Marc 4 35. Pour enlever les scories, il faut le feu qui consume et ce feu sera plus ou moins intense selon que l'affineur le trouvera bon. Ce qu'il est prĂ©cieux de savoir, c'est que le divin opĂ©rateur est assis auprĂšs du creuset et le surveille avec soin Mal. 3 3. Heureux sommes-nous quand nous avons compris que ce travail, tout cruel qu'il paraisse Ă la chair, concourt Ă notre bien et Ă la gloire de Dieu ; Il m'Ă©prouve », dit Job, je sortirai comme de l'or » 23 10. Le patriarche voyait dĂ©jĂ les beaux rĂ©sultats de l'Ă©preuve alors qu'il y Ă©tait en plein, et quelle Ă©preuve fut la sienne ! Oui, Dieu veut faire une Ćuvre d'Ă©puration en nous, enlever les scories », c'est-Ă -dire tout ce qui se rattache Ă la vieille nature ; et combien en sont prĂ©cieux les effets dans le temps prĂ©sent foi consolidĂ©e, connaissance plus intime de notre PĂšre, de sa fidĂ©litĂ©, de son secours... Et plus tard, cette Ă©preuve de la foi se trouvera ĂȘtre un sujet de louange, de gloire et d'honneur, dans la rĂ©vĂ©lation de JĂ©sus Christ » 1 Pier. 1 7 ; c'est lĂ que nous verrons dans la pleine lumiĂšre tous les motifs secrets de Celui qui nous y aura fait passer et nous aurons des sujets de bĂ©nir la sagesse d'un PĂšre qui aura travaillĂ© en vue de notre plus grand bien. LâĂ©preuve du croyant, bien plus prĂ©cieuse que celle de lâor qui pĂ©rit » Dieu a toujours en vue la formation et la bĂ©nĂ©diction de ceux qui Lui appartiennent dans ce monde. Bienheureux ceux qu'Il a fait passer par lâĂ©preuve et qui demeurent fidĂšles jusqu'au bout ; elle peut ĂȘtre indispensable au croyant, nĂ©cessaire », dit l'apĂŽtre Pierre dans son Ă©pĂźtre 1 Pier 1 6. David, dans le creuset pendant sa vie vaut mieux que Salomon dans la prospĂ©ritĂ© ; la fin de vie du premier est majestueuse comme un coucher de soleil ; celle du dernier ressemble Ă la fin d'un triste jour qu'aucun rayon ne vient Ă©clairer. Rappelons-nous aussi, bien-aimĂ©s, qu'il n'y a que le mĂ©tal prĂ©cieux qui passe par le creuset ; l'Ă©preuve ne s'adresse qu'aux enfants de Dieu et, si le feu devient intense, si la fournaise augmente en degrĂ©s, ne craignons pas ; l'expĂ©rience des trois jeunes HĂ©breux Dan. 3 nous donne la certitude que nous ne sommes pas seuls dans le brasier, mais Celui qui a Ă©tĂ© en dĂ©tresse avant nous est avec nous dans les moments oĂč lâĂ©preuve est la plus intense. Qu'il me faille affronter tourments, combats, Ă©preuves, Passer par le creuset oĂč l'on affine l'or, Entrer dans la fournaise ou traverser les fleuves, Il reste mon Sauveur, mon guide, mon trĂ©sor. Parfois, quand l'ennemi rĂ©ussit Ă tirer une flĂšche empoisonnĂ©e dans notre cĆur, nous pourrions, en nous comparant aux autres hommes, leur porter envie parce que tout va bien pour eux ; c'est ainsi que pour un moment a raisonnĂ© Asaph Ps. 73 3. Mais l'apĂŽtre nous dit ceci Ne trouvez pas Ă©trange le feu ardent qui est au milieu de vous, qui est au milieu de vous pour vous Ă©prouver, comme s'il vous arrivait quelque chose d'extraordinaire » 1 Pier. 4 12 ; c'est comme si l'apĂŽtre nous disait Ce feu auquel Dieu vous soumet est une chose normale, car vous ne pouvez pas en ĂȘtre exempts. Un autre homme de Dieu a dit Par ces choses on vit, et en toutes ces choses est la vie de mon esprit » Es. 38 16. Le jour vient oĂč nous saurons donner pleinement raison Ă ce Dieu fidĂšle et nous lui dirons avec le rĂ©sidu futur Peuples, bĂ©nissez notre Dieu, et faites entendre la voix de sa louange. C'est lui qui a conservĂ© notre Ăąme en vie, et il n'a pas permis que nos pieds fussent Ă©branlĂ©s. Car, ĂŽ Dieu! tu nous as Ă©prouvĂ©s, tu nous as affinĂ©s comme on affine l'argent... nous sommes entrĂ©s dans le feu et dans l'eau, et tu nous as fait sortir dans un lieu spacieux » Ps. 66 8-12. DâaprĂšs un article paru dans le Messager Ă©vangĂ©lique » 1937 p. 300-303
Le 1er site dâinformation sur lâactualitĂ©. Retrouvez ici une archive du 14 juin 1994 sur le sujet ARTS L'OR DES DIEUX, L'OR DES ANDES Ă Metz La magie de l'orfĂšvrerie inca
I- Notre argent et vos biens appartiennent Ă Dieu. Vous nâĂȘtes quâun gestionnaire. * OsĂ©e 2 8-9 - Dieu est la source de tout ce que vous avez. Reconnaissez cela. * AggĂ©e 2 8 â Lâor et lâargent appartiennent Ă Dieu. Y compris le vĂŽtre. MĂȘme si câest par votre labeur et vos efforts que vous lâavez gagnĂ©. * Psaumes 241 â A l'Ăternel la terre et ce qu'elle renferme, Le monde et ceux qui l'habitent! Tout appartient Ă Dieu. En tant que crĂ©ateur, il est le vĂ©ritable propriĂ©taire de tout. Savez vous quâen HĂ©breu le verbe avoir » nâexiste pas, ainsi que lâidĂ©e de propriĂ©tĂ©, parce que pour le juif tout appartient Ă Dieu et nous sommes seulement les gĂ©rants de ses biens. * DeutĂ©ronome 8 10-18 â Lâargent, ainsi que la force de travailler pour le gagner sont un don de Dieu. Ne tombez pas dans lâorgueil de croire que câest Ă cause de votre force, de votre intelligence, ou de vos capacitĂ©s personnelles que vous rĂ©ussissez Ă prospĂ©rer. * EcclĂ©siastes 5 16 â Jouir de tout ce que vous avez est un don de Dieu * 1 Corinthiens 47 - Quâ 'as-tu que tu nâaies reçu? Posez-vous humblement cette question, et considĂ©rez la grĂące et la bontĂ© de Dieu qui vous donne toute chose. Changez dâattitude. ArrĂȘtez de vous comporter en propriĂ©taire, de gĂ©rer votre argent comme vous le voulez, mais prenez lâattitude dâun gĂ©rant, posez vous la question de savoir comment Dieu veut que vous gĂ©riez lâargent et les ressources matĂ©rielles quâIl vous accorde gracieusement. II. Pourquoi devons nous enseigner sur lâargent ? A. Parce que votre porte monnaie en dit plus sur quel genre de chrĂ©tien vous ĂȘtes que tous vos discours et vos belles confessions. Quelquâun a dit que lâon nâest pas vĂ©ritablement converti tant que notre porte monnaie aussi ne lâest pas. Câest une mauvaise conception de croire que la vie spirituelle se limite Ă la priĂšre, Ă la mĂ©ditation, Ă lâadoration, et que Dieu ne sâintĂ©resse pas de ce que vous faites avec votre argent et vos biens matĂ©riels. Rien nâest plus faux. La vie spirituelle consiste Ă appliquer les principes de Dieu dans tous les aspects de notre vie, y compris la gestion de lâargent. * 2 Corinthiens 8 7 â Les standards de lâexcellence spirituelle impliquent aussi la libĂ©ralitĂ© et la gĂ©nĂ©rositĂ©, choses qui ont Ă faire avec nos biens et notre argent. * Luc 3 10-14 â Les fruits dâune repentance vĂ©ritable avaient un impact sur des aspects de la vie matĂ©rielle * Luc 198 - Mais ZachĂ©e, se tenant devant le Seigneur, lui dit Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitiĂ© de mes biens, et, si j'ai fait tort de quelque chose Ă quelqu'un, je lui rends le quadruple. La conversion de ZachĂ©e a eu un impact direct sur son rapport Ă lâargent. * EsaĂŻe 58 6-11 â Le Seigneur lie la qualitĂ© dâun bon jeĂ»ne Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© et Ă la libĂ©ralitĂ©. LâĂ©tude de lâ nous montre que la dĂ©sobĂ©issance du peuple juif aux prescriptions de Dieu quant Ă la gestion de leurs biens matĂ©riels et de leur argent entrainaient le dĂ©clin sur le plan spirituel. JĂ©sus, lâhomme le plus spirituel qui ait existĂ© Ă parler de lâargent plus que de tout autre sujet. La Bible, le livre le plus spirituel jamais Ă©crit comporte plus de 2000 allusions Ă lâargent et aux richesses. * Actes 2 43-45, 4 32-35 - La naissance de lâĂ©glise dans le livre des Actes ne sâest pas seulement accompagnĂ©e de manifestations miraculeuses de la puissance du Saint Esprit, mais aussi dâune extraordinaire gĂ©nĂ©rositĂ© et dâun esprit de libĂ©ralitĂ© et de partage parmi les chrĂ©tiens. Une spiritualitĂ© profonde aura toujours comme impact positif de transformer nos rapports avec lâargent et les biens matĂ©riels. Ce qui sera dâailleurs un indice rĂ©vĂ©lateur du degrĂ© de notre maturitĂ© spirituelle. B. Parce que votre prospĂ©ritĂ© ne dĂ©pend pas uniquement de vos efforts, mais surtout de votre obĂ©issance aux principes de Dieu. * DeutĂ©ronome 11 13-15 - obĂ©issez aux prescriptions divines si vous voulez prospĂ©rer. Lâenseignement biblique sur lâagent fait partie de tout le conseil de Dieu » pour votre vie. JĂ©sus a enseignĂ© sur lâargent, les apĂŽtres aussi. Lâobjectif ici nâest pas de vous manipuler pour vous extorquer ou voler votre bien, encore moins de vous donner un Ă©vangile de la prospĂ©ritĂ©. Mais de faire de vous un gestionnaire fidĂšle Ă qui Dieu pourra confier dâavantage. * Luc 19 11-25 â On donnera Ă celui qui a, mais Ă celui qui nâa pas on ĂŽtera mĂȘme ce quâil a. * Matthieu 2521 â Parce que tu as Ă©tĂ© fidĂšle en peu de chose, je te confierai beaucoup. Si vous voulez que Dieu vous confie plus, vous avez intĂ©rĂȘt Ă ĂȘtre fidĂšle dans la gestion de ce que vous avez maintenant. C. Parce quâun enseignement biblique juste est une dĂ©livrance et une protection contre lâidolĂątrie de lâargent * 2 TimothĂ©e 3 16 â Dans les derniers temps les hommes seront Ă©goĂŻstes, amis de lâargent, et cupides, prĂȘts Ă tout pour de lâargent. Vous nâavez quâĂ regarder autour de vous pour constater la pertinence de la parole de Dieu. Lâidole de ce monde câest le dieu argent ». Malheureusement cette fausse adoration gagne de plus en plus aussi lâĂ©glise et les chrĂ©tiens. A tel point que lâon pense aujourdâhui quâavoir beaucoup dâargent est nĂ©cessairement un signe de la bĂ©nĂ©diction divine et par consĂ©quent la pauvretĂ© est un signe du mĂ©contentement de Dieu. ArrĂȘtons de faire de lâargent est un sujet tabou, difficile Ă aborder dans lâĂ©glise. ArrĂȘtons avec cette attitude de TOUCHE SURTOUT PAS A MON ARGENT ». Cela nâa rien de biblique et de spirituel, câest une stratĂ©gie satanique pour maintenir esclave de lâargent et nous priver de la vĂ©ritable prospĂ©ritĂ©. D. Parce que Dieu veut vous apprendre la gĂ©nĂ©rositĂ© * GenĂšse 12 2 ⊠Et je te bĂ©nirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bĂ©nĂ©diction. Câest cela le fondement de la pensĂ©e divine, vous ĂȘtes bĂ©nis non pas seulement pour vous, mais surtout pour devenir une source, un canal de bĂ©nĂ©diction pour plusieurs. Pour cela lâamour de lâargent, la cupiditĂ©, lâĂ©goĂŻsme et lâavarice doivent ĂȘtre vaincues dans votre cĆur. III. Lâargent veut ĂȘtre votre dieu, RĂ©sistez lui Il est vrai que lâargent nâest quâun moyen dâĂ©change. Il est vrai quâil nâa rien de mauvais et de dĂ©moniaque en soi, mais nous devons dĂ©masquer la vĂ©ritable prĂ©tention de lâargent se prendre pour notre Dieu. Lâargent est un faux dieu, une idole qui veut ĂȘtre adorĂ©e et servie. Et JĂ©sus la bien compris lorsquâil a mis lâargent sur le mĂȘme plan que Dieu. Regardez et considĂ©rez comment lâargent essaie de dominer, de rĂ©guler et de contrĂŽler votre vie. Il est malheureux de constater que mĂȘme parmi les chrĂ©tiens nous accordons une importance dĂ©mesurĂ©e Ă lâargent par rapport Ă sa vraie valeur. Lâargent veut prendre la place du Saint Esprit dans lâĂ©glise. Câest lui gĂšre lâĂ©tablissement de nos relations, la considĂ©ration que nous avons envers les gens, les rapports de force entre les hommes etc. A. Lâargent cherche Ă gagner votre cĆur. Il a un caractĂšre sĂ©ducteur. 1. Il semble donner la sĂ©curitĂ© Ă lâhomme 2. Il donne une forme de libertĂ© de pouvoir Ă ceux qui le possĂšdent 3. Il semble omniprĂ©sent Mais nous savons que tout cela nâest que vanitĂ© et illusion. B. Lâargent est lâune des plus grandes menaces de votre relation avec Dieu. * Luc 1613 - Nul serviteur ne peut servir deux maĂźtres. Car, ou il haĂŻra l'un et aimera l'autre; ou il s'attachera Ă l'un et mĂ©prisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. LâidĂ©e communĂ©ment admise est que câest nous qui nous servons de lâargent. Mais le Seigneur nous montre ici que nous pouvons tomber dans le piĂšge de servir lâargent. Entre lâargent et vous qui est au service de lâautre ? * Matthieu 10 21 â Entre le jeune riche et son argent qui possĂ©dait en fait lâautre. Lâamour de lâargent ne lâa ât-il pas conduit Ă rejeter le salut de son Ăąme. Marc 836 - Et que sert-il Ă un homme de gagner tout le monde, s'il perd son Ăąme? * Luc 4 5-8 - Le diable, l'ayant Ă©levĂ©, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre, et lui dit Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes; car elle mâa Ă©tĂ© donnĂ©e, et je la donne Ă qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute Ă toi. JĂ©sus lui rĂ©pondit Il est Ă©crit Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. La proposition que la diable a faite Ă JĂ©sus est la mĂȘme que lâargent, dans sa prĂ©tention Ă ĂȘtre votre Dieu vous fait aujourdâhui. Lâargent promet le bonheur, la sĂ©curitĂ©, la gloire etc. * 1 TimothĂ©e 6 10 - les pĂ©chĂ©s liĂ© Ă lâargent. IV. La grĂące de donner John Wesley disait Plus je donne, plus jâĂ©chappe Ă lâemprise et Ă la condamnation de lâenfer » Le fait de donner joue un rĂŽle important dans notre lutte pour Ă©chapper Ă lâemprise de lâargent et le dĂ©trĂŽner dans nos vies. Donner câest rĂ©duire Ă nĂ©ant les prĂ©tentions de lâargent Ă ĂȘtre notre Dieu, et lui redonner sa vĂ©ritable, un serviteur pour accomplir la volontĂ© de Dieu. Quand nous donnons, nous lĂąchons un peu de notre Ă©gocentrisme et de notre fausse sĂ©curitĂ©. A. Comment Dieu a appris Ă son peuple la gestion de lâ argent dans lâAncien Testament Dieu lâa fait au travers des prescriptions quâil a donnĂ©es Ă son peuple dans la loi de MoĂŻse, prescriptions qui enseignaient au peuple les principes de Dieu en la matiĂšre. - Toujours reconnaĂźtre et honorer la source de la bĂ©nĂ©diction, c'est-Ă -dire Dieu qui est celui qui donne - La bĂ©nĂ©diction est liĂ©e Ă la mise en pratique des instructions de Dieu. - ReconnaĂźtre que lâon nâest pas bĂ©ni pour devenir Ă©goĂŻste mais pour partager et ĂȘtre gĂ©nĂ©reux 1. La dĂźme LĂ©vitiques 2730 ; Nombres 18 26-29 ; Malachie 3 8-12 Câest donner la 10iĂšme partie de nos revenus Ă Dieu. Elle Ă©tait utilisĂ©e pour supporter les lĂ©vites. Il y avait aussi une dĂźme spĂ©ciale quâon prenait tous les 3 ans pour les pauvres, les Ă©trangers, les orphelins, les veuves DeutĂ©ronome 26 12 ; 14 29 ; 15 7 2. Les prĂ©mices Proverbes 3 9 ; LĂ©vitiques 26 1-11 3. LâannĂ©e de relĂąche Deut 15 1-2 4. Les rĂšgles liĂ©es aux Ă©trangers, les orphelins, les veuves, les crĂ©anciers, les prĂȘts Ă usure, les rĂ©coltes DeutĂ©ronome 24 10-22 5. Les offrandes volontaires et les sacrifices dâactions de grĂąces Nous voyons ici une sociĂ©tĂ© basĂ©e non pas sur lâaccumulation Ă©goĂŻste des richesses, mais plutĂŽt sur le partage et la libĂ©ralitĂ©. B. Apprendre Ă donner Le nouveau testament pour sa part contient de nombreux textes qui parlent du donner. 2 Corinthiens 9 6-10 2 Corinthiens 8 14-15 HĂ©breux 13 16 Romains 12 8 1 TimothĂ©e 6 18 1. Lâexemple des macĂ©doniens et les principes du donner Paul lâa citĂ© en exemple aux corinthiens pour les encourager Ă ĂȘtre gĂ©nĂ©reux et Ă honorer leurs vĆux Ă lâoccasion de la collecte en faveur des chrĂ©tiens de JĂ©rusalem. * 2 Corinthiens 8 2 ; Marc 12 41-44 - Riche ou pauvre, nous pouvons tous donner. Câest plus une question de cĆur que de ce que notre porte-monnaie dispose. § 2 Corinthiens 8 5 â Donner câest reconnaĂźtre que nous nos vies et tout ce que nous avons appartient Ă Dieu. * 2 Corinthiens 8 7 â Donner est une composante importante de la vie spirituelle. 2. Organiser notre libĂ©ralitĂ© * 1 Corinthiens 16 1-2 â Ne laissons pas notre libĂ©ralitĂ© au grĂ© de nos humeurs, de nos Ă©motions, des circonstances, ou de la pression de ceux qui nous demandent. Prenons des engagements et des rĂ©solutions, et respectons-les. Cela nous aidera Ă donner rĂ©guliĂšrement en prenant des engagements par rapport Ă certains montants et Ă une certaine durĂ©e de temps. Soyez un gestionnaire fidĂšle Allez plus loin dans votre consĂ©cration financiĂšre RĂ©flĂ©chissez sur votre rĂŽle en tant que gĂ©rant des biens de Dieu.
