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Le mercredi 14 novembre 2018, le calendrier sportif nous donnait rendez-vous à St Pierre la Cour pour les championnats départementaux UGSEL de cross. Dans le prolongement de la » Course de l’espoir » organisée cette année au sein du collège, ce sont 80 élèves de l’établissement qui ont répondu présent au cross Ugsel mayennais. Chacun a pu , avec ses moyens et ses ambitions, se confronter aux coureurs de tout le département. Le site ensoleillé de l’hippodrome de St Pierre la Cour fut le théatre idéal pour cette belle manifestation scolaire. Le bilan sportif de nos jeunes est très honorable car 28 d’entre eux ont réussi à se qualifier pour le Cross Régional de La Roche/Yon du 28/11 prochain. Mentions spéciales à Lilas-may Maugère 2e en BF1, Tobias Flon 2e en MG1, Stanley Oger 2e en JG, Louna Autant 3e en CF, Alexandre Alléard 3e en CG, et aux CF 3e par équipe Louna , Romane, Mathilde, Louise et Louise-Marie. Souhaitons leurs tous nos voeux de réussite pour leur prochaine compétition et pourquoi pas une qualification pour le cross National de Reims au mois de décembre. Félicitations à tous pour l’engagement sportif et les résultats lors de ce cross départemental.
Lacommunauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse (75 communes et 128 897 habitants), créée au 1er janvier 2017, est devenue autorité organisatrice des mobilités sur son périmètre. Ses principales missions sont 12 : L’organisation des services réguliers de transport public urbain et non urbain de personnes ;
Visite des travaux du collège par les délégués élèves compte-rendu n°8 Juin 4, 2019 ActualitésMardi 4 juin, 5 élèves délégués ont été invités par M. Daudet à la dernière visite de suivi de chantier. Paul Favreau 6F, Rosalie Gallant 6F, Elouan Garreau de St Salvy 5F, Constance Lersteau 3F et Alan Bridonneau 3F nous proposent leur compte-rendu "Nous...lire la suite Championnat de France UGSEL – Basket minimes filles Juin 3, 2019 ActualitésLes 22,23 et 24 mai, 10 minimes filles du collège ont participé aux finales nationales de basket à Pornic. Après avoir terminées premières de leur poule face à Vitré et Paris, elles ont rencontré et gagné contre Voiron en demi-finale. Elles ont affronté le pôle...lire la suite Sortie à Nantes pour les 6E et F Juin 3, 2019 ActualitésAfin de clôturer l'année de 6° à projets "Cultures et mots en héritage", les élèves de 6°E et F sont allés à Nantes le lundi 27 mai, visiter deux musées. Au menu de la journée visite guidée des ateliers du musée de l'imprimerie où ils ont appris comment...lire la suite Graines de comédiens Mai 28, 2019 ActualitésLes élèves des ateliers théâtre 4ème-3ème et 6ème-5ème ont eu la chance de participer, du 24 au 26 mai 2019, au Printemps théâtral à Saint Jean de Monts. Ils ont joué leurs pièces respectives Beurk-Beurk » et Blue-Bouh » devant un public composé en grande partie...lire la suite Echange Ludwigsburg Mai 27, 2019 Actualités Il y a deux semaines s’est achevé notre échange avec les correspondantes de Ludwigsburg. Avec du recul, nous pouvons maintenant en faire un petit bilan. L’accueil s’est très bien passé. Nos correspondantes sont arrivées en train le lundi 29 avril. Elles ont pu faire...lire la suite Visite des travaux du collège par les délégués élèves compte-rendu n°7 Mai 23, 2019 ActualitésJeudi 23 mai, 6 élèves délégués ont participé à la 7e visite de chantier organisée par M. Daudet, il s’agit de Thibault Picard 5E, Maurine Poiron 5E, Paul Allain 4E, Capucine Massuyeau 4E, Cécilia Melo Ribeiro 3E et Simon Josnin 3E. Ils nous racontent ...lire la suite Championnat de France UGSEL de Gymnastique artistique – 8 / 10 mai 2019 Mai 20, 2019 ActualitésMercredi 8 mai, 4 gymnastes ont pris la route en direction d'Alençon pour le championnat de France UGSEL de gym. Elisa Dubiez, après s'être présentée au sol, aux barres asymétriques, en saut et à la poutre, termine à la 16ème place sur 35 participantes dans la...lire la suite Echange Berja Jour 8 Mai 20, 2019 ActualitésAprès avoir passé une semaine ensemble en Vendée, c'est le moment de se dire au revoir dernières photos souvenirs, de nombreuses embrassades et des larmes... Que c'est triste de se quitter après une si belle aventure, mais il est certain que les élèves garderont de...lire la suite Echange Berja Jour 7 Mai 20, 2019 ActualitésVendredi matin, les élèves espagnols ont assisté à nouveau à 2 heures de cours en classe de 4e et de 3e. Puis ils ont visité le Musée Gelencser où ils ont découvert toute l'histoire du chocolat, avant une petite dégustation... L'après-midi, ils ont participé à des...lire la suite Echange Berja Jour 6 Mai 17, 2019 ActualitésCe jeudi, un petit retour dans le passé avec une journée au Grand Parc du Puy du Fou... Les élèves espagnols ont découvert l'histoire de la Vendée, ils ont vraiment apprécié les nombreux spectacles et sont revenus avec des images plein la tête !lire la suite Échange Berja Jour 4 Mai 14, 2019 ActualitésUne journée à la Rochelle où espagnols et français ont admiré les nombreux poissons de l'aquarium... Après cette visite, pique-nique sur la "Plage des Minimes" puis balade en bus de mer jusqu'au vieux port sous un grand soleil. Et pour finir, shopping dans le...lire la suite Echange Berja Jour 3 Mai 14, 2019 ActualitésCe lundi matin, les correspondants ont été accueillis au collège, autour d'un petit déjeuner typiquement français avec croissants et pains au chocolat. Puis, ils ont visité la boulangerie "Maligorne" pour découvrir la fabrication d'une spécialité vendéenne la...lire la suite Echange Berja Jour 1 / Jour 2 Mai 14, 2019 ActualitésSamedi 11 mai, 28 élèves de 4e étaient impatients de retrouver leurs correspondants espagnols du collège "Nuestra Señora de Gádor" de Berja Andalousie. En effet, ils ne s'étaient pas revus depuis le mois d'octobre et de forts liens d'amitié s'étaient créés... Ils...lire la suite Témoignages de jeunes de la communauté Loretto Autriche auprès des élèves de 4e Mai 10, 2019 ActualitésVendredi 26 avril, dans le cadre de la pastorale, nous avons accueilli sept jeunes de la communauté Loretto. Ces étudiants ou jeunes actifs professeur de ski, informaticien ont fait 15h de route pour venir témoigner. Après une courte scénette, ils ont eu le courage...lire la suite Visites des travaux du collège par les délégués élèves compte-rendu n°6 Mai 9, 2019 ActualitésJeudi 9 mai, M. Daudet a proposé une nouvelle visite de chantier à 6 élèves délégués, il s’agit de Thibault Guitton 6E, Clara Houssays-Villeneau 6E, Maël Penaud 4D, Yolande Metayer-Jacobe 4D, Thomas Pierrot 3D et Lenny Diguet 3D. Nous avons visité le...lire la suiteCollègePrivé de la Roche sur Yon en Vendée. Portes ouvertes virtuelles visite des locaux, des classes et explications des matières par les professeurs www.college-saintlouis.comENT des lycées et collèges » Contact Vous avez une question sur e-lyco complétez ce formulaire. Nous vous apporterons une réponse rapidement. Nom Prénom Adresse e-mail Message Vous êtes 2 + 4 =
Les sections sportives scolaires donnent la possibilité à l'élève d'atteindre un bon niveau de pratique dans une ou plusieurs disciplines sportives. Elles permettent notamment de concilier une scolarité normale et un entraînement renforcé. Elles se distinguent des sections d'excellence sportive qui ont pour objectif la formation des sportifs de haut niveau et concourent davantage à la formation de jeunes sportifs de bon niveau et de futurs éducateurs, arbitres, officiels ou bien sont implantées dans les collèges et, en nombre plus restreint, dans les dans les sections sportives scolaires relève de chaque établissement. Elle est traitée dans le respect de la carte scolaire. Des aménagements sont possibles, sous l'autorité du recteur d'académie en tenant compte des implantations géographiques qui peuvent être imposées par certaines spécialités sportives ski, voile, équitation....Les élèves bénéficient de quatre à huit heures d'entraînement hebdomadaires, sans que soient, pour autant, négligés les programmes scolaires.
Chaqueparent d'élèves d'un lycée public (ou d'un lycée privé sous contrat sur la base du volontariat) peut accéder à un portail de services en ligne qui permettent d'effectuer des démarches, de manière sécurisée, en lien avec la scolarité de ses enfants : fiche de renseignements administratifs, demandes de bourse, etc.Reminder of your requestDownloading format TextView 1 to 512 on 512Number of pages 512Full noticeTitle Bulletin de la Société historique et archéologique du PérigordAuthor Société historique et archéologique du Périgord. Auteur du textePublisher PérigueuxPublication date 1893Relationship textType printed serialLanguage frenchLanguage FrenchFormat Nombre total de vues 31165Description 1893Description 1893 T20.Description Collection numérique Fonds régional AquitaineRights Consultable en ligneRights Public domainIdentifier ark/12148/bpt6k34225fSource Bibliothèque nationale de FranceProvenance Bibliothèque nationale de FranceOnline date 15/10/2007The text displayed may contain some errors. The text of this document has been generated automatically by an optical character recognition OCR program. The estimated recognition rate for this document is 82%.LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE BU LLETI N DE DU PÉRIGORD HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE IhfPRIhIERIE DE LA DORDOGNE ANC. DUPONT rH ce, Rl1$ TAILLEFER. BULLETIN DU PÉRIGORD. DE LA SOCIÉTÉ TOME XX P~RtGUEU~ le93 STATUTS LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DU PÉRIGORD, RECONNUE COMME ÉTABLISSEMENT D'UTILITÉ PUBLIQUE Par Décret du 19 Avril 1886. 1.~ ARTICLE PREMIER. La Société historique et archéologique du 'Périgord a pour but la recherche, l'étude et la conservation des documents et des monuments anciens, de tous les âges, qui intéressent l'histoire de notre province et l'histoire générale du pays. ART. 2. Le siège de la Société est fixé à Périgueux. AIlT. 3. La Société se compose 1° De Membres Titulaires 2° De Membres Associés 3° De Membres Honoraires; 4° De Membres Correspondants. Le nombre des Membres de ces différentes catégories n'est pas limité. ART. 4. Les Membres Titulaires et Associés ne sont admis que s'ils en font la demande par écrit au Président et s'ils sont présentés par deux Membres Titulaires ou Associés. ART. 5. Les Membres Honoraires et les Membres Correspondants sont nommés en assemblée générale sur la présentation du Bureau lorsqu'ils assisteront aux séances, ils pourront siéger avec les administrateurs de la Société. ART. 6. Les Membres Titulaires et Associés doivent, annuellement, une cotisation de dix francs, et les Membres Titulaires seuls, le jour de leur un Droit de Diplûme de dix francs. ART. 7. La Société est administrée par un Bureau composé de dix Membres Un Président Cinq Vice-Présidents un par arrondissement Un Secrétaire-Général -1 Deux Secrétaires-Adjoints Un Trésorier. ART. 8. Le Bureau est nommé pour un an, en ~Lssemblée générale, au scrutin de liste, et il doit être renouvelé chaque année, le 27 mai, le lendemain de la fête dite de la St-Mémoire. Les mêmes administrateurs sont rééligibles. Le Bureau ne peut prendre de décision qu'en présence de cinq de ses Membres, le président, deux vice-présidents, le secrétaire général et le trésorier. Les .procès-verbaux des séances soat rédigés par le secrétaire général, signés de lui et du président. ART. 9. Le Président propose les questions à r-ésotidre, qui sont adoptées ou rejetées à la majorité des votes des Membres Titulaires ou Associés présents. Mais, pour qu'une décision soit valable, il sera nécessaire que quatorze de ces Membres assistent à la séance. En cas de partage égal des votes, la voi3 du Président est prépondérante. ART. 10. Le Trésorier est dépositaire des fonds de la Société il est chargé du recouvrement des cotisations et de toutes les sommes dues ou données; il débat tous marchés revise les mémoires de fournitures et de travaux faits pour le compte de la Société; il acquitte, après contrôle du Bureau et approbation du Président, les dépenses votées en assemblée générale ou en séance mensuelle. Chaque année, dans la séance du premier jeudi de janvier, il rend compte de sa gestion. ART. Il. Le Trésorier représente la Société en justice et dans les actes de la vie civile. ART. 12. Les ressources de la Société se composent in des cotisations annuelles des Membres Titulaires et des Membres Associés; 2° des dons et legs 30 des subventions qui peuvent lui être allouées 40 et du revenu de ses biens et valeurs de toute nature. ART. 13. Les délibérations relatives à l'acceptation des dons et legs, aux acquisitions, aliénations ou échanges d'immeucles, sercnt soumises à l'approbation du Gouvernement. ART. 14, Les excédents de recettes, qui ne sont pas indispensables aux besoins ou au développement de la Société, seront placés en fonds publics français, en actions de la Banque de France, en obligations du Crédit foncier de France, ou en obligations de chemins de fer français, émises par des compagnies auxquelles un minimum d'intérêt est garanti par l'Etat. La Société se réunit dans une des salles du Musée archéologique du département 10 en Séance,mensuelL~ tous les premiers jeudis du mois 2° en Assemblée générale, le 27 mai, le lendemain de la fête de la Saint-Mémoire. Un règlement intérieur, adopté par l'Assemblée générale et approuvé par le Préfet, déterminera les dispositions accessoires propres à assurer l'exécution des présents Statuts; il modifié dans la même forme. de son avoir, tant mobilier qu'immobilier, feront l'objet d'une délibération prise en Assemblée générale, qui sera soumise à l'approbation du Gouvernement. L' Assemblée générale doit compter vingt-cinq Membres Titulaires ou Associés au moins pour que ses décisions soient valables. Les présents Statuts ne pourront être modifiés qu'en vertu d'une délibération de l'Assemblée générale et de l'approbation du Gouvernement. L'Assembléé générale, saisie du projet de modification par le Bureau ou par vingt-cinq de ses Membres, ne peut prononcer qu'à la majorité des deux tiers des Membres présents. Cette même Assemblée doit être formée du quart au moins des Membres en exercice. En cas de dissolution de la Société, la dévolution Périgueux, le 4 Mars [886. ART. 15. ART. 16. ART. 17. ART. 18. pourra être et l'emploi LISTE DE MM. LES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ. BUREAU. d'hon'ncur. M. BARDI DE FOUHTOU, Q I, ancien ministre, député de la Dordogne. Mgr DABERT, évêque de Périgueux et de Sarlat. Pnésident. M. Michel HARDY, V l, conservateur du Musée archéologique de la Dordogne. Vice-Président M. DE FROIDEFOND DE BOULAZAC. l' M. Philippe DE BOSREDON, C ancien conseiller d'Etat. M. DUJARRIC-DESCOIlIBES, ; A. M. Élie GONTIER MAINE DE BIRAN, U 1. M. DE ROUIIIEJOUX. M. le baron DE VEI\NEILH-PUYRASEAU. M. VILLEPELET, ç 1, archiviste du département. Secré oi n ts. M. l'abbé BRUGIÈRE. M. le comte DE LESTRADE DE CONTI, q., avocat. Trésooier. M. DE MEMBRES TITULAIRES. MM. Le marquis D'ABZAC DE LA DOUZE, au château de BoriePètit, près Périgueux. AMEDIEU Louis, maire de Gine5tet, par Laforce. ARcHEz-BmAN Louis, à Sain..te-Alvète Le comte D'ARLOT DE SAINT-SAUD, au chàteau de la Valouze, par La Roche-Chalais. AUBLANT Charles, dessinateur la CI. du chemin de fer d'Orléans, rue des Gladiateurs, 4, à Périgueux. AUDEMARD Gérald, ancien juge de paix, à Montanceix, par Razac-sur-I'Isle. Le docteur BARB~1NCEI, lauréat de la Faculté et des hôpitaux de Paris, à Diontpon-sur-l'Isle. BARDI DE FOURTOU Oscar, V 1, ancien ministre, député de la Dordogne, à Ribérac, et boulevard de Courcelles, 42, à Paris. BAREAU Anatole, pharmacien, à Excideuil. BARRAILLIER, procureur général près la Cour d'appel, à Pau Basses-Pyrénées. B1RRIÉRE Hubert, pharmacien, iL Belvés.. BEAU-VERDENEY Alexis; boulevard Montparnasse, 13, à Paris. L'abbé E. BEAU-VERDENEY, missionnaire apOStUllqlle, supérieur du collège Saint-Joseph, à SOldat. Le comte Georges nE BEAUMONT, sous-1_eutenaut de réserve au 10. régiment de dragons, il, Saint-Cyprien. DE BELLUSSIÈRE Fernand, rue de Paris 25, à PNrigueux. BESSE Léon, propriétaire à Saint-Méard de Drône, par Tuc~Ine-Saint-apre. BIBLIOTHÈQUE DES ARCHIVES DEPARTfMENT~1LES à Périgueux. BIBLIOTHÈQUE DU LYCÉE, à Périgueux. ;Abonnement. BIBLIOTHÈQUE POPULAIRE, à Périgueux. BIBLIOTHÈQUE DE LA VILLE, il, Périgueux. BLEYNIE f ,éonce,. pharmacien, avenue Longueil, à MaisonsLaffitte Seine-et-Oise. BOISSERIE ]JE MAS,%10~4TET au château de Fayolle, par Gardonne. BONNARD Julien, contrôleur des contributions directes, à Loches Indre-et-Loire. BORIR Edmond, ancien commis principal de 1 re classe à la préfecture de la Seine, à Saint-Astier. DE BOSREDON Philippe, C ancien conseiller d'Etat, ancien conseiller général de la Dordogne, rue Verte, à Montretout, près Saint-Cloud \Seine-et Oise. DE BOSREDON Alexandre, ancien sénateur, ancien conseiller général de la Dordogne à la Fauconnie, par Terrasson. BOUCHÉ A1frerl, élève de l'École des Beaux-Arts, architecte, rue Gambetta, 20, à Périgueux. Le comte Henri BOUDET, ancien conseiller général de la Dordogne, à Lamonzie-Saint-Martin. BOULANGER, chef de district de la Compagnie du chemin de fer d'Orléans, à Eymet. BOULLE E., photographe, à Périgueux. Le marquis