ï»żDiffĂ©renceentre lĂ©gat et hĂ©ritier ? HĂ©ritiers et lĂ©gataires Les autres dispositions sont d'un titre particulier et attribuent la qualitĂ© de lĂ©gataire ». L'hĂ©ritier est donc celui qui succĂšde au testateur dans tous ses biens ou dans une partie de ceux-ci. Le lĂ©gataire, quant Ă  lui, est celui qui acquiert des droits de propriĂ©tĂ©

Combien de Français se sont dĂ©jĂ  disputĂ©s Ă  propos d’un hĂ©ritage ?Pour les seules successions dĂ©clarĂ©es, l’administration avait recensĂ© en 2006, prĂšs de 000 ayant-droits » soit 3,3 hĂ©ritiers par vient donc rarement seul Ă  la succession d’un dĂ©funt, ce qui nĂ©cessite d’envisager nĂ©cessairement la possibilitĂ© de bien nombreux conflits avec les autres cohĂ©ritiers dĂšs le dĂ©but, en cours de route ou mĂȘme Ă  la fin d’une sont donc les hĂ©ritiers multiples ? Les contextes familiaux sont dĂ©sormais extrĂȘmement variĂ©s et regroupent tant les cas classiques de brouilles familiales » que ceux nouveaux », sensiblement plus complexes, gĂ©nĂ©rĂ©s par les familles ces contextes, les conflits seront plus au moins sensibles et parfois mĂȘme, malheureusement dramatiques pour l’un, voire pour plusieurs des hĂ©ritiers. A titre d’exemples Les enfants entre eux
Ils interviennent Ă  la succession au mĂȘme titre, et ce quelles que soient leurs filiations lĂ©gitime, naturelle, adultĂ©rine depuis une loi de 2001 mais Ă©galement avant par application d’un arrĂȘt rendu par la Cour EuropĂ©enne des droits de l’homme du 7 fĂ©vier arrĂȘt a condamnĂ© la France pour discrimination envers un enfant adultĂ©rin qui avait demandĂ© Ă  bĂ©nĂ©ficier des mĂȘmes droits que ses demi-frĂšres et sƓurs, dans la succession de leur mĂšre, dĂ©cĂ©dĂ©e bien avant la loi de 2001. La France a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă  Ă©tablir sous trois mois, un accord financier avec lui parce que la diffĂ©rence de traitement qu'il a subi n'avait pas de "justification objective et raisonnable". Le conjoint et les enfants 
 Dans bon nombre de cas Ă©galement, les hĂ©ritiers interviennent dans la succession Ă  des titres diffĂ©rents, comme dans les cas suivants Le conjoint survivant vient Ă  la succession avec ses enfantsLe conjoint survivant vient Ă  la succession avec les enfants du dĂ©funt qui ne sont pas les siensLe conjoint survivant vient Ă  la succession avec les enfants du dĂ©funt qui sont, en partie, les siensLe conjoint survivant vient Ă  la succession suite au dĂ©cĂšs de son enfant qui a un conjoint avec lequel il est mariĂ©, pacsĂ©, en concubinage, avec ou sans enfant Le conjoint et les parents du dĂ©funt, frĂšres et sƓurs 
LĂ  encore, l’ordre lĂ©gal des prééminences a changĂ© Ă  bien des Ă©gards ce qui risque de causer de nombreux accrochages sur la lĂ©gitimitĂ© des uns et des autres pour apprĂ©hender lĂ©galement la totalitĂ© ou mĂȘme une partie des biens en conjoint, les enfants et les lĂ©gataires universels, Ă  titre universels, Ă  titre particuliers, les amis les associations, les fondations, les inconnus
Il n’est pas toujours aisĂ© de comprendre ou mĂȘme d’admettre la volontĂ© du dĂ©funt qui a pris des dispositions testamentaires inattendues, et donc parfois dĂ©finitive, cette premiĂšre description de contextes familiaux vous