Lor et l'argent appartieLâor et lâargent appartiennent au Seigneur â Anne par La rĂ©daction le 11 DĂ©c, 2015 Non classifiĂ© (e) Depuis ma conversion au christianisme, ma vie n'est plus la
Dieu a un droit de regard sur chacun des domaines de notre vie nos relations, notre style de vie et mĂȘme nos finances. En tant que disciples, nous devons chercher Ă savoir comment Dieu aimerait que nous les gĂ©rerions. Nous avons de la chance Il a dĂ©jĂ tout prĂ©vu et nous explique exactement quelle relation entretenir avec lâargent dans Sa Parole, en 1 TimothĂ©e 6. Voici 6 conseils financiers que vous pouvez suivre pour gĂ©rer au mieux votre argent. 1 Alignez vos conceptions sur celles de Dieu Votre conception du succĂšs, de la rĂ©ussite et de la richesse est-elle en accord avec ce que la Bible dit ? Lâargent est nĂ©cessaire Ă notre survie. Il nous permet de nous nourrir, de nous habiller, de payer nos factures et de nous loger. Il est nĂ©cessaire pour nos projets mais aussi pour nos loisirs. Mais lâargent ne fait pas tout. Avant de nous bĂ©nir financiĂšrement, Dieu veut nous bĂ©nir spirituellement, et nous de devons jamais inverser cet ordre ! Dieu est bien plus intĂ©ressĂ© par votre Salut et lâendroit oĂč vous passerez votre Ă©ternitĂ© que par le nombre de voitures de luxe que vous pouvez emmagasiner dans votre garage ! La rĂ©ussite, câest servir Dieu. Le succĂšs, câest obĂ©ir Ă Ses commandements. Attachons-nous premiĂšrement aux choses du Royaume non-pĂ©rissables. Lâargent nâest pas Ă©ternel. Il ouvre peut-ĂȘtre toutes les portes sur terre, mais il nâouvre certainement pas celles du ciel ! 2 Apprenez le contentement âCâest, en effet, une grande source de gain que la piĂ©tĂ© avec le contentement; car nous nâavons rien apportĂ© dans le monde, et il est Ă©vident que nous nâen pouvons rien emporterâ 1 TimothĂ©e 67-8 Ătre content, câest ĂȘtre satisfait de ce que lâon a dĂ©jĂ et ne pas courir aprĂšs le surplus. Lâinsatisfaction et le âtoujours plusâ nous poussent Ă consommer plus que de raison et Ă acheter des choses dont nous nâavons pas besoin. Quels sont nos besoins vĂ©ritables ? Nous lisons dans la Parole que pour Dieu, il sâagit des vĂȘtements, de la nourriture et du toit sous lequel nous dormons. Eh oui, ces trois seuls Ă©lĂ©ments devraient suffire Ă notre satisfaction. Le reste nâest finalement que superflu. 3 Fuyez lâamour de lâargent âMais vous, homme de Dieu, fuyez tout cela, et recherchez la justice, la piĂ©tĂ©, la foi, lâamour, la patience et la douceurâ 1 TimothĂ©e 611. Comment ne pas tomber entre les griffes de Mammon ? En poursuivant la droiture, la piĂ©tĂ©, la foi, lâamour, la patience et la douceur selon la Parole de Dieu. Pour vivre la vie que Dieu veut que nous vivions, nous devons manifester ces choses premiĂšrement. Nos premiers objectifs ne devraient donc pas ĂȘtre dâavoir des beaux biens et un compte en banque bien garni, mais dâaimer Dieu et de courir aprĂšs les choses quâIl veut que nous chĂ©rissions, et elles sont toutes dâordre spirituel ! 4 Mettez lâaccent sur la vie Ă©ternelle âCombats le bon combat de la foi, saisis la vie Ă©ternelle, Ă laquelle tu as Ă©tĂ© appelĂ©, et pour laquelle tu as fait une belle confession en prĂ©sence dâun grand nombre de tĂ©moins.â 1 TimothĂ©e 612. La vie terrestre est semblable Ă un arrĂȘt de bus. On ne sây installe pas. On nây est de passage en attendant le bus qui nous conduira Ă notre destination finale. Nous sommes citoyens du paradis et nos maisons, celles dans lesquelles nous rĂ©siderons pour lâĂ©ternitĂ©, ne sont pas sur terre. Nous ne sommes que temporairement dans ce monde, alors pourquoi y investir ? Rien ne vous en empĂȘche, mais soyez au prĂ©alable sĂ»r dâavoir tout autant investi dans les choses de Dieu. Investissez votre argent dans des choses qui ne pĂ©riront jamais. 5 NâespĂ©rez rien de lâargent mais tout de Dieu âRecommande aux riches du prĂ©sent siĂšcle de ne pas ĂȘtre orgueilleux, et de ne pas mettre leur espĂ©rance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions.â 1 TimothĂ©e 617 Lâargent est une denrĂ©e fragile souvenez-vous de la crise financiĂšre mondiale de 2008. Il est sujet Ă lâinflation, aux taux dâintĂ©rĂȘt, aux taux de change, etc. Lâargent ne fournit que des biens matĂ©riels qui ne durent jamais. Il est tout lâinverse de ce quâest Dieu. Notre PĂšre cĂ©leste est une vĂ©ritable source de sĂ©curitĂ©. Il est fidĂšle et ne change jamais. Non seulement il pourvoit Ă nos besoins terrestres, mais Il sâassure aussi que nous ayons des biens ad vitam ĂŠternam. 6 Soyez gĂ©nĂ©reux et prĂȘt Ă partager vos richesses Ă ceux qui sont dans le besoin âRecommande-leur de faire du bien, dâĂȘtre riches en bonnes Ćuvres, dâavoir de la libĂ©ralitĂ©, de la gĂ©nĂ©rositĂ©, et de sâamasser ainsi pour lâavenir un trĂ©sor placĂ© sur un fondement solide, afin de saisir la vie vĂ©ritableâ. 1 TimothĂ©e 6 18-19. Lâor et lâargent appartiennent Ă Dieu. Vous nâĂȘtes que des gestionnaires des richesses quâIl vous donne. Câest pourquoi vous devez apprendre Ă les gĂ©rer comme Lui-mĂȘme les aurait gĂ©rĂ©es. Comment Dieu voudrait-il que vous utilisiez son argent ? Sans doute en faisant preuve de gĂ©nĂ©rositĂ©. La Bible nous met en garde contre la cupiditĂ©. Soyons prĂȘts Ă aider les personnes dans le besoin, la veuve et lâorphelin comme le dit la Parole. Nous devons ĂȘtre capables de donner notre argent pour soutenir lâĂvangile et prendre soin des autres, afin de partager les bĂ©nĂ©dictions que Dieu nous a donnĂ©es. Lâamour de lâargent causera la perte de beaucoup de personnes. A qui votre cĆur est-il attachĂ© ? Aux bĂ©nĂ©dictions ou Ă Celui qui les donne ? Soyez des bons gestionnaires. Utilisez votre argent de façon sage et rĂ©flĂ©chie. Subvenez Ă vos besoins, payez vos impĂŽts, fuyez lâillĂ©galitĂ©, accordez-vous des plaisirs et surtout, nâoubliez pas ceux qui sont dans le besoin !
PremiĂšrement tout argent appartient Ă Dieu. "L'argent est Ă moi et l'or est Ă moi, dit l'Eternel des armĂ©es" (AggĂ©e 2:8). Ici, Dieu parle de toutes les nations de la terre. Tout l'or et l'argent du monde appartiennent Ă Dieu. DeutĂ©ronome 8:18 ajoute: "Souviens-toi de l'Eternel, ton Dieu, car c'est lui qui te donnera la force pour les acquĂ©rir." Remarquez: tout l'argent appartient Ă
PubliĂ© 15h10Quel est le contraire de lâĂ©conomie? Facile, câest le paradis. Que lâon y croit ou non nây change pas grand-chose. La dĂ©finition mĂȘme du paradis, câest lâabondance, infinie, des biens et la certitude de voir ses dĂ©sirs comblĂ©s. En chassant Adam et Eve de lâĂ©den, câest moins Ă la mort quâĂ lâĂ©conomie que Dieu a condamnĂ© les ĂȘtres humains, une condamnation au difficile exercice de la vie dans un monde aux ressources limitĂ©es. Cette Ă©vidence ne pouvait Ă©chapper Ă lâomniscience divine. Pour orienter ses crĂ©atures face Ă la sauvagerie Ă©conomique, elle leur a prodiguĂ© quelques conseils. Souvent les mĂȘmes dâailleurs dâune religion Ă lâautre, dâune philosophie Ă lâautre. Partage, charitĂ©, ĂȘtre plutĂŽt quâavoir, frugalitĂ© plutĂŽt quâostentation, du bouddhisme Ă lâislam, du confucianisme au christianisme, le message fondamental varie les diffĂ©rences existent. Elles portent sur des dĂ©tails dont on soupçonne quâils ont parfois entraĂźnĂ© des consĂ©quences notables en favorisant le dĂ©veloppement Ă©conomique des uns, en freinant celui des autres. Les religions ont sans doute deux ou trois raisons dâen vouloir Ă lâĂ©conomie de marchĂ©. Ne serait-ce que parce que cette derniĂšre est en passe de sâimposer comme un universel sans avoir consenti des grands efforts de prosĂ©lytisme. Mais le divin nâa pas dit son dernier mot. Et jure que son heure sonnera dâautant plus tĂŽt que lâĂ©conomie continuera de hoqueter ses crises. La question nâest plus tant de savoir si le XXIe siĂšcle sera spirituel ou non, mais si lâĂ©conomie le deviendra un peu plus.Calvin nâest plus dâune grande aide en Ă©conomie»Professeur de thĂ©ologie Ă lâUniversitĂ© de GenĂšve, François Dermange explique pourquoi la frugalitĂ© a aussi ses Luther et Calvin avaient des positions relativement diffĂ©rentes sur lâĂ©conomie. Comment expliquer cette diffĂ©rence?François Dermange Ils ne sont tout simplement pas de la mĂȘme gĂ©nĂ©ration. Luther est encore marquĂ© dans ce domaine par les prĂ©jugĂ©s du Moyen Age. Adversaire dâAristote en de nombreux domaines, il partageait sa condamnation de lâargent pour lâargent. Selon une formule alors consacrĂ©e lâargent ne fait pas de petits» et lâintĂ©rĂȘt est vu comme du vol. La position est plus conservatrice encore que celle dâun Thomas dâAquin, qui admet que lâintĂ©rĂȘt rĂ©munĂšre au moins le risque pris par le prĂȘteur. Avec Calvin, on change de monde. Il nây a plus de raison de faire de diffĂ©rence entre louer une maison et de lâargent. LâintĂ©rĂȘt, câest le loyer de lâargent, et il est dâautant plus admis quâil permet de dĂ©velopper des industries utiles pour tous et de donner du travail aux gens. On fait alors une diffĂ©rence entre prĂȘt productif, qui donne lieu Ă intĂ©rĂȘt, et prĂȘt de consommation, pour lequel lâintĂ©rĂȘt restait condamnĂ©, comme dans le message des Calvin est donc partagĂ© entre tradition et modernitĂ©?FD En un sens oui. La RĂ©forme est dâabord un retour aux textes bibliques. Calvin prenait trĂšs au sĂ©rieux les mises en garde contre lâusure et lâexploitation des pauvres. En mĂȘme temps, il fait preuve de rĂ©alisme. Condamner lâintĂ©rĂȘt risquait de sâavĂ©rer au bout du compte encore plus dommageable pour les pauvres. La permission» est toutefois assortie de plusieurs conditions, comme celle⊠de ne pas faire mĂ©tier de la banque! Câest Ă©videmment une sorte dâironie quand on sait que deux siĂšcles plus tard les protestants sâillustreront particuliĂšrement dans ce Justement, comment est-ce possible?FD Calvin voyait trĂšs bien quâen entrouvrant la porte, dâautres sây engouffreraient. Du moins fallait-il au moins que les banquiers adhĂšrent Ă un modĂšle dâĂ©thique particulier empreint dâune culture humaniste et religieuse. Rester modeste et discret, sans luxe tapageur, et surtout faire en sorte que son argent soit utile aux autres, Ă travers le jeu Ă©conomique, mais aussi par le don Jean-Gabriel Eynard a financĂ© les guerres dâindĂ©pendance de la GrĂšce; Jean-Jacques de Sellon a largement contribuĂ© Ă la lutte contre lâesclavage et la peine de mort, puis Ă la paix entre les nations; en France, les Delessert crĂ©eront les premiĂšres caisses dâĂ©pargne et de nombreuses Ă©coles gratuites et engageront leur fortune et leurs relations pour limiter en 1840 Ă huit heures la durĂ©e quotidienne du travail des enfants de 8 Ă 12 ans. Plus rĂ©cemment, câest un peu cette Ă©thique discrĂšte et gĂ©nĂ©reuse quâincarnaient les Guerlain, Dumas, Peugeot et bien des familles Max Weber a reliĂ© la pensĂ©e de la prĂ©destination protestante Ă lâessor du capitalisme. En a-t-il fait la juste interprĂ©tation?FD A mon avis, non. Max Weber lie le dynamisme Ă©conomique des protestants Ă la prĂ©destination, chacun devant se persuader au travers de sa rĂ©ussite matĂ©rielle quâil Ă©tait bien Ă©lu de Dieu. Une motivation plus puissante et plus simple animait ces banquiers protestants A ceux Ă qui il a Ă©tĂ© beaucoup donnĂ©, il sera beaucoup demandé» Luc 12 48. Etre riche donnait une responsabilitĂ© vis-Ă -vis de Dieu et des autres. Face Ă Dieu, il fallait ne pas trop dĂ©penser pour soi et montrer quâon restait libre face Ă ses biens. Face aux autres, il fallait montrer quâon nâĂ©tait pas le propriĂ©taire» de ses biens, mais leur gestionnaire en vue dâun profit pour Calvin prĂȘche-t-il pour un salaire Ă©quitable?FD On peut le dire ainsi. Lorsquâil commente le huitiĂšme commandement du DĂ©calogue, Tu ne voleras point», pas une fois Calvin ne fait rĂ©fĂ©rence au droit de propriĂ©tĂ©. En revanche, il insiste beaucoup sur le devoir du riche envers ceux qui travaillent pour lui. TrĂšs concrĂštement, la premiĂšre exigence Ă©thique est que ceux qui dĂ©pendent de nous nâaient pas Ă vivre chichement», mĂȘme si câest un salaire trĂšs bas que consacre lâusage. Autrement, dit, cette Ă©thique trĂšs pratique commence avec le salaire que nous donnons Ă notre femme de Il ne doit pas ĂȘtre Ă©vident de tenir une telle Ă©thique dans le monde actuel oĂč richesses et fastes vont volontiers de pair?FD Câest vrai, pour plusieurs raisons. Dâabord, parce que cette Ă©thique de la responsabilitĂ© nâa pas toujours Ă©tĂ© transmise. Nous avons tous des exemples du dĂ©calage des grands-parents et de leurs petits-enfants, lassĂ©s de se voir proposer un demi-sucre ou rien?». Plus fondamentalement, nous vivons dans un monde infiniment plus complexe quâau temps de la RĂ©forme. Par exemple, nous aspirons tous, me semble-t-il, Ă une vie plus simple et plus riche en relations humaines, oĂč le travail et la consommation ne soient pas les maĂźtres mots. En ce sens, la vieille Ă©thique de la frugalitĂ© garde toute sa valeur. Et pourtant, nous savons que câest la consommation qui nourrit la croissance et quâune trop grande frugalitĂ© est dommageable Ă lâĂ©conomie. Comment faire, alors? Câest Ă nous de rĂ©inventer des solutions que nous ne trouverons pas chez Lâeschatologie, propre aux religions du livre, a-t-elle une influence sur lâĂ©thique Ă©conomique dans le christianisme?FD Certainement. La perspective des temps derniers donne en effet un critĂšre. Mais que privilĂ©gier? Un premier modĂšle inspirĂ© du chapitre XXV de lâEvangile de Matthieu rĂ©compense le riche qui, donnant Ă manger ou Ă boire au pauvre, lâa, sans le savoir, donnĂ© au Christ. On verra alors dans le pauvre une utilitĂ© pour le riche, un portier du ciel», sans dâailleurs beaucoup chercher Ă le sortir de la Câest plutĂŽt le modĂšle catholique, non?FD Tout Ă fait, mĂȘme si, par exemple, lâencyclique Caritas in veritate de BenoĂźt XVI offre une analyse plus complexe. Un second modĂšle, visait plutĂŽt Ă traduire dans la rĂ©alitĂ© avant-derniĂšre du monde quelque chose des rĂ©alitĂ©s derniĂšres. Sâil est vrai que devant Dieu il nây a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme» Gal. 3 28, cette Ă©galitĂ© fondamentale de tous devait, par exemple, impliquer quâon lutte contre lâesclavage et quâon permette aux pauvres de sortir de leur condition par lâĂ©ducation et le travail. Ce nâest pas un hasard quâen adoptant la RĂ©forme en 1536, les Genevois ont dans la mĂȘme assemblĂ©e interdit la mendicitĂ©. Il sâagissait pour eux de devenir acteurs de lâeschatologie. Ce volontarisme a eu des effets bĂ©nĂ©fiques pour lâĂ©conomie, mĂȘme sâil ne faut pas