DE BoURnErr, Hélie-Louis-Charles~Gustave, membre titulaire du Conseil héraldique de France, rue de Grenelle, 148, à Paris. Le comte DE BOURDEfLLE Henri, membre titulaire du Conseil héraldique de France, rue de Grenelle 148. à Paris. BOURGADE Alban, ancien magistrat avocat au chàteau de Gensac, par Condom Gers. Le R. P. BOUSCAfLLOU DES prêtre de l'Oratoire, rédacteur à La Franace catlioliqzce, à Juilly Seine-et-Marne. BOYER Fernandi, étudiant en droit, à Ribérac. Le général DE BOYSSON Bernard, 0 commandant la brigade de cavalerie du 17e corps d'armée, à Tarn-et-Garonne. DE BOYSSON Richard, chevalier de l'ordre de Malte, ancien receveur particulier, a Cénac, près Domme. Mme DE BRACHET DE LA MENUSE, Château-l'Evêque, près Périgue~.x. Le docteur BROU DE LAURlÈRE Paulin, Q A, conseiller municipal, rue Louis -Mie, 25, à Périgue~t. L'abbé BRUGIÈrtE, curé de Coulounieix, près Périgueux. BUSSIÈRE Georges, conseiller à la Cour d'appel rue d'Issoudun, 55, à Bourges Cher. DE CARBONNIER DE MARZAC Guy, ancien juge de paix, à Saint-Cyprien. Le marquis DE CARHONNIER-MaI~Z~IC, commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire le Grand au château de Puymartin, par Sarlat. DE CARDENAL, docteur en droit, ancien magistrat, avocat, à Villeneuve-sur-Lot Lot-et-Garonne. L'abbé CARRIER, curé de Saint-Amand-de-Coly, par Montignac. CARVÈS Elie, propriétaire, à Bézenac, par Saint-Cyprien. Le comte DE CASTÉRAS-SEIGNAN, ancien préfet, à Menesplet, par Montpon-sUl'-I'Isle. CÉNAC Emile, notaire, Montanceix, par Razac-sur-l'Isle. CEBCLE DE LA PHILOLOGIE, à PérigueLi7,. Abonnement. Mme la comtesse DE CHABANS, au château de La ChapelleFaucher, par Saint-Pierre-de-Côle. CHAIIIBON Tony, banquier, à Sarlat. L'abbé CHAMINADE, directeur de la maîtrise de la cathédrale et professeur de plain-chant au grand-séminaire, à Périgueux. Le marquis DE CHANTÉRAC Audoin, ancien maître des requéles au Conseil d'Etat, rue du Bac, 40, à Paris. La comtesse DE au château de Chantérac, par Saint- Vincent-de-Connezac. CHARBONNEL Augustin, rue des Remparts, 50, à Bordeaux. CHARRIER Gustave, propriétaire, quai de l'Alba, à Bergerac. L'abbé CHASTAING, curé de Bourniquel, par Lalinde. CHATAIGNON Emile, négociant, rue des Chaînes, 10, Périgueux. Le docteur CHAUME, rue d'Angouléme, a Périgueux. CHAVOIX Pierre-Ernest, propriétaire rue Saint-Thomas, à Excideuil CLÉDAT Jules, juge au tribunal de commerce, banquier, rue de Paris, 5, il Périgueux. CLÉDAT Léon, l, chevalier du Mérite agricole, ancien élève de l'Ecole des Chartes, ancien membre de l'Ecole française de Rome, lauréat de l'Académie française, profes'seur à la Faculté des lettres, membre du conseil général des Facultés, rue Molière, 29, à Lyon Rhône. CLUGNIAC DU REPAIRE, propriétaire, à Lavit, près SaintPierre-de-Càle. L'abbé COMBE, curé de Badefols d'Ans, par Hautefort. CONDA3irNAs Charles. chevalier de l'ordre de Pie IX, ancien conseiller de Cour d'appel, à La Nouaille. Le comte nE CONSTANTIN, il, Beaumont-du-Périgord, et rue Pasquier, 4, à Paris. CORNEILHAN, Q A, ancien conseiller de préfecture, cours Tourny, 11, à Périgueux. Le marquis DE CossÉ-BRrssAc Antoine, au chàteau de la Chabrerie, commune de Ch;Ueau-I'Evêque, par Périgueux. COULOlIIBEIX, docteur en droit, ancien juge de paix, rue 'du Plantier, 24, à Périgueux. Coun~Y Gabriel, propriétaire, rue d'Angoulême, à Périgueux. COURTEY Léon, licencié en droit, notaire, à Nontron. CRÉDOT Julien, chevalier de la Couronne d'Italie, licencié en droit, agent principal de la Cie d'assurances l'U~ boulevard Lakanal 8, -Il Périgueux. Le prince Louis DE CROY, au château de Paluel, par Carsac. Le marquis DE Crrnrorrn, au château de Cumond, par Saint'Privat. Mme la marquise DE CmIONT, née DE DAMAS, au château de la Roussière, par Coulonges-sur-l'Autize Deux-Sèvres. Mgr DABERT, évêque de Périgueux et de Sarlat. DAURIAC Ludovic, percepteur, rue de Paris 21, à Périgueux, DEBETS DE L~1CROUSILLE Armand, docteur en médecine, directeur de la vaccination, président de la Société de géo'graphie commerciale, à Périgueux. DE13ETS DE LACROUSILLE Marc ancien procureur de la République, au châtaeu de Lasteyrie, par La Rochebeaucourt. DECOUS DE LAPEYRIÈRE Jo ancien procureur général à Périgueux. DEcoux-LAGOUTTE Edouard A, ancien magistrat r rue Bourdeilles, 9, à Périgueux. L'abbé DELBOURG, chanoine honoraire, curé de SaintJacques de Bergerac. DEr,suc Paul, banquier, cours Tourny, 3, iL Périgueux. Antony, ancien pharmacien, rue La Boëtie, 22, à Périgueux, et au château de Maroite, commune du Grand-Brassac, par Montagrier. DEI\1ARTIAL Alfred, C contrôleur général de 1 re classe de l'administration de l'armée, rue La 23, à Périgueux. DENIS DE RrvornE, ancien officier de cavalerie, ancien sous-préfet, au château de Prats de Belvès, par Villefranche de Belvès. DENNERr Maxime, architecte rue des Mobiles de Coulmiers, 10, à Périgueux. L'abbé DESCHAMPS, curé-doyen, à Baaumont du Périgord. DESCHAMPS Antoine, U 1, directeur de l'école SaintMartin, membre du conseil départemental de l'enseignement primaire, conseiller d'arrondissement, maire de Boulazac, rue Louis-Blanc, à Périgueux. Ivan, directeur de l'école Montaigne ancien lycée, à Bordeaux. DETHAN Georges, docteur en droit, avocat à la Cour d'appel de Paris, rue du Sommerarà, 35, à Paris, et au château de la Côte, par Bourdeilles. DocHE Adrien, administrateur de la Banque de France, rue Thiers, à Périgueux. DORsÈNE, photographe, cours Tourny, à Périgueux. DosE, A, ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts, ancien professeur de dessin au lycée rue des Deux-Ponts 22, à Périgueux. DouasouT Edmond, négociant, rue du Palais-Gallien, 84, a Bordeaux. DUHET Auguste, architecte de la Banque de France, rue Bourdeilles, à Périgueux. DUBosTEdmond, ancien chef de section des travaux de l'État, place Bugeaud, 2, Périgueux. DUCREY Eugène, 0 conseiller-maitre à la Cour des comptes, rue de Clichy, 54, à Paris. DUDOIGNON-VALADE Louis, avocat, place du Palais, 10, à Périgueux. DUFOUR Georges, 0 A, avocat, secrétaire général adjoint de la Société des Études historiques, rue d'Amsterdam, 99, à Paris. DUFOUR aîné, négociant, à Périgueux. Mgr DUFOURGT, protonotaire apostolique, vicaire-général du diocèse, rue Gambetta, à Périgueux. DUJAPRIG-DESCODiHES Albert A licencié en droit, ancien notaire, rue de Paris, 9, à Périgueux. Le docteur Albert DUJIONT, rue du Palais, à Périgueux. DUPONT Paul, imprimeur, rue du Bouloi, 4, à Paris. Dupuis .Jean, licencié en droit, notaire, cours Montaignc, à Périgueux. DURAND Charles, conducteur des ponts et chaussées, rue d'Alsace-Lorraine, 19, à Périgueux. DURAND DE RAMEFOHT, avoué-licencié, rue Bourdeilles, G, à Périgaeux. DUVERGlm DE HAURANNE Emmanuel, conseiller général du Cher, château d'Herry Cher. DUVERNEUIL Alcide, instituteur public, à Beaupouyet, par blussidan. D'EscATHA Ferdinand, propriétaire, au château de Boisset, commune de Saint-Aquilin, par Saint-Astier. EYSSALET ainé, propriétaire, place des Prisons, à Périgueux. Le docteur Charles FAGUET, chef de clinique chirurgieale à la Faculté de médecine, à l'hôpital Saint-André, rue Servanclonii 9, à Bordeaux. FARGAUDIE, C inspecteur général des ponts et chaussées en retraite, au château de Corail, par Bergerac. FARGEOT Camille, avocat, à Ribérac. Faams Alexandre, lU A, professenr de dessin au lycée, rue Salinière, à Périgueux. FAURE Paul, négociant, rue de la République, à Périgueux. Le docteur F_1URE-~IUHET, rue du Qualre-Septembre, 6, à Périgueux. Le marquis DE FAYOLLE, licencié en clroit, attaché honoraire la Direction des musées nationa.~x, associé correspondant de la Société nationale des Antiquaires de France, conservateur du Musée de la ville de Férigueux, au chàteau de Fayolle; par Tocane-Saint-Apre. FÉAUX Maurice, A, attaché à la conservation du Musée départemental, agent-voyer, boulevard des Arènes, à Périgueux. Le comte FERAY BUGEAUD D'ISLY, ancien officier, rue de Penthièvre, 9, à Paris. Le comte DE FLEG'RIEU, au château clemarzac, par lesEyzies. FOURNIER Pierre, agent comptable de la Cie, des Forges et Chantiers de la Méditerranée, villa Placide, if, rue Raibaud, à Marseille Bouches-du-Rhône. FRENET Ernest, Q A, licencié en droit, chef de division à la préfecture, rue Puynazeau, à Périgueux. DE FROIDEFOND DE BoUL-A,7AC Alfred, propriétaire à Périgueux. FRUT Joseph, inspecteur des domaines du Crédit foncier, rue Neuve des Capucines, 19, à Paris. Le docteur GADAUD, sénateur, conseiller général de la Dordogne, rue de la République, à Périgueux. Le comte Roger DE G~1LARD-BÉARN ancien secrétaire d'ambassade, rue du Plantier, 19, à Périgueux. GAUTHIER François, propriétaire, ruE~ Puébla, 11, à Périgueux. GENDRAUD Pierre, notaire, à Verleillac. GENEBRI~1S DE BOISSE Philippe, propriétaire rue Candillac, 33, à Bergerac. DE GÉNIS Joseph, au chàteau de Veirrignac, par Calviac. Le comte René DE GÉRARD DU BARRY, ancien officier de cavalerie, au chàteau de Giverzac, par Domme. Le vicomte Gaston DE GÉRARD DU BARHY, docteur en droit, avenue d'Antin, 16, à Paris, et rue de Paris, 10, à Rennes Ille-et-Vilaine. GILLES-LAGRANGE Fernand, notaire, à Périgueux. DE GDIEL f,Charles-\laurice, rue Madame, -1 J Paris. GIRARD DE LANGLADE Cyprien, au château d'Eylii1c, par Saint-Pierre- de-Chigiiac. GrscLARD, chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, ancien conseiller de préfecture, avocat, à Périgueux. Le com[ethéodol'e DE GONTAUT-B1RON, rue de Varennes, 45, à Paris. GONTIER MArNE DE BIRAN Elie, I, sous-chef de bureau au Ministère de l'Intérieur, avenue du Maine, 3, à Paris. Lé comte Remi DE GOURCY, au château de Chaltrait, par Montmort Afarne. Le comte Henri DE GOURGVE, ancien ofricier, au eliàtetu de Lanquais, par Couze-Saint-Frunt. L'abbé GOUi3TAT, curé de Pontours, par Lalinde. Le docteur GoUYOU-BEAUCHA~IPS Adrien, conseiller général de la Dordogne, Pontours, par Lalinde. Mgr GOUZOT, archevêque il' ~uch, chanoine d'honneur de la cathédrale de Saint-Front hôtel de l'Archevêché, à Auch Gers. L'abbé GOYHENÈCHE, Q A, docteur en théologie, chanoine honoraire de la cathédrale d'Auch, curé de Bourgnac, par Mussidan L'abbé GUANGER, curé de Chàteau-l'Evêque, par Périgueux. Le docteur GRELLFTY, commandeur de l'ordre du Montenegro, secrétaire de la Société de thérapeutique, cité Hauteville, 10, à Paris. GRENIER, ancien notaire, villa Barbeyrolle, près du Fleix. Gnos DE BÊLER Albéric, capitaine au 1140 régiment d'infanterie, à Saint-Maixent Deux-Sèvres. HARDY lllichel. 1, correspondant du Ministère de l'Instruction publique, associé correspondant de la Société nationale des Antiquaires de France conservateur du Musée départemental rue Saint-Front, 4, à Périgueux. Le colonel baron DES HAuTcHAMPs, 0 au chilteau de Griffoul, par Carsac. HERMANN GustaN7e, Q I, ancien sous-préfet, à HOARAU DE LA SOURCE, ancien conseiller général de la Dordogne, maire de Rouquette, au lTET Charles-Emile, missionnaire apostolique, rue Fournier-Lacharmie, 5, à Périgueux. Le comte Hugues DE MONTEYNARD rue Gambetta, à Périgueux, et rue de Martignac, 16, à Paris. Le marquis DE MO>lTFERRAND, au château de Montréal, par Issac. Le comte Charles DE 11'IO~rTFERrrA~D, ancien inspecteur des place Vendôme, à Paris. Le marquis DE NATTES. 0 ancien lieutenant-colonel du 93" régiment de l'armée territoriale, au château du par Ribérac, et avenue niontaigne, 26 à Paris. Le comte DE NATTES, au c'i3teau du Nlas-de-Montet. par Ribérac. Le baron Henri DE licencié en droit, rue du Plantier, 14, à Périgueux. PALUT tonnelier, rue Valette, 10, à Bergerac. PARADOL Raoulj, il A, avocat, place Franche\le, à Périgueux. PAlIIES.'VATELIN L., al'Liste peintre, boulevard Pereire, 59, à Paria. Le-docteur PARROT Fieuri. 0 0 Il cours Montaigne, à Périgueux. L'abbé PARROT Ernest, chanone honoraire, curé doyen, à Montpon. PASSEMARD Georges, avocat, ancien conseiller d'arrondissement, au Jarry, par La Bachellerie. P~.STOURE~1U-L~1DESSE 0 ingénieur de la Marine en retraite, ancien chef de bureau au Ministère de la Marine, correspondant du Ministère de l'Instruction publique, rue de la Course, 17, à Bordeaux. Du PAVILLON Léon, vice-président de la Société d'agriculture, sciences et arts, maire de Sarliac, à la Dulgarie, par Savignac-les-Eglises. Du PAVILLON Xavier, au château de Larigaudie par Villamblard. PÉcou Gabriel, ntgCJciant, rue des Gravières, 13, à Périgueux. L'abbé PERGOT, chanoine honoraire, curé doyen, à Terrasson. DE PEYRONNY Raoul, au chàteau de Rastignac, par La Bachellerie. PICHON- VENDEUIL Émile, A, conseiller général de la Dordogne, maire de St-11-lartial-d'Albarède, à Excidenil. DE POURQmRY DE BOISSERIN, négociant, président du tribunal de commerce, à Bergerac. POURQUIÉ, avoué-licencié, rue Louis-Mie, 7, à Périgueux. POUYAUD Aubin, pharmacien, ancien président du tribunal de commerce, place du Coderc, à Périgueux. POUYAUD Henri, pharmacien, place du Coderc, à Périgueux. Le docteur Samuel PazzI, 1, professeur agrégé à la Facullé de médecine, médecin des hôpitaux, place Vendôme, 10, à Paris, DE PRESLE, maire de Cherveix, par Cubas. L'abbé PlilEUR, curé de Boulazac, près Périgueux. PRIVAT J., attaché à la Ci. du chemin de fer d'Orléans, rue Gambetta, 80, à Périgueux. Le docteur PursauTrrcEk, conseiller général de la Dordogne, à Tocane-Saint-Apre. L'abbé chanoine honoraire, curé de la Cité, à Périgueux.. RÉJOU Louis, conseiller munieipal, directeur gérant de l' à Nontron. REV~1UD Louis, architecte principal de la Cie du chemin de fer d'Orléans boulevard Saint-Germain 121, à Paris. Du REPAIRE Maurice, propriétaire, au chàteau de Brochard, commune de St-Front-d'Alemps, par Agonac. REVERDIT, garde-magasin à la Manufacture des tabacs, à Tonneins Lot-et-Garonnp. REYNAL, chevalier du Mérite agricole, pharmacien, rue Taithout, 28, il, Paris. R1HETTE, chef de section de la Ci. du chemin de fer d'Orléans, rue du Plantier, 17, à Périgueux. DE Rrcaan Raoul, avocat, à Bergerac. L'abbé RICHARD, membre correspondant de la Société de Borda, curé de Pomponue-Laguy Seine-et-Marne. Du RIEU DE MARSAGUET Alexandre, donat de l'ordre de Malte, docteur en droit, à Vergt. Le comte DE ROCHEFORT, rue Newton, 4, à Paris. Le comte DE ROFFIGN~1C Ferdinand, ancien sous-préfet, au Castel-Fadèze, près Périgueux. Le comte Martial DE ROFFIGNAC, au Castel-Fadèze, près Périgueux. DE ROUDIE10UX Anatole, inspecteur de la Société française d'archéologie pour la Dordogne, au château de Rossignol, par Bordas. L'abbé ROUSSEAU, curé de Bourdeilles. ROUSSELET .J., expert en immcuhles, rue du Palais, 5, il Le docteur ROUSSELOT-BEAULIEU, rue Maleville, Périgueux. Roux Eugène, rédacteur en chef du de ln. Dordogue, à Périgueux. Le marquis nE SmNTE-AuL~~nE, ancien député, à Périgueux. Le comte DE S_\INT-LÉGŒR, maire de St-Crépin, au chàteau cie Richemont, par Brantôme. DE SAINT-MARTIN Albert, au château de Puyfaiteau, par Nontron. André, licencié- en droit, propriétaire, place Francheville, 2"2, à Périgueux. DE S\.INT-P_WL Nlaurice, rue de Saint-Denis, 10, à Montmorency Seine-et-Oise. M-11 la marquise DE au château du Lieu-Dieu, près Périgueux. Le marquis DE S_aNZILLON, au château de Mensignac, par Saint-Astier. SARLA1ŒE Albert, ancien député, rue de Monceau, 64 bis, à Paris. SARLANDIE DES R~FUr Arthur, A, chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, ancien chef de division à la préfecture de la Dordogue, à Périgueux. S_\ItL_1T Ludovic, chevalier de l'ordre cie Saint-Grégoire le Gr,tnd, homme de lettres, greffier du tribunal civil, à Sarlat. S~ILVO-DES~'EIISAN~TES Louis, propriétaire maire de BU$sière-Badil. Le général SWIN DE LARCLAUSE, G. 0. 1, à SaintMartin la Rivière, par Chauvigny Vienne. SCHOEFFER Paul, chevalier de l'ordre de Saint-Grégoirele-Grand, ancien sous-préfet, avocat, rue La Boëtie, 28, à Périgueux. Le vicomte DE SEGO="ZAC, à Segonzac, par Ribérac. Le général SERMENSAN, C I, rue Péreire, 3, à SaintGermain en Laye Seine-et-Oise. SINSOU Augustin, anciea agent voyer en chef du département de la Dordogne, rue Nicole, 22, ~t Paris. DE SIORAC Armand, ancien insfJecteur divisionnaire des ligues télégraphiques, aux Maurilloux, près Périgueux. L'abbé SiR~uvE.~u, au collège de l'ancienne rue des Postes, rue Lhomond, il. Paris. SORDIER Théodore, propriétaire, ancien conseiller général, à Montignac-le-Com le- SORBIER Georges, licencié en droit, à Montignac-le-Comte. TaiLLEF~R Oswald, ancien otncier de marine, ancïei~ député, conseiller général de la Dordogne, à Costeèalve, près Domme. DE TARDE Gabriel, juge d'instruction, à Sarlat. 