AdĂ©faut d’hĂ©ritiers rĂ©servataires, , les hĂ©ritiers pourront ĂȘtre, dans l’ordre : les parents, les frĂšres et sƓurs et les neveux et niĂšces. A l’inverse, le lĂ©gataire universel est dĂ©signĂ© par le donataire, par la rĂ©daction d’un testament et permet de favoriser un hĂ©ritier ou une personne non dĂ©signĂ©e par la loi comme Cour de cassation – PremiĂšre chambre civile – 17 octobre 2019 – n° A quoi sert un mandataire successoral ?Constatant la trop longue durĂ©e de rĂšglement de nombreuses successions, le gouvernement et les parlementaires ont proposĂ©, dans la vaste rĂ©forme opĂ©rĂ©e en 2007, diverses solutions pour faciliter le dĂ©roulement des d’entre elles sont fondĂ©es sur l’idĂ©e qu’une seule personne, motivĂ©e, sera plus efficace et plus diligente que plusieurs hĂ©ritiers pour prendre des dĂ©cisions et les faire exĂ©cuter ; elle sera aussi plus facile Ă  contacter pour tous ceux qui auront besoin d’une rĂ©ponse idĂ©e avait dĂ©jĂ  fait ses preuves Ă  travers deux institutions l’exĂ©cuteur testamentaire, personne dĂ©signĂ©e par testament pour administrer et rĂ©gler les difficultĂ©s des opĂ©rations Ă  venir et le mandataire conventionnel, choisi par les hĂ©ritiers aprĂšs le notaires et les avocats spĂ©cialistes en droit des successions constataient, rĂ©guliĂšrement, les multiples avantages de l’interlocuteur-gestionnaire » sont les diffĂ©rents types de mandataire successoral ?La loi n°2006-728 du 23 juin 2006 a conservĂ© ces deux fonctions, les a amĂ©liorĂ©es et en a ajoutĂ© deux autres, le mandataire posthume art. 812 et suiv. code civil et le mandataire successoral art. 813-1 et suiv. code civil.Le mandataire posthume, comme l’exĂ©cuteur testamentaire est choisi par testament, donc avant le dĂ©cĂšs, par une personne qui redoute que sa succession ne soit revanche, le mandataire conventionnel et le mandataire successoral ne sont dĂ©signĂ©s qu’aprĂšs l’ouverture de la succession. Le premier peut intervenir Ă  la demande des hĂ©ritiers, sans qu’il y ait de dĂ©saccord entre eux et sans que se prĂ©sentent des difficultĂ©s ; c’est une formule intĂ©ressante quand tous les hĂ©ritiers ou certains d’entre eux rĂ©sident Ă  l’étranger et ne peuvent donc aisĂ©ment suivre le rĂšglement. Il n’y a lieu Ă  dĂ©signation du second que si se rĂ©vĂšlent des complications avec les hĂ©ritiers leur inertie, leur carence, leur mĂ©sentente ou leur faute qui provoquent une interruption ou un sĂ©rieux ralentissement du l’art. 813-1 code civil parait bien rĂ©server cette solution aux successions dans lesquels sont impliquĂ©s des hĂ©ritiers, donc des personnes qui se trouvent en situation d’ mettre en place un mandataire successoral en cas d’hĂ©ritage sans indivision ?Oui, rĂ©pondent les magistrats de la Cour d’Appel de Paris, le 4 juillet succession Ă©tait ouverte depuis le 27 septembre 2012, Ă  laquelle Ă©taient appelĂ©s les 5 enfants du dĂ©funt, mais avec cette particularitĂ© que, par testament, l’un d’entre eux avait Ă©tĂ© instituĂ© lĂ©gataire universel ».On sait que la qualitĂ© de lĂ©gataire universel emporte l’attribution de la totalitĂ© du patrimoine, Ă  charge pour lui de reverser Ă  chacun des autres hĂ©ritiers rĂ©servataires le montant de sa part. Elle Ă©vite une indivision, puisque tous les pouvoirs de gestion sont remis au lĂ©gataire l’hĂ©ritier dĂ©signĂ© comme tel avait fait preuve de beaucoup d’indolence et d’inertie. Ainsi, dans