lâidĂ©aliser. Aux Pays-Bas, on crĂ©a des maisons de pauvres» oĂč lâon enfermait les enfants indigents jusquâĂ ce quâils aient appris un mĂ©tier. MĂȘme si une gĂ©nĂ©ration plus tard, il nây avait pratiquement plus de pauvres dans ce pays, la mĂ©thode a de quoi nous pape nâest pas marxiste BenoĂźt XVI soutient lâĂ©conomie de marchĂ©. Mais il appelle aussi Ă un grand virage juin 2009, BenoĂźt XVI croit bon de mettre certaines choses au point en matiĂšre dâĂ©conomie. Son encyclique Caritas in veritate est publiĂ©e en pleine tempĂȘte Ă©conomique et financiĂšre. Quelques semaines auparavant, certaines rumeurs disaient que ce texte aurait des accents marxistes. Point. Le Saint PĂšre est un adepte de lâĂ©conomie de marchĂ©, mĂȘme si, selon Jean-Yves Naudet, professeur dâĂ©conomie et dâĂ©thique Ă lâUniversitĂ© dâAix, BenoĂźt XVI ajoute sa touche personnelle Tous les acteurs et institutions sont passĂ©s au crible de lâĂ©thique, surtout au chapitre III intitulĂ© fraternitĂ©, dĂ©veloppement Ă©conomique et sociĂ©tĂ© civile.»Si BenoĂźt XVI se garde bien de condamner la mondialisation pour avoir sorti des rĂ©gions entiĂšres du sous-dĂ©veloppement, en revanche, il dĂ©plore clairement les tarifs douaniers Ă©levĂ©s» pratiquĂ©s par certains pays pour faire obstacle aux produits des pays pauvres. Une façon de rappeler quâil nây a pas de marchĂ© sans justice, ni Ă©thique. Si lâĂ©conomie est amorale par principe, lâhomme, lui, peut ĂȘtre moral, doit lâĂȘtre mĂȘme, en Ă©conomie comme en toute novateur encore, BenoĂźt XVI dĂ©cide dâunir formellement dans la doctrine sociale de lâEglise la dignitĂ© de lâhomme tant dans la vie humaine que dans lâĂ©conomie. Jusquâici, le don ne concernait que la sociĂ©tĂ© civile. BenoĂźt XVI Ă©tend dĂ©sormais ce devoir au domaine marchand comme au domaine politique. Don matĂ©riel et don de soi. Une maniĂšre de replacer lâamour dans la vĂ©ritĂ© au centre du systĂšme. DâoĂč le nom de lâencyclique Caritas in finance islamique tarde Ă se dĂ©velopper en SuisseLes produits islamiques souffriraient de rendements trop faibles par rapport aux vĂ©hicules de la gestion plus fort de la crise du secret bancaire, il nâĂ©tait pas rare dâentendre les dĂ©fenseurs du secteur financier helvĂ©tique dire que ce dernier avait des ressources et de nouveaux domaines Ă dĂ©velopper comme la finance islamique. Sâagirait-il dâun vĆu pieu? Car, Ă bien y regarder, rien ne garantit que la finance islamique a rĂ©ellement un avenir en Suisse. En collaboration avec la Faisal Private Bank, la premiĂšre banque entiĂšrement tournĂ©e vers la finance islamique Ă avoir reçu sa licence en Suisse, Lionel Pilloud, responsable du conseil en produits structurĂ©s Ă la Banque Vontobel Ă GenĂšve, a construit le premier certificat listĂ© Ă la Bourse suisse rĂ©pliquant lâĂ©volution dâun indice compatible avec la charia, le DMI 150 Index. Câest Ă cette occasion que jâai dĂ©couvert que, finalement, la demande pour de tels produits Ă©tait faible dans notre pays», cette timiditĂ© en Suisse? Principalement parce que les clients de confession musulmane â surtout les plus fortunĂ©s â qui confient leur argent aux bons soins des banques helvĂ©tiques attendraient dâelles une gestion classique. La volontĂ© dâatteindre un certain rendement sur leurs placements serait Ă lâorigine de ce dĂ©sir difficilement compatible avec les produits compatibles avec la charia, connus surtout pour leur conservatisme. On sait que la loi islamique est particuliĂšrement regardante sur lâendettement des particuliers et des entreprises. Câest pour cela que les 150 sociĂ©tĂ©s listĂ©es par lâindice DMI 150 se caractĂ©risent par un taux trĂšs faible dâendettement. Mais qui dit risques faibles, dit aussi rendements faibles», ajoute Lionel Pilloud. En juin dernier, Mohammad Faiz Azmi, responsable de la finance islamique pour le cabinet PricewaterhouseCoopers, dĂ©clarait Le dĂ©fi majeur pour que la finance islamique atteigne la croissance consiste Ă assurer de bons rendements. Ce nâest quâĂ cette condition que ses produits deviendront rĂ©ellement compĂ©titifs.»La Malaisie en tĂȘte de courseSi elle prĂ©sente bien un potentiel de croissance, la finance islamique se rĂ©vĂšle avant tout prometteuse dans les pays Ă majoritĂ© musulmane. Preuve en est que câest aujourdâhui la Malaisie qui occupe la tĂȘte de la course tant par la diversitĂ© des produits offerts que par la demande pour ces derniers. Pourtant, mĂȘme lĂ -bas, ces fameux produits ne comptent que pour 16% du marchĂ©. A lâĂ©chelle mondiale, leur importance tombe Ă un modeste 5%. Certes, selon une Ă©tude de Maris Strategies, la finance islamique aurait rĂ©alisĂ© une progression remarquable en 2009, avec une croissance de 29%, ce qui porterait la somme des actifs concernĂ©s Ă quelque 822 milliards de dollars. Mais peut-ĂȘtre faut-il un effet de la crise Ă©conomique et financiĂšre, le dĂ©veloppement de lâaversion au risque et lâaugmentation â temporaire? â de la demande pour des produits rĂ©putĂ©s plus sĂ»rs. Une rĂ©putation confirmĂ©e, intervient Lionel Pilloud. Lâindice DMI 150 a surperformĂ© le SMI pendant cette pĂ©riode.»Au mois de septembre dernier, plusieurs chercheurs acadĂ©miques et financiers se sont rĂ©unis Ă Lucerne pour un colloque sur la finance islamique. LĂ encore, les bĂ©mols Ă©taient de mise. Mon sentiment, câest que les exigences de la charia limitent le profil de risque qui peut ĂȘtre offert aux investisseurs et, quâau fond, cela devrait brider la croissance de la finance islamique pour ceux qui recherchent de la performance», remarque Andreas Tunger-Zanetti, organisateur du colloque et coordinateur du centre de recherche sur les religions de lâUniversitĂ© de Lucerne. Pour contrer cela, certains tentent de construire des produits financiers complexes. Seulement, si les Ă©lĂ©ments dont ils sont faits, pris un par un, sont conformes Ă la charia, il arrive bien souvent quâau final le produit complexe trahisse lâesprit des prĂ©ceptes, un esprit qui lie lâactivitĂ© financiĂšre Ă©troitement Ă lâĂ©conomie rĂ©elle, excluant par exemple la spĂ©culation.»Entre pragmatisme et convictionSâil nâest pas un spĂ©cialiste des produits financiers, Andreas Tunger-Zanetti est en revanche un expert du monde islamique, de son histoire et de sa religion. Une banque ne peut pas dĂ©crĂ©ter que tel produit est conforme Ă la charia et le vendre comme tel, explique-t-il. Celui-ci doit ĂȘtre soumis au jugement dâun conseil dâulĂ©mas, docteurs de la loi islamique, lesquels sont seuls habilitĂ©s Ă vĂ©rifier sa conformitĂ© avec les prĂ©ceptes religieux. A ma connaissance, ces spĂ©cialistes ne sont pas plus que quelques dizaines.» Lionel Pilloud, de la Banque Vontobel, confirme la complexitĂ© du processus dâobtention de la certification islamique En outre, un produit peut ĂȘtre certifiĂ© par un conseil de jurisconsultes, mais pas par un autre. Câest vraiment un monde accessible aux seuls spĂ©cialistes.»Câest quâil nâest pas toujours aisĂ© dâinterprĂ©ter des textes parfois ĂągĂ©s de plusieurs siĂšcles et de les mettre en regard avec des pratiques financiĂšres contemporaines. A certains Ă©gards, ce nâest pas trop difficile quand les produits ont un rapport direct avec des interdits Ă©vidents, comme le porc, les jeux dâargent, la pornographie, le commerce dâarmes ou encore lâalcool», prĂ©cise Andreas Tunger-Zanetti. Mais les situations simples ne sont de loin pas les plus courantes.»Toujours selon le chercheur lucernois, câest le pragmatisme qui rĂšgne chez la majoritĂ© des investisseurs musulmans, surtout lorsquâil sâagit de grandes fortunes. Cette majoritĂ© se contente de ce que lui offrent les investissements classiques. Quant aux autres, leur choix de privilĂ©gier la finance islamique peut ĂȘtre le rĂ©sultat de diffĂ©rentes choses. Ils peuvent tout dâabord le faire par piĂ©tĂ© religieuse, mais aussi pour un souci dâimage dans leur communautĂ© ou alors parce quâils voient dans cette approche une façon de se distancer du capitalisme Ă lâoccidental dans lequel ils nâont pas ou plus confiance.» A la cause religieuse sâallie bien souvent une volontĂ© identitaire, laquelle sâest amplifiĂ©e dans la pĂ©riode de dĂ©colonisation qui a suivi la Seconde Guerre mondiale. Cet aspect identitaire a marquĂ© la genĂšse de la finance islamique, explique Andreas Tunger-Zanetti. Il a ensuite marquĂ© une reprise aprĂšs les attentats du 11 septembre 2001 et Ă nouveau pendant la crise Ă©conomique que nous venons de traverser.» Mais le grand essor annoncĂ© de la finance islamique tarde Ă se manifester en Europe en gĂ©nĂ©ral, et en Suisse en particulier. A cela une raison les musulmans europĂ©ens» ne seraient guĂšre que 15% Ă vouloir suivre leur religion dans ses moindres et Marx le paradis c'est sur terre ou jamaisLa Chine mĂ©lange lâancien et le nouveau dans le seul but de parvenir au but ultime le communisme dâ VON SENGER Pour dĂ©crire la capacitĂ© des Chinois Ă sâinspirer du meilleur de chaque monde, le sinologue parle de polaritĂ© importe de savoir si la Chine deviendra la premiĂšre puissance Ă©conomique du monde en 2030, 2035 ou 2040. Elle le deviendra. Cette insolente rĂ©ussite rappelle Ă©trangement celle des communautĂ©s chinoises dâoutre-mer. DĂ©placĂ©s sous la contrainte par leurs anciens colonisateurs â la Grande-Bretagne principalement â dĂšs la fin du XIXe siĂšcle, les Chinois furent dâabord employĂ©s dans les champs ou dans les mines, avant de faire souche dans ces pays Ă©trangers. Ils reprĂ©sentent aujourdâhui par exemple environ 30% de la population malaisienne et leur force Ă©conomique est impressionnante, explique Jean-Luc Maurer, professeur Ă lâIHEID et spĂ©cialiste de lâAsie orientale. Partout oĂč ils ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s, les Chinois dâoutre-mer ont rĂ©ussi Ă©conomiquement et fait beaucoup de jaloux.»Un dopant Ă©conomiqueComment expliquer ce succĂšs? Les facteurs sont multiples. Mais il en est un qui revient souvent. Le confucianisme agirait comme un dopant Ă©conomique efficace. Est-ce Ă©galement vrai pour la Chine dâaujourdâhui? Harro von Senger, expert en droit chinois de lâInstitut suisse de droit comparĂ© Ă Lausanne, lance un avertissement en guise de prĂ©ambule rien nâest simple quand il sâagit de dĂ©crire la Chine. Ses dirigeants, et cela ne date pas dâaujourdâhui, sont devenus maĂźtres de la polaritĂ© variable». Lâancien ne sâoppose pas Ă la modernitĂ©, pas plus que lâĂ©conomie de marchĂ© ne sâoppose au socialisme. LâidĂ©al suprĂȘme et le but final du parti rĂ©sident dans lâaccomplissement du communisme. Cette vision est inscrite dans le premier alinĂ©a du statut du PC chinois. Le futur communiste nâest en aucune façon envisagĂ© dans le dĂ©nuement. Dâailleurs, Marx et Engels nâont jamais parlĂ© dâun communisme de privation, mais dâun communisme dâabondance. Quant Ă Confucius 551-479 av. il nâest pas non plus un zĂ©lote de la pauvretĂ©.»Confucius revisitĂ©La pensĂ©e confucĂ©enne qui essaime dans lâEmpire du Milieu depuis prĂšs de 2500 ans ne peut guĂšre ĂȘtre associĂ©e Ă une religion. Pas de transcendance. Pas dâenfer, ni de paradis. Mais lâimmanence confucĂ©enne ne lâempĂȘche pas dâavoir ses commandements, sa morale. Confucius Ă©tait un admirateur des grands empires chinois dont il prisait lâorganisation administrative. Au fond, il a cherchĂ© des principes qui permettraient Ă la sociĂ©tĂ© dâatteindre cette efficacitĂ©.» Et Harro von Senger de dĂ©cliner les cinq relations interpersonnelles que tout adepte du confucianisme ne doit jamais oublier le pĂšre et le fils, le mari et lâĂ©pouse, le seigneur et le sujet, le frĂšre aĂźnĂ© et le frĂšre cadet, lâami et lâami. Quatre de ces cinq relations sont clairement hiĂ©rarchiques, remarque le sinologue. Ces rapports et les devoirs quâils supposent ont assurĂ©ment jouĂ© un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans lâessor Ă©conomique des communautĂ©s chinoises dâoutre-mer en les soudant. Le PC chinois le sait, qui vante dĂ©sormais dans ses organes officiels certains mĂ©rites du confucianisme.»Il nâen fut pas toujours ainsi. Le XXe siĂšcle a assistĂ© Ă la montĂ©e dâune critique virulente contre le confucianisme qui a atteint son paroxysme lors de la RĂ©volution culturelle. Mais les annĂ©es du Petit Livre Rouge sont loin dĂ©sormais. Les dirigeants chinois dâaujourdâhui puisent dans tout ce qui se rĂ©vĂšle utile pour atteindre lâidĂ©al communiste. Si Confucius et lâĂ©conomie de marchĂ© peuvent y contribuer, alors soit. Cette derniĂšre est dâailleurs considĂ©rĂ©e par eux comme une simple technique Ă©conomique. MĂȘme si elle bouleverse profondĂ©ment la sociĂ©tĂ© chinoise. Les dirigeants sâinquiĂštent de la recrudescence des crimes et dĂ©lits Ă©conomiques, reprend Harro von Senger. A leur façon, ils prĂȘchent officiellement pour une moralisation de lâĂ©conomie, notamment en rappelant certains principes du confucianisme.» Parmi ceux-ci, il en est un qui revient souvent dans les mĂ©dias officiels et qui dit Ă peu prĂšs ceci si la possibilitĂ© de devenir riche exige de toi que tu renonces Ă tes principes de vie, alors ne deviens pas riche! Confucius ajoutait mĂȘme si tu es pauvre et que la seule façon de sortir de cette pauvretĂ© consiste Ă renoncer Ă tes principes, alors ne le fais pas!Si la morale confucĂ©enne rĂ©prouve le cynisme dâune fin qui exigerait tous les moyens, elle ne sâĂ©tend pas sur lâacte de charitĂ©. En tout cas pas comme on lâentend dans les religions du livre, remarque le professeur Jean-Luc Maurer. NĂ©anmoins, toute charitĂ© nâest pas exclue chez Confucius. Elle est tacitement incluse dans les devoirs qui rĂ©gissent les relations interpersonnelles. Si le sujet doit respecter lâautoritĂ© du seigneur, celui-ci doit aussi agir pour le bien de ses sujets. Ce devoir de lâautoritĂ©, les Chinois lâattendent aujourdâhui de lâEtat.»Les jeunes dâaujourdâhuiLa faiblesse de lâEtat providence ces derniĂšres annĂ©es a encouragĂ© les habitants de lâEmpire du Milieu Ă Ă©conomiser le moindre sou gagnĂ© au point que le taux dâĂ©pargne chinois est aujourdâhui lâun des plus Ă©levĂ©s du monde, avec environ 50% du PIB. Confucius nây verrait rien Ă redire, lui dont la pensĂ©e privilĂ©giait une certaine parcimonie dans lâutilisation des richesses plutĂŽt quâune opulence ostentatoire. Il nâest pas sĂ»r que les Chinois qui appartiennent aujourdâhui Ă la classe aisĂ©e se souviennent de cette rĂšgle Ce nâest un secret pour personne que lâindustrie du luxe parie aujourdâhui sur la Chine, poursuit Jean-Luc Maurer. La demande pour ces produits y connaĂźt