'Le' docteur Léo TESTUT, e l, professeur d'anatomie à la Faculté de médecine, aveliue de l' Archevè~hé, 3, à I,yon. L'abbé TEYSSA~DIEII, curé d'Allernans, par Ribérac. DE TEYSSIÈRF Edouard, capitaine d'infanterie hors cadres, attaché à l'état-major de la 24" division militaire, rue Louis Mie, à Périgueux. THIRfoN-I~ ancien député de la Dordonne, rue Christophe-Colomb, 9, à Paris, et au cMteau de Michel de Montaigne, par Lamothe-Montravel. DE THO;\L\SSON DE SAINT-PIERRE Ferdinand, archivisteadjoint du département, membre titulaire du Conseil héraldique de France, maison Daumesnil, à Périgueux. Le baron DE LA T01lIDELLE; \U1 A, commandeur de l'ordre de Saint-Grégoira-le-Grand, vice-président de la Socièté des Beaux-Arts de la Dordogne, au chàteau de Feyrac, par Domme, et ru~ Newton, 6, à Paris. Le comte DE hOUCI3EHOEUF-BEAUIIfoND, sous-intendant. militaire, à Batna, province de Constantine Algérie. Le docteur USSEL René, au Coux, par Siorac-cle-Belvès. VACQUAND Charles, propriétaire, rue de Bordeaux, 14, v Périguel1x.. DE VÀLBRUNE Ivan, chevalier du Mérite agricole; pr priévire, ancien conseiller d'arrondissement, au château de La Batut, près Saint-Ástier.. VALETTE Théodore, pharmacien, à Lesparre Gironde. VASSEUR Charles, propriétaire, au château de Siorac de Belvès. Le baron DE ~~IriNEtLH-PU1R_1~ correspondant honorvire dit \Iiaistère de l'Instruction publique, æernbI'e de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, au chàteau de Puyraseau, par Piégut-Pluviers, et rue D'fontbazon, 19, à Bordeaux. VIEILLEMARD père, imprimeur-lithographe, rue de la Clacière, 16, à Paris. VILI,EPELET Ferdipanu, Q l, archiviste dit département de la Dordogne, correspondant du Ministère de l'lnstruclion publÍque, boulevard Lakanal, 21, à Périgueux. MEMBRES ASSOC~ÉS. 11IVI. ASHER, libraire, Untel' den Linden, 5, à Berlin Allemagne. BouaGÉaDE Éloi, propriétaire, aux Planchettes, par- Riomès-Montagne Cantal. Le chanoine DE CAR SALADE DU PONT, U A, archiviste du diocèse d'Auch, à l'hôtel de l'archevêché, à Auch Gers. Le marquis DE COUSTIN DU MASNADAUD, au chaiteau de Sazeirat, par Bénévent l'Abbaye Creuse. DULAu, libraire, Soho square, 37, à Londres. GRELLET-B1LGUERIE Charles, 0 1 ancien magistrat, associé correspondant de la Société nationale des Antiquaires de France, Hargrave Road upper Holloway, 11, à Londres Angleterre. HUET Paul, rue de Vaugirard, 23, à Paris. L'abbé LADA VE. docteur en théologie, curé de Pessac de Gensac par Gensac Gironde. Le comte Albert DE LAVAUR DE SAINTE-FORTUN1DE il Sainte-Fortunade Corrèze. ~'IELLEA Pierre, rue d'Aviau, 2, à Bordeaux. DE MOLÈNES Emile, publiciste, rue de Rivoli, 186, à Paris. RECOURS Gaëtan, notaire honoraire, trésorier de la Société d'agriculture, sciences et arts de Lot-et-Garonne, rue des Juifs, 4, à Agen Lot-et-Garonne. SAINT-LAURENT D. DE BODIN DE, au chàteau de Bart, par Saint-André de Cubzac Gironde. TENANT DE LA TOUR Albert, à l'abbaye du Chalard, par Ladignac Haute-Vienne. DE VILLEMANDY Joseph, à La Rochefoucauld Charenle MEMBRES CORRESPONDANTS. 119 Vf. ALUIER, correspondant de l'Institut de France quai Claude Bernard, 47, à Lyon. Le chanoine ARBELLOT, 0 1, correspondant honoraire du Comité des travaux hisLol'iques, président de la Société 27 a\'Chéologique et historique du Limousin, à Limoges HauteVienne. Mgr DE MONTAULT, 0 L, prélat de la maison de Sa Sainteté, correspondant du Ministère de l'Instruction publique, rue Saint-Denis, 37, ~i Poitiers Vi8nrre. DE BARTHÉLEMY Anatole, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, membre honoraire de la Société nationale des Antiquaires de France, rue d'AnjouSaint-Honoré, 9, il Paris. BERTRAND Alexandre, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, conservateur du Musée de SaintGermain-en-Laye, au château de St-Germain Seine-et-Oise. BULLIOT membre non résidant du Comité des travaux historiques président de la Société Éduenne, à Autun Saône-et-Loire. Le marquis DE CASTELN_1U D~ESSEN1ULT, Q A, membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, au chàteau de Paillet, par Rions Gironde. CHABANEAU Camille, 0 l, correspondant de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, professeur de philologie romane à la Faculté des lettres, à Montpellier Hérault. CHABOUILLET, 0 vice-président du Comité des travaux historiques, consenateur honoraire du département des médailles et antiques, à la Bibliothèque nationale, rue Colbert, 12, à Paris. Le comte Alexis DE CHASTEIGNER, ancien officier des haras, membre de l'Aca~lémie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, rue de Grassi, i, à Bordeaux. DE CIIODZKO Vitold, docteur en droit, au chàteau de Lacôte, par Aixe Haute-Vienne. DE CROZ'LS, \W A, professeur d'histoire à la Faculté des lettres, boulevard de Bonne, 1, à Grenoble Isère. DELISLE Léopold, C membre de l'Institut, administratem général, directeur de la Bibliothèque nationale, à Paris. DEZErnrErus Reinhold, A correspondant de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, au château de Loupiac, par Cadillac Gironde, et rue Vital Carle, 11, à Bor- DHOUYN Léa, A, correspondant honoraire du Ministère de l'Iustruction publique, membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, rue Desfourniel, 30, Bordeaux. DUCHOCQ, correspondant de l'Institut de France, professeur de droit administratif à la Faculté de droit, rue Stanislas, 12, à Paris. FAGE René, 0 A, correspondant du blinistère de l'Instruction publique, avocat boulevard Gambetta 25, à Limoges. Le docteur GARRIGOU, paléontologiste, à Toulouse Haute-Garonne, et, à Tarascon Ariège- GurnERT Louis, Q l, correspondant du Ministère de l'Instruction publique, vice-président de la Société archéologique et historique du Limousin rue Sainte-Catherine 8, à Limoges. LALANNE Ludovic, sous-bibliothécaire de l'Inslitut, rue de Condé, 14, à Paris. L~1RTET Louis, professeur à la Faculté des sciences, à Toulouse Haute-Garonne. Le comte DE L_~sTErarE, Wi l, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, professem à l'Ecole des Chartes, secrétaire du Comité des Travaux Iiisloriqties, rue du Pré-aux-Clercs, 10 bis, à Paris. LE BLANT Edrnond, 0 l, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres,-directeur honoraire de l'École française d'Archéologie de Rome, rue Leroux i, à PassyParis. D'1,15SÉN~1T, A, paléontologiste, à Brive Corrèze. RUPIN Ernest, 1. correspondant du Ministère de l'Instruction publique président de la Société scientifique, hi.~t'r'ique et archéologique de la COI'l'èze, à Brive. L'abbé SAUVAGE, A, correspondant du Ministère de l'Instruction publiqu0, chanoine intendant de la Primatiale de Rouen, rue des Bonnetiers, 13, à Rouen. TAMIZEY DE LARROQUE Philippe, A, correspondant de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, au Pavillon peiresc. près Gontaud Lot-et-Garonne. SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES. de l'Instruction .pz~blzque des BulleLi~a dit Co~nité des traz~a~c~ ltLStoTaCluPS et scienti.~jues. Rèlaertolre des t~~a~~ai laistonr~ sur l'histoi~~e, les -momanents et la lanague de la. F-raazce. BiGliothèque de l'Ecole des chartes. du ~~fz~sée Guémel. Haules-AI¡¡es. Calvados. Charenle. Charente-Inférieure. Cher. Corrèze. id. DrBme. Haute-Garonne. Gironde. Hérault. Id. llle-el-Vilatne. Landes. Loire-Iol/rim.. Loiruf. Société d'L' Gap. rtatiorzale des scieuces, arts et belles-lettres-, rue Elie de Beaumont, 5, à Caen. Société l~istorirlue et arcluologirlue de la Cl~az~ente, à Angoulème. Société des Archic~es historiques de la, Saintorzge et de L' cours National, 89 ler, à Saintes. Société des Arrtiqc~aires dit cerztre, à Bourges. Société sc; laistorique et circlcéologirl-ace de la Corrc?;P, il Brive. Société cles laltres, sciences et aa ts de la Corrèae, à Tulle. Société d'archéclogie et de statistique de la Dr~cne, à Valence. Société arcicéologiqr~e dcc Midi dc la place SaintSernin, 7, à Toulouse. Société a~~clcéolrgirlcce de la. Gironde, à Bordeaux. l'étzcde. des Lr~.ug~es ronzanes, chemin de Nazareth, villa Pauline, il Illontpellier. Société arclcéologi~-we de Montpellier. Société d' à Rennes. Société de Borda, à Dax. Société de et de la Loire-In ~'érieore, à Nantes. Société et historirlue de l' à Orléans. Lol. Lot-et-Garonne. lvièvre. Oise. Basses-Pyrénées. Rhône. Saône- et-Loire. Sartbe. Savoie. Seine. Somme. Tun-it-Garonne. Vienne. Haute-Vienne. Société des ~'tecdes lLtté7'CLL7'eS; ,Sl.'LLS7ItL~tqRCS et duc Lot, à Cahors. Société d'agriculture, sciences et arts de t-et-Garoczne, à Agen. Société Nivernccise des lettne~ sciences et a~rts, à Nevers. Société fraya~aisc cl'Arcltéologie, à Compiègne. Société des scieLaces, belles-lettres et à Pau. Société littéraire, historique et arcl~éologiqzccs, à Lyon. Société L'd-uen~ae, hôtel Rolin, à Autun. Société histori?cce. et archéologique du dlai-ne, place du Ch3,teau; 1 au Mans. .4cadénzie des sciences, belles-lettr~s et à Chambéry. Société des A-ntiq~ccrires de Frarace, au palais du Louvre, à Paris. Société des Acztiqzcai~~es de la, au Musée de Picnrdie, à Amiens. Société de Tarn,-et-Garorane, faubourg du Moustier, 59, à Montauban. Société des de l'0-uest, à Poitiers. Société et du à Limoges. Belgique. Etats-Unis de l'!mérique du Nord Suède. SOCIÉTÉS ÉTRAr~GÈRES. d'archéologie de Belgique, rue Gounod, 23, à Anvers. à Wasiiingtoii. Acadcsmie ro~ des Qelles-Gettres, d'Histoirc et clcs A~ à Stockhotm. SEANCES M2NSUELLES DR LA SOCIÉTÉ H1~TORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DU F1;R1GOIIF. Séance du Jeudi 1er déce~obre 489Q. Présidence de M. HARDY, président. La séance est ouverte à midi et demi au domicile de M. Hardy. Sont présents MM. l'abbé Brugière Condaminas le marquis de Cumond, Antony Délugiu, Dujarric-Descumbes, de Froidefond, l'abbé Goyhenèche, Michel Hardy, le marquis de Lagarde, Lespinas, le docteur Georges Millet-Lacombe, de Roumejoux, le comte de Saint-Saud et Villepelet. Le procès-verbal de la précédente réunion est lu et adopté. M. LE PRÉSIDENT a le pénible devoir de nous annoncer aujourd'lui la mort de deux membres de notre Société qui, par une coïncidence singulière, avaient été admis le même jour, le 1°~ mars 1877, M. le comte de Beaufort bt 1~1'°° Alary, de Saint-Julien d'Eymet. Notre confrère M. do Beaufort s'était occupé toute sa vie d'oeuvres philanthropiques. Il était vice-président de la Société de secours aux blessés militaires et secrétaire général fondateur de l'Assistance aux mutilés pauvres, et il avait inventé, comme on le sait, divers appareils pour les amputés et les aveugles. Sa fortune était consacrée à soulager les malheureux il en laisse la meilleure part aux Petites sœur; das pauvres de Périgueux. De bonne heure, Mm. Alary avait. le goût de l'archéologie et a ~ait commencé à former des collections. Elle nous laisse en mourant, ce qui est. d'un bon exemple, deux petits meu- bles iritéiessaiits, un coTret flamand en acier et une petile armoire ayec incrustations d'ivoire et J'ébène, qui seront mis dans un instant sous nos yeux. L'assemblée exprime les sympathiques regrets que lui cause cette double perte. Notre bibliothèque a reçu pend,-tnt le mois dernier les ouvrages suivants Le Jou~~nal des Savx~zls, cahiers de septembre et d'octobre 1892, deux fascicules in-4°, Paris, Imprimerie nationale Le Bzcllelirz de la Société des A-nli~uaires ele Franc,e, 1S90, un volun,e broché iii-8", Paris, Klincksieck, libraire, contenant, page 266, une communication de K d'Arbois de Jubainville, professeur au collège de France, qui nous apprend que PeGr~c -corü, nom d'un peuple gaulois, aujourd'hui »Périgueux veut diro les quatre troupes de guerriers. 3, Corü est le nominatif pluriel d'un thème co2-io, troupe de »guerriers, en vieil irlandais cuai~-e, en francique mérovingien cf. Itag~ en gothique p jis, en allemand moderne here armée n Les Rulleti~z et Alémoires de la Société ~aationale cles A-zzliyuaires de France, sixième série, tome 1er, rllén~oires 1890, un volume broché in-80, Paris, Klincksieck, libraire, 1891 j - La Revi~e 3e sério tome XX septembre~bcLobre l79`?, abonnement, in-So, Paris, Ernest Leroux, éditeur, contenant, page 170, une Note de toponymie gauloise par RI. Julien Havet, sur Igorazzda ou frontière », et où, à la page li3, est citée cL Eygurancle Dordogne, der»nière paroisse du diocèse actuel et ancien de Périgueux, »sur la rive droite de l'Isle, contiguë au département de la »Gironde et au diocèse actuel et ancien de Bordeaux. Un »cours d'eau qui arrose la commune officiellement dénomr méc aujourd'hui Eygurande et Gardedeuil, porte le nom n de Giléraiidolle D Le Comple-rend~ des 3le et 32" exercices de la Société de secours des Amis des s~iences, séance publique annuelle tenue le 9 juin 1892, brochure in-80, Paris, Gauthier-Villars et fils, imprimeurs libraires, 1892 Les Bulletin el Mérrzoires de la Société arcicéoloqique du d'llle-et-Vilaine, tomeXXI, in-8o, Rennes, imprimerie Marie Simon et ç/e, 1892; La Revue de Sainto;nge et d' bulletin de la Société des Archives historiques, XIIe volume, 6e livraison, 1e~ novembre 1892, in-8°, Saintes, M-6 hiortreuil, libraire Le 4e fascicule du tome XIV 4e trimestre, 1889 et le 1er fascicule du tome XVII 1,,r trimestre, 1892, de la Société de Bordeaux, in-80, Bordeaux Feret et fils, libraires éditeurs, Vve Cadof8t, imprimeur Le bulletin trimestriel, juillet-septembre, de la Sociélé de Borda, Dax Landes, XVIIe année, 1892, in-8°, D~ix, imprimerie-reliure Hazael Labèque Le Bicllet~rz de la Société scienti/ique, et arcl~éogique de la c.'orrèze, 1 siège à Brive, tome XIV, 3e livraison, juillet-septembre 1892, in-8°, Brive, Marcel Roche, imprimeur, contenant, page 366, une pièce de vers adressée à Pierre Pontard, évêque de la Dordogne, sur son mariage, par J. Jean-Charles Jumel, le directeur du Père Duchc;ne de la Corrèze; Le Bulletin de la Société archéologique du 7oidi de la France, série in-8°, no 10, séances du 5 avril 1892 au 12 juillet 1892 inclus, Toulouse, Paul-Edouard Privat, libraire éditeur; Le Bulletin ~~ériodique de la Soci~té a~~iégeoise des sciences, lettres et arts, 4e volume, no 7, in-go, Foix, typographie Gadrat aîné, 1892 De M. le docteur Gadaud, une brochure contenant les éloges funèbres prononcés su. la tombe de son oncle, CourcelleSeneuil, tlH3-1892, in-8° de 32 pages, avec un portrait, Paris, typographie Davy; De M. Rousselet,agrégé de l'université, officier de l'instruction publique, principal du collège de Brive, sa brochure sur Le cicdleau deFilolie Dordogne, in 8° de 23 pages, avec illustrations de M. J. Prat d'après les photographies de M. Rupin, Caen, Henri Delesques, imprimeur librairo, 1892 -Y De M. Ludovic Sarlat, greffier en chef du tribunal civil de Sarlat, U~a. palais de justice au rlrA saècle, poème humoristique, 3 deuxième édition considérablement augmentée, petit in8a de XI-I06 pages, Sarlat, imprimerie Michelet, 1892 De M. de Roumejoux, un exemplaire de son tirage à part de la excursion de la Société historiq-ue et ccrchéologique du Péz~igor~d, 1 er et 2 juin 1892, iii-80 de 16 pages avec une planche., Périgueux, imprimerie de la Dordogne, 1892 De M. Tamizey de Larroque, de la part de son savant ami Ant. de Lantenay en réalité M. l'abbé Louis Bertrand, directeur au grand séminaire de Bordeaux un petit recueil, bien intéressant pour le Périgord nous écrit notre érudit correspondant, de Lettres inédites de Mgr de de Pré-nzeaz1. de Biran sur les C;roquants, leur soulèvement et leur soumission en IG3fj-t637, le siège et la prise rie l3rrgerac. Les croquants avaient à leur tute de bons grntilsliommes, tels que le marquis d'Aubelerre, Nl,,idaill;in rie la Sauvetat, le vieux Constantin, le jeune Pineau, le nomme Cour. l'ainé, de la paroisse de lauvic C. G'. Archives départrmcnlnlcs de la Dordognc. B. 13 notes dn ~lf. T'illepclct, d' le Cabinct historique de 1861i¡. de C;ablanc raconte qu'après leur dispersion, Madaillan s'en alla en Quel'L'y oit il se cacha, III nniL par être exéculé[, et que le vieux Constantin vécut quelques années à Paris, l05guisé chez un saltimbanque, aurluel il aydoiL il débiter des drogues el à faire rira les gens, quoyqu'il n'eust pas grande envie rlc rire. Ce Marlaillan pourrait bien n'êlre pas un autre qu'un certain >[arc de ;\[adaillau, sieur de Grallel, qui habitaiL près de Jlussiciau eu 1624. celle de Tailletes 1, mais la plus grande fut au lac de La Verneide, proche de Bordes 2, ou il s'assembla environ 35 ou 36 mille hommes, et tenoint pour lors en leurs mains le lieutenant particulier 3, qu'il avoint prins et assiégé dans quelque chasteau de mons. de Peiramon 4. Leur chef, nommé mons. de La Motte, gentilhomme 5, fut creé aux Terrienes, proche de la ville, après quoy ils s'atrouperent a diverses fois et, après avoir bruslé la maison d'Alesme, greff3er de l'Election 6, tout contre la porte de Taillefer, et un autre maison de Vincenot, receveur des tailles '7, et celle aussy de SllllctOD, !'eC8- 1'1 Il faut évidemment liL'e à celle de Taillefcr, comme le nom est écrit plus bas. 11 n'y a jamais eu à Périgueux de porle Tailletes. 2 L'étang de Lavernide, non loin en effet de Bordas, est situé dans la commune de Grun canton de Yer"'t et dépend encore de la terre de la Pécoulie qui aplnarlenait jadis il la famille Chevalier de Sainl-Jlaynte. llcrtsci~nement du rnar7uis de Pndsac. 3 Jean de Jay, écuyer, seigneur I' -2~ ta Li x'doril il a été parlé plus haut. Chevalier de Cablane L'acont" qu'en tl\37, M. d'Alaux, ne se Irouvant pas en sÜreté chez lui, alla se réfugie', près de Sainl-Astier, dans la maison de NI. de Clermont Labatut; mais il n'y ful pas pluctoat rendu itu'il fut invesli par il à IO,U00 Eaysana qui vinrenl atlaquer la place pour le prendre. Il fui remis cutre leurs ma'ns sur la bonne t'oy de quelques. qui esloient à la tête de celte populace, et gardé IJl'isonnier durant cinq semaine, et cinrl jours, pendant lesquels sa maison fut pillée. Puis ti0,000 hommes s'assemblèrent à la Vernide, ce qui prouve qu'on ne sut jamais exaclement le nombre des croquants. 