l’actif de la succession se trouvaient plusieurs immeubles en copropriĂ©tĂ© et son impĂ©ritie provoquait la paralysie de cette co-propriĂ©tĂ© impossible de prĂ©voir et organiser des travaux nĂ©cessaires de conservation, de payer les charges, de procĂ©der au recouvrement de crĂ©ances, le syndicat des co-propriĂ©taires assignait le lĂ©gataire universel et les hĂ©ritiers en rĂ©fĂ©rĂ© pour voir dĂ©signer un mandataire successoral ; le juge y donnait une suite favorable, par ordonnance du 5 avril le lĂ©gataire universel et un autre hĂ©ritier relevaient appel de cette dĂ©cision. En vain, la cour d’Appel de Paris confirmait cette dĂ©signation, estimant que peu importait qu’il y ait ou non mĂ©contents, les deux mĂȘmes formaient un pourvoi en cassation. Sans plus de succĂšs ; par arrĂȘt dont rĂ©fĂ©rences ci-dessus, la Cour de cassation valide le raisonnement et la conclusion de la Cour de Cour de Cassation rappelle que toutes les conditions du texte sont bien rĂ©unies la question touche bien Ă  l’administration d’une succession, puisqu’il n’est plus possible de faire fonctionner une co-propriĂ©tĂ© concernant plusieurs lots,il existe bien des hĂ©ritiers, cinq dans ce cas et ils gardent tous leur qualitĂ© d’hĂ©ritier rĂ©servataire ; mĂȘme si l’un d’eux a Ă©tĂ© instituĂ© lĂ©gataire universel, tous conservent cette qualitĂ© qui leur permet de revendiquer leur part en valeur dans la succession,l’un d’eux au moins, le lĂ©gataire universel, a fait preuve d’inertie et de carence ; les juges ne sont pas tendres » Ă  son Ă©gard il a laissĂ© nombre de factures impayĂ©es, il a contestĂ© des charges mais sans vĂ©ritable raison puisqu’il n’a pas saisi un juge pour trancher, aucune attestation immobiliĂšre n’a Ă©tĂ© dressĂ©e alors que plus de 7 ans se sont Ă©coulĂ©s depuis l’ouverture des opĂ©rations,pire encore, il existe une profonde mĂ©sentente entre deux clans » d’hĂ©ritiers, sans que quiconque ait assignĂ© le lĂ©gataire universel,les actifs de la succession sont en danger, puisque l’immeuble dans lequel se trouvent plusieurs lots entrant dans l’actif de la succession se dĂ©grade, et par consĂ©quent une part au moins de l’actif de la succession est en cours de perdre de sa elle Ă©carte l’objection principale avancĂ©e par le lĂ©gataire universel, tant dans ses conclusions d’appel que dans son pourvoi l’absence d’indivision rĂ©sultant de sa lui, il n’existait et n’existe aucune difficultĂ© en tant que lĂ©gataire universel, non seulement il est l’interlocuteur unique, mais aussi le propriĂ©taire unique de tout l’actif de la succession ; il est donc facile de le contacter et de savoir qui doit prendre des dĂ©cisions concernant les biens immobiliers en hauts magistrats balaient cet argument par une simple formule, se contentant d’affirmer que la dĂ©signation d’un mandataire successoral n’est pas rĂ©servĂ©e aux cas d’indivision et de partage, mais peut concerner toutes les successions ».Cette affirmation est parfaitement conforme au texte de loi on peut relever que l’art. 813-1 code civil ne se situe pas dans les chapitres consacrĂ©s Ă  l’indivision, que le mot indivision », pas plus que le terme partage » ne figurent dans le texte de l’ juridiction ne saurait exiger ce que la loi elle mĂȘme ne demande pas. La solution retenue s’imposait d’autant plus que