actuellement une croissance incroyable.» Or, mĂȘme si plusieurs dizaines, voire quelques centaines de millions de personnes ont accĂšs Ă cette consommation haut de gamme, la majoritĂ© de la population chinoise vit encore chichement. LâinstabilitĂ© sociale est frĂ©quente dans la Chine dâaujourdâhui. Elle est le fait de paysans comme dâouvriers, prĂ©cise Harro von Senger. Les dirigeants savent que ce risque social est rĂ©el. Câest sans doute pour cela quâil arrive que le PC chinois fĂ©licite officiellement les actes de charitĂ© des Ă©glises protestantes en Chine, lĂ encore dans lâespoir dâencourager les initiatives qui peuvent lâaider Ă dĂ©velopper la solidaritĂ© sociale.»Les prĂ©ceptes du confucianisme survivront-ils Ă cette marche menĂ©e tambour battant Ă grands coups de capitalisme et de consumĂ©risme jusquâĂ lâabondance socialiste que visent les dirigeants chinois aujourdâhui? Rien nâest moins sĂ»r. Jean-Luc Maurer cite les paroles de lâun de ses amis, membre de la communautĂ© chinoise dâIndonĂ©sie Nos jeunes oublient de plus en plus leurs devoirs Ă lâĂ©gard des anciens. LâĂ©goĂŻsme est de plus en plus frĂ©quent.» Si les religions ne sont pas universelles, le fossĂ© des gĂ©nĂ©rations semble lâĂȘtre, y a des juifs pauvres» Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand, a osĂ© un exercice autre religion nâa autant Ă©tĂ© associĂ©e Ă lâargent que le judaĂŻsme. Une suspicion qui a conduit aux actes les plus innommables Ă lâĂ©gard de cette communautĂ©. Il nây avait dĂšs lors guĂšre quâun juif, banquier de surcroĂźt, pour avoir le droit de sâinterroger sur la rĂ©alitĂ© de ce prĂ©tendu lien. Câest en 2002 que le Français Jacques Attali a signĂ© Les Juifs, le Monde et lâ y rappelle notamment que des trois religions du livre â islam, christianisme et judaĂŻsme â ce dernier est le seul Ă autoriser le prĂȘt Ă intĂ©rĂȘt. Avec une nuance tout de mĂȘme. Le prĂȘt Ă intĂ©rĂȘt est autorisĂ© seulement envers des personnes dâautres confessions. Entre juifs, pas dâintĂ©rĂȘt, et ce au titre de la charitĂ©, et mĂȘme des intĂ©rĂȘts nĂ©gatifs pour les plus dĂ©munis. A cette particularitĂ©, Jacques Attali en ajoute une autre le nomadisme, le plus souvent involontaire, du peuple juif et qui lâaurait poussĂ© Ă prĂ©fĂ©rer les valeurs mobiliĂšres aux autres et Ă finalement inventer les billets de banque et les lettres de change. Des innovations qui en ravirent plus dâun, des califes musulmans aux rois chrĂ©tiens. Avant que finalement, cette spĂ©cialisation â souvent forcĂ©e â des juifs dans les mĂ©tiers dâargent ne se retourne contre y a bien certains rapports â historiques â entre le peuple juif et lâargent, certains juifs y ont cru si forts quâils ont tentĂ© de prendre le contre-pied. Un certain Karl Marx ou encore un certain Sigmund Freud. Dans ce flot dâĂ©rudition, Jacques Attali ose une autre vĂ©ritĂ©, toute simple celle-lĂ , mais qui a le mĂ©rite de remettre la synagogue au milieu du village il y a aussi des juifs spirituel et le bien-ĂȘtre matĂ©riel ne sont pas Ă opposer» Selon Jean-Yves Kakudo Pierre GĂ©rard, maĂźtre zen Ă GenĂšve, vivre selon les principes du Bouddha ne nĂ©cessite pas dâĂ©chafauder une thĂ©orie Ă©conomique. Quoique...Bilan La richesse matĂ©rielle est-elle coupable dans le bouddhisme?Jean-Yves Kakudo DĂ©tenir des biens nâest pas en soi une mauvaise chose. Câest notre rapport Ă ces biens qui peut poser problĂšme. Si lâon est obsĂ©dĂ© par la possession et lâaccumulation, on cĂšde alors Ă lâaviditĂ© qui, selon Bouddha, est Ă lâorigine de la souffrance humaine. Se dĂ©tacher de cette aviditĂ© qui est le fruit de notre narcissisme est le but de la pratique bouddhique. Cette vĂ©ritĂ© vaut aussi bien pour celui qui ne possĂšde quâune poule et deux canards que pour celui qui est assis sur un tas dâor. Cela dit, le spirituel et le bien-ĂȘtre matĂ©riel ne sont pas Ă La charitĂ© est-elle enseignĂ©e dans le bouddhisme?JYK Nous parlons plus volontiers de compassion et dâempathie. Et on pourrait mĂȘme prĂ©ciser de juste Ă©quilibre. La pensĂ©e bouddhiste est profondĂ©ment systĂ©mique. Chacun de nos actes influence notre environnement direct et par ricochet le monde entier. Nous devons donc penser en permanence aux consĂ©quences de nos actes. En ce sens, on peut imaginer que le riche, pour participer Ă lâĂ©quilibre du monde, se doive de lutter contre la pauvretĂ© sâil veut atteindre ses objectifs. Lâautre nâest pas quâun moyen ou un coĂ»t, lâautre est aussi acteur de sa rĂ©ussite. Ce nâest pas lui faire de la charitĂ©, ce nâest quâune juste Comment expliquer le succĂšs du bouddhisme en Occident?JYK Câest probablement en partie en rĂ©action Ă la culture dĂ©veloppĂ©e en Occident depuis des siĂšcles, une culture du tout pour le sujet, qui cherche dĂ©sespĂ©rĂ©ment sa propre satisfaction. Cela a conduit nos sociĂ©tĂ©s Ă un hyperconsumĂ©risme qui a fini par dĂ©stabiliser nos relations sociales et Ă accoucher dâun monde dâagressivitĂ©, de solitude et surtout de souffrances physiques et psychiques. LâOccident a redĂ©couvert dans le bouddhisme quâil nâest pas juste de considĂ©rer les biens au dĂ©triment des personnes, que le travail doit se concevoir comme un moyen pour dĂ©velopper ses facultĂ©s, dominer son Ă©gocentrisme et produire des biens et des services pour exister dĂ©cemment. LâOccident a longtemps prĂȘchĂ© consommez plus et vous irez mieux. Le bouddhisme a un discours diffĂ©rent il est possible dâĂȘtre satisfait sans renoncer Ă la consommation, mais en la pratiquant de façon avez trouvĂ© une erreur?Merci de nous la article a Ă©tĂ© automatiquement importĂ© de notre ancien systĂšme de gestion de contenu vers notre nouveau site web. Il est possible qu'il comporte quelques erreurs de mise en page. Veuillez nous signaler toute erreur Ă community-feedback Nous vous remercions de votre comprĂ©hension et votre collaboration.
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VOUS NE POUVEZ SERVIR DIEU ET MAMMON Matt. 624 Argent et Richesses Philippe LaĂŒgt ME 1984 p. 151 Table des matiĂšres 1 - Un grand danger â De mauvais exemples - Le riche qui Ă©chafaudait des plans dâavenir - Balaam ou lâamour de lâargent sous couvert de religion - GuĂ©hazi un amour de longue date pour lâargent - Judas enchaĂźnĂ© par son idole - Le jeune homme riche 2 - Les vraies richesses du croyant, son trĂ©sor - Dans le Nouveau Testament - Dans lâAncien Testament - Abraham et le roi de Sodome 3 - La piĂ©tĂ© avec le contentement 4 - Christ le modĂšle â Les MacĂ©doniens 5 - Un coeur large 6 - Des administrateurs fidĂšles 1 - Un grand danger â De mauvais exemples Ă ses disciples groupĂ©s autour de lui sur la montagne, le Seigneur dĂ©clare Nul ne peut servir deux maĂźtres ; car, ou il haĂŻra lâun et aimera lâautre, ou il sâattachera Ă lâun et mĂ©prisera lâautre vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ». Il parle de Mammon comme dâune puissance inique, capable de prendre possession du coeur de lâhomme, de le plier Ă sa loi et de devenir son idole. Lâhomme prĂ©tend se servir de lâargent, il se trompe lourdement. Câest Mammon ou plutĂŽt Satan qui, cachĂ© derriĂšre lâidole, asservit lâhomme. Les terribles effets dâun tel esclavage ne sont que trop visibles dans ce monde, dominĂ©, depuis la chute, par lâEnnemi. Tout se vend ou sâachĂšte, y compris des Ăąmes dâhommes Amos 86 ; ĂzĂ©chiel 2713 ; Apoc. 1813. Le Prince de ce monde sĂ©duit par des biens pĂ©rissables, de lâargent ou de lâor, ceux qui habitent sur la terre et les entraĂźne vers la perdition. Ătrangers Ă la vie de Dieu, ce sont des proies faciles. Dans leur folie, ils sâagitent beaucoup pour satisfaire des convoitises toujours renaissantes, assouvir leur soif de puissance ou se forger des assurances pour lâavenir Les biens du riche sont sa ville forte et, comme une haute muraille, dans son imagination » Prov. 1811. Pourtant le coeur reste vide, insatisfait, Dieu seul pourrait le remplir. Celui qui aime lâargent nâest pas rassasiĂ© par lâargent, et celui qui aime les richesses ne lâest pas par le revenu » Eccl. 510. - Le riche qui Ă©chafaudait des plans dâavenir Lâhomme dont parle le Seigneur dans lâĂ©vangile de Luc 1216-21 Ă©tait de ceux que le monde respecte et admire ses champs avaient beaucoup rapportĂ© ! Quel mal y a-t-il, dira-t-on, Ă ĂȘtre un bon agriculteur ou un habile nĂ©gociant ? Et pourtant observons les progrĂšs du mal dans ce coeur Ă©goĂŻste et avare. Car il sâagissait bien dâavarice, si aisĂ©ment nommĂ©e prĂ©voyance, et dâĂ©goĂŻsme, cette recherche exclusive et de notre plaisir et de notre intĂ©rĂȘt. Face Ă lâabondance de ses biens, cet homme comblĂ© raisonne en lui-mĂȘme â car le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir » Eccl. 512 â et le moi » seul est au centre des plans quâil Ă©chafaude Jâabattrai mes greniers et jâen bĂątirai de plus grands, et jây assemblerai tous mes produits et mes biens ; et je dirai Ă mon Ăąme Mon Ăąme, tu as beaucoup de biens assemblĂ©s pour beaucoup dâannĂ©es ; repose-toi, mange, bois, fais grande chĂšre » Luc 1218, 19. Nâavons-nous jamais raisonnĂ© comme lui, cherchant Ă organiser notre vie dâune maniĂšre plus confortable, plus attrayante ? Beaucoup dâannĂ©es, voilĂ tout ce que cet homme est capable dâenvisager. Il rejette cette rĂ©alitĂ© pressante, lâĂTERNITĂ, dans laquelle il lui faudra pourtant entrer. Il oublie que lâargent est sans valeur pour racheter une Ăąme Ps. 496, 7 ; seul le sang de Christ peut racheter un pĂ©cheur 1 Pier. 118, 19. Au jour de la colĂšre de Dieu, les richesses ne profitent de rien Prov. 114. Cet homme avait voulu oublier Dieu, mais Dieu soudain lâarrĂȘte InsensĂ© ! cette nuit mĂȘme ton Ăąme te sera redemandĂ©e ; et ces choses que tu as prĂ©parĂ©es, Ă qui seront-elles ? » Il avait cherchĂ© Ă amasser des trĂ©sors pour lui-mĂȘme, mais il nâĂ©tait pas riche quant Ă Dieu Luc 1221. En un instant les illusions dont sa vie Ă©tait tissĂ©e sont dissipĂ©es ; il a tout perdu. La vanitĂ© de ce que le monde adore, ouvertement ou secrĂštement, se mesure Ă la lumiĂšre de lâĂ©ternitĂ©. - Balaam ou lâamour de lâargent sous couvert de religion Lâamour de lâargent se dissimule parfois sous un manteau religieux. CâĂ©tait le cas pour Balaam, le devin Jos. 1322. Il se prĂ©tendait en relation avec Dieu, ne craignant pas dâaffirmer quand Balak me donnerait plein sa maison dâargent et dâor, je ne pourrais transgresser le commandement de lâĂternel, mon Dieu, pour faire une chose petite ou grande » Nomb. 2218. En fait ce nâĂ©tait quâune maniĂšre dĂ©guisĂ©e de fixer son prix ; il aurait bien voulu maudire IsraĂ«l, car il aimait le salaire dâiniquitĂ© ». Mais Dieu vient Ă sa rencontre et le contraint Ă bĂ©nir ce peuple quâil avait choisi Nomb. 238 ; Deut. 77, 8. Les yeux de Balaam sont ouverts, mais la cupiditĂ© lâentraĂźne vers sa perte. Pour une rĂ©compense, il enseigne Ă Balak comment jeter une pierre dâachoppement devant les fils dâIsraĂ«l, afin quâils mangent des choses sacrifiĂ©es aux idoles et commettent la fornication Apoc. 214. Ce mal est dĂ©noncĂ© tout au long de lâĂcriture. MichĂ©e dĂ©clare Ses chefs jugent pour des prĂ©sents, et ses sacrificateurs enseignent pour un salaire, et ses prophĂštes devinent pour de lâargent et sâappuient sur lâĂternel » 311. LâapĂŽtre Paul met aussi en garde contre ces hommes corrompus dans leur entendement et privĂ©s de la vĂ©ritĂ©, qui estiment que la piĂ©tĂ© est une source de gain » 1 Tim. 65. Ils feront venir sur eux une prompte destruction 2 Pier. 21-3. - GuĂ©hazi un amour de longue date pour lâargent Chez GuĂ©hazi, indigne serviteur dâĂlisĂ©e, la cupiditĂ© nâavait, sans doute, pas eu lâoccasion pendant longtemps de se manifester lâactivitĂ© du prophĂšte sâexerçait surtout en faveur des pauvres du troupeau. Mais, Ă la vue des riches prĂ©sents apportĂ©s par Naaman, la convoitise latente surgit. Peu importe Ă GuĂ©hazi si sa conduite met en pĂ©ril lâoeuvre de Dieu chez Naaman. Pour justifier, sâil le pouvait, son forfait, il ose se rĂ©clamer, lui aussi, de lâĂternel. AprĂšs tout, les biens dont il veut sâemparer nâappartiennent-ils pas Ă un Ă©tranger, Ă un Syrien ? 2 Rois 520. Retenons les paroles dâĂlisĂ©e, elles sont toujours de saison. Est-ce le temps de prendre de lâargent, et de prendre des vĂȘtements, et des oliviers et des vignes, et du menu et du gros bĂ©tail, et des serviteurs et des servantes ? » 2 Rois 526, 27. La fraude nâa pas permis Ă GuĂ©hazi dâĂ©chapper au jugement. La lĂšpre de Naaman, la consĂ©quence du pĂ©chĂ©, sâest attachĂ©e Ă lui et Ă sa semence pour toujours. - Judas enchaĂźnĂ© par son idole Lâexemple de Judas est plus solennel encore. Il y avait probablement peu de chose dans la bourse qui lui Ă©tait confiĂ©e. Mais il aimait secrĂštement lâargent et ce terrible maĂźtre lâentraĂźnait irrĂ©sistiblement. Quand, six jours avant la PĂąque, Marie vient oindre les pieds de JĂ©sus avec une livre de nard de grand prix, Judas aussitĂŽt interroge Pourquoi ce parfum nâa-t-il pas Ă©tĂ© vendu trois cents deniers et donnĂ© aux pauvres ? » Jean 125. Il suppute en connaisseur la valeur de ce don, mais il est incapable de comprendre le rafraĂźchissement que cet acte dâamour apportait au coeur du Seigneur, et les autres disciples, Ă qui les motifs de Judas paraissent valables, sâindignent Ă leur tour Ă quoi bon cette perte ? » Matt. 268. Mais la Parole met Ă nu les motifs rĂ©els de cet homme Il dit cela, non pas quâil se souciĂąt des pauvres, mais parce quâil Ă©tait voleur, et quâil avait la bourse et portait ce quâon y mettait » Jean 126. Il nâest pas besoin de beaucoup possĂ©der pour ĂȘtre un idolĂątre, il suffit de convoiter. Cette terrible passion, plus que toute autre, ouvre la porte Ă Satan. Dans un instant, Judas livrera le Seigneur pour une somme bien moindre. Puis, saisi de remords, le fils de perdition » ira se pendre. - Le jeune homme riche La mĂȘme idole dominait le coeur de ce jeune homme accouru vers le Seigneur Marc 1017-26. Les apparences Ă©taient aimables, il Ă©tait respectueux de la loi, il avait une bonne moralitĂ© ; mais Christ apporte partout la lumiĂšre. Il montre le vĂ©ritable Ă©tat de ce coeur. Cet homme, hĂ©las, va prĂ©fĂ©rer ses aises, ses richesses, au salut de son Ăąme et au Seigneur lui-mĂȘme. 