4 D'après la note qui précède, il faudrait lire G'Irrmont dans ce cas, il s'agirait de Foucauld de Chaumont, écuyer, seigneur de Labatut, chanoine de Saint-Aslier, probablement Cils de Antoine, chevalier de l'ordre, seigneur de Clcrmnnt el de Labatut, et de Isabeau d'Aubusson ou bien de son t'rère Louis de Chaumorit, écuyer, seigneur de Clermonl et coseigneur de Labatut, marié le If, avril 162i avec Louise de Pardaillan de la Mothe-Gondrin. .9. D. 1. !j Probablement Anloine du Puy, écuycr, qualiflé de sieur de la ~Iolte de la Forest dans un acle de baptême de 16,29 A. lf, P. LG,Ci. Il était, fils de François et le Starguerite de Bayly, 11 épousa le 12 février 1021 Jeanne d'Abzac de La Douze, Hile de Galriel baron de La Douze et de Lastours, par sa femme Jeanne de 1,.istoui-s. Antoine avait un frère, Guillaume du Puy, qui se qualiflait aussi sieur de La Forest. 1- f'. }68, f Taillefer. Le chef s'appelle M. de La Mothe de La Foresl, homme d'uge, d'esprit et rlui a t[uelques pratiques dans les armes, dit le manifeste de 16 6 C'était un ~enlilhomme des environs de périgucux, ati~1ii,l les révolléa irnposéi-piit le commandement cn chef. l~ullntiu de In .Socmtr arrlréolor~ique rtu l'érirford, }&77, p. 3-2U-I Il demeurait au Ch~ileau-Ua1'l'ièl'e, dans la Cité de Périgueux, Lirrc tic raison IJnrteuscc. i;j \ndr~ d'Ales me, écuyer, grefllcr cri l'Election de Périrueux dés cuit de Gnlherine L3i-tinet une Hile, Catherine, mariée en tlirt6 à Pierre de Niotiteil, conseille air présidial. lA.. Il. f ~L .1[. 7. 7 Jean \'iiicetiot peut-nlre llis de Gératid Vineenot, conseiller du roi en l'Election, et époux de Jeanne llauriac dès 1 Li07 fut nommé receveur des lai lies en l'Eleclion de par provisions du 27 janvier 11j2~, char~ e qu'il occupait encore en 1662. Il épousa Claire Albert. le 2d octobre 1ti25, Il était destiné subir les rigucurs les terres il .9 car Chcealicr le, tahlanc raeonlc qn'à la suitr dc l'ineen~ie rrlatP ci-dPSSUS, lc prcmirr raconte, qu'à la SIit' de n,,e e rr-1,~t P. ci-desqtis le premier veur 1, 3'estant presentés devant Bergerac, trouvant peu ou point de resistance, s'en emparèrent, et la reglèrent leur nombre, chaque parroisse contribuant très volontiers a tout ce qui estait necessaire pour l'entretien de leur general et de ceux qui seroint choisis pour faire le gros qui avoit esté resolu de dix ou 12 mille hommes. Ce qu'estant faiet, le lieutenant particulier ayant tousjours suyvi ce gros de peuple à Bergerac pour rasseurer un peu sa vie, de laquelle il avoit perdu l'esperance, souvent ce peuple estant abusé soubs le mot de gabele qui avoit causé tout ce soublevement, ayant esté prononcé par un archer nommé Chalepe 2 devant la porte de Nostre Dame des Vertus escrivit quelques requesles addressantes au roy qui cou4~oint de main en main, mais qui n'allerent pas jusques à Paris. Enfin, ayant gaigné soubs main le general et mesme payé une assez grosse rancon, il se guaranlit, nonobstant l'envie d'un medecin de la ville nomme Magot 3, qui estoit son ennemi juré et ne cherchoit que les moyens de le perdre, mais il y reussit mal, car le general, en ayant advis et mesme qu'apres avoir semé de faux bruict de trahison contre luy qu'il a'oit gaigné desja beaucoup de compagnies, il fut tué d'un coup d'halebarde par un des gardes du general et puis mis sur \'incenot se sauva à Cablan; et le dernier Salleton là où il pust. Quand il fil vériner ses quittances au bureau des Trésoriers de Guyenne en 16;2 n dict aussy led. \ïncenot que lors des dernières guerres civiles en Guyenne ayant esté chassé de Périgueux, il auroit réffugié tou~ ses plus précieux meubles et papiers aux religieuses de !ostre-Dame de. la ville, et quelque temps après le sieur marquis do Chanlots, conunendant dans lad. ville pour Monsieur le Prince, eL en haine de ce que led. \"incenot esLoit au service du Roy, serait allé aud. couvent accompaigné du sieur Lloudon, maire de lad. ville, Fonlossc et aulres bolu!' ri par force et violence enlevé tous ses meubles eL papiers. Ln Hélie de Vinceuot est aussi qualillé de receveur des tailles dans le coutrat de mariage li février ILi44 de sa fille Sicarie avec Hélie Alexandre sieur de Lerbal'die, conseiller au présidial. D'eprès Irs D. I; les A. M. ~J, ;'1, et les Archivrs dépar'tcmentales dc la GironJo, C. 4,Ob0. 1 Jean Salle Ion fut receveur des tailles en l'Election de Périgueux, du 22 avril ltilai ait 27 juin 1fi48; ses deux fils Jacques et Pierre lui suecédèrenl dans sa chargc. lrchives déparlementales de la Cürondc, C. 4,080. Jean se maria deux fois 1^ avec Ilélène du Bourg. 2" Marie de Jay. _1..ll. &,43, ~i. 2 Chalcpc, archcr du viceséncsehal, ayant esté chargé de signitler dans les paroisses des ordres pour faire juger. ou se révolta et on mit le feu sa maison 1ü37. C. C. 3 Magot était ennemi juré de V1. de la [olhe el non de M. d'cHaux, car le texte assez confns ferait croire que c'est ce dernier qui fut tué. Il forma un parti ne ;000 cro~luant~ contre lui; mais le général, comprenant le danger, le poursuivit dans la citadelle et atteint de trois coups de pistolet, ful achevé par les hallebardiers. Bulletin de~ la b'oci~~lé archéolopirlur, 1877, p.. une roue à. l'arrivée de mons. de La Valete 1 qui s'estoit desja fort avancé avec 4 ou regimens avec lesquels il combattit valeureusement les crocans lesquelles s'esloint relirés et barricadés dans la Salvetat 2, et après les avoir lués la pluspart et enfoncé les barricades et bruslés dedans, le general estant adverti de ces nouvelles fort promplement de Bergerac avec co peu de gens qu'il avoit et lors mons. de La Valete ayant tout mis en deroutte, entra dans Bergerac, ou ayant sejourné jusques à ce que les prisonniers de S. Foy 3 fussent amenes qui furent prins par la diligence de mons. d'Epernon qui, estant adverti des menées de ce peuple, avoit envoyé ~2 ou 3 de ses gardes à S. Foy. Avant que ce gros s'y presentasl, le Turc et Alegran s'estans presentes aux portes et entrés incontinent, le pont fust levé et on se mocqua d'eux et toute la ville fust rasseurée et demeura dans le service et obeyssance du roy, et les prisonniers conduits à Bergerac. Mons. le duc de la Valete prit la route de Perigueux, ou il feit son entrée en qualité de gouverneur et y demeura environ un mois, et pendant son séjour, Le Turc fut con- I llei-riard de Nogat-el, duc ¡Il' la ValeUe, puis d'Epcrnon, né en 15~, mort en 1661. f;ommc général en Guyenue où il ne se flt pas aimer, il prit il cri 1li37, une ordonnance defendant à toutes personnes, et harliculièrement it ceux du pays de I'érirord, de tenir des discours séditieux et de fairc u cry de gabellrur sous peine d'être châtié, Au m~is d'octobre de la même année, il défendit le donner assistance et retraitc au marquis d'Aubetel'l'e r,1 à Nlattaillan, de la ~auvelal, sous peine d't'Ire puni comme fauleur et complice du crime de I¡'se-majest", Archmes de la Dordorlnc, Ll. 1~7u- Dans les Docuntents inédits pour scrc~ir à l'hi,toiru dr l'lr/ Agen, -187, in-8o, p. 22'J-2!2 été publiée une curieuse lett,'e datéc de Périgueux, le 13 juin 1û37, que le duc écrivait à son père, où il raeonte sa marche, victorieuse contre les crorluanls, successivement chassés par lui de la Sauvelat, d'Eymet, de Bergerac. Consulter aussi La f'ri~c de la villc dc Rcr~crao et cntièrc rlissipntir,n drs rroquents par lr duc dc la 4'alclte. Pdric, du Gurrnn d'adrrssc, iG,ï, in-b' La Défaitc des croquau.s par ,lf. le clnc de la Vallctte. l'aris, I. Petit, IG97, in-r5° -l3ibl. nal. ÕG 3,117, a,llr3. 2 La Sauve\at d'Eymet ou sur Dropl l'anIon dl' Duras, ~l'rondissement de, Jfarmande, à 2û kil. le cette dernii-re ville. Il ne faut pas confondrc la Sauvetat du Dropt avec la 5auvelat-Grasset, commanderic dc Nlalle. de la commune ¡k Douville, l'anIon de Villamblard, et proche de la forêt de Vergt. La Gnzrtte de l'rnnce evtraordinaire du 15 juin IL~37 raconte, que la Val elle y délit 2,000 cr°'Tuanls qui s'y étaient retranchés. do .11. T'illr~ Voir Notice sur la villc et juridiction rie la S~uvrtat dc Caumont, aujourd'hu le Sauvetnt-du-Dropt, par A- Alor .ll;rn, 1880, grand in-t3. 3 Saiute-Foy-la-Grande chcf-licu de canlon de l'arrondissement de Libourue, séparé du département de la Dordogne par la rivière. Anciennc ,én6chau,sée 1'4-en,~iis et diocèsc d'Agcn. \'oir ,'Ill' une excdlenle notice dans nr que l'on appelle la Guy-ennr mililairr. damné d'avoir la teste tranchée à la place 1, ce qui fut executé, tous les régimen~ estans en haye dans laditte place. Alegran trouva plus de faveur et fut eslargi soit qu'il fut trouvé moins coupable, soit par le moyen de ses amys, après quoy le sieur duc de La Volete se retira avec ses Lroupes, après avoir tesmoigné toute sorte de bonnes volontés à ceste communauté et avec luy toute la noblesse qui l'es Lait venu joindre la pluspart venant à Perigueux. 1i37. Mon pere fut faict premier consul, et le mesme an, nostre grange de Pissot Q fust bruslée avec la maison du bourdier des Landes 3 et ensemble tout le beslail qui y estoit. 1631. Le mesme an que dessus, mons. d'Epernon fust obligé de partir de Bourdeaux pour dissiper de rechef les bandes de ces voleurs qui s'assembloint soit pour voler ou brusler et empeschoint que personne n'osoit passer ver les quartiers moins des habitans de Perigueux. Il logea dans le chasteau de Verg, vint 4 à Perigueux, et en ce temps la noblesse feit diverses courses dans la forest de Verg 5, mais avec peu de fmict, car les chefs ne peurent jamais 1 Il pourrait s'a~ir d'Antoine de Ribeyreix, écuyer, sieur de Larthige ou Lartiga, père d'une jeune fille nommée arlhe, et qui, en 1G2G el IG29, était capitaine du comté de Grignols. Rcgistres pnroissiaux de l3ourrou. Chevalier de Cablanc le nomme en effet" le Turc Ilibeyreys Il eut la Il'te tranchée à f'cri~ueux. ~Votes de _11. ViIIcPclct. Dartensec dit qu'il était gentilhomme. 2 Pissot, ancienue paroisse, réunie actuellemrnt au spirituel et au temporel à Creyssensac canton de Verôt, faisait parlie du haréage. 3 La Lande est une maison de la paroisse de Pissot, aupres de la grande route de Périgueux à Deqjerac. Ca~sini. 4 Le texte donne Y'trguint, mais c'est par un lapsus de l'écrivain que les deux mots l'crg et 4'int ont été réunis en un seul mot. Il faut lire sans aucun lotite dans le chasteau de S'er,q vint à Périgncux. Vergt est un canton de l'arrondis>ement de Péri;¡ueux; le nom ancien est ~'crn et lui vient du ruisseau de ce nom qui alimentait les douves de son château, silué à 300 mèlres du faubourg 8ninte-~farie. ~olc du marquis dl' Pa ~sac. 5 La rorèt de Ver"t ou Veru s'étenrlait dans les anciennes paroisses d'E¡¡lise-eU\'e, le Breuilh, Sainte-arie tic \'er~t, Pissat, C,'e¡'ssensac" Chawg'nac. ICarte de Cette forêt, que fon a confondue parfois tort avec celle d'Edol,ola la Double, avait été ouverte avant l'épo'lue franque, puisqu'elle avait été traversée par la voie romaine qui allait de Périgueux ~à Cahorc. in'oies £le .Il. raiis la forêt de Vergt, il y a plusieurs trous, el l'un d'eux est nommé" la cro dé Grellety car la tradilion raconte que le chef des croquants y cachait le fruit de ses pillages, Renscignrrncnl ardc Vidal, donl il eut Lconard, baptisé le 4 juin 1li2H, el Fram,oise, mariée cri ln+0 avec Pierre Chancel, le LagraugeChance!. r1'ffozier, ~én. Chanrcl et lrrhivrs municipales de Périgucu~. Gt,47. Chevalier de C.>lblanc raconle qu'on mit aux mains du vice-sénéchal de Droignac un certain nombre le prisnnniers avise qu'or, devait l'altaquer, il -ruiilla le grand chemin; mais pB pluslost arriué ,lans la Papussonne qu'ilsc vit de touLes pa!'ts. pe!' de coups et Ses tens Ic cl'orant mort perdirent abaridiiinèreut lrur pri;ounier Pineau- 1;' La I'apussonnc., hameau de la commune de ~Iarsaneix, il kil. à l'Es! d'Egliseneuvc- fli'I A drvfaul de l'enseignements sur Pineau le jeune car un le trouve, aussi de la voici luelirites délait~ sur son père ~I. Pineau venait de La Rochelle, lorsqu'il ful rclcuu comme pasteur de l'église réformée de [Jergerac, le ~ novembl'e l,i;î, avec ~I. ~I"gendier. il recevait ;00 livr-es par an de traitemcnt. En 1bOa, il assisle à l'assemblée et colloque des églises de Péritenus à Eymet. En If~10, il demande son changement, parce que on s'éLail plainl de sa voix sourde qui rie pOl'lail pas assez loin, ce qui lui fut accordé il resta néanmoins a Hcrgerac, car, en 11i17, il représeuta son église, avec le pasteur Meisonnier et Isaac de Maclaillan, au synode tenu il Eymel. tic -11. G. .'harricr, memGrr dc la .~r,ciété archéolopiqnr. et participant avec les voleurs et crocans, mons. de Foullé, intendant de justice t, estant à son procez dans la chambre et croit on quo d'huguenot en mourant il se feit catholique. Changement du gonserueur de Gnieune. 1638. nZone. le prince fut pourveu du gouvernement de Guienne, à la privation de mons. d'Epernon, lequel se retira a Placac 2, et son fils, qui avoit eu la survivance du gouvernement, prit la fuiLte en Angleterre après 10 levement de siege de Fontarabie, honteux aux François et glorieux aux Espagnols, qui meirent en fuitle toute nostre armée, composée de près de !3 mille hommes 3, 1 Etienne Foullé seigneur de Prunevaux fils de Jacques Foullé el dc Marie Cliaron, greffier des présentations du parlement de Paris le 17 juin 1624, puis conseiller lc 14 mai 1632 premier président de la Cour des Aides de Guienne le 22 aoùt 1633, maitre des requêtes le 5 aoùt 1636, honoraire le dernier décembre 16~6' intendant en Languedoc, à Limoges et à \loulins, puis des finances, en 16W mourut, en 1673, à Rennes, et fut inbumé à Saint-Paul, à Paris. Il avait épousé 1" le 10 janvier 1633, Marie Parfait, morte le 15 janvier 1645, fille de Guillaume Pal-l'ail, seigneur de Beauvais, conseiller au parlement, et de \Iarie Le Gros; et 2" lfarie-9ladeleine de Lespinay, morte le IV décembre 18Ij, fille de Pierre de Lespinay, Irésoricr, des menus-plaisirs du roi, et de \[ichelle fiac La Chesnayc des Bois. l\I, Fray-Fournier, ancien archivisle de la Haute-Vienne, dans l"introduction de la série C de l'Inventaire sommairc, dit qu'on ne sait rien de précis sur cet intendant, qui se nommerait aussi bien Faullé flue Foullé, et se demande s'il est le même que l'intendant de ce nom, à Iontauban, en IIj38, et maitre des requêtes au Conseil d'Etat, en 1;6G. En tout cas, il laissa à Limoges une fâcheuse réputation- A peine arrivé dans cette ville, en luf9, accompagné du flnancier Martin Tabouret, il l'assembla des compagnies de soldats cl d'archers, rançonna les paroisses du Bas-Limousin et de la Basse-Marche, retint les notables en otages- Le parlement de Bordeaux, le 18 mars 1 j;;Ù, dut casser ses jugemenls et ordonnances. Le nom rie l'intendant est incontestablement F'oulé, comme on le voit dans le journal orflciel d'alors, la Gazette du 3 février 1635 p. 5G1 De Lybourne, près de Fronsac, le 25 janvier. Le 17 du courant, le sieur Foule, premier président en la Cour des Aides d'Agen, accompagné des autres présidens et de plusieurs conseillers de la même cour, la transféra en cette ville, où il en a fait l'esfablissement, suivanl la déclaration du roy dit mois d'aoust dernier. a 2 Sur le château de Plassctc Charente-Inférieure voir, dans le bel ouvrage publié par le possesseur actuel, l\I, le marquis de Dampierre, sous le litre de _llonogra~hic du châtenu dc PIASSnc, en Saintonge, le volume spécialement consacre aux ducs d'Epernon amsidérés comme seigneurs dudit châleau 4La Rochelle, 1890, grand in-80. On Il'OU\'el'a là lotis les renseignements desirables sur le séjour à Plassac du premier duc d'Epernon. 3 On conserve, dans la lJilJliutbèque dit Ministè.'c rie 1'[nLériciii-, diwerses pièces imprimées, relatives à l'atTail'e de Fonlarabie, notammenl une apologie du duc de La Valelte, où toute la responsabilité du désastre est rejetée sur le prince de Condé. Ces pipces doivent èlre d'une tres gronde car on ne les voit pas tlgurer dans le Catalo~tle la Bibliollièquie nationale dc Iranc~.. Garnison dans Perfgueaa de M. le prince. 1638. On nous envoya une garnison par ordre de mons. le prince 1, qui y demeura pres de 5 moys. 1638, Le 7 decembre, veilhe de la Conception de la mon cousin Jornjay, advocat '2, fut tué dans la foret de Verg par les crocans. 1638. Dieu donna à la France ce que tous les bons François avoint lant souhaitlé, c'est, à-dire un dauphin qui nesquit au mesme mois que son père, c'est-à-dire au mois de septembre à raison de quoy en fut faict un grand feu de joye à la place lous les corps y assistans et ensemble lous les habitans de la ville qui, après que le feu fut allumé d'une part par mons. Meredieu 3, doyen des chanoines de S. Front, de mons. de Champagnac 4 du corps de la cour prési- il Heuri de Bourbon, Il- du nom, prince de Condé, premier prince du sang, pair et grand-maitre do France, duc d'Engbien, né le 1"' septembre -1588, mourut le 2li décembre 1646. Il avait épousé, le 3 mars I60~J, Char10tte-MargueL'ite do Montmorency; il fut père du grand Condé. .lforéri. 