toutes les autres conditions Ă©taient au-delĂ , fallait-il poser un tel principe que le mandataire successoral peut intervenir dans n’importe quel type de succession ?Le texte de l’art. 813-1 code civil prĂ©cise pourtant bien que ce sont des hĂ©ritiers » qui doivent ĂȘtre en cause ce sont des hĂ©ritiers – et non pas n’importe quel successeur, lĂ©gataire ou autre -, auxquels on peut reprocher d’ĂȘtre passifs, fautifs ou en situation lors, il paraĂźt difficile de dĂ©signer un mandataire successoral lorsqu’il n’y aura pas d’hĂ©ritiers, mais seulement des lĂ©gataires, qu’ils soient universels, Ă  titre universel ou Ă  titre n’est pourtant pas ce que laisse entendre la cour de Cassation par sa formule gĂ©nĂ©rale, visant toutes les successions ».A ce stade, il est intĂ©ressant de comparer avec les trois autres modĂšles d’interlocuteur unique en matiĂšre successorale, pour constater que deux d’entre eux semblent nĂ©cessiter la prĂ©sence d’ est la diffĂ©rence entre un mandataire conventionnel, un mandataire Ă  titre posthume et un exĂ©cuteur testamentaire ?Le mandataire conventionnelSelon l’art. 813 code civil, ce sont les hĂ©ritiers et pas d’autres successibles qui peuvent, d’un commun accord, confier l’administration de la succession Ă  l’un d’entre eux ou Ă  un tiers. Donc un ensemble de lĂ©gataires ne pourrait y avoir recours. Toutefois, les lois rĂ©gissant le contrat de mandat pourraient permettre Ă  un ensemble de lĂ©gataires, universels, Ă  titre universels, ou particuliers, d’y mandataire Ă  titre posthumeSelon les art. 812 et suiv. code civil, cette facultĂ© n’est ouverte que s’il y a un ou plusieurs hĂ©ritiers, au sens prĂ©cis du terme ; donc, en principe, en prĂ©sence de lĂ©gataires, une telle possibilitĂ© est testamentaireLe domaine d’intervention paraĂźt, d’emblĂ©e, plus large selon l’art. 1025 code civil, mĂȘme en l’absence d’hĂ©ritiers, le testateur peut faire le choix d’un homme qui aura pour mission de s’assurer que ses derniĂšres volontĂ©s sont bien respectĂ©es. Il vĂ©rifiera que les lĂ©gataires sont bien identifiĂ©s, qu’ils sont capables de recevoir ce qui leur est attribuĂ© par testament et s’attachera Ă  ce que la transmission soit effective et signification donner au terme hĂ©ritier » inclus dans ces divers articles du code civil ?S’agit-il de l’hĂ©ritier au sens prĂ©cis du droit le conjoint ou le parent d’un degrĂ© suffisamment proche pour que la loi le compte, automatiquement, au nombre des successibles tels enfant, ascendant, collatĂ©ral, neveu, cousin, etc. au sens de l’art. 734 du code civil qui dĂ©finit l’ordre de succession ? Ou peut-on admettre que, dans certains textes, on entende par hĂ©ritier » n’importe quel successible ?L’affirmation de la cour de Cassation pourrait relever de cette seconde interprĂ©tation, puisqu’elle ne rappelle mĂȘme pas le terme d’hĂ©ritier, pourtant bien prĂ©sent dans le texte de loi, comme notĂ© n’est pas sĂ»r qu’une formulation aussi gĂ©nĂ©rale soit, pour les avocats spĂ©cialistes en matiĂšre de succession et notaires, un guide pour fixer une jurisprudence ; mieux vaut attendre une prochaine dĂ©cision de la Cour de Cassation pour s’assurer de la totalitĂ© des cas dans lesquels un mandataire successoral pourra ĂȘtre dĂ©signĂ©. nMbsUc.
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