2 - Les vraies richesses du croyant, son trĂ©sor - Dans le Nouveau Testament Si telle est la terrible condition de ceux que Satan tient enchaĂźnĂ©s, comment doivent se comporter les enfants de Dieu appelĂ©s Ă vivre dans une atmosphĂšre aussi dĂ©lĂ©tĂšre, tout imprĂ©gnĂ©e de lâinfluence de lâargent ? Ils sont encore dans le monde, mais ils ne sont plus du monde. Ils ont Ă©tĂ© achetĂ©s Ă prix, ils appartiennent Ă Christ, mort et ressuscitĂ© pour eux 1 Cor. 620. Leurs bĂ©nĂ©dictions ne sont plus terrestres et donc fugitives Prov. 234, 5. Elles sont liĂ©es Ă un Christ glorifiĂ©, assis dans les lieux cĂ©lestes, ce sont dâinĂ©puisables trĂ©sors, conservĂ©s pour lâĂ©ternitĂ© ĂphĂ©s. 118 ; 1 Pier. 14. Le Seigneur JĂ©sus met les siens en garde Ne vous amassez pas des trĂ©sors sur la terre, oĂč la teigne et la rouille gĂątent, et oĂč les voleurs percent et dĂ©robent ; mais amassez-vous des trĂ©sors dans le ciel⊠car lĂ oĂč est ton trĂ©sor, lĂ sera aussi ton coeur » Matt. 619-21. Allons-nous donc chercher Ă acquĂ©rir ici-bas un trĂ©sor quelconque, au risque de voir notre coeur sây laisser prendre ? Et si des biens nous ont Ă©tĂ© confiĂ©s pour un temps, comment convient-il dâen user ? - Dans lâAncien Testament Il est vrai que dans lâAncien Testament les biens terrestres Ă©taient un signe de la faveur de Dieu. Au point que le fidĂšle Asaph Ă©tait plongĂ© dans une grande perplexitĂ© devant la prospĂ©ritĂ© des mĂ©chants. Pour comprendre, il lui faudra entrer dans le sanctuaire Ps. 7317. Mais si Dieu accordait aux siens de telles bĂ©nĂ©dictions temporelles, il poursuivait toujours un but spirituel. IsraĂ«l, en quittant lâĂgypte, avait dĂ©pouillĂ© ses habitants Ex. 321, 22 ; 1235, 36. Câest ainsi que ceux dont lâesprit Ă©tait libĂ©ral, que leur coeur y portait, furent en mesure dâapporter les matĂ©riaux nĂ©cessaires Ă la construction du tabernacle Ex. 3520-29. Leur bĂ©tail aussi pouvait ĂȘtre offert en sacrifice sur lâautel dâairain Ex. 1025, 26 ; plus tard, dans le pays de la promesse, Dieu se proposait dâouvrir son bon trĂ©sor en leur faveur Deut. 281-14. Mais chacun dĂšs lors Ă©tait responsable de Lui offrir de lâabondance de son grenier et de ce qui coulait de son pressoir Ex. 2229. Cette prospĂ©ritĂ© matĂ©rielle nâĂ©tait pourtant pas sans danger, mĂȘme si elle venait rĂ©compenser la piĂ©tĂ© 2 Chron. 3227-29. MĂȘme un roi fidĂšle, comme ĂzĂ©chias, sâĂ©leva en faisant admirer ses trĂ©sors, et la fin de son rĂšgne sâen trouva ternie Ăs. 393-7. - Abraham et le roi de Sodome Bien diffĂ©rente avait Ă©tĂ© lâattitude dâAbraham, lâami de Dieu. Il vit par la foi, comme un Ă©tranger dans ce pays que Dieu lui a pourtant donnĂ© en hĂ©ritage. Il se sait observĂ© par les habitants et comprend quâil doit se sĂ©parer de Lot, pour Ă©viter de donner le spectacle, dĂ©shonorant pour la gloire de Dieu, de disputes entre frĂšres. Mais il ne fait pas valoir ses droits et sâen remet Ă Dieu. Il laisse dĂ©libĂ©rĂ©ment son neveu choisir ce qui attire son coeur, la meilleure portion, le pays le plus riche Gen. 1310, 11. Aussi Dieu veille sur lui. MelchisĂ©dec vient le fortifier Ă la veille dâune Ă©preuve plus dangereuse encore. Le roi de Sodome, figure frappante du Prince de ce monde, lui propose un sĂ©duisant marchĂ© Donne-moi les personnes littĂ©ralement les Ăąmes et prends les biens pour toi » Gen. 1421. Combien sont tombĂ©s dans ce terrible piĂšge ! Mais Abraham rĂ©pond Jâai levĂ© ma main [= jâai jurĂ©] vers lâĂternel, le Dieu TrĂšs haut, possesseur des cieux et de la terre si depuis un fil jusquâĂ une courroie de sandale, oui, si de tout ce qui est Ă toi, je prends quoi que ce soit » Gen. 1422, 23. Sa vĂ©ritable richesse, Abraham lâa compris, câest Dieu lui-mĂȘme Job 2224, 25. Et si un chrĂ©tien a une apprĂ©ciation claire de sa position, il suivra assurĂ©ment le mĂȘme sentier. 3 - La piĂ©tĂ© avec le contentement Il sait quâaujourdâhui les richesses matĂ©rielles NE SONT PLUS la rĂ©compense divine, accordĂ©e Ă ceux qui font le bien. Au contraire, elles mettent sĂ©rieusement Ă lâĂ©preuve ceux qui les possĂšdent, car il est difficile de ne pas se confier, tant soit peu, en elles. Allons-nous garder notre caractĂšre dâĂ©tranger dans ce monde qui a rejetĂ© Christ, rĂ©sister aux sĂ©ductions de lâEnnemi qui emploie les mĂȘmes moyens quâavec les incrĂ©dules ? LĂ oĂč le Seigneur, notre Seigneur, nâavait pas un lieu pour reposer sa tĂȘte, pourrions-nous chercher Ă vivre dans les dĂ©lices de la terre ? Cet or et cet argent rouillĂ©s dont parle Jacques 53-5, ont-ils encore de lâattrait pour nos coeurs ? Combien de temps passons-nous Ă poursuivre la satisfaction de besoins artificiels que lâEnnemi a rĂ©ussi Ă nous prĂ©senter comme indispensables ? Ceux qui veulent devenir riches tombent dans la tentation et dans un piĂšge, et dans plusieurs dĂ©sirs insensĂ©s et pernicieux⊠câest une racine de toutes sortes de maux que lâamour de lâargent ce que quelques-uns ayant ambitionnĂ©, ils se sont Ă©garĂ©s de la foi et se sont transpercĂ©s eux-mĂȘmes de beaucoup de douleurs » 1 Tim. 69, 10. LâapĂŽtre nous met en garde, mais il nous indique aussi le remĂšde La piĂ©tĂ© avec le contentement est un grand gain » 1 Tim. 66 ; HĂ©b. 135. Le chrĂ©tien a des biens meilleurs et permanents, ses besoins sur la terre devraient ĂȘtre vite satisfaits Ayant la nourriture et de quoi nous couvrir, nous serons satisfaits » 1 Tim. 68. Bien des carriĂšres chrĂ©tiennes auront Ă©tĂ©, sinon ruinĂ©es, du moins trĂšs appauvries par lâamour de lâargent et lâamitiĂ© du monde Jacq. 44. Lâaction sanctifiante de la Parole est Ă©touffĂ©e par la tromperie des richesses Matt. 1322 et le croyant reste sans fruit pour Dieu. Quelquâun appelĂ© frĂšre peut devenir un avare, ou mĂȘme en venir Ă enseigner ce qui ne convient pas, pour un gain honteux 1 Cor. 511 ; Tite 111. Seule une communion constante avec le Seigneur pourra nous garder de si terribles dangers. Si au lieu de chercher nos propres intĂ©rĂȘts, nous avons vraiment les siens en vue, il pourvoira Ă tous nos besoins Matt. 625, 30-32 ; Phil. 419. Tout ce qui paraĂźt nous appartenir, nos capacitĂ©s, notre temps, nos richesses mĂȘme, est Sa propriĂ©tĂ©. Le chrĂ©tien est donc un Ă©conome [= intendant, gĂ©rant], il gĂšre les biens de son MaĂźtre. Il devrait toujours avoir devant lui le tribunal de Christ et sâappliquer avec ardeur Ă lui ĂȘtre agrĂ©able 2 Cor. 59, 10. Sâil est fidĂšle dans les petites choses, qui sans cesse mettent Ă lâĂ©preuve la rĂ©alitĂ© du coeur, son Seigneur pourra lui confier les vraies richesses, les trĂ©sors du sanctuaire Luc 1610-12. 4 - Christ le modĂšle â Les MacĂ©doniens Notre modĂšle, câest Christ, dans son dĂ©vouement complet au PĂšre et son immense amour vis-Ă -vis de sa crĂ©ature coupable. Vous connaissez la grĂące de notre Seigneur JĂ©sus Christ, comment, Ă©tant riche, il a vĂ©cu dans la pauvretĂ© pour vous, afin que par sa pauvretĂ© vous fussiez enrichis » 2 Cor. 89. De la gloire Ă©ternelle, il a daignĂ© sâanĂ©antir. Il a Ă©tĂ© ici-bas le Pauvre Ps. 4017 ; 411 pour que nous puissions partager avec lui ses richesses insondables. La contemplation de ce merveilleux travail de la grĂące de Dieu en Christ sera la source et le motif de notre libĂ©ralitĂ©. Il en Ă©tait ainsi pour ces MacĂ©doniens qui sâĂ©taient donnĂ©s premiĂšrement au Seigneur ». Câest la premiĂšre chose quâil convient de faire, car Il sâest acquis tous les droits sur nous Ă la croix 2 Cor. 85 ; 1 Cor. 619, 20. Puis, dĂ©passant les espĂ©rances de lâapĂŽtre, ils sâĂ©taient donnĂ©s aux saints, par la volontĂ© de Dieu 2 Cor. 85. Leurs circonstances Ă©taient pourtant des plus difficiles. Ă vue humaine, tout se liguait pour les empĂȘcher dâĂȘtre libĂ©raux. Une profonde pauvretĂ© matĂ©rielle sâaccompagnait dâune grande Ă©preuve de tribulation comme Ă Smyrne Apoc. 28-10. Mais une si grande joie se liait chez eux au privilĂšge de donner voir aussi 1 Chron. 299, quâils avaient demandĂ© avec de grandes instances la grĂące et la communion de ce service envers les saints. Cette grĂące leur avait Ă©tĂ© accordĂ©e et, le moment venu, ils avaient agi avec diligence, selon leur pouvoir et au-delĂ de leur pouvoir ! 2 Cor. 83, 4. Pendant lâannĂ©e de la sĂ©cheresse, ils ne cessaient de porter du fruit JĂ©r. 178. Les Ă©preuves, les privations produisent-elles de tels effets de la grĂące dans nos vies ? 5 - Un coeur large Ne donnons pas Ă regret ou par contrainte Deut. 1518 ; PhilĂ©mon 14. Dieu aime celui qui donne joyeusement. Ce doit ĂȘtre un fruit spontanĂ© de la grĂące arrivant Ă maturitĂ© dans un coeur bien disposĂ©. Si nous Ă©prouvons du regret Ă donner, câest que nous sommes encore sous la puissance de Mammon. Beaucoup de croyants se plaignent de manquer de joie, de fraĂźcheur spirituelle. Nâest-ce pas parfois par manque de libĂ©ralitĂ© ? Sous divers prĂ©textes, le coeur et la main restent fermĂ©s, nous montrons notre Ă©goĂŻsme foncier Deut. 157-10. Demandons Ă Dieu un coeur large, comme celui de cette veuve dont parlent Marc 1241-44 et Luc 211-4. Il y avait lĂ plusieurs riches qui jetaient beaucoup et avec ostentation dans le trĂ©sor du temple. Cette pauvre femme aurait pu penser Jâai si peu, quâest-ce Ă cĂŽtĂ© de tout cet argent ?⊠Mais non, elle a tout donnĂ©. Ce nâĂ©taient que deux pites qui font un quadrant⊠Le Seigneur regardait comment la foule jetait au trĂ©sor. Il agit toujours ainsi, rien ne Lui Ă©chappe et câest le comment » qui lui importe. Pour les hommes, cette veuve agissait dâune maniĂšre imprĂ©voyante, incomprĂ©hensible. Mais Celui qui sonde les coeurs et les reins donne son estimation, la seule qui vaille, mesurĂ©e avec le sicle du sanctuaire LĂ©v. 2725. En vĂ©ritĂ©, je vous dis que cette pauvre veuve a plus jetĂ© au trĂ©sor que tous ceux qui y ont mis ; car tous y ont mis de leur superflu, mais celle-ci y a mis de son indigence, tout ce quâelle avait, toute sa subsistance ». Elle Ă©tait riche en foi Jacq. 25, elle se confiait entiĂšrement en Dieu, il Ă©tait tout pour elle. OĂč en sommes-nous Ă cet Ă©gard ? Ce nâest pas lâimportance de nos dons, mais le sacrifice quâils impliquent qui a du prix pour le Seigneur. Soyons attentifs Ă ne pas le frustrer Mal. 38-10. Il sait ce que nous gardons pour nous-mĂȘmes ; que de fois peut-ĂȘtre Lui avons-nous offert un sacrifice qui ne coĂ»tait rien 2 Sam. 2424 ; Mal. 17, 8 ? Marie de BĂ©thanie aussi Ă©tait de ceux qui donnent avec joie. Elle Ă©tait fortement critiquĂ©e, nous lâavons vu, par son entourage, mais quelle joie pour le Seigneur de dire Ce qui Ă©tait en son pouvoir, elle lâa fait » Marc 148 ! Quel encouragement ! Notre adoration, nos dons, notre service recevront de Lui leur vĂ©ritable apprĂ©ciation 1 Cor. 43-5 et cette pensĂ©e suffit au chrĂ©tien dĂ©vouĂ© HĂ©b. 1315, 16. Quelle grĂące, sâil peut ĂȘtre dit Le Seigneur en a besoin », Lui, le CrĂ©ateur de toutes choses ! Montrerions-nous moins de promptitude que cette personne dont JĂ©sus pouvait dire et aussitĂŽt il les enverra » ? Matt. 211-3. La Parole de Dieu nous donne de tels exemples pour nous stimuler. Les saints Ă Corinthe Ă©taient beaucoup plus favorisĂ©s que ceux de MacĂ©doine. Mais leur libĂ©ralitĂ© serait-elle Ă la mesure de leur aisance ? Trop souvent, dans la prospĂ©ritĂ©, les coeurs se dessĂšchent trop occupĂ©s des choses de la terre. LâapĂŽtre, dirigĂ© par le Seigneur, sent le besoin de mettre Ă lâĂ©preuve la sincĂ©ritĂ© de lâamour des Corinthiens Vous avez Ă©tĂ© prompts Ă vouloir, leur dit-il, eh bien, maintenant, achevez aussi de faire 2 Cor. 811. Nos bonnes intentions ne peuvent suffire. Il convenait devant Dieu que leur abondance supplĂ©e aux besoins des pauvres en JudĂ©e, de sorte quâil y ait Ă©galitĂ©. Il convient aussi que celui qui enseigne participe Ă nos biens temporels. Lâouvrier est digne de son salaire 1 Cor. 914 ; 1 Tim. 518 ; Gal. 66. Celui qui sĂšme chichement moissonnera aussi chichement, et celui qui sĂšme libĂ©ralement moissonnera aussi libĂ©ralement » 2 Cor. 96 ; Prov. 1125. Accumuler les biens que Dieu met Ă notre disposition, câest les dĂ©tourner du but pour lequel il les place entre nos mains. Ceux qui sont riches » 1 Tim. 617-19 sont responsables dâen user selon Dieu, sans sâenorgueillir JĂ©r. 923. Ce nâest pas dans lâargent ou dans les plaisirs de ce monde que lâon peut saisir ce qui est vraiment la vie », mais dans la connaissance de Dieu et Ă son service. 6 - Des administrateurs fidĂšles Pour ĂȘtre un administrateur fidĂšle 1 Cor. 42, demandons Ă Dieu du discernement, un esprit de priĂšre. Agir au grĂ© de nos prĂ©fĂ©rences, ce ne serait pas servir le Seigneur. Ceux auxquels lâassemblĂ©e confie une responsabilitĂ© particuliĂšre dans lâadministration des dons, ne veilleraient-ils pas avec le plus grand soin Ă ce qui est honnĂȘte devant Dieu, mais aussi devant les hommes ? Dans cette abondance quâil administrait, avec ses compagnons de service, lâapĂŽtre sây appliquait 2 Cor. 818-24. Nâoublions pas que Dieu est puissant pour faire abonder toute grĂące envers celui qui donne avec gĂ©nĂ©rositĂ©. Il le bĂ©nit Prov. 2827 et augmente les fruits de sa justice. Il sâagit de la justice pratique, dâune marche fidĂšle qui est par JĂ©sus Christ Ă la gloire et Ă la louange de Dieu » 2 Cor. 910 ; Phil. 111. Ceux qui sont au bĂ©nĂ©fice de cette libĂ©ralitĂ© en discernent la vraie source et glorifient Dieu Matt. 516 ; 2 Cor. 913. Ainsi lâadministration de cette charge, non seulement comble les besoins des saints, mais aussi abonde par beaucoup dâactions de grĂąces rendues Ă Dieu » 2 Cor. 912. Paul peut se rĂ©jouir dâun tel effet de la grĂące et câest notre part aussi. Ses pensĂ©es sâĂ©lĂšvent tout naturellement vers le Dispensateur de tout don parfait. Il sâĂ©crie dans un Ă©lan joyeux du coeur GrĂąces Ă Dieu pour son don inexprimable ! » Ainsi le plus simple don du plus simple croyant, sâil est offert en Son nom, est un parfum dâagrĂ©able odeur, un sacrifice acceptable pour Dieu, et produit la louange dans le coeur de ceux qui en sont les objets ou les tĂ©moins. Ne vaut-il pas la peine pour chacun de cultiver avec soin cette grĂące » de donner ? Faisons toutes choses dans le sentiment de la prĂ©sence de Dieu et Ă la lumiĂšre de lâĂ©ternitĂ©. Quand le Seigneur Ă©tait ici-bas, ses pieds Ă©taient sur la terre, mais, en esprit, il Ă©tait toujours dans le ciel. Il avait constamment devant lui les intĂ©rĂȘts et la gloire de son PĂšre. Soyons ses imitateurs. Ne nous laissons dĂ©tourner ni par lâamour de lâargent ni par aucune autre convoitise. Nous disons volontiers que notre bourgeoisie est dans les cieux Phil. 320. Comment alors nous laisserions-nous troubler du trouble de ceux qui ont leur part sur la terre, comment serions-nous absorbĂ©s Ă poursuivre les mĂȘmes buts ? Soyons fidĂšles dans ce qui est trĂšs petit. Ne dĂ©sirons-nous pas que notre Sauveur et Seigneur nous dise tout Ă lâheure Entre dans la joie de ton MaĂźtre » Matt. 2521 ?