2 Peul-être Jacques Jonjay, sieur du Clvtenel, deuxic'me consul de Périgueux, en llilï 1ültj, Ij~G, marié avant 1G00 à Jeanne Ber, ou son fils Jean, avocal, né en 7,600, marié vers 1623 à Jeanne Alcanon. Il y a quelques années, un vieillard a fait le récit suivant aIl marquis du Nlas-Paysac, de qui M. Villepelet qui nous l'a communiqué le tien et qui prouve combien les traditions 01"11es sont chose respectable Grellety perdit un procès contre un M. de Jonjay, seigneur de Boiras et citoyen de Perigueux. Voulant se venger, il se rendit dans le voisinage de Boiras à 3 kilonii-tres de Vergt, tua un paysan et trouva moyen de faire accuser du crime M, Jonjay qui ne fut acquitté que parce que un faux témoin soulenait l'avoir reconuu au clair de la lune et que le lieutenant criminel, ayant ouvert un almanach, découvrit '{n'à cette date elle était nouvelle. Niais Grellety pour~uivit sa vengeance et finit par faire assas~iner M- Jonjay. Les Jonjay étaient destinés à périr de mort violente. L'abbé Iiehel Jonjar peut-être le Michel, fils de Jean ci-dessus, et baptisé en seplembre 16~'1, curé de Montrem, chanoine des deux chapitres, ma~istrat au présicüal fut assassiné dans sa métairie de la Grange paroisse do fa Cité, le 8 aotlt A JI, LG,~Z, 46, 116, et notes de bI. Villrpelct. 3 Eymeric de Ièredieu, sieur d'Ambois et de La Gouderie, chanoine de Périgueux, était fils de Jean, conseiller au présidial de cette ville, et de Jeanne Simon; il avait un frère plus jeune, Hélie, qui fut chanoine également. Archives de hfootvert. \1 mourut en odeur de sainteté et fut enlerré à la Mission, le 20 octobre 1623. A. hf. P., Livro vert, I 89l et GG,6lJ. 4 Henri de Champagnac, écuyer, sieur du ntas, viguier de Yaleuil, fils de Jean, écuyer, conseiller du roi et lieutenant particulier, assesseur criminel au présillial dc Pé,'igueux, et de ~Im'ie de Lamberl. \1 succéda à son père dans ses offices. Il épousa Antoinelle du Chesne et testa le 10 octobre ltiîî_p. U., R71f1lllcS l'nillct, et f3iGliolhèquc nat.,rRf'Ies de djIOZI'l', L'nI. fl~~. dialle, et de mon cousin Chassenac 1, maire du corps de la ville, dechargèrenlles uns après les aultres diverses gresles de mousquetaires et aultres armes. Les canons furent aussy tirés, et vers le soir environ le 9 ou 10 heures, on mit des lumières et chandelles sur toutes les fenestres et y avoit au haut du clocher, au 4 coins d'ycelluy 4 gros flambeaux qui esclairèrent toute la nuict. 1630. Les crocans continuans el mesme augmentans de plus en plus leurs vols, bruslemens meurtres et assemblées dans la forest de Verg, mons. de Bourdeille 2, nostre gouverneur, battit aux champs, accompagné du maire de la ville et bon nombre d'habitans avec le viceneschal 3, faisant, avec ses troupes tirées de ses terres et de Nontron, deux mille hommes et se campa a Aturs 'i, et son fils, mons. le marquis 5, prit pour son quartier Mai-candis. Le fruict de 1 Fl'ançois Tourlel, sieur de Chassenac, conseiller du roi ait présidial de Périgueux, maire ce cette ville il avait épousé Marguerite de Chalup, sans nul doute fille de Jacques ci-dessus et de Isabeau de Bessot. Il était fils de Jean, sieur dc Chassenac, conseiller et maire d!' Périgueux, et d'Armoyse de La Pot-Le. Il fut père d'Isabeau, née en lfi~t4, et de Jean, sieur de Chassenac, aussi conseiller, marié à Marie du Doignon, lA. ill. et J1, et ~1'otrs de M. l'abbé Brugièrc. 2 Henri de Hourdeille, chevalier des ordres du roi, sénéchal de Périgord, eLe., était fils d'A miré el de Jacquette de ltoulheron, et époux de 9fadeleino de La ibasl re il mourut en lô41. Voir sur ses rencontrea avec les ci-oquiants en 15U4 le Bullclin, t. \'[11, p. 457, de notre Société. 3 Probablement Hclie de Jehan, écuiyet-, seigneur de Va,'boulet aliàs Valboulet, qui est qualil1é de vice-sénéchal dans son coutrat de mariage passé, 10 22 mai lli4`1, avec Jeanne de Chalard, nUe de Monsieur maitre Cosme, sieur de Puyboissier, et de Jeanne dit Theuilb. Hélie était fils de Jean, écuyer, sieur de Borie-Porte, et de llaric d'Arlot 1. D. 1. Dans un mémoire de famille Arch. de .lf. de Lirron, il est dit sieur de Preissac et marié en premières noces à une demoiselle de Siiiion. Son 1115 Charles fut maire de PCl'igueux et également vice-sénéch il. Hélie et son frère Jean de Jehan, écuyer, seigneur de BOl'ie-Porte et La Rochejaubert, prirent toujours le parti du roi lors des guerres de la Fronde, aus.,i leur ctuiteau cl une mai,on sise rue de l'Fguillerie, à Périgueux, furent pillés par les frondeurs. Leur mel'e, Marie d'rlol, voulu[ en vain sauver les archives de la famille elle ofTrit mille livres, qu'elle se proposait d'emprunter, pour les racheter du pillage son otTl'C fut rcfusée. Ils fureut briilés, sauf les plus impol'Lants. qui étaient dans une boite de fer blanc qu'un soldat empOI'ta, Les soldats de la compagnic d' AubeLerre, IOiiés dans la maison susdite, y mii-crit ensuite le feu et la damc de Valboulet faillit périr. Ap!'é,; avoir ét.~ fouettée, elle allait ttre jetée dans les flammes, quand quelques braves femmes du quartier ublinrent de celle soldalesquc que Nlarie lie fùt plus inquiétée. 3lérnoire ri-drssus et cotn~nunicatiou de Jl. de l'ruidefun~. 4 Alu! commune dit canton rie S2int-Pierre-de-f;hign;tc ancienne paroisse du paringe. ¡;; François-Sicaire de Bourdeille, appelé le marquis ,!e Dourdeille, après la mort de son père, Hen!'i, enl641, fut nommé licutcnant général en septembre 11i50, puis charge, un an apl'ès, de levcr quatre régiments de cavalerie, deux d'infanlerie, cn prenant, pour acheter des armes, les fonds des tailles du Périgord, depuis lLili, La retraite de Conrl,; dans son gouvernement de Ciuyenne ren- ceste grande assemblée ne fust pas grand. Oa visita la forest. Mons. le comte de Grignols 1 fut le premier qui y entra, mais il ne trouva point d'ennemis à combattre. Croyant qu'ils avoint tous pris la fuitte, toutes les trouppes se rendent à Perigueux. On laisse une garnison à Pissot, conduilte par mons. de La Valade 3, gentilhomme de mons. de Bourdeille mais il ne s'y arresla guères, soit qu'il n'eut pas de vivres ou autrement, et pour lors incontinent nostre maison fust bruslée, avec celle de mons. Senard el1\lassorere, par les crocans. D'Ions. de La Chapelle 3 fut faict maire de la ville pour la 3 fois. 1639. Le mesme an que dessus, mons. de Bourdeille, adverti que ces voleurs n'avoint point laissé leur vie ordinaire, y relourna pour une fois a la teste de 12 cent hommes et se campa a Egliseneufve du Souc pour avoysiner d'avantage la forest. 1639. lltesme an que dessus, mons. le marquis de Bourdeille, pour le mesme subject, accompagne de deux cent chevaux, ayant roulé depuis Egliseneufve du Soue jusques Verg prit Greleti 4, versa sa fortune, en ce qu'il ne s'allacha il aucun parti il aurait même refusé le Litre de duc et la pairie plutôt que de l'arrutcr il son passage à Périgueux. Le sieur Vincenot et le conseiller d'Andrault, l'un receveur des tailles, l'aulre placé comme intendant il Périgueux lui auraient cependaul donné la main. Il mourut à Paris, le mai lli7Z, sans alliance. Le marr¡l'is de Laurière lui succéda comme sénéchal de Périgord. l~ P. 184, [0 142, 1 André de Talleyraml, comte de Grignols, baron de Deauville, seigneur de 5aint-Léon, I3causéjour, etc. fils cadet de Daniel, prince de Chalais, et de de ltonluc, épousa, par contrat du 3 décembre IG39, Marie de Courbon, fille de Jacques, sei~neur de Roumegoux et de 'vlal'ie de Tison. Il tcsta lc 30 avril ltili3. Il fut colonel d'un régiment d'infanterie do 20 compagnies, en ttj!.O, et fut grièvement. blessé lors du siège et de la prise de Grignols et Deauséjour, par Ballazar. fVotc dn Vt. ~le Gérard_ 2 Henri de Gentil, écuyer, s~igncur de La Vallade et de Croignac, épousa, le 14 octobre lfi3J 1ô3éJ, è\Iarguerile d'Alloigny, fille de François, chevalier, seigneur du et de Charlotte de La Porte. £1 était 11ls de è\Iartial, capitaine du ch;iLeau de Bourdeilles, et de è\-Iarp-uerile de Perrolt aliàs l'ériol, Chérin. P..lnselrnc, r~én..3Il~ign,y, et W dnud, R'o6. du Bertrand de Chillaud, écuyer seigneur de La Chopelle-Gonaguet et des Fieux, conseiller du roi, maire en 1 14 et en tG3\, vice-sénéchal en lfiltï-llilti. Il épousa, le ;¡ novembre tGl~3, Isabeau de Fayolle fille de Philippe, écuyer, seigneur de Fayolle, et de Cathurine de 1'aillcfer. Il était fils de Jean, écuyer, vice-sénéchal, et d~ Paulo de La Parle. D'llozicr, lrmorinl de F'rance, registre l; et Liste des maires de par A. de f'roidefond. 4 Pierre Grelety, habitant du village du Castaudour ?, paroisse de Saint-è\larme, tirant vers la forest de Vern, estoit laboureur de son premier mestier, Aryant vu un of1lcicr tirer un coup de pislolel sur son père dans une bagarre a Saint-Mayme, il lui déchargea son fusil. SI1I' ces entrefaites, le sieur J011jar fut tué, et, comme ils étaient ennemis voir ci-dessus la note de chef des voleurs, lequel fut roué à Bourdenux de ;31 coups de fer le 8 decembre. 1639. Le mesme an que dessus, Salce fut pris par mons. le prince par assaut, accompagné de mons. le vicomte d'Arpajon et du mareschal de Schomberg, puis mons. d'Espenari fut mis dedans avec bonne garnison et la mesme année reassiegé par les Espagnols et pris. Prise d'Arras. Sloug. d'Espruell. -1640. Arras, capitale de l'Artois, fut [pris] par le roy après 5 ou 6 mois de siége et fut mis capitaine dedans ou pour mieux dire gouverneur [Saint-Preuil] 1, et y demeura onviron un an, après quoy il eut la teste tranchée, soubconné de quelque trahison et de molester par trop les habitans. -1640. Les crocans ne cessans point tous actes d'hostilité, mons. de Bourdeille, pour seconder le zèle de nos nouveaux magistraLs, se transporta à Parigueux pour resoudre du remede qu'on debvoit appliquer a un si grand mal, et après avoir faict de belles et bonnes ordonancea enjonctions à tous les juges, lieutenants, curés et officiers des lieux et parroisses de courir sus à ses voleurs et les saisir pour leur parfaire le procès comme perturbateurs du repos public. En outre, fut d'advis de mettre sus pied une garnison composée de six vingt hommes et qu'elle seroit soldoyée aux despens de la ville, la page 91, on l'accusa de cc crime il fut condamné à mort par contumace; c'est ce qui le lança dans le parti des croquants. CC. Il ne fut pas roué, mais gracié après la pacil1cation; une lois pardonné, il fut conduit à l'armée d'Italie, où il mourut comme gouverneur du chàteau de Verceil. NoLes dc M. Villepclet, d'après Chevalicr de Cablaac. Bessot dit du reste, plus loin, qu' étaient deux Grellely et qu'ils furent graciés. t François de Jussac d'Âmbleville, seigneur de Saint-Preuil ms de François et d'Isabelle de Bourdeille, lit prisonnier le duc de Montmorency à Castelnaudary. Sur son arrestation, son jugement et son exécution 9 novambre, voir les hfémoires de Jacques de Chastenet, seigneur de Puysegur édition de la Société bibliographique, tome II, 1883, p. 3. PU~-Sé,lll' donne à soit compagnon d'armes cet éloge, que confirment d'autres contemporains C'étnit un des plus braves et des plus hardis hommes qui aient été en France dep uis plusieurs siècles, et l'un des plus libéraux et des plus éuéreux. n L'éditeur des Vfémoircs, qui cite, sur l'affaire de Saint-Preuil, les historiens de Louis XIII, Le Vassor, le P. Griffet, aurait pu citer encore les de Bussy-Rabutin et les Historicttes de Tallemant des Réaux, ce qui fut exécuté, mons. du Pouset 1 estant conducteur de laditte garnison pour rouler par tous ces lieux suspects et ou on croiroit les pouvoir rencontrer. i6W. Le 20 de mars, un mardy, trois heures après mydi, le jour de S. Joachim, ma femme s'accoucha pour la première fois d'une fille, laquelle fust tenue à baptesme le 5 aoust, la mesme année que dessus 1640, par mon pere et ma tante d'Egliseneufve 2; madamoyselle de Palisse ne l'ayant voulu 31 tenir, estant de la relligion, et mourut le 4 décembre i6iO, Débordement de rivtère, grand. 1640. Le mesme an que dessus, le 14 juillet, il feit un si grand debordement d'eau, que, aux hyvers les plus pluvieux, l'on n'a rien veu de semblable ayant emporte tous les foins et gasté ceux qui restèrent. 1640. La susdicte garnison ne subsista pas longtemps lant a cause de la pauvreté de la maison de ville que du peu de vivres et de fourrage qui se rencontrarant à la campagne pour leur entretien, oultre que aussi il n'en revient aulcun bien à la communaulLé, ce qui fu t cause que quelques temiB après on envoya en ce pais, le régiment de Ventadour, le ~uel, après avoir roulé asses longtemps, soit autour de Périgueux ou ailleurs, fut enCm corn nandé à cause de l'insolence do ses voleurs par le comte de Grigaols, qui avoit auparavant vainement entrepris de les chas3er ou les mein;r à la guerre; a quoy ils n'avoint voulu entendl'e quel polirparloi- qu'il y eust eu de les allar forcer dans la forest ou on croioit qu'ils se tinss3nt les plus asseUl'és. Mais cella L Pierre Grant du Pouzet écuyer, sci~neur de Tenteillac, élait fils da Pierre, écuyer, seigneur de Teillae et TenleiTLac il naquit à la fin du xv. siècle et mourut it Tenteillac, près de La Tuur-Blanche, avant 1653. Ce fut un brillant oftleier, il commanda le régiment de Bourdeille et fut blessé au siège de La Force, en 1û;2;2, où il accomplit des actions d'éclat. De sou mariage avec Olive Ruffier, contracté à Cognac le. février 16;24, il laissa deux fils François, qui servit avec ~èle la cause du roi pendant la Fronde, et Henri. lVotire sur Grant du Pouzet, par Dujarric-Descombe~ C'est le 22 janvier 1640 qui'il reçut du comte de Bourdeille une commission, pour commander uue troupe de~linée à courir sus aux croquants. .Votc de lif. H'. de Bcllussièrc. 2 Voir la note Chalup au commencement. babeau de Bessoi, femme de Jacques de Chalup, écuyer, seigneur ù'Eglise-Xeuve, 3 On a écrit, après coup, au-tlessu-3 de ce mot, a peu pour pu. Vou.~ cé\nnaiss ms cependant des exemples de catholiques parrains d'enfants protestants et vice f~orsa. réussit fort mal, car ce regiment, après s'estre engagé insensiblement dans la forest et forcé sans beaucoup de resistance deux ou trois de leurs forts, receut une si rude descharge par ces voleurs qui s' stoint choisy le lieu pour les combattre, que tout le regiment fut mis en roulLe, nonobstant le secours qui apporta monsieur le comte do Grignols avec sa cavallerie, lequel y fut legerement blessé et y perdit son page; après quoy,beaucoup de ses soldats furentexposés à la fureur de ces voleurs, qui en retirèrent beaucoup d'armes et en fut tué deux ou trois cents avec beaucoup d'officiers, du pillage desquels on enrichit de beaucoup ces brigands. Les nouvelles de ceste desroutte estants arrivées aux oreilles de mons. le marquis de Sourdis 1 qui donnoit p~ur lors les ordres du roy, comme lieutenant du gouvernement de Guienne soubs mons. le prince par le bannissement de mons. le duo d'Epernon, il se résolut d'y venir luy mesme en personne, et pour ce'!t effect, s'accompagna du regiment de Tonnens et de celluy du comte de Grignols, qui depuis peu svoit este faict regimentaire par le decès du Vignon et se transporta au chasteau de Verg, ou il ne fut pas que messieurs de la noblesse ne manquèrent pas de luy donner de mauvaises memoire!! et impressions de Periôueux mais nos depullés ensuilte efftlcerent cella de l'esprit de mons. de Sourdis, luy racontant le mieux qu'ils sceurent les sources du mal commun. Cependant mons. Bourdier 2i et mons. Chancel 3 furenl depulLés de la cour presidialle pour recevoir les auditions des lesmoings et inslruire le procès de ces voleurs, lesquels ne quittèrent point la forest nonobstant la presence de mons. de Sourdis et de ces deux regiments qui estoint aux environs de Verg et Egliseneufve du Souc. Enfin, soit pour n'ahasarder point les forces ou pour croire celles des aultres plus grande~, il ni eut nulle attaque et les voleurs eurent loisir de se t Charles d'Escoubleau, marquis de Sourdis et d'llluye, fll-9 de François et de Jeanne Babou, fi-ère du célibre cardinal-arcbevêque de Bordeaux, fut maréchal de camp, conseiller d'Etat, elc. Il mourut à Paris, le 21 décemb,'e 1366 il avait épousé Jeanne de ~Iouluc, princesse de Chabanais La Chesnaye des Bois. 2 ~Ionsieur maitre Pierre Bouirdier, sieur de Beaumont, conseiller du roi au présidial de Périgueux, fils de Michel, écuyer '1, sieur de Beaumont, d'Aixe, coseigneur de Saint-Pardoux-la-Ri\'ière, et de Marguerite Girard épousa, le 18 novembre 1620, illarguerite de Grenier, testa le 18 octobre 1612. Leur 11Is Jean Bourdier, sieur de Beaumont, épousa ThérèseJeanne Videau, eu 16fi3. Arrhives départementalcs de la Giroude, B. 15G1; arr~ts du Parlnment dc 1768. 3' Peut-êt re Jean-Baptiste Chancel, conseiller au présidial de Périgueux. en 1ti`~;i, et époux d'Anne de Gravier. A. D. 1. Par vengeance, sans nul doute, Grellety fit périr, en lti~2, dans une attaque, le sieur Chancel de La Veyssonnie, flls du maire de Périgueux Chance!. C. C. disperser et retirer a petit bruict, après quoi monsieur de Sourdis s'en vint à Perigueux, soit pour s'eclaircir mieux du tout, soit pour en conférer avec messieurs de la cour prasidialle. Mais le tout se termina a ce qu'il y auroit garnison dans Verg au cba,-t3au et aultres lieux circonvoisins et que la forest de Verg seroit couppée; pourquoy les parroisses furem mandées pour s'y rendre en bon nombre, ce qui fut cause que ces deux régiments demeurèrent longtemps au pais pour exécutter les commandPments de mons. de Sourdis, lequel, après avoir faict de belles ordonnances, s'en alla. Dowotlou à S. Josoph, aux Augustins. 