ï»żLange lui dit encore: Enveloppe-toi de ton manteau, et suis-moi.. Actes 23:11. La nuit suivante, le Seigneur apparut Ă Paul, et dit: Prends courage; car, de mĂȘme que tu as rendu tĂ©moignage de moi dans JĂ©rusalem, il faut aussi que tu rendes tĂ©moignage dans Rome. Daniel 6:22. Mon Dieu a envoyĂ© son ange et fermĂ© la gueule des lions, qui
14/11/2018 0051AprĂšs tout, que sont lâor et lâargent AprĂšs tout, que sont lâor et lâargent pour que lâhomme y place tant dâespoir ? Pour lâargent, lâhomme se bat et fait la guerre, il tue. Pour lui, il donne sa vie et consent Ă tous les sacrifices. Pourtant, nous devons bien lâadmettre, nous sommes en face dâune vĂ©ritable folie. Ces richesses tant convoitĂ©es sont toutes pĂ©rissables. Câest un fait, la rouille menace tous les mĂ©taux, mĂȘme les plus prĂ©cieux. MalgrĂ© cela, rien nây fait, le pouvoir dâattraction quâexercent les trĂ©sors du monde sur lâhomme ne faiblit pas. Son cĆur est subjuguĂ© et toutes ses affections sont aux choses de la terre. Seulement, au jour de la dĂ©tresse, telle confiance se rĂ©vĂ©lera trompeuse, la confusion sera inĂ©vitable. Oui, incontestablement, lâamour de lâargent est la racine de tous les maux. Reconnaissons-le, ce nâest rien moins quâune mĂ©prisable idole. Elle rĂšgne sur le cĆur humain avec tyrannie et lâĂ©loigne autant quâil est possible du Dieu vivant. NĂ©anmoins, oĂč se trouve le fondement de notre assurance ? Sera-ce dans des coussins dâargent ou des lingots dâor ? Non, bien Ă©videmment ! Dâailleurs, quand viendra le moment de rendre compte Ă Dieu puisquâil viendra certainement, Lui prĂ©sentera-t-on quelque prĂ©sent pour Le satisfaire ? Il nâen a que faire, tout Lui appartient dĂ©jĂ . La parole qui sort de la bouche de Dieu, voici la vĂ©ritable garantie de notre repos, de notre sĂ»retĂ© ! Câest bien peu dire quâelle prĂ©cieuse, plus que des milliers de piĂšces dâor et dâargent. IndĂ©niablement, si quelquâun aspire Ă ĂȘtre riche, il ferait bien de rechercher lâĂternel. Sa bĂ©nĂ©diction est la seule qui enrichit vĂ©ritablement. Certes, les opulents de ce siĂšcle ne sont pas Ă envier. Ils sâassurent sur ce qui nâest point Dieu, ils font leurs dĂ©lices de vanitĂ©s. TĂŽt ou tard, la ruine les surprendra. Pour nous, jetons tout cela derriĂšre notre dos, lâor dans la poussiĂšre, lâor dâOphir parmi les cailloux des torrents ; et le Tout-Puissant sera notre or, notre argent, notre richesse. Alors, pour sĂ»r, notre paix sera comme un fleuve. Lâaurions-nous si promptement oubliĂ©, Dieu nous a donnĂ©s un grand Sauveur, Christ le Seigneur ! Tressaillons de joie, rĂ©jouissons-nous dans le Seigneur, toujours ! Bonne journĂ©e Ă toutes et Ă tous ! Psaume Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche Que mille objets dâor et dâargent.
Finalement le prophĂšte AggĂ©e dit : « Lâargent est Ă moi, et lâor est Ă moi, dit lâEternel des armĂ©es », (Ag 2 :8). Dans un sens Dieu dit que tout lâargent Lui appartient (rappelez-vous que la valeur de la monnaie est gĂ©nĂ©ralement
Contrairement aux Ăvangiles, les textes anciens de la Bible ne sont pas trĂšs bavards Ă propos de lâargent. Sans doute parce quâils ont Ă©tĂ© forgĂ©s dans un monde oĂč la richesse Ă©tait surtout celle des terres et du bĂ©tail. La monnaie, lâor et lâargent, sans ĂȘtre inconnus, Ă©taient loin dâĂȘtre lâunique signe de fortune. Si la prospĂ©ritĂ© est souvent considĂ©rĂ©e comme une bĂ©nĂ©diction divine et comme la rĂ©tribution dâune vie juste et droite â les patriarches sont ainsi dotĂ©s dâune trĂšs longue vie et de grands biens â, la justice suppose lâattention aux pauvres. Les prophĂštes â Amos, bien sĂ»r, mais aussi IsaĂŻe et JĂ©rĂ©mie â vilipendent les riches Ă©goĂŻstes, les repus et les nantis qui exploitent les humbles. Ainsi Amos, au nom du TrĂšs Haut, maudira ceux qui faussent les balances et qui achĂštent les pauvres pour une paire de sandales. IsaĂŻe fera dire au Seigneur Le jeĂ»ne que je prĂ©fĂšre [âŠ] Nâest-ce pas partager ton pain avec lâaffamĂ©, hĂ©berger chez toi les pauvres sans abri, si tu vois un homme nu, le vĂȘtir. » IsaĂŻe 58, 6-7. Quant Ă JĂ©rĂ©mie, il fustige lâinjustice des riches, qui mĂšne le peuple Ă sa perte et Ă son chĂątiment, qui sera la dĂ©faite, la dispersion et la confiscation de toutes les richesses par les vainqueurs Ta richesse et tes trĂ©sors, je vais les livrer au pillage, sans contrepartie, Ă cause de tous les pĂ©chĂ©s, sur tout ton territoire. » JĂ©rĂ©mie 15, 13. Le rĂ©alisme social et Ă©conomique des Ăvangiles En comparaison, les Ăvangiles sont tout au contraire intarissables sur les questions dâargent, au point de faire du rapport Ă lâargent et Ă la richesse lâun des enjeux principaux dâune vie juste. Les historiens du premier siĂšcle soulignent Ă quel point la situation sociale et Ă©conomique de la GalilĂ©e Ă lâĂ©poque oĂč JĂ©sus la parcourt est identifiable dans les Ăvangiles ; de sorte que ces derniers sont aujourdâhui considĂ©rĂ©s comme une source historique fiable de ce point de vue. On y voit par exemple des riches qui accaparent les terres et la richesse et laissent les plus humbles dans lâextrĂȘme misĂšre. Câest le cas dans la parabole des ouvriers de la onziĂšme heure, oĂč lâon voit des journaliers », des hommes qui nâont que la force de leurs bras Ă vendre, attendre sur la place du village dâĂȘtre embauchĂ©s aux champs dâun homme riche. La richesse scandaleuse est aussi mise en scĂšne dans la parabole du mauvais riche et du pauvre Lazare, dans laquelle le pauvre est dĂ©crit avec un terrible rĂ©alisme, mendiant Ă la porte dâune riche maison, couvert de plaies et de croĂ»tes â lĂ©chĂ© par les chiens » nous dit le texte, indiquant lĂ le signe du dĂ©nuement et de lâaccablement le plus profond. Dans cette parabole prĂ©cisĂ©ment, le riche, qui nâa pas jetĂ© un regard au misĂ©rable qui gisait Ă sa porte, se retrouve en enfer, tandis que le pauvre, lui, est dans le sein dâAbraham ». Dâabord, le riche supplie Abraham que Lazare puisse venir lui rafraĂźchir les lĂšvres, puis lorsquâil comprend que le fossĂ© qui les sĂ©pare est infranchissable, demande que Lazare aille prĂ©venir ses frĂšres afin quâils ne tombent pas Ă sa suite dans le feu Ă©ternel. La rĂ©ponse dâAbraham est sans ambiguĂŻtĂ© Sâils nâĂ©coutent pas MoĂŻse, ni les ProphĂštes, mĂȘme si quelquâun ressuscite des morts, ils ne seront pas convaincus. » Pierre DebergĂ© apporte le commentaire suivant En Ă©voquant ainsi âMoĂŻse et les ProphĂštesâ, expression dĂ©signant lâensemble des Ăcritures hĂ©braĂŻques, JĂ©sus met en lumiĂšre un aspect du comportement de ce riche qui lui vaut de se trouver maintenant dans cette situation il nâa pas Ă©coutĂ© les multiples appels Ă partager avec ceux qui sont dans le besoin, il nâa pas pris au sĂ©rieux la RĂ©vĂ©lation biblique. AccaparĂ© par les plaisirs et les richesses, il nâa pas su ou voulu Ă©couter la Parole de Dieu, et il nâa donc pas changĂ© dâattitude Ă lâĂ©gard de Lazare. La radicalitĂ© de la rĂ©ponse dâAbraham est Ă la mesure du double danger qui, selon JĂ©sus, menace le riche ne plus voir les pauvres et, surtout, parce quâil fait de lâargent lâunique mesure de toute rĂ©alitĂ© et de toute relation, devenir sourd Ă toute autre parole que celle de lâargent, donc aussi Ă toute remise en cause de ce quâil vit, y compris lorsquâil en perçoit les limites et les insatisfactions. » Dans cette petite histoire, JĂ©sus fustige la richesse qui rend aveugle et sourd Ă son prochain. Avec elle, son enseignement est en continuitĂ© avec la tradition biblique qui le prĂ©cĂšde. Pierre DebergĂ© souligne combien dans lâĂvangile lâargent est prĂ©sentĂ© par JĂ©sus comme une malĂ©diction. Câest, dit-il, le drame du âjeune homme richeâ, et câest ce qui fait Ă©crire Ă Luc Ă la fin de ses BĂ©atitudes âMalheureux vous les riches vous avez votre consolation. Malheureux vous qui ĂȘtes repus maintenant vous aurez faim.â [âŠ] JĂ©sus vise non une classe sociale en tant que telle, mais des hommes et des femmes enfermĂ©s dans leurs richesses matĂ©rielles. Ă plaindre, ils le sont en effet, parce quâils sont riches de leurs biens et de leurs plaisirs au point de ne plus rien attendre de Dieu et des autres ils sont repus. Lorsquâil prend dans le cĆur de lâĂȘtre humain une place dĂ©mesurĂ©e, lâargent devient une idole qui conduit Ă nâenvisager sa vie que sous le seul angle de lâavoir ». Dieu ou lâargent Lâargent est une malĂ©diction qui dessĂšche le cĆur de lâhomme, mais il est aussi, selon JĂ©sus, lâun des plus grands obstacles dans la relation des ĂȘtres humains avec Dieu. Pierre DebergĂ© lâanalyse ainsi En opposant le service de Dieu Ă celui de lâargent, JĂ©sus en arrive Ă personnifier lâargent comme un faux dieu, capable de sĂ©duire les hommes et de les dĂ©tourner du seul vrai Dieu. Dans la fameuse phrase âVous ne pouvez servir Dieu et Mamonâ, ce dernier mot, dâorigine aramĂ©enne, devient un nom propre, figure de lâargent. Lâalternative se situe alors au cĆur de la personne humaine qui choisit de mettre sa foi â câest-Ă -dire sa confiance et son espĂ©rance â soit en Dieu, soit en lâargent. Câest lĂ , dâailleurs, une des grandes caractĂ©ristiques du message Ă©vangĂ©lique que de ne pas considĂ©rer lâargent et les richesses dâabord dans leur dimension sociale mais dans leur rapport Ă Dieu. Et, Ă celui qui imaginerait pouvoir concilier les deux, JĂ©sus rĂ©pond quâils sâexcluent. Pourquoi ? Parce quâils traduisent deux maniĂšres opposĂ©es de conduire son existence dans un cas, on accepte dâĂ©largir son horizon pour sâouvrir Ă lâunivers de Dieu et entrer dans le dynamisme de son amour partagĂ© de sorte que les biens matĂ©riels deviennent des instruments au service du bonheur de chacun et de tous ; dans lâautre, lâargent devient une fin en soi, idole qui prend une place dĂ©mesurĂ©e dans le cĆur de lâĂȘtre humain ; il conduit alors au refus de Dieu et au mĂ©pris du frĂšre. On rejoint ici les nombreuses invitations de JĂ©sus Ă ne pas se tromper de trĂ©sor. Dans lâĂvangile de Luc, Jean Baptiste avait dĂ©jĂ rĂ©pondu Ă ceux qui lui demandaient ce quâils devaient faire pour manifester leur conversion âSi quelquâun a deux tuniques, quâil partage avec celui qui nâen a pas ; si quelquâun a de quoi manger, quâil fasse de mĂȘme.â Ce que JĂ©sus complĂ©tera plus tard par cette exhortation âDonnez et on vous donnera ; câest une bonne mesure, tassĂ©e, secouĂ©e, dĂ©bordante quâon vous versera dans le pan de votre vĂȘtement, car câest la mesure dont vous vous servez qui servira aussi de mesure pour vous.â » Les chrĂ©tiens et lâargent De fait, lâenseignement de JĂ©sus sur lâargent va trĂšs fortement marquer la vie des premiĂšres communautĂ©s croyantes et ne cessera de poser de grandes questions aux Ăglises chrĂ©tiennes. DĂšs le livre des Actes des ApĂŽtres, Luc donne une vision idyllique de la communautĂ© La multitude des croyants nâavait quâun cĆur et quâune Ăąme. Nul ne disait sien ce qui lui appartenait, mais entre eux tout Ă©tait commun. [âŠ] Aussi parmi eux nul nâĂ©tait dans le besoin ; car tous ceux qui possĂ©daient des terres ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de la vente et le dĂ©posaient aux pieds des apĂŽtres. On distribuait alors Ă chacun suivant ses besoins. » Cependant, dĂšs la page suivante, lâĂ©pisode du couple Ananie et Saphire, qui ment et retient par-devers lui une partie de la somme correspondant au bien quâil a vendu et quâil destinait au groupe, montre que la rĂ©alitĂ© rĂ©sistait rudement aux belles intentions. Les chrĂ©tiens, au long des siĂšcles, ne vont cesser dâinterroger leur rapport Ă lâargent et Ă la richesse. La mĂ©fiance sera toujours de mise car lâalternative Ă©vangĂ©lique Dieu ou lâargent » hante les consciences. La pratique de la charitĂ© » sera trĂšs tĂŽt au cĆur de la vie des chrĂ©tiens. On reconnaĂźt souvent dans lâĆuvre de lâĂ©vĂȘque Basile de CĂ©sarĂ©e, au ive siĂšcle, la premiĂšre intuition de la Croix-Rouge, avec lâinvention dâune forme dâassistance publique pour les pauvres et les malades dans son diocĂšse. Ă la fin du XIIe siĂšcle, lorsque lâItalie mĂ©diĂ©vale fait naĂźtre une civilisation urbaine et voit lâenrichissement spectaculaire des marchands, câest le fils de lâun dâentre eux, François, Ă Assise, qui va secouer les consciences en choisissant de se dĂ©faire de tous ses biens et dâĂ©pouser Dame pauvretĂ© ». La figure de François va devenir un puissant modĂšle de vie chrĂ©tienne. Le dĂ©bat sur la pauvretĂ© de JĂ©sus fait rage. Comment concilier la puissance des paroles de JĂ©sus sur la richesse et lâargent et lâopulence de lâĂglise et des grands ordres religieux ? Au XIIIe siĂšcle, le grand intellectuel, philosophe et thĂ©ologien Thomas dâAquin Ă©tablira ce quâil nomme la destination universelle des biens ». Sâil ne remet pas en cause la propriĂ©tĂ© au nom du droit naturel, il la restreint en prĂ©cisant Lâhomme ne doit pas possĂ©der ces biens comme sâils lui Ă©taient propres, mais comme Ă©tant Ă tous, en ce sens quâil doit ĂȘtre tout disposĂ© Ă en faire part aux nĂ©cessiteux. » En dâautres termes, le riche ne peut jouir de ces biens que sâil sâest acquittĂ© de lâobligation de nourrir et vĂȘtir le pauvre. La doctrine sociale de lâĂglise catholique, dĂ©veloppĂ©e Ă partir du XIXe siĂšcle, est amplement appuyĂ©e sur le raisonnement de Thomas, comme le sont nos Ătats dits providence », fortement redistributifs. Les passages sur lâargent et lâĂvangile sont repris avec lâautorisation de Pierre DebergĂ©, recteur Ă©mĂ©rite de lâInstitut catholique de Toulouse et membre de la Commission biblique pontificale, article JĂ©sus, les riches et lâargent », in JĂ©sus, lâencyclopĂ©die, Albin Michel, 2017.
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Versets les plus Pertinents Psaumes 241 Psaume de David. A l'Ăternel la terre et ce qu'elle renferme, Le monde et ceux qui l'habitent! ĂphĂ©siens 46 un seul Dieu et PĂšre de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. HĂ©breux 34 Chaque maison est construite par quelqu'un, mais celui qui a construit toutes choses, c'est Dieu. 2 Corinthiens 122 lequel nous a aussi marquĂ©s d'un sceau et a mis dans nos coeurs les arrhes de l'Esprit. Galates 41 Or, aussi longtemps que l'hĂ©ritier est enfant, je dis qu'il ne diffĂšre en rien d'un esclave, quoiqu'il soit le maĂźtre de tout; AggĂ©e 28 L'argent est Ă moi, et l'or est Ă moi, Dit l'Ăternel des armĂ©es. Psaumes 5010 Car tous les animaux des forĂȘts sont Ă moi, Toutes les bĂȘtes des montagnes par milliers; Actes 244 Tous ceux qui croyaient Ă©taient dans le mĂȘme lieu, et ils avaient tout en commun. 1 Chroniques 2912 C'est de toi que viennent la richesse et la gloire, c'est toi qui domines sur tout, c'est dans ta main que sont la force et la puissance, et c'est ta main qui a le pouvoir d'agrandir et d'affermir toutes choses. LĂ©vitique 2523 Les terres ne se vendront point Ă perpĂ©tuitĂ©; car le pays est Ă moi, car vous ĂȘtes chez moi comme Ă©trangers et comme habitants. Luc 1220 Mais Dieu lui dit InsensĂ©! cette nuit mĂȘme ton Ăąme te sera redemandĂ©e; et ce que tu as prĂ©parĂ©, pour qui cela sera-t-il? Actes 424 Lorsqu'ils l'eurent entendu, ils Ă©levĂšrent Ă Dieu la voix tous ensemble, et dirent Seigneur, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s'y trouve, Psaumes 11516 Les cieux sont les cieux de l'Ăternel, Mais il a donnĂ© la terre aux fils de l'homme. JosuĂ© 13 Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l'ai dit Ă MoĂŻse. ĂzĂ©chiel 184 Voici, toutes les Ăąmes sont Ă moi; l'Ăąme du fils comme l'Ăąme du pĂšre, l'une et l'autre sont Ă moi; l'Ăąme qui pĂšche, c'est celle qui mourra. Psaumes 10424 Que tes oeuvres sont en grand nombre, ĂŽ Ăternel! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de tes biens. Matthieu 213 Si, quelqu'un vous dit quelque chose, vous rĂ©pondrez Le Seigneur en a besoin. Et Ă l'instant il les laissera aller. GenĂšse 11 Au commencement, Dieu crĂ©a les cieux et la terre. Job 4111 De qui suis-je le dĂ©biteur? Je le paierai. Sous le ciel tout m'appartient. GenĂšse 1419 Il bĂ©nit Abram, et dit BĂ©ni soit Abram par le Dieu TrĂšs Haut, maĂźtre du ciel et de la terre! Appartenir Dieu Aux Commandes Gardiens La CrĂ©ation De Dieu La Terre La Terre Nature Partager Les Choses MatĂ©rielles PropriĂ©tĂ©, Terre Respect, pour l'environnement ResponsabilitĂ©, du Monde Naturel Richesses, Nature des Tout Toute Chose Appartenant Ă Dieu
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Un sujet importantLâargent est un thĂšme rĂ©curent dans la Bible. Cela vous surprend-il ? Faisant partie intĂ©grante de notre quotidien, il aurait Ă©tĂ© Ă©tonnant que la Bible passe ce thĂšme sous silence. Ainsi, le livre des Proverbes donne toute une sĂ©rie de conseils sur la maniĂšre dâaborder la question de lâargent. LâEcclĂ©siaste constate sa vanitĂ© si tout part en fumĂ©e⊠quel profit y a-t-il ? Les prophĂštes remettent trĂšs souvent en question lâattitude du peuple dâIsraĂ«l face aux pauvres. Dans les Ă©vangiles, lâargent Ă©tait un des thĂšmes favoris de JĂ©sus sur 38 paraboles recensĂ©es, 16 abordent de prĂšs ou de loin ce une puissance ?Lâargent en lui-mĂȘme nâa rien de mauvais ! Par contre, les motivations de celui qui le manipule peuvent ĂȘtre malsaines. Câest lâamour de lâargent que la Bible condamne 1 Tim lâargent dĂ©passe sa fonction de commoditĂ© et dâĂ©change dans une sociĂ©tĂ©, il devient un instrument de mal et Satan ne se gĂȘne pas pour en abuser. JĂ©sus attribue la puissance de lâargent au pouvoir politique Mat choix Ă faireLe chrĂ©tien est appelĂ© Ă faire des choix fondamentaux choisira-t-il de servir Dieu ou Mammon ? Nous sommes appelĂ©s Ă faire un choix exclusif servir lâun ou lâautre Matt. Quelle Ă©nergie allons-nous consacrer Ă servir Dieu ? La mĂȘme que celle que nous consacrons Ă acquĂ©rir notre revenu ? Beaucoup de chrĂ©tiens consacrent une Ă©nergie dĂ©mesurĂ©e pour avoir les moyens de sâacheter une voiture dernier cri, aller en vacances dans une station balnĂ©aire rĂ©putĂ©e, possĂ©der leur propre logement, avoir une place de travail en vue, âŠetc. Ătes-vous libĂ©rĂ© de cette vaine poursuite ? Mettez-vous Dieu au premier plan dans votre vie ? Si la Bible nous met en garde contre la paresse 2 Thes elle nous exhorte aussi premiĂšrement Ă rechercher le royaume de Dieu et Ă amasser des trĂ©sors dans le ciel Mat Les richesses que nous pouvons accumuler sur la terre sont de toute maniĂšre condamnĂ©es Ă ĂȘtre dĂ©truites 2 Pi Rejetons donc lâemprise du matĂ©rialisme sur nos vies et en suivons les conseils de Pierre qui nous encourage Ă consacrer nos efforts Ă vivre dâune maniĂšre digne de Dieu. Quel but allez-vous poursuivre ? Câest mathĂ©matique LĂ oĂč est votre trĂ©sor, lĂ aussi sera votre cĆur » Mat !Un thermomĂštre de notre vieCe qui est important, câest la maniĂšre dont nous gĂ©rons lâargent que Dieu nous confie Luc les intentions qui nous gouvernent, notre dĂ©pendance de Dieu dans notre maniĂšre de lâutiliser Rom Ainsi, notre maniĂšre de le gĂ©rer, nos intentions, notre foi peuvent faire de lâargent soit un moyen de bĂ©nĂ©diction une puissance entre les mains de Dieu soit de malĂ©diction une puissance entre les mains de Satan. Enfin, notre rapport Ă lâargent est une ouverture sur la rĂ©alitĂ© de notre vie chrĂ©tienne. Câest dans nos cĆurs que tout se joue Marc !Vivre la libĂ©ration de la puissance de lâargentâŠChrist est venu pour nous libĂ©rer de lâesclavage du pĂ©chĂ©. Dans ce sens, il dĂ©sire nous libĂ©rer de la puissance de lâargent. Nous pouvons nous fixer des rĂšgles rigides pour y parvenir . Ce serait tomber dans un nouvel esclavage, celui du lĂ©galisme. Câest Ă lâintĂ©rieur de notre cĆur que Christ veut agir il dĂ©sire nous transformer afin que nos actes de libĂ©ralitĂ©, nos paroles soient consĂ©quences de sa vie en ĂȘtre fidĂšle Ă lâĂ©vangile, ĂȘtre sel et lumiĂšre de la terre, il nâest pas nĂ©cessaire de sâisoler du monde. Il sâagit, au contraire, de vivre dans le monde selon les lois du royaume de Dieu. Faire pĂ©nĂ©trer la fidĂ©litĂ© Ă Dieu, la gratuitĂ©, le don, la grĂące dans les tĂ©nĂšbres, dans une terre sans repentance regret de ses pĂ©chĂ©s avec dĂ©sir de ne plus les commettre est un acte capital dans la vie dâun homme. Un croyant authentique aura un Ă©tat dâesprit de dĂ©pendance envers Dieu et de conscience de ses propres faiblesses. La repentance aura, alors, des consĂ©quences sur notre comportement qui sera marquĂ© par â la gĂ©nĂ©rositĂ© Luc â lâhonnĂȘtetĂ© Luc â la justice Luc lors, notre comportement sera la mesure de la rĂ©alitĂ© de la vie de Christ en Ă donner un excellent exercice !Lâargent que lâon donne nâest plus porteur du dĂ©sir et de la convoitise. Il est restituĂ© Ă son rĂŽle dâobjet, dâintermĂ©diaire entre les hommes pour leur bien. Les Ă©pĂźtres regorgent dâencouragement Ă donner 1 Cor ; 2 Cor ; HĂ©b la dĂźme ?Faut-il donner la dĂźme ou non ? Notons que JĂ©sus ne lâa pas abolie. Sous la loi, lâIsraĂ©lite devait donner 10 % de son revenu Ă Dieu. Sous la grĂące, un principe plus grand apparaĂźt câest la totalitĂ© de nos biens et de nos revenus qui appartiennent Ă Dieu. Et câest lui-mĂȘme qui nous dit comment et dans quelle proportion les partager ! Pour le savoir, il est nĂ©cessaire dâĂȘtre en relation avec Dieu et de vivre de foi. Dieu ne veut pas que la confiance en nos richesses, notre sĂ©curitĂ© matĂ©rielle, remplace la confiance que lâon doit avoir en lui. Savez-vous comment Dieu vous demande dâutiliser ce quâil vous donne ?Une vie chrĂ©tienne authentiqueUn chrĂ©tien mature considĂ©rera donc son revenu comme donnĂ© par Dieu 1 Chr Il cherchera Ă faire part des privilĂšges que Dieu lui donne, Ă ĂȘtre une source de bĂ©nĂ©diction pour les autres matĂ©riellement et spirituellement. Cet Ă©tat dâesprit, seul Christ peut le produire en nous. Comme lui sâest donnĂ©, nous sommes appelĂ©s Ă nous donner entiĂšrement Ă lui 2 Cor 8. 5. Plus que notre argent, câest nous quâil veut⊠afin dâaccomplir son Ćuvre en nous et Ă travers nous, nous qui sommes sa bouche, ses mains et ses pieds aujourdâhui sur la terre !BibliographieLe dieu argent, Jean-Jacques Meylan, Vivre, mars 2001 Ne me donne ni pauvretĂ© ni richesse, Craig Blomberg, 2001 Savons-nous partager ? Christian Muller, Mission Contact, juillet 2001Quelques principesâ devenir riche ne doit pas ĂȘtre le but de notre vie Pr ; Luc â lâobtention rapide de richesses est malsaine Pr â lâenvie, le dĂ©sir de la richesse conduit Ă la misĂšre Pr â dans les affaires, la justice doit primer Pr â profiter de la faiblesse de quelquâun pour sâenrichir est dangereux Pr â le matĂ©riel ne doit pas ĂȘtre notre souci premier Mat ; Phil â la paresse est condamnĂ©e 2 Thes â le travail a pour but dâassurer notre subsistance 2 Thes 12 â le superflu est destinĂ© aux Ćuvres bonnes 2 Co
Sourate9 - Verset 71. Les croyants et les croyantes sont amis. les uns des autres, Ils ordonnent ce qui est convenable, ils interdisent ce qui est blĂąmable ; ils s'acquittent de la priĂšre, ils font de l'aumĂŽne. et ils obĂ©issent Ă Dieu et Ă son prophĂštes. VoilĂ
Câest Ă moi quâappartient tout lâargent et tout lâor. VoilĂ ce que dĂ©clare le Seigneur des armĂ©es cĂ©lestes. AggĂ©e 28 Simon vit que lâEsprit Saint Ă©tait donnĂ© aux croyants quand les apĂŽtres leur imposaient les mains. Alors il leur proposa de lâargent et leur dit Donnez-moi aussi ce pouvoir pour que ceux Ă qui jâimposerai les mains reçoivent lâEsprit Saint. Mais Pierre lui rĂ©pondit Que ton argent pĂ©risse, et toi avec lui, puisque tu tâes imaginĂ© quâon pouvait se procurer le don de Dieu avec de lâargent! Actes 818-20 Car lâamour de lâargent est racine de toutes sortes de maux». Pour sây ĂȘtre abandonnĂ©, certains se sont Ă©garĂ©s trĂšs loin de la foi, et se sont infligĂ© beaucoup de tourments. 1 TimothĂ©e 610 Que votre conduite ne soit pas guidĂ©e par lâamour de lâargent. Contentez-vous de ce que vous avez prĂ©sentement. Car Dieu lui-mĂȘme a dit Je ne te laisserai pas non, je ne tâabandonnerai jamais. HĂ©breux 135 A quoi sert lâargent dans les mains dâun sot? Peut-il acheter la sagesse quand il nâa pas de bon sens? Proverbes 1716 Si tu prĂȘtes de lâargent Ă un membre de mon peuple, Ă un pauvre qui est avec toi, tu nâagiras pas envers lui comme un usurier, tu nâen exigeras pas dâintĂ©rĂȘts. Exode 2224 Moi aussi, mes proches et mes collaborateurs, nous leur avons prĂȘtĂ© de lâargent et du blĂ©. Remettons-leur donc cette dette! NĂ©hĂ©mie 510 A peine sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons de service qui lui devait cent piĂšces dâargent. Il le saisit Ă la gorge en criant Paie-moi ce que tu me dois! Matthieu 1828 JĂ©sus entra dans la cour du Temple. Il en chassa tous les marchands, ainsi que leurs clients. Il renversa les comptoirs des changeurs dâargent, ainsi que les chaises des marchands de pigeons, et il leur dit Il est Ă©crit On appellera ma maison une maison de priĂšre, mais vous, vous en faites un repaire de brigands. Matthieu 2112-13 Aucun serviteur ne peut ĂȘtre en mĂȘme temps au service de deux maĂźtres. En effet, ou bien il dĂ©testera lâun et aimera lâautre; ou bien il sera dĂ©vouĂ© au premier et mĂ©prisera le second. Vous ne pouvez pas servir en mĂȘme temps Dieu et lâArgent. En entendant toutes ces recommandations, les pharisiens, qui Ă©taient trĂšs attachĂ©s Ă lâargent, se moquaient de JĂ©sus. Luc 1613-14 Dâautres suggestions? Propose-les dans les commentaires ci-dessous. Retrouve les autres 10 versets clĂ©s sur⊠Cet article, publiĂ© dans La Bible, est taguĂ© 10 versets clĂ©s, argent, finances, ressources. Ajoutez ce permalien Ă vos favoris.
Largent nâest quâun instrument de travail entre les mains dâun chrĂ©tien. LâĂ©criture nous met en garde contre LâAMOUR DE LâARGENT et non lâargent en tant que tel. La bible nous enseigne que lâor et lâargent appartiennent Ă Dieu. « Lâargent est Ă moi, et lâor est Ă moi, Dit lâEternel des armĂ©es. » (AgĂ©e 2:8)
5 aoĂ»t 2015 mer 05 AoĂ»t L'argent est Ă moi, et l'or est Ă moi, [...] dit l'Ăternel » Ag dans Non classĂ© /Que diriez-vous dâun homme qui bĂątiÂrait sa maiÂson sans penser aux fonÂdaÂtions ? InsenÂsĂ© ! De la mĂȘme façon, Dieu vous demande de ne pas metÂtre votre conÂfiÂance dans une richesse qui ne dure pas » 1Ti PDV. Entre 1948 et 2001, les Ătats-Unis ont conÂnu dix crises Ă©conomiques, dâune moyenne dâun an, cauÂsant la perte de milÂliards de dolÂlars. Cela sigÂniÂfie quâenÂvÂiÂron tous les cinq ans, lâĂ©Âconomie change de prĂ©ÂtenÂdants et repart Ă zĂ©ro. Quel mot qualÂiÂfierait un mari ayant vĂ©cu 9 mariages en cinquante ans ? Volage ? Et sa dixÂiĂšme femme ? Une folle ? AbraÂham Ă©tait un des hommes les plus richÂes de son temps, tout comme Job. CerÂtains des preÂmiers chrĂ©Âtiens Ă©taient richÂes. La Bible dit tous ceux qui posÂsĂ©Âdaient des champs ou des maisons les vendaient, apporÂtaient le prix de ce quâils avaient venÂdu et le dĂ©poÂsaient aux pieds des apĂŽtres » Ac Dieu veut bĂ©nir vos finances pour que vous puissiez bĂ©nir son Ćuvre. Mais sâil ne nous donne pas plus dâarÂgent, câest quâil conÂsidÂĂšre que nous ne sommes pas assez mĂ»rs pour le gĂ©rÂer. Nous iriÂons Ă notre perte. Et lorsquâil conÂfie lâarÂgent aux hommes, il averÂtit Dis-leur de faire le bien, dâĂȘtre richÂes en actions bonnes. Quâils donÂnent de bon cĆur et partaÂgent avec les autres » 1Ti PDV. Rien ne vous apparÂtient vraiÂment. Vous nâĂȘtes quâun gĂ©rant. LâarÂgent est Ă moi, et lâor est Ă moi, [âŠ] dit lâĂterÂnel ». En fait, vos finances ne seront Ă lâabri que lorsque vous serez disÂposĂ© Ă dire oui ! » Ă Dieu quoiquâil vous demande, sachant quâil prenÂdra touÂjours soin de vous. Toujours !