1640. Les R. Pères Augustins 1 dresserent un autel à l'honneur de S. Josepb en leur église et y fut instituée une confrerie le if mars qui est que depuis on celebre sa feste avec plus de devolion, n'estan pas seulement cognue auparavant du peuple. Grande disette de ~~iu. 1640. Arriva une extreme cherté de vin, la barrique estant montée jusques a douze et 15 escus, ce qui dura jusques à l'an 16, avait fondé, à Fanlac, uu monastère dc Bénédictines. Monographie da Saint-Front, ppr l'abGé Cnrlcs. Elles vinrent à Périgueux dans sa maison, vcrs 1647. CC- 4 La cérémonie fut présidtic au nom de l'évêque par M. -Jean lfartin, le membre du conseil de villc et du présidal de Périgueux, qui avait été l'uu il des premiers promoteurs de la foudation. Il était entre dan~ l'étal ecclésiastique apr~s la mo!'L de sa femme, eL venait d'êlt'c ordonné prètrc, puis nommé père spirituel de la communauté. Il disait ce jour-là sa première messe. La Visitation à Périgueux, déjà ciLéc_ Il devait être de la famille,- à moins Narfage de mons. d'Aogaicn aaoc la fille du maresehal dc Dresc. 1641. Le mesme an que dessus, le duc d'Anguien 1, fils à mons. le prince, espousa la fille du mareschal de Brese et niepce de mons. le cardinal de Richelieu, qui luy apporta en dot toute la duché d'Albret acheptée par mons. le cardinal 2. Changemcnt au gonverncmcnt dc Gulenno. 1641. Le mesme an que dessus, mons. le mareschal de Schomberg 3 ayant quitté son gouvernement du Languedoc, par le commandement du roy, à mons. le prince de Condé, fut pourveu de celluy de Guienne pour trois ans. Entrtio dc M. de Bourdeille cn qualité de gouvorucur et senoACl~al do Porfguort dans Peeigucu~. 16'12. Le 23 d'aoust François de Bourdeille, pourveu des charges do seneschal et gouverneur du Parigord, feit son entrée a raison d'icelles dans Perigueux, accompagné de bon nombre de noblesse, les honneurs accoustumés luy ayant este rendus et qu'on n'obmet dans telles occur- que cc ne soit lui-même, de Jean hlarliu, conseiller du roi au présidial de Périgueux, maire de celle villo en 1û17, marié à Jcauno de Penaud, et parent de IB° !\ladin, évêque de Périgueux. On trouve bien en 1639 un Jean 9lartin, conseiller au présidial époux de Guillemette Roy, mais deux ans semblent courts pour enterrer sa femme, la pleurer et franchir les degrés canoniques conduisant à la pretrise. 1 Louis de Bourbon Il' du nom, prince de Condé, né en Hi21 mort en lfif3ti, marié en IG51 avec Claire-Clémence de tiaillé, duchesse de Frousac, par sa mère sceur du cardinal Richelieu. 2 Il y a erreur de la part de notre auteur. Par contrat du 20 mars 1G51, le duché d'Albret fui cédé à FI'édéric-~laUl'ice de la Tour- d'Auvergne, duc de Bouillon, vicomte de Turenne, en échange de la principaulé de Sedaa. Les lettres d'érection en duché pairie furent cxpédiées à Saumur en février 1tii~, puis confirmées en aoùt 11132 en faveur de Godefroifaurice fils du précèdent Pcre Ansclrne l lbrct. A cette époque, le duché d'Albl'et s'étendait bien au-delà de l'ancienne sirerie de ce nom. Il comprenait une partie du Bordelais avec la sénéchaussée de Castelmol'on, dans l'Enfre-deux-mers, et sa châtellenie de Puynormand descendait jusque sur les bords de l'Ille, à St-~[édard-de-GuizièI'es. de Libournc, Par Guinodic, 111, 240. ~l, Charles de Schomberg, marquis d'Espinay, comte de Naiituieil, chevalier des ordres, colonel les mourut sans enfants il Paris le G juin lli5ti. Il avait épousé [" Anne, duchess~, en 1t;?t; 2" en 16'16, une Périgourdiuc, ~tario d'fiaulcfort, dame d'alours le la reine, Hile de Chai-les, mJr,¡uis d'ilatitcrort. Piru _inscIrnc rt . rences et du corps de la ville luy allerent au devaut mess. les maire et consuls, suivis do soyxante ou quatre vingt chevaux environ unJ d petite licue, aussy bien que messieurs de la cour presidialle en nombre de huict ou dix, avec leurs huissiers, qui precedoint mons. de Champagnac, second president, faisant chef toutes les quarlières pareillement assemblées, y comprins les fauxbourgs et la cité, avec quelqucs parroisses de la banlieue, feirent un gros de huict ou neuf cents hommes qui furent rangés en bataillon a l'arrivée de mons. le gouverneur au Terrieres par M. de Reillac 1, gentilhomme de la ville, major de ceste infanterie, qui ne voulut souffrir que les clercs allassent devant les escoliers qui, en vérité, esloiut plus foibles que les'aultres, quoyque deux fois en plus grand nombre, mais cella ne se debvoit pas der,ider par les armes, car la raison demandoit sans difflculte que les escoliers preceda~sent les clercs, ce qui ne fut pas pourtant toutà-faict observé. Il y avoit ce disliche sur la porte de Taillefer Ingredere o~tatam tandem feliciter urbem ~llania nostra tibi, sed mage corda patent. Il fut logé à la maison de mons. Boudi 2, procureur du roy au presidial on y avoit [placé], de la première porte, trois armoiries, celles du roy premièrement, au-dessus desquelles estoit ce petit mot Hmc omni ternpore florent. A coste droict au-dessous esloint celles de la maison de Bourdeille, qui sont deux pattes de griffon rouges avec ce petit mot Secwitas altera. Celles de la ville estant a cosle gauche avec ce peu de mots Inricta fi~les. On n'oublia pas de sortir, a ceste cercmonie, toutes les pièces de canon qui esLJicnt à l'arsenac, propres à tirer, qui se rencontrel'entcinq en nombre et furent tirées. Comme il 1 Pierre d'Abzac de La Douze, écuyer, seigneur rie Reilhat, fils de Gabriel et d'Antoinette Bernard de Vieilleville, épousa le 2 décembre 1612 Mal'ie rie Jar, veuve de Denis de la Port, juge crimincl de la sénéchaussée de P3 2" Jac~ues, écuyer, sieur de Saint-Cermain, marie le 12 juillet 1658 à Alarlhe de Lestrade de Floirac; 3" Pierre, abbé de Tourtoirac. l'. P. 145. 3 Artiaud .\udollin, époux de Cathel'ine fleymond, et l'un des bui r prud'hommes en Lli't2. Note de dl. Ilardy, d'nprès les Arrhit mueticipnles dc Péridurur, BIJ. 15 et Il était fils nu pai,,.jit, probahlemenl, d'un ,\udoliy, deuxièmp, consul de l'éri~ueux, mort ~t Bordeaux le 1"' aoÙt IIjU8, IC. G'.1 en beaux plaides le fils de mons. Chanion 1 l'advocat ayant faict son premier coup d'essay présenté par mons. Robert 2, advocat, Monteson 3 l'advocat, le second fils Monteson, l'advocat du roy luy repartant; Bertin ayant presenté le fils de mons. Dataux, les mesmes fils de Alonteson, l'advocat du roy, playdèrent une seconde cause et fut finie l'audiance par les discours de Verneuil 4 advocat, et Banaston U'j, tous lesquels susdict plaides ne manquerent d'estre remplis de beaucoup de louanges, compliment et éloges d'honneurs addressans à mons. de Bourdeille. Relraicte dc M. de SOisson5 dane Sedan au mois de juillet. Lc cardinal dc Richolieu fat caasc dc ~a mort. 16-H. Mons. le comte de Soissons 6, second prince du sang, se meffiant de l'humeur de mons. le cardinal de Richelieu, ou se voulant mettre à l'abry de S9 colere et de ses finesses, fut contrainct de se 1 Grimon on trouve aussi la forme Chanion sieur de la Faucherie, avocat cu parlement, fut nommé premier consul en 1I3~31. Il devait être proche parent de François Chaignon époux de Catherine Tourtel, deuxième consul en 1611. Il est probable qu'il est le père de Dominique Chaignon, avorat en parlement, marié -t Jeanne Lasverguas le 23 avril 1G't~. Note de dl. Hardy, d'après les Archives municipalcs dc LivreGert, et GG, 56. -2 Jean Robert, sieur de la Céparie, fut nommé troisième consul en 11333. C. C. Le Livre 6'rrL l'" b0, désigne ce consul simplement comme archer du vice-sénéchal. ,Vote de 1l. Peut-être est-ce le même que le Hobert de la Céparie, tué en dans la lulle des citoyens de Périgueux contre les frondeurs. lrmorial du PériEord, II, 126. 3 Pierre-Léonard de ~Ionlozon, ehe\'aliet" sieur de la Chabaine fils de Léonard, écuyer, sieur de la Goalessie, avocat du roi a[i présidial de Périgueux, et de Ambroise Tourlel le GI'amonrl. Il est nommé au testament de son père 3 avril 1690, avec ses fi-ères llobert et Jean il épousa liarie Borros. .Vote du vicornte de Gérarrl, I'ApI'cJ Chérin et lrs de d'Nozier. Léouard, le premier avocal dll roi, fut maire de Périgueux en 1ü113 avec Antoine de Jehan. l'onrl~ Peri~ord, 50. Son fils Jean, veut de Jeanne de La semble s'èlre re;n;trié avec Anne de Jaubert, fille de François, écuyer, sieur de la Courre, et de Jeanne Couraudin. _9r~hivcs de G'umond. 4 Pierre de Verneuil sictir de La Peyt,e, avoc-it, consul en 1G90, époux de Marie Dubois 1..Il, P. -GG 4h'. Probablement père de Pierre de Verneuil, avocat, qui épousa, le 19 avril 165ti, Sfarie d'Alesme, .9rchives dép. de la Giron~Jc, C. 3,JJ-'r. 5 De 1G83 à lG,i2, on trouve François Banaslon, avocat en 1MI, dans l'acte de baptême de Benoil, son fils, il est également dit juge des jL[I,idiGlions de La Chapelle-Gonaguet et de Cbancelade. Il fut consul de PÚigueux, en 1li45 et en 1&i? il avait épotisé, avant 1133 ô Françoise Dubois. F. P. ~J, et note de JI, Ilardy Ics A..ll. P. BB I~ CG,7, 54 et li Louis de Bourbon, comte de Soissons, de Clermont fils de Charles' comte de Soissons et le Dreux, pair et grand-maifre de France, et I'Antie, ecmlesse do Montafié, né le 11 mai 11304, fut tué à la bataille de la ;Iarfée, près Scdan. .lfr,r,~ retirer de la cour ou par quel artifice que ce fut il ne fut plus possible de le faire revenir, quoyque madame sa mère fut à Sedan expres de la part du roy pour l'asseurer de ses bonnes volontes touchant son retour, lequel il délaya bien, mais il ne peut dilayer le malheur qui le talonnoit, car s'estant cantonné dans Sedan et embarque par consequent le seigneur de ceste place avec messieurs de Vendosme dans son party pour l'appuy duquel il appella des forces estrangères tirées des terres de l'empereur conduitles par le general Lemboyt, de quoy s'estimant asses fort voire de beaucoup plus que l'armée de mons. le mareschal de Chastillon 2, qui avoit un ordre du roy de se rendre aux environs de Sedan, soit pour epier leurs actions, soit pour les combatll'e, si l'occasion s'en presentoit, comme il arriva malheureusement, car l'armée du mareschal de Chastillon fut toute mise en routte et quantité de prisonniers menés dan Sedan mais plus malheureusement pour le comte de Soissons, car il se trouva mort dans la meslée, quoyque luy et ceux de son party eussent emporté la victoire, laquelle ne s, peut dire entière par la mort de ce prince, qui eut mieux faict de gagner des batailles pour son roy, en reslant avec honneur, que de perdre la vie en gagnant des victoires contre le service de son seigneur. Sccoudc fille. 16H, Le ?0 septembre, a onze heures et demy de nuict, ma femme s'accoucha pour la seconde fois d'une fille ~3, laquelle fut présentée à baptesme a maIlS, Palisse, mon beau-frère, et à damoyselle Françoise Mourcin, femme en secondes nopces a mon père, lequel elle receut le 25 febvrier par mons. Hobert, vicaire 4. 1 Le baron Guillaume de Lambov, né cn mort vers 11i70, prit lu service à le 14 ans dans les armées de l'Empcreur. Il sccourut j,1l~, en W3û; fut nommé en ln;l;1 rcnut deux blessures à 1,,ns 1IH8, et pril sa retraite la paix des PYI'énéc~, IIioJ. .otcs de dins l'Histoire de la ducrrc de GI/J'cnne, par lialtnzar. 2 Gaspard de Coligny, duc de Ch;ilillon, elc., maréchal de France, naquit en 1584 et mourut le 4 janvier 1646 c'élail le petit-ilis de l'amiral tué à la Saint-Uarthélemy, Jfu/'é/'i. 1.; Fran,;oise, morte avant rilt haptisée le -2~- février 11i43. 4!. P. GI],5 f" . 4 CeotTroy l\obcrt était cicaire de 5ainl-Front, commis par le chapitre d';c'~lIe église. p. JI, P. iC,4H, ;ï4, ErcctioQ de la nouvelle confrérie du scapulaire daus l'église S. Sillalu. 1641. Mons. Fargeas, curé de S. Silain 1, voyant que la confrerie du saint scapulaire estoit installée en plusieurs bonnes villes soubs le nom de Nostre Dame du Mont Carmel, feit tant par ses soings qu'enfin il en establit une dans sa parroisse de S. Silain et pour la celebration de ceste devotion et affin qu'on y gagnat les indulgences y comprinses qui sont bien si grandes que, comprenant toutes les aultres de quelle nature qu'elles soint, on asseure d'avantage que ceux de ceste confrairie, portant le scapulaire comme il fault, ne passent point par les flammes du purgatoire, ou le premier samedy après leur mort en sont déliuvrés par les intercessions de Nostre Dame. Le quatriesme dimanche fut choysi pour leur dévotion, ou après vespres le curé, portant une image de Nostre Dame, accompagné de ses confrères, fait procession tout autour de sa parroisse, récitant les litanies de Nostre Dame du llont Carmel, assorties particulièrement à ceste compagnie. Dcwotlon des Pères Aagustius tons les secouds dimanches du mois. 1641. Le mesme an que dessus, les R. Pères Augustins el'igèrent aussy une aultre confrerie pour lous les seconds dimanches du moys soubs le nom de Nostre Dame de Pitié et de Consolation, c'esl-à-dire pour ceux qui porteront la ceinture beniste, à laquelle il y a une infinité d'indulgences que les curieux et devots pourront veoir dans les bulles, ou par exprès privilége on participe aux indulgences de toutes les aultl'es confreries, et on expose à vespres le S. Sacrement de l'autel particulièrement. Ce fut le 10 novembre qu'elle fut installée. 1 Antoine suiccéda en çeptemUre It131 n Picrre Simounpt, conune curé de Saiut-Silain; il était bachelier en théologie. Il décéda le 8 septeiiibre iti47, et fut enterré le lendemain dans ses tombeaux qui sont dans la chapelLe de >;ostl'e-lJame de la Pitié ou des Tl'ols-Maries, dite aussi \olre-IJame de La Sauvetat. 1..ll. Il. GG,II;ï et 116. Devotion du rosaire perpetnel des Jacobins. 1641. Le douziesme decembre, je me suis mis de la confrerie du rosaire perpetuel, establi au couvent des Jacobins 1, avec obligation de le reciter à pareil jour de dix à onze heurl3s de matin tous les aŒS une fois, le tout à l'honneur de Jesus et de Marie, et le 13 decembre, ma femme en doit faire le semblable de 4 à 5 heures après minuict. Le Portugal restabli eu roynume, ayant secoué le joug de l'Et'lpagnc. 1641. Le royaume de Portugal se ressentant par trop des imposts d'Espagne ou de la levée des gens de guerre, ou pour quelque aultre fin, secoua le joug Espagnol et recogneut pour roy le duc de Braguence, qui s'est trouvé l'estre du sang royal descendant de dom Sebastian, dernier roy de Portugal, La Catalogne s'estant rca~oltEo t'le mtst soubs la protection de France. 1641. Pour mesmes raisons que dessus, la Catalogne, grande province et dont le roy d'Espagne tiroit les principalles forces pour la guerre, après s'estre revoHée contre son prince, pour se mettre à l'abry de sa colère et pour esperer son traittement plus doux, se mit soubs la protection de France. Mariage de ma sœur de Laborie. 16U. Le 19 janvier, Pierre Chancel ~i, sieur de Barbadau, espousa ma sœur par les mains de mons. Duran vicaire 3 de 8. Front, dans la chapelle de Nostre Dame de la Guarde. 1 Les Jacobins ou Dominicains, fondés en 12H par Pierre de Saintavaient leur couvcnt là où sont aujourd'hui les Ursulines. .Notes de .1[. le channine Rcrré Brrnaret sur St-Front. ? Pierre Ghancel écuyer, sieur de Barbadaud, Boriefrogne aliàs Iiorieroquel qualillé aussi dc sieur' de La liori,, fut baptisé, le septembrc 11i13, comme I1ls de noble Jean, sieur de La Fouillouze et l3arb;tdaud, et de le Jcltan. Les regislres de 1-aint-Frotil donnent bien, comme date de son 1ll~I'iaf!c avec le Bessot, le l\J janvier JtVd. A..1[, P. ti~ 41, t' 111, et ~6, l' 1~1; d'ffozier, Armorial pénf~ral, rry. III, Chaocel. Le contl'~l l'e,u par Pliilipot, notail'c royal, avait été passé le 22 septemlire 1GIII. La G'csnayc dcs Bots. ;iy Un trouve le nom Pierre Duraud, vicaire à Saint-Front, de i;36 à 1647 environ. 11..11. P. I louwcau couvcut d'Crsalineq. 1642. Arriuua en ceste ville un aultre famille de religieuses appellées de S. Ursule 1 qui achepterent la maison e~ enclos de mons. Vige 2 appellée les Rateries et font la leur demeure. Abolition de Greleti. 1642. Le 25 janvier, Pierre Greléti, natif de la terre de Verg, avec son aultre frère, capitaines deb voleurs du pareage obtindrent du roy leur lettres d'aholilion pour eux et pour tous leurs adherans et complices qui les avoint accompagnés en leur meurtres, vols, bruslemens et brigandages continues depuis l'an 1637, jusques à present et fut enregistrée à Périgueux le 18 mars mesme an que dessus, Alexandre ~1, advocat, juge de Lardimarie, ayant playdé pour GreléLi, et passèrent sur le pont de la Cité en nombre de cent ou six vingts et de la à Nostre Dame de la Garde 4 pour se rendre à Trigonan 5, ou ils logèrent. 1 Les Ursiiliiies de Périguctw, venues du couvent de Bazas, furent fundées eu 1G41 pal' tfarguerite de Calvimont, fille de Jacques, baron des Tours rie, Nlontaigne, qui fut leur première supérieure; elles habitaient en face du couvent qu'elles occuilieiii aujourd'hui, rue de Bordeaux. ;ote~ de _1I. le chanoinc licrnnrct sur Snint-l'ront ct Snint-1/lais dnns sa rdéncnlor/it G'nlvirnont. Cependant les registres paroissiaw de saint-Iaienne dc la Cité A..11. P. GG, l~i donnent au 2~ avril 1669 l'enterrement dans l'église des religieuses de Saint-Dcnoit, de lfarguerile de Chillaud, fondntricc tlec Ursullncs. » 2 Pierre De%,i2-c, prélre., lirél-fndier de la Cité en 1I33G, Guinot ppotix de Jeanne vivait en Pierre épouix de !\[m'gucrite Ga~'aud, vivait en 1li~J7 tels sont les seul; paroissiens de la G'ité dont les noms rigtii-ent sur les rcgislrcs paroissiaux, Guilhem de N'i,e, époux de, l\I1'âuerile Clieyrat ou Cleyrac, messafier ordiuaire de la ville, vivail en ff}ld, mais il fait baptiser ses enfants à saint-Front ou il ~ainl-silain. inote de VI, llnrd~ d'après lcs _Arcfticcs municilmlcs de Péri~ucu_r, GG,8, ï.'r, ;5, 11;, 18 Il y wait cette époque quatre avocats appartenant à la famillc Alexandre 1" Jean, qui maria en 1641 sa Hile Bcrtrandc u Odet Le Long, écuyer, conseiller au prusidial, et avait épeusé 1615 llarie de Valbrune 2- Francois, époux de ~!irbelle de ~[onlozon, dont Thibaut, né en lti4li. el, D. L, et ,A- _11. l'. -GG, 5;}; 3, Léonard, mari de Catherine iiii Tcilh, qui était en 11i`?d procureur rénéral du roi aux cunUr~ de Péri~ord et c'icumté de Limoges d'flnzirr, ~énénl~~ie L'hnlup, el _-t. JI, P. G'G,4i I 4° vicnlas, sieur de la Itoulantlie, député du Tiel'o-Elit pour- Péri~ueus aux Elatsgénéraux en fIY,9, doul le Hls FI'lLIcois fut anobli en mars 'fjG/ IAl'cJ¡iHs departemcntales de la Gi/'ondr, tGttf des .1idl'S, rc~istrc Ifii4-îR- 4 La chapelle de l'et ancien P~lerina~e était située au nord et non loin de Périgueux, en face de la chapelle aeluclle des Clarisses, rue de l'aris. La maison de la Garde Gnnliæ, li82 était une contmunauté de femmc" donl la date de fondation n'est pas connue, el qui fut unie. en 141i2 à tir Peyrouse. I,otc rle _1I. Ilardt, d'après Lespinr, our!/ucs, Taillcfcr et Cades. G'I Tririonan, ancienne paroisse, furmanl une seclion de la cotntuun~ II;tl1ello canton de S"j¡nae-le,-E¡lises. 1642. Mourut mons. le duc d'Epernon en chasteau de Loches au mois de janvier ou febuurier 1, après quoy le comte de Harcourt 2 fut faict gouverneur de Guienne quelques mois après 3. 16i2. Pendant le siége de Perpignan, monsieur de S. Marc, appellé mons. Le Grand, à cause de la faveur du roy, fils de mons. le marquis d'Efiat i, fut arresté prisonnier dans Narbonne et condu;ct dans les prisons de Monpelier et de la à Lyon, ou il eut la teste tranchée avec mons, de Thou 5 et Chavagnac, gentilhomme 6. 1 Ce fut le 13 janvier que mOUl'ut au château de Loches, où il était interné, Jean-Louis de duc d'Epernon, âgé dc B8 ans- ne la monographie déjà citée publiée par M. le marquis de Irampierre, il faut rapprocher la plaquette spéciale de ~NI. George de lfoubrison, cumme on rapproche d'un grand tableau une exquise miniature. 2 Henri de Lorraine, eomle d'Ilarcourt, fils de Charles de Lorraiue, duc d'Elbeuf, et de ~[arguerile de Chabot, naquit le 20 mars 1601 et mourut le ~5 juillet 113613, Sur cet habile capitaine, comme du reste sur la J?lupart des capitaines célèbres mentionnés en ces pages, nous nous plaisons a renvoyer aux derniers volumes de fflistoirc des princrs de la maison de Condé, où l'éloquence des récils égale leur exactitude. 3 Erreur de noire chroniqueur! Le comte d'Ilarcourt ne fut jamais gouverneur de la Guyenne. \'oici la liste de ces gouverneurs dans la première moitié du XVII" siècle, telle que la donne la Chroniquc édition de 1703, in, 4", p. 190 lfenry rie Bourbon, prince de Gondé 1 lenry de Lorraine, duc de Niayenne; Jean-Louis de 1\og~ret, duc d'Epernon; Bernard de Foix, duc d'Epel'llon; Henri de Bourbon, princc de Condé; Armand de Bourbon, prince, de Conti; Ber'nard de Foix, duc d'Eppriiori. 4 Henri Coit'L1er, dit Ruzé, marquis de Cinq-llars, cuit beaucoup le. part aux bonncs grâces du roi Louis XIIL Il fut capitaine aux gardes, puis mailre de la garde-robe du roi en I et deux ans al'ri's, grand écuyer de France. Le cardinal de Richelieu, qu'il eoulait perdre, l'ouserva si bien, qu'il surprit un traité que Cinq-Diars avait fait avec ¡'E"pagne, Il fut alTl'to à \arbuunr et conduit à Lyou, où il eut la l[ole coupée le 12 septeinhre 11i42, n'ayant que 22 ans. Jlorél'i, Ajoutons snns parlcr du roman fameux d'-llfrcd de \ïgny, qu'on peut uonsultcr sur la conspiralion el le supplice de un mémorablc trade feu Avrnel, l'éditeur des et papirrs d'Etat du car~inal dr Richelieu, travail olt tout est dil et excellemment dit. S Fran~ois-Auguste de Thou, fils ainé du présidenl Jacques-Augusle dr Thou, le grand bistorien, était encore adolescent, même pI'esque enfant, quand il fut nommé grand-maitre de la librairie du roi 1 113 Iii Il devint intendant d'armée, conscillcr d'Etat, fut, comme son pi're, un bibliophile; il fut aussi un grand voyageur, IOn a publié dans la Rcruc rt~tros~crtirc ses imprrssions de voyane en Italie et en Orient. Son nom ngure souvent dans les Ilislorirtlcs de Tallemant des R~~anz et dans les Lcttrrs de Fabri de Pei.'ese, duquel il fui le corre~pondanl et l'ami. 6 Josué, comtc de Chav~gn~e, appartenait il unI' ancienne maison d'Auver~ue, sur laquelle on l'cut consulter le retistrc Il de l'.Irrnorial de d'llozicr. Après avoir servi dans les de religion sous le duc de Hohan, il devint premier ebambellan lu duc d'Orlnans- Quoi qu'en dise nolre chl'oni'IUeul', il n'cut pas la tête. tranchée en IG4?, et il devait la âarder assez longtemps encore sur ses épaules, La v"l'ilè est ,¡u'il fut mis en prison et qu'il il resta jusqu'à la mort de Louis XII!. On ne, doit pas le confondre, avec son fils ;asparct, un des plus Urillanls lieutenants de, Condé, déjà maréchal de balaille en 11310, it l';if\'e de 22 ans, et dont la vie aventureuse est racontée dans ses iulércssanls Jlémoires lli\J~I, vol. ill-12, Reddition de Sedan au roy par M~ de Bouillon pour sortir de prison, ayant esté arresté t1 Caeal par les ordres du eardfnal de Richelieu. 1642. Au mois de juin, mons. le duc de Bouillon 1, commandant les forces qui estoint dans l'Italie pour le roy, après avoir visité ceste année mesme ces places de Guienne et aultres qu'il a en France, s'estant rendu dans l'Italie et commandé en qualité de général, fut arresté prisonnier dans Casal par ordre du roy, soubconné d'estre de quelque cabale contre les ministres d'Estat, à raison de quoy, il demeura longtemps prisonnier et mesme sa vie fut balotée durant quelques jours néantmoins, le roy s'estant asseuré de Sedan pour quelques considerations, oublia tout ce qui s'estoit passé et consentit à son élargissement, après quoy il retourna avec toute sa maison à Lenquais 2. 16421, liIons. le duc de Longueville 3 espousa madamoyselle de Bourbon, fille de mons. le prince de Condé, premier prince du sang. 1642. Le 3 juillet, mourut à Cologne ville imperialle Marie de Aledicis 4, fille du grand duc de Toscane, vef\.e d'Henri quattre, après la mort duquel elle fut regente en France. Les honneurs furent faicts le 1'1 et 18 aoust dans S. Front, et à la Cite, mons. de Meredieu le vieux celebrant la messe en presence de mons. de Perigueux, avec le presidial et le corps de la ville. Il y a quelques vers en forme d'épitaphe à la fueille 28 5. 1 Frr'.dél'ic-~Iaurice de la TOlU' d'Auvergne, duc de Bouillon, prince de Sédan, vicomte de Turenne, possédait en Périgord la comté de Jlontforl et la vicomté de Lanquais. Etait entré en \iJ42 dans un traité ave.~ le dite d'Orleans; il fut obligé de donner ~édan au roi. Il mourut le U aoÙ! 1652. On serait étonné de ne pas nous voir ciler ses .lferttnires rédig,"s par son secrétaire le périgourdin L anglade. ? Lanqttois, commune du canton de La Linde, dont le ch;'tteau était arrivé nux Lalour par le mariage de 9farguerite de la CI'o¡Jle avec Gilles de la Tour, baron de Limeuil, des ricomtes de Turenne, sous Ifenri II puis passa aux d'Anlin qui le vendirent aux Gourgue. Bulletin de la Société historique du Périr~ord, XVI, 7i. 3 Henri d'Oi-léiiis, duc de Longueville et d'Eslouleville, prince souvel'ain de IeufchÙtel, etc" né en mort le If mai ilifi3. Il él 1" en 1617, Louise de DOUl'bon, fille du eomte de Soissons 2' Anne-Gcneviève de BoLit,bon, fille dit prince de Coudé, eu lli42. 11 fut un des cbefs de la première Fronde. Dictinnnairc de Lalonue. 4 Sur la dernière et misérablc période de la vie de la mère de Louis XIII, voir un ouvrage spécial en un gros volume in-8" d'un érudit belge, le major Heurard bfarie de .lfédicis dans les Pa,y ouvrage auquel Un de nous a donné de grands éloges dans la ficvue critiquc, il a rluelques années. 1;'1 On les trouvera plus loin, page 1 [; Bas tisse de la mal9on de la Conuneimi. 1642, Au mois de may, mon père feit bastir la maison du clos de la Commeimi 1 et fut achevée au mois de juin suivant. Pri9e de Perpignan. 164~. Perpignan, capitale du Roussillon, fut pris par le roy au mois de septembre 2 après quelques mois de siège 3, et ayant affamé la place, se rendirent avec capitulation. Le fils de mons. le prince, appellé duc d'Anguien, y ayant faict son entrée pour le roy, accompagné de trois mille gentilhommes, la plus part desquels estoint de la province du Languedoc, a cause de mons. de Schomberg, qui avoit tousjours assisté au siège 1 et estoit gouverneur ùudict Languedoc; et mesme un que dessus, Salce, qui ne pouvait tenir après la prise de Perpignan, fut pris et rasé Orage de gresle très grand. 1642. La veilhe de la Fesle Dieu la gresle tomba en quantité d'endroicts, mesme à Pissot et Beauregard que fut cause que ne reculleimes en tout que sept ou huict barriques de vin a nostre part, sans avoir eu de bled quasi rien. 1 Le clos des Commeymies las Coulz de _lfrymi est, près de Périgueux, sur la route de S-,irlat, en sortant du faubourg Saint-Georges la maison, biilie en 11,'t2, serait voisine, si ce n'eat clle-même, du logis ou mnnoir do dfontploisir, qui appartieut de nos jours encore à la famille de Bessot, ou du moins il JL11iette-Nlarie de Boyére, veuve de Jean-B1ptistcAchille de Ucssot de Lamothe Renseignorocnt; do JI, Villcpclet. Cepelldant, le manoir de Montplaisir, lui-mème, ne serait venu aux Bessot que par une alliance avec les de Jehan, Renseignements de ~lf. de Bessot de Lamothc. 2 La capitulation est du 28 aotlt l'entrée des troupes françaises est du 9 septembre. 3 Après trois mois et quelques jours de tranchée ouverte. L'Art de vérificrles dates assure que Richelieu écrivit au roi Sire, vos ennemis sont morts et vos armcs sont dans Perpignnu- C'est là un des innombrables mots célt'bres qui n'ont jamais été dils ou écrits. Le piquant volume d'Edouard Fournier sur L'esprit dans l'Flistoire pourrait facilement être plus que doublé. 4 Ainsi que le maréchal de La Meilleraye. 5 Heaureâard réuui à Bassac forme une commune du canton de Villamblard. Consulter le Péri~ord illustré de l'abbé Audierne, et le Bulletin généalogique d~ France qui, en 1182 col. fH5, a reproduit sa charte de l2titi. Ancienne bastide conslruite sous Edouard lu, défcndue par un château et dont la châtellenie comprenait quatre paroisses. Troisiomo Ills Juquos. 1642. Ma femme s'accoucha pour la troisiesme fois d'un fils 1 le 13 de novembre, qui fut un jeudy, et fut babtisé le Q6 décembre 1645, mon frère ayant esté son parrein et marreine ma fllle Françoise Bessot, au lieu de madamoiselle de Souffron tanle de ma femme. Jaques fut son nom. 1642. Le 30 novembre mourut madame de Bourdeille 2, de l'illustre maison de La Chastre, et luy fut faict un service par les deux chapittres et par la ville aussy, la cour présidialle y ayant assisté. Mort du cardinal de Richelieu. 1642. Le 4 decembre mourut le grand cardinal duc de Richelieu 3, premier ministre d'Estat soubs le règne de Louis 13, aynt fort avancé les affaires de France particulièrement aux despens des Espagnols et des François, et donné au roy son palais cardinal avec ses meubles et papiers. En mesme temps ou peu après sa mort, tous les poetes qui ne composoint de pièces qui ne retentissent de ses s louanges, jusques aux plus pelits rimeurs, s'essayèrent de luy faire des epitaphes, la plus part plus pour noircir sa memoire que pour le flatter, comme on avoit accoustumé. Entre aultres furent faict ces vers Jésus venant d'un pauvre lieu Apporta la paix à la terre; S'il fust venu d'un Richelieu, Il nous eut apporté la guerre. vixit in 6cllo requiescat in pace. 1 Jean-Jacques de Bessot, sieur de Lamothe, épousa le 3 juin 1671 A. uf. P. -GI,.118, fb 22 v° Sicarie du Cheyron, fllle de Théophile, écu~'er, conseiller au présidial, et de Diane de Vincenot il tela le 15 aoitt 1690. Son fils ainé Théophile, substitut des gens du roi, n'eui qu'une fille de 'tlar~uerile de Monlezon le second, Hernard, continua la descendance, et est le btsaieul de NIM. de Lamothe existant de nos jours. 2 nfadeleine-5far uerite de La fille do Gaspard seigneur de Nançay et de l;abl'ielle de Batarriay, une fois séparée de Charles de Chàlillon, seigneur d' ,\rgenlon, cpousa lienri, vicomte de Bourdeille, baron de La Tourblanche, etc., par contrat du 14 janvier 1601. A. D. f. et Ln Cl~esnayc des Bois, gén. Bourdeillc. 3 Cette note sur Richelieu est bien difflcile à faire. Que dire d'un tel homme? On propose de rappeler tout simplement que Armand-Jean du Plessis de Richelieu, le plus grand de no~ hommes d'Etat, n'élait âgé que de 57 ans au moment de sa mort. L'.9rt de vérifier les dates dit à tort ;8, La SŒur de M. de Thou 1, sur le tombeau de mons. le cardinal, uy adressoit ces parolles Domine si fuisses hic fraier meus non fuisset 1It01'tflIS. La reine deelarée regente. 1643. Au mois d'auuril ou environ estant survenue une grande maladie au roy, la reine, son espouse, fut declarée regente et sacrée comme telle dans la chambre royalle par monsieur frère du roy et par mons. le prince et le Daufin ayant esté tenu à babtesme par mons. Mazarin, cardinal, et Madame la princesse, il fut nommé Louis par la volonté du roy. Mort de Louis treze. 1613. Le quatorziesme de may, le jour de l'Ascension, mourut ce grand et incomparable roy, Louis treziesme du nom surnommé le Juste, le trente trois de son règne et le quarante et deuziosme de son aage, à S. Germain en Laye, entre les mains du père Dinet ~, jesuite, son confesseur, et mons. de LisieuJ 3 et de mons. Séguier, evesque de ~teaux 4, a deux heures après midy. Après quoy, le lendemain la royne fut à Paris, accompagnée du roy Louis 1 Gabrielle-Henrielte-Louise de Thou, il laquelle son malheurcas frère donna un souvenir du haut de voir la touchante relation insérée par Il. Paris, dans son édition de Tallemant des Beaux, tome Il, p. 11;31, épousa, le Il octobre [Li~2, Armand de Pontac, seigneur de Salles, Belin, licliet, Haut-Brion, Bisqueytan, premier président au parlement de I3ordcaux, par succession de son père GeotTroy de Pontac. Voir le contrat de mariage dans les historiques de la Girondc, tome VIII, page 2;9. 2 Jacques Dinel né à Moulins en 1580, reçu dans la Compa >nie de Jésus en iLi04, se distingua dans sa prédication. Il fut recteur d'Orléans, Tours, Reims et Paris, pr,vineial de Frarice et de Champagne, coofesseur de Louis XIII et de Louis XIV. Il mourut dans la maison professe de Paris, le 12 décembre 1653. On a publié deux relations de la mort de Louis XIII tirées des manuscrits de son eonfesseur i° L'idée d'une belle mort ou d'uac rnort r,hrcstienne, dans Ic récit de la fin hcurcusc de Louis XIII, surnornmé le Juste, roy de !'rancc et de .Ynvnrrc, tiré de quelques llémoires du feu P. Jacques Dinet, son confessrur de la CorQparJnie de Jésus. Et dédié au roy, par le P. Antoine Gérard, de la mesl11e Compagnie. A Paris, de l'imprimerie royale, 1676, iii-f- de li0 pages, reproduit dans le tome XXIII, des Docurncnts du P. Carayon; 2' Dcrnicrs utorncnts de Louis ~III, racontes par le P. Dinet, son confesseur, dans le Cal~irrct historiquc de, Louis Paris f8ül3 tome Il, p. Voir, sur les autres ouvrages du P. Binet, la Bibliothi~quo ctcs écrivains de de la G'ornpapnic de par le H., P. CarIes Sommervogel Bruxelles el Paris, in 4', tome III, 1892, colonne 8~, 3 L'évêque de Lisieux était alors Philippe Cospeati, né dans le Hainaut le 15 février 1571. mort le ti mai 113\13. 4 Dominique Séguier occupa le siège de Meaux, d'amlt 11337 à mai quatorziesmo, dict Dieudonné, et de son frère appellé Monsieur et duc d'Anjou, ou elle feit retentir toutes les rues de Paris de Vive le roy à son arrivée. 1643, Par la mesme declaration ci-dessus mentionnée, donnée au moy d'auuril, mons. le duc d'Orléans t, frère unique du feu roy Louis treze, fut faict lieutenant general dans tous les Estats de France, le tout soubs l' utorité de la reine. Et furent faicts ministres d'Estat, mons. le prince, mons. de Mazarin cardinal 2, mons. de Seguier, chancellier 3, mons. de Bouteiller et Chavigni, son fils 4, lesquels devoint demeurer en ceste charge sans aucun changement, si ce n'est par forfaicture. du bien de ~ à Pissot. 1643. Mon père feit l'acquisition, de la contenance de 122 journaux, du bien de Massoubre, consistant en deux paires de bœufs, situé à Pissat, le unziesme du mois de juillet 1613. Sigriie PHELIPOT, notaire ro3~al, 5,200 livres. RestabHssement de mons. de La "ale te au gouwcrnoment de Guicnnc. 1643. nlons. de La Valete, nommé maintenant après la mort de son père mons. d'Epernon, fut restabli dans le gouvernement de Guienne, duquel il avoit esté pourveu du vivant mesme de son père. 1 dean-Haptiste-Gaston de France, duc d'Ol'léans, de Ch-,irtres, de Valois et d'Alençon, frère puiné de Louis XIII, naquit le 25 avril ltiU8 et mourut à Blois le 2 février 1660. l,3loréri. 2 Jules Vfazarin élail alors âgé de 41 ans. Il avait été nommé cardinal quelques mois auparavant le 113 décembre 1i41. De même qu'il faudra Loujoul's citer sur son prédécesseur les travaux de feu Avenel, il faudra toujours citer sur Mazarin les travaux de feu Chéruel. llenlionuons, d~ plus, un tout récent et très importanl ouvrage de NI. le comte Jules de Cosliac lLlazdrin et Colbert Paris, 1892, 2 vol. in~8°. 