MonDieu! Tel est le style occidental de la robe que j'ai jamais vu, est vraiment aux Ătats-Unis a Ă©clatĂ©, emprunter de l'argent pour acheter ah robe imprimĂ©e section longue de velours or RĂ©tro et tendre, est une caractĂ©ristique de cette jupe, robe imprimĂ©e velours or, mĂ©morable. Drames soufflant, pour crĂ©er la plus belle que vous. nul robe imprimĂ©e section longue de velours or
Dans certains cercles chrĂ©tiens, on peut entendre un discours qui rĂ©affirme Ă nouveau le lien de causalitĂ© systĂ©matique entre bĂ©nĂ©diction de Dieu et richesse. Ainsi un chrĂ©tien pauvre et dĂ©muni doit comprendre qu'il ne vit pas une situation " normale ". Vous pouvez lire ci-dessous quelques extraits d'une telle " prĂ©dication ". Elle s'appuie, entre autres, sur des citations bibliques qu'elle applique directement Ă la situation d'aujourd'hui sans analyse du contexte historique. " Dans l'analyse Ă©conomique de la planĂšte, on peut constater que nous vivons au-dessus de nos moyens. Vous ne devez pas vous attendre Ă un Ăąge d'or oĂč tout le monde va "baigner dans l'huile", oĂč tout le monde va gagner des centaines de millions. Les temps qui viennent vont ĂȘtre des temps difficiles. A cause de cela, il faut que nous, les chrĂ©tiens, nous ne soyons pas emportĂ©s, par les raisonnements ni les mĂ©thodes du monde. Nous devons savoir ce que Dieu nous donne, ce qui est Ă nous et comment le vivre. [...] Bien des chrĂ©tiens ont des dettes alors que Dieu a dit " Vous serez la tĂȘte et non pas la queue ". Malheureusement, on voit certains chrĂ©tiens dĂ©pendre de services sociaux, parfois de personnes athĂ©es hostiles Ă Dieu. Dieu a pourtant dit " Je te bĂ©nirai, Je bĂ©nirai ta huche, je bĂ©nirai ton grenier, ton bĂ©tail. Tu seras la tĂȘte et non la queue ". Est-ce que la Bible s'est trompĂ©e ? Est-ce que ce sont des promesses vaines ? Est-ce que Dieu veut nous apprendre Ă prendre des victoires ? Je ne critique pas parce que nous avons tous des moments difficiles, mais je voudrais placer devant vous le chemin pour s'en sortir. Nous ne devons pas plier la tĂȘte comme tout le monde. Nous devons savoir qui nous sommes le peuple de Dieu, et savoir quelles sont les promesses de Dieu. La Bible nous dit trĂšs clairement qu'il y a des bĂ©nĂ©dictions et des malĂ©dictions. Galates 3,13 " Christ nous a rachetĂ©s de la malĂ©diction de la loi, Ă©tant devenu malĂ©diction pour nous, car il est Ă©crit Maudit qui quiconque est pendu au bois, afin que la bĂ©nĂ©diction d'Abraham ait pour les paĂŻens son accomplissement en JĂ©sus-Christ, et que nous recevions par la foi l'Esprit qui avait Ă©tĂ© promis ". [...] Tant que vous ne vous ĂȘtes pas rĂ©conciliĂ©s avec Dieu et nĂ©s de nouveau, vous avez pour pĂšre le diable et vous ĂȘtes sous la malĂ©diction de Dieu. Nous avons la possibilitĂ© d'ĂȘtre recréés Ă la nouvelle naissance, la possibilitĂ© de changer, de sortir de cette malĂ©diction en recevant en nous l'Esprit du Christ, en naissant de nouveau, en recevant un cĆur nouveau. En recevant le Christ, je reçois la vie car " Celui qui a le Fils de Dieu a la vie ". Dans le livre du DeutĂ©ronome, Dieu parle Ă IsraĂ«l " Si tu obĂ©is Ă mes commandements, si tu fais ce qui est bon, Je te bĂ©nirai, Je bĂ©nirai ta huche, ton territoire, ton bĂ©tail, ta maison, tes fils, J'Ă©loignerai de toi toutes les maladies dont J'ai frappĂ© l'Ăgypte ". Il y avait toutes les bĂ©nĂ©dictions pour le corps, pour l'esprit, pour l'Ăąme, pour les finances, pour la vie matĂ©rielle. Dieu promet aussi tout cela. Mais Il dit aussi si tu dĂ©sobĂ©is, c'est la malĂ©diction qui va venir, disette, pauvretĂ©, maladie, ruine, dĂ©sintĂ©gration de tout le pouvoir Ă©conomique, etc. Christ a portĂ© la malĂ©diction de la loi Ă notre place. Les cinq premiers livres de la Bible nous montrent de trĂšs nombreuses fois les bĂ©nĂ©dictions attachĂ©es Ă l'obĂ©issance et les malĂ©dictions entraĂźnĂ©es par la dĂ©sobĂ©issance. La pauvretĂ© est une des consĂ©quences, voire mĂȘme une malĂ©diction, alors que la prospĂ©ritĂ© est une bĂ©nĂ©diction. Les bĂ©nĂ©dictions nous appartiennent aujourd'hui. [...] Notre hĂ©ritage physique, spirituel, matĂ©riel, financier nous a Ă©tĂ© acquis Ă la croix. Pourquoi certains donnent-ils leurs dĂźmes, leurs offrandes et ne sont pas plus bĂ©nis ? La clĂ© de la vĂ©ritable prospĂ©ritĂ© est d'abord l'Ă©tat de ton coeur. La Bible montre trĂšs clairement que nos vies doivent ĂȘtre attachĂ©es au Seigneur. [...] Il faut du temps pour que cette vie que tu sĂšmes ainsi pour Dieu, puisse lever. Mais si tu sĂšmes, tĂŽt ou tard, la bĂ©nĂ©diction va venir. [...] Si vous ne suivez pas les optiques de Dieu vous en subirez les consĂ©quences un jour ou l'autre. Ce sont des lois spirituelles. Mon frĂšre, ma soeur, si tu attends que cela vienne du ciel, tu fais de Dieu un faussaire parce qu'il n'y a pas d'euros au ciel. L'argent est sur la terre. Dieu dit dans sa Parole " L'or et l'argent m'appartiennent ". La crĂ©ation toute entiĂšre appartient Ă Dieu. Il est le propriĂ©taire de tout et nous sommes ses enfants si nous marchons avec Lui. Je vis dans ce systĂšme de donner, non pas pour faire pression sur les gens pour recevoir mais pour faire une pression sur la puissance de la Parole. Alors si je donne pour faire avancer le royaume de Dieu, si je sĂšme dans les choses de Dieu, la Bible dit que si je sĂšme beaucoup, je rĂ©colterai beaucoup. Si tu sĂšmes pour toi, Dieu ne marchera pas. [...] Nous voyons qu'aujourd'hui, JĂ©sus Ă la droite de Dieu reçoit la dĂźme. Les lĂ©vites, les sacrificateurs mortels recevaient la dĂźme, mais JĂ©sus reçoit aujourd'hui la dĂźme dans le royaume de Dieu. Ne dis pas tout le monde est fauchĂ©, donc il est normal que je sois fauchĂ©. Ne dis pas tout le monde dĂ©pend des autres donc je peux dĂ©pendre des autres. Ne dis pas tout le monde a des dettes alors je peux avoir des dettes. Ce n'est pas vrai ! La Bible dit l'inverse. Elle dit que tu es bĂ©ni de toutes sortes de bĂ©nĂ©dictions dans les lieux cĂ©lestes. Nous avons besoin de nous dĂ©gager de cette emprise. Elle provient parfois de notre Ă©ducation, de notre ignorance. [...] Les promesses sont Ă moi. J'exerce ma foi Seigneur, tu me l'as donnĂ©, c'est Ă moi, l'argent nĂ©cessaire pour payer mes factures, l'argent dont j'ai besoin pour aider Ă la mission, l'argent dont j'ai besoin pour ĂȘtre fidĂšle Ă toi dans les dĂźmes, les offrandes, comme Tu me le montreras, c'est Toi ma raison de vivre, alors toi, Satan, maintenant tu lĂąches, tu enlĂšves tes mains de ce blocage financier au nom de JĂ©sus parce que tu as Ă©tĂ© vaincu et que moi aussi, je t'ai vaincu en JĂ©sus. C'est cela la priĂšre de la foi. Dieu m'a tout donnĂ©, c'est Ă moi maintenant d'exercer mon autoritĂ©. Ce qui compte c'est que tu aies de quoi manger, de quoi vivre, selon l'abondance du lieu, du moment, parce que Dieu est fidĂšle. Ne vous laissez pas manger par le matĂ©rialisme. Il vaut mieux ne pas avoir un beau poste de tĂ©lĂ© et avoir l'onction qu'avoir des dettes et ne pas s'en sortir. [...] As-tu posĂ© la question Ă Dieu avant d'avoir fait ton achat ? Vous avez peut-ĂȘtre des dettes mais cela ne remplace pas l'obligation de donner la dĂźme, car la dĂźme ne vous appartient pas, elle est Ă Dieu. Vous perdrez ce que vous avez apparemment gagnĂ©, tĂŽt ou tard, dans des tribulations de tout ordre. Vous allez perdre la bĂ©nĂ©diction de Dieu. [...] Sur le plan financier, nous avons des perspectives avec Dieu. Nous n'avons pas besoin de toujours nous lamenter, de courir aprĂšs tous les services sociaux pour payer nos factures. [...] Voulez-vous prendre la dĂ©cision d'honorer Dieu dans le domaine financier ? " PrĂ©dicateur Pierre TRUSCHEL, Centre du Plein Evangile " Le Chandelier ", Grenoble
FrArmando - Que veut dire l'or et l'argent appartiennent Ă Dieu?
La Bible rĂ©pond clairement Ă la question posĂ©e dans le titre Oui, JĂ©sus se mĂ©fie de lâargent. Il va mĂȘme jusquâĂ le diaboliser puisquâil lui donne un nom dĂ©moniaque, Mamon Nul ne peut servir deux maĂźtres ou bien il haĂŻra lâun et aimera lâautre, ou bien il sâattachera Ă lâun et mĂ©prisera lâautre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon » Mt 6,24.Le chameau et lâaiguilleSi Dieu et Mamon sont inconciliables, câest quâils appartiennent Ă deux logiques qui sont non seulement diffĂ©rentes mais exclusives lâune de lâautre. La dynamique de lâĂvangile est un appel au don, au partage et Ă la gratuitĂ© alors que la logique de lâargent est celle de lâaccumulation, de lâachat et de la vente au meilleur prix. Entre les deux dĂ©marches la contradiction est irrĂ©ductible. En inscrivant lâargent dans le registre du dĂ©moniaque, JĂ©sus insiste sur le pouvoir de fascination de lâ rapport Ă lâargent nâest pas neutre, ni transparent. Lâargent a un magnĂ©tisme,un pouvoir dâattraction qui nous touche tous. Comme le dit un proverbe oriental, entre la soif dâeau et la soif dâargent il y a une grande diffĂ©rence quand on a bu de lâeau, on est dĂ©saltĂ©rĂ©. Lâargent est une force spirituelle qui a tendance Ă nous attirer dans sa propre logique. Regardons autour de nous. Nous connaissons tous des hommes qui ont tout sacrifiĂ© â leurs principes et leur Ă©thique, leur honneur et leur bonheur â pour augmenter leurs le rĂ©cit de la rencontre de JĂ©sus avec lâhomme riche Mc 10,17-34, lâĂvangile prĂ©sente un homme admirable qui a obĂ©i Ă tous les commandements de Dieu depuis sa jeunesse. Mais lorsque JĂ©sus lui a demandĂ© de donner son argent, il sâest trouvĂ© en impasse en se heurtant aux limites de sa vertu. Il Ă©tait prĂȘt Ă tout pour suivre JĂ©sus⊠sauf Ă renoncer Ă ses biens, ce qui Ă©tait pour lui lâ rencontre a permis Ă JĂ©sus de thĂ©oriser son rapport Ă lâargent dans une de ces sentences radicales dont lâĂvangile est parsemĂ© "Mes enfants, quâil est difficile dâentrer dans le Royaume de Dieu ! Il est plus facile Ă un chameau de passer par le trou dâune aiguille quâĂ un riche dâentrer dans le Royaume de Dieu." MĂȘme si on conçoit un tout petit chameau et une trĂšs grosse aiguille, nous nous trouvons devant une impossibilitĂ©. Les disciples lâavaient bien remarquĂ© puisquâils ont dit Alors qui peut ĂȘtre sauvĂ© ? » Et JĂ©sus a rĂ©pondu Aux hommes, câest impossible, mais pas Ă Dieu, car tout est possible Ă Dieu. » Selon cette rĂ©ponse, câest en Dieu que nous pouvons trouver le moyen dâĂ©chapper Ă la fascination de lâ lâargent Ă sa stricte utilitĂ©Si JĂ©sus se mĂ©fie de lâargent, il ne sâest pas retirĂ© du monde pour autant. Sâil a vĂ©cu comme un pauvre, il nâa pas Ă©tĂ© un misĂ©reux. Il a vĂ©cu parmi les hommes et nous savons que lâargent est totalement nĂ©cessaire et indispensable Ă la marche du monde. Il est un moyen dâĂ©change et un outil utile pour favoriser les relations entre les humains. Il peut favoriser la croissance Ă©conomique et le dĂ©veloppement des nâa jamais condamnĂ© lâargent comme instrument dâĂ©change. Il a payĂ© ses impĂŽts Mt 17,27, il Ă©tait soutenu financiĂšrement par des sympathisants Lc 8,3, il a nommĂ© un trĂ©sorier dans le groupe des disciples Jn 12,6 et il nâa pas hĂ©sitĂ© Ă enseigner quâon pouvait se servir de lâargent pour se faire des amis Lc 16,9.Lâargent est dĂ©moniaque et lâargent est nĂ©cessaire comment sortir de cette aporie ? Un texte nous aidera Ă rĂ©pondre Ă cette question. Lorsque des pharisiens et des hĂ©rodiens ont interrogĂ© JĂ©sus pour savoir sâils devaient payer lâimpĂŽt, il leur a demandĂ© de lui montrer une piĂšce. Constatant que cette derniĂšre portait lâeffigie de CĂ©sar, il a conclu Rendez Ă CĂ©sar ce qui est Ă CĂ©sar, et Ă Dieu ce qui est Ă Dieu » Mc 12,17. JĂ©sus nâest pas contre lâargent mais il le dĂ©divinise en le cantonnant Ă sa stricte utilitĂ© â le domaine de CĂ©sar. Lorsquâil sâinsinue dans le domaine du divin, lâargent devient Mamon dans sa prĂ©tention Ă nous trĂ©sor, câest ce que nous donnonsUn proverbe dit que lâargent est un bon serviteur et un mauvais maĂźtre. Le problĂšme est que lorsque nous essayons dâen faire notre serviteur, il a tendance Ă devenir notre maĂźtre. Alors JĂ©sus propose une solution Vendez ce que vous possĂ©dez et donnez-le en aumĂŽne. Faites-vous des bourses inusables, un trĂ©sor inaltĂ©rable dans les cieux ; lĂ ni voleur nâapproche, ni mite ne dĂ©truit » Lc 12,33.Notre vrai trĂ©sor, ce nâest pas ce que nous possĂ©dons mais ce que nous avons partagĂ©. Comme le remarque trĂšs justement ce verset, demain nous pouvons connaĂźtre un revers de fortune qui mangera notre patrimoine, alors que personne ne pourra nous ĂŽter ce que nous avons dĂ©jĂ de donner est une dĂ©sacralisation puisquâil utilise lâargent pour le contraire de ce pour quoi il est fait. Alors que la logique de lâargent est lâaccumulation, le don casse la fascination de lâargent en en faisant un outil non plus de thĂ©saurisation mais de partage. Le don dĂ©pouille Mamon de son pouvoir pour nous permettre de suivre notre vrai maĂźtre.
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Vous ne pouvez pas servir Ă la fois Dieu et lâArgent. » LâexpĂ©rience est lĂ que on devient un ennemi de Dieu lorsque on sâattache exclusivement Ă lâargent. Pour lâargent, on est quelquefois prĂȘt Ă rejeter lâamour de Dieu. Mais câest quoi lâamour de Dieu dans un contexte oĂč mĂȘme des erreurs de relativisme se rĂ©clament de lâamour de Dieu ? Ces erreurs, câest le fait de de soutenir, par exemple, la haine ou lâorgueil pendant que on se rĂ©clame dâune certaine Ă©lection divine. Puis on mĂ©lange un peu de tout ce qui peut flatter en nous cet orgueil. Or lâamour de Dieu nous pousse Ă dĂ©sirer la communion, car Dieu est Communion. Voici que lâamour excessif de lâargent jusquâau mĂ©pris de Dieu et de ses oeuvres vient diviser des frĂšres. On ne pense pas Ă Dieu. Mais on pense Ă son ventre. » Nul ne peut servir deux maĂźtres ou bien il haĂŻra lâun et aimera lâautre, ou bien il sâattachera Ă lâun et mĂ©prisera lâautre. Vous ne pouvez pas servir Ă la fois Dieu et lâArgent. » LâexpĂ©rience est lĂ que ce fut un Ă©chec toutes tentatives de mettre lâargent sur le mĂȘme piĂ©destal que Dieu. Cette Ă©vidence, ce nâest pas une question dâoptions dâopinion. Câest une rĂ©alitĂ© dont les signes sont quelquefois le lieu dâune Ă©norme souffrance. Lâamour de Dieu nous Ă©pargne justement de dresser Ă lâargent une tente Ă cĂŽtĂ© de Dieu. Car lâargent est Ă notre service et non le contraire. Il nâest pas notre maĂźtre. Il est un moyen. Le Seigneur nous aide, dans lâĂvangile, Ă mieux situer notre rapport avec lâargent. » Qui dâentre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudĂ©e Ă la longueur de sa vie ? » nous dit le Seigneur. Câest que notre vie dĂ©pend de Celui qui en est lâAuteur Aujourdâhui, nous projetons sur demain. Nos projets nous donnent le sentiment dâexister. Et Dieu nous y accompagne avec amour. Mais nous nâavons pas la certitude que demain nous appartient, malgrĂ© nos richesses. Câest une expĂ©rience que nous ne nous possĂ©dons pas, au sens que nous ne sommes pas le maĂźtre de notre vie. Lâargent ne nous garantit pas demain. » Regardez les oiseaux du ciel ils ne font ni semailles ni moisson, ils nâamassent pas dans des greniers, et votre PĂšre cĂ©leste les nourrit. Vous-mĂȘmes, ne valez-vous pas beaucoup plus quâeux ? » nous dit le Seigneur. Câest donc Dieu qui prend soin de nous. Câest aussi lui qui nous apprend la libertĂ© qui signifie la confiance. Le sentiment de penser que nous pouvons tout par nous-mĂȘmes, que nous maĂźtrisons tout nous donne lâillusion que nous sommes des dieux et que avec lâargent, on peut tout. Que on peut se passer mĂȘme des autres et de Dieu. Or, nous sommes si unis les uns aux autres que nous ne sommes rien sans les autres, encore moins, sans Dieu. Câest lâexpĂ©rience dâune vie de communion dans lâĂglise, comme Sacrement universel de Salut. Câest au cĆur de cette vie de libertĂ© que sâaccomplit notre vocation de baptisĂ©, appelĂ© Ă une vie de communion en Dieu avec et par les frĂšres. Or, lâamour excessif de lâargent, non seulement, nous plonge dans un souci servile, nous vole le temps de Dieu, mais câest quâil nous fait croire que nous sommes tout-puissants et que nous nâavons besoin de personne. Et pourtant, ce souci mortifĂšre nâallonge pas dâune coudĂ©e la durĂ©e de notre vie. Bien au contraire, il abĂźme et anticipe sur lâenfer, lieu de mort, dâisolement irrĂ©versible, et de rupture dĂ©finitive dâavec Dieu. Finalement, on nâest pas heureux, malgrĂ© lâargent. On est vide, malgrĂ© lâargent. On est misĂ©reux, malgrĂ© lâargent. On est piteux, malgrĂ© lâargent. On est mort spirituellement, malgrĂ© lâargent. Ne nous laissons pas sĂ©duire ! Lâargent, nous en sommes les maĂźtres. Car nous sommes les fils dâun PĂšre qui est le MaĂźtre de lâor et de lâargent. Nous ne sommes pas esclaves de lâargent, câest-Ă -dire nous ne le laissons pas nous dicter sa vision. Câest Ă lâargent de nous obĂ©ir, et non pas lâinverse. » Câest pourquoi je vous dis Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vĂȘtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vĂȘtements ? En participant Ă lâoeuvre de la crĂ©ation, par notre travail, nous nous assurons une subsistance et nous garantissons pour tous un bien-ĂȘtre. En mâoccupant de mon frĂšre par ce que je fais avec amour, Dieu sâoccupe aussi de moi. Il ne mâabandonnera pas. Alors, en quoi je place mon souci ? Est-ce en moi-mĂȘme ou en Dieu ? Demandons au Seigneur la grĂące de la confiance et de la force de rester le maĂźtre de lâabondance. Seigneur, apprends-nous la confiance. PĂšre Serge Martin Ainadou
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l or et l argent appartiennent Ă dieu