3 Pierre Seguier, chancelicr de France, duc de Villemor, comte de Gien, pair de France et garde des sceaux des ordres du roi, né à Paris le 29 mai 1588, fut président a mortier pendant neuf ans au parlement de Paris. Il fut honoré par Louis XIII de la charge des sceaux en iti33 et devint chancelier par la mort d'Etienne d'Aligre eu lli,5. En 1650 et 11351, il quitta les sceaux, qui lui furent rendus et les posséda jusqu'à sa mort, arrivée à Saint-Germain en Laye le 28 janvier 11i72, il l'âge de Fi4 ans. .iloréri. On ne saurait trop recommander la monographie qui lui a eté consacrée par Af. René Kerviler. Paris, 1874, ill-8'. Si on voulait, à côté d'un livre très sérieux, lire une notice très anecdotique, il faudrait s'adresser il Tallemant des Réaux tome III, p 385. 4 Sur les secrétaires d'Etat, Claude riouthillicr et son fils Léon Bouthillier, comte de Chavigny, on peut encore consuller /iassim les Hislorielh~.s où, comme on l'a fait justement remarquer, les médisances sont plus nombreuses que les erreurs, Prl'!le de Theonville par les Francois. Les doubles convertis en deniers. Ceste mesme année, Theonville fut pris sur les Espagnols par les François 1. Et à cause du grand nombre des doubles 2 qui s'cstoin glisses en France de diverses parts, ils furent convertis en deniers au mois de septembre ou environ. Vletolre de Roeroy de M. le due d'Angulen sur les Espagnols. 16i3. Fut celebré pour la journée de Rocroy 3, en laquelle monseigneur sic le duc d'Anguien remporta ceste signalée v,icloire sur les Espagnols, le comte des Fontaines, grand capitaine du roy d'Espagne, estant trouvé parmi les morts 4, et dom Francesquo de Melos ayant pris la chasse bien loing, après avoir laissé à nos soldats pour butin tout leur bagage, avec quantité de canons et drappeaux. qui furent portes à Nostre Dame de Paris et ceste mesme campagne Theonville fut aussy prins par mons. le duc d'Anguien, avec quelques aultres villetes. Aultro deelaration conNrmativo de la regenee de la reine. Grande fa1'eor du eard. Mazarin, estant tout le conseil de la reine. 1643. Le parlement s'estant assemblé après la mort du roy, la reine fut declarée seule regente en chef, et s'en ensuivit aultre declaration confirmant ce que dessus, sans que pourtant le cardinal Mazarin 1 La prise de Thionville est du 10 ao4t. 2 Il s'agit sans nul doute de doublons, 1 monnaie espagnole, dont la valeur a varié suivant les époques, Les derniers frappés depuis Charles fil à Ferdinand VII ont une valeur d'envirou 80 francs. 3 Sur la journée de Rocroy, il n'y a, après le sublime récit de Bossuet, qu'un seul récit à citer, celui de l'auteur de l'HisGoiro des priuces de la maison de Condé. Nous ajouterions que c'est la plus belle page d'bisloire écrite de notre temps, si le plus récent récit de la bataille de Fonlenoy par le duc de Broglie n'obligeait à partager entre les deux académiciens le premier prix de narration. 4 Plusieurs historiens ont espagnolisé à la fois le nom et l'homme et appelé comte de Fuentes le comte de Fontaine, né en Lorraine d'une famille originaire du pays basque, qui s'était fixée dans le nord du duché de Bar dès le xv' siècle, comme vient de le rappeler Inlermédiaire des cherchcurs et curieux du 30 octobre 1892, p. 453, !\l, Léon Germain, auteur en collaboration avec M. Charles Guyot d'une brochure intitulée Paul Bernard, comto de Fontaine, mort à Rocroi en 1643 NTncy, 1886, in-8'J. decheut de sa faveur au contraire, depuis s'est trouvé le plus avancé près de ia reine, à laquelle il sert de conseil 1. 1643. Mon beau-frère de Palisse l'aisné se maria dans Sarlat avec la flllo d'un bourgeois nommé mons. de Surguier !, de la famille des Derupes, le 2q novembre. t6H. Dfourut mons. le mareschal de la Force 3, après avoir veu cinq rois et il d'iceux beaucoup d'emplois honorables. [Ce paragraphe a été barr~ tout entier.] Dedication des thèses de philosophie ù la grande congregatlon. 1644. Les philosophes du collège des Jesuittes dedièrent leurs thèses à nostre congl'egation mons, Guimbelot estant present, mons. Alexandra de Fonpitou, premier assistant, monsieur Chalup, advocat, sieur de la Taupane, second assistant et pour cest effect, le fils de feu mons. Bertin l'advocat, et le fils de mons. Vernueil, advQcaL, vinduent faire leurs harangues dans la congregation. 1644. Mourut à Paris mons. de Coligni, fiis à mons. le maroschal de Chastillon 4. 1 Et de mari, pourrait-on ajouler, si l'on en croyait celle mauvaise langue de Guy Patin et plusieurs aulres mauvaises langnes contemporaines. 2 Jean Palisse, avocat, épousa religieusement à Sarlat, le 23 novembre 1 3, AZarlhe de Rupe de Surguier Etat civil de Sarlat. Il eut un fils, dont le prénom est inconnu, également avocat, marié avec une fille de Géraud de Cordis, sieur de Tordes, conseiller au présidial de Sarlat, époux d'Anne de Saiiii-Clar. Renseigncrnents clu vicomte de Cérard. 3 Jacques Nompar de Callmont, duc de la Force, pair et maréchal de France, général des armées du roi, élait tlls de François de Caumont et de Philippe de Deaupoil. Dès soo plus jeune iige, il porta les armes, s'attacha au roi Henri IV, qu'il servit en diverses occasions à la contre le Sous le règne de Louis lIII, il prit le parti des prétendus réformés contre le roi, ct emmena quelques troupes pour cmpêcher celles de Sa Majesté d'entrer dans n en 11321 puis, s'étant soumis au roi, il fut fait maréchal de France Le Sainte-Foi, le terre 1033 et dans Ip, 1 drigortl, de duché de Piémont. Le roi érigea sa terre de la Force, dans le 1 érigord, en duché et pairie en 1037. Depuis, le maréchal s'étant retiré chez lui, à cause de 50n grand âge, mourut à fiergerac le 10 mai Il;j, â~é d'environ 97 ans. L'indication dans le manuscrit du décès du maréchal en 1G44 doit être une erreur, ce qui expliquerait pourquoi le paragraphe a été barré, 4 Le narrateur n'aurait-il pas été trompé par quelque faux bruit? Nous ne voyons aucun membre de la grande maison de Coligll'-Chastillon mourir en 1644. Un fils du maréchal, appelé, Gaspard, comme son père, et qui était duc de Châlillon, fut tué au combat de Cbarentoll, le 9 février ltirt9, Il'ois. ans après la mort du petit-fils de l'amiral 4 janvier 1616. Rien ne semble confirmer l'asser ti on de P. de Bessot. Mais ne voit -on pas, de nos jours, annoncer souvent le décès de gens qui se portent assea bien Les erreurs de ce genre devaient être encore plus rares an xvii- siècle qu'en notre siècle da lumière. 1644. Le douziesme octobre mourut ma tante 1, femme de mon père. 1644. Le 2-5 septembre, le pape Urbain huictiesme estant mort, Innocent dixiesme fut créé pape suivant les formes ordinaires. Le nom de sa famille est des Pamphiles et furent faicts ces ve, s suiuuans sur le pape Urbain par quelque libertin Hæc pauca Urbani sunt verba incisa s'Jpulchro Quam bene pavil apes tam male pavit oves. Mella dedit soboli Romanis spicula Ib1L Urbanus soboli,barbarus ia populo. Arrivée de la reine d'ngloterro à Paris. 1614. Une grande guerI'o estant allumée entre le roy d'Angleterre et ses subjects, la relligion en estant le pretexte, leur reine fut contraincte de se refugier en France, ayant este receue à Paris par le roy et la reine environ la Toussaincts et entretenue aux despens du roy, suiuuant sa qualité, avec son fils aisné, ensuitte le prince de Galles, qui s'eschappa de Londres. Louis, 4° ~I9. 1644. Ma femme s'accoucha pour la quatriesme fois d'un aulLro fils le queiorziesme decembi-e, entre minuict eL une houre, et fut babtisé le 26 decembre 1645, mon père l'ayant tenu a babtesme avec madamoiselle de Palisse, ma belle-sæul', Louis ~ fut son nom. 1 suitre. PI1. TAMIZEY DE LAHROQUE. P. HUET. C~e DE SAINT-SAUD. 1 De nos jours en00re, les paysans appellent oncle, tante. le second mari de leur mère, ou la seconde femme de leur père. Dans les actes anciens, ces expressions sont souvent employées par toutes les classes de la société, et peuvent ainsi induire en erreur celui qui n'est pas averti. 2 Cet enfant mourut avant 1661. NÉc.aOLOGIE. Mme ALARY. Nous venons de perdre une des rares dames faisant partie de notre Société 31mo Alary, demoiselle Anne Boys. Elle naquit à Eymet le 7 novembre 1828 et mourut le 2 septembre 1892. Son père étail un ancien chef d'une maison d'éducation qui eut, dans son temps, un certain renom. Aussi donna-t- il à sa fille une instruction et des connaissances assez complètes pour développer chez elle, gràce Ii l'intelligence dont elle était douée, des gOÎlts sérieux et distingués. Femme d'esprit, d'un commerce aimable et plein d'agrement, aimant les arts et l'archéologie, elle se livrait aussi à l'élude consciencieuse des vérités du christianisme le Père Monsabré et 319r d'Hulst étaient ses auteurs de prédilection, Sa vive foi catholiq'Je alimentait sa charité, qui se répandait au-dehors en bonnes œuvres, Alme Alary a fait Ii l'église d'Eymet, récemment construite, plusieurs dons importants entr'aulres celui d'un magnifique vitrail représentant sainte Anne, sa patronne. Son goût pour l'étude el les arts l'amenait naturellement à suivre avec infiniment d'intérèt les travaux si appréciés de notre Société dont elle était tout heureuse et honorée de faire partie. Aussi a-t-elle tenu à lui laisser en mourant un dernier témoignage de son souvenir, en lui léguant deux objets archéologiques auxljuels elle attachait le plus de prix. D'autres legs pieux et très généreux honorent sa mémoire et la perpétueront certainement dans la population au milieu de laquelle elle a vécu. H. DE L. LE COMTE DE B!AUFOaT. Messieurs, Je ne saurais me défendre d'une certaine émotion en parlant d'un homme de la valeur de Ni. de Beaufort, dans une Société comme la vôtre, où des hommes distingués auraient pu suppléer à mon insuffisance par leur haute compétence, par leur autorité, par leur talent. Cependant, je n'ai pu refuser l'honneur que vous m'avez fait, Messieurs, en me chargeant de vous retracer la vie de 111. de Beaufort puisqu'il s'agissait pour moi de parler d'un homme dont j'avais pu apprécier les nobles, les généreuK sentiments, le caractère énergique, et pour lequel je professais un profond respect. A cette époque de froid égoïsme et d'intérN personnel dont les manifestations nombreuses ont jeté un cerlain lrouble dans les affaires de notre pays, on est heureux de lrouver dans les diverses classes de la société des êires vertueux, honnêles, bienfai5ants, dont les uns trouvent leur récompense dans la proclamation publique de leurs vertus, les autres dans le sentiment intérieur du devoir accompli. C'est à celle catégorie qu'appartenait notre regretlé collègue qui, s'il avait depuis longtemps quitté notre ville, n'en avait pas moins conservé un profond et vivace souvenir. Henry-Michel de Jay, comte de Beaufort, officier de la Légion-d'Honneur, que beaucoup d'entre vous n'ont point eu l'honneur de connaitre, qui aimait tant son cher Périgord, suivait avec le plus vif inlérN les travaux si appréciés de notre Société, dont il fut un des premiers adhérents. Il appartient à une très ancienne famille du Périgord dont la noblesse remonte Ii la fin du XVIe siècle et comple de[uis 1543 jusqu'en 1689, sept maires de la ville de Périgueux. n laisse dans se~ papiers qui doivent je crois, revenir Ii notre très distingué Secrétaire général, deux lettres des rois Henri III et Henri IV, adressées à. Bernard de Jay de Beaufort, son ancêtre, greffier en chef du greffe royal du pré~idial et de la sénéchaussée de Périgueux, maire de cette ville de 1563 à t56~, et qui fut anobli par lettres de janvier 1593, pour services rendus à. la royauté et à son pays. Outre ces deux letlres, que ~I. de Beaufort conservait précieusement, s'en lrouvent encore d'aulres de grands personnages du xme siècle, qui témoignent de la haute situation occupée par sa famille dans la société de l'époque et dont pourra, je l'espère vous donner connaissance un jour notre dévoué Secrétaire général. Parmi les nombreuses alliances contractées par cette famille, je signalerai seulement celle de Jacques de Jay de Beaufort, maréchal des camps et armées du roi, qui épousa en 1763 Marguerite Wlgrin de Taillefer et en deuxièmes noces Béatrix de Patry. Son fils Henry, inspecteur des forêts, épousa en Angleterre 111°e Archdeacon, dont le comte Henry, notre collègue, était le fils. Tels sont, aussi sommairement exposés que possible, les l'enseignements que je puis vous douner sur la famille du comte de Beaufort, grâce à la complaisance habituelle du cornle de Leslrade de Conti, et au très remarquable armorial de notre érudit et vénéré vice-président honoraire NI. de Froidefond, dont la science n'a d'égale que la modestie. Maintenant il me reste à parler de cet homme de bien, qui aimait tant son cher Périgord, de cet homme dont la vie tout entière a été consacrée à des muvres humanilairt's qui lui survivront, grâce à la vive impulsion et à la puissante organisation qu'il avait su leur donner. NI. de Beaufort était un vieillard aimable, très lettré, excellent musicien, mais passionné surtout pour la grande musique, de bon ton, de grandes manières, d'une parfaite courloisie, en un mot l'homme du monde accompli. Et de plus, chose rare, il était d'une extrême bienveillance pour tous ceux qui l'approchaient. Aussi était-il très apprécié dans la société parisienne. Patriote ardent, philanthrope convaincu, après avoir occupé longtemps les fonctions de rédacteur au 111iuisltre des travaux publics, où il employait certainemrnt ses loisirs à méditer sur ses oeuvres futures, il se retirait pour se dévouer absolument à notre grande œuvre de la Société française de la Croix rouge, à laquelle il se consacrait jusqu'à la fin de ses jours. biais il ne se contentait pas de ce vaste champ de travail, qui aurait pu suffire aux forces de tout autre et où s'exerçaicnt avec. le plus grand profil pour la Société ses remarquables qualités d'organisaLeur. Il s'occupait en niéme temps d'une foule d'autres œuvres de bienfaisance, créait l'Assistance des mutilés pauvres, pour lesquels il avait inventé ces appareils merveilleux par leur simplicité leur application facile leurs grands avantages, et surtout par la modicité des prix peur ceux qui pouvaient les paycr. Niais il ne faut pas ounlier qu'un mutilé pauvre obtenait toujours de lui un membre artificiel gratuitement sur la demande d'un médecin, ou le certificat d'lin .maire constatant l'indigence. Il était à la tête de la Société de polyclinique, qui rend chaque jour de grands services à la populntion parisienne. II s'était aussi intéressé d'une manière loule particulière au sort des aveugles, et faisait des cours à ces jeunes déshérités du sort, pour lesquels il avait créé la stylographie dont parle avec enthousiasme NI. Edgard Guilbeau professeur d'histoire à I'Institution nationale des jeunes aveugles, son élève, aveugle lui-méme, dans une ode pleine de cœur et de reconnaissance, dédiée à NI. le comte de Beaufort. Ni. de Beauforl n'a cessé de s'occuper pendant dix ans d'inventions au profit des aveugles, telles que la mélographie, la graphotypie, et de donner son temps et son concours à ces oeuvres. Il fut vice-pré~ident du congrès de Paris en 1889, et tous avaient la plus grande vénération pour lui, ainsi que me l'écrit son élève reconnaissant, le professeur Guilbeau. Il s'occupait aussi de l'assistance des ouvriers sans travail, par la création d'asiles, qui commençaient à fonctionner 1. Paris. Il a exercé jusqu'à l'an dernier les fonctions de secrétaire général de la Société française de la Croix rouge, et en était l'un des vice-présidents depuis quelques mois. Je pourrais certes vous parler de son attitude énergique pendant la Commune, où seul il eut à défendre cette Société, Cela m'entralnerait trop loin. Mais je tiens à insister ici surtout sur le grand rôle qu'il il joué dans la création de notre comité de secours aux blessés à Périgueux et des sous-comités du département. C'e3t lui qui, il y a quelques années, a élé le vrai fondateur de notre comité, auquel il est venu tous les ans consacrer un ou deux mois, qu'il aurait eu le droit de réserver au repos. Dès lors, notre comité a reçu une vive impulsion, grâce à l'activité de ce vieillard toujours je-une quand il s'agit d'œuvres philanthropiques, toujours infatigable quand il s'agil de faire du bien. C'est à lui que l'on doit aussi la fondation des comités locaux de Sarlat, Ribérac, Nuntron. Vous avez pu, Messieurs, dans l'enceinte de l'exposition d'horticulture du mois de septembre, voir notre ambulance modèle, qui avait été dressée par les soins de NI. de Beaufort vous avez pu remarquer différents appareils de son invention, crochets à suspension, brancards à horizontalité constante, et surtout ces membres artificiels dont il vous démontrait le mécanisme avec tant d'empressement, tant de bienveillance et une satisfaction toute paternelle. Vons savez tous que, jusqu'à ses derniers jours son seul objectif élait de veriir en aide aux malheurcux, et qu'en mourant, il a légué sa fortune à diverses œuvres, en laissant une grande part aux Petites sceurs des P?uvres de Périgueux pour fonder uu asile de vieillards l'asile de Beaufort, destiné à perpétuer, par une bonne action, le nom de la famille qui s'éteint avec lui. Bienheureux les hommes qui, comme ce digne et vénéré viei~ ard, ne laissent derrière eux que des regrets. Espérons, Messieurs, que notre municipalité voudra consacrer ellemême le souvenir de ces grandes vertus, et qu'avant longtemps nous aurons à Périgueux une rue de Beaufort. Docteur A. DE LACROUSILLE. Deux planchea aceompagttettf celle livraison la 1n reprEatttle la Grolle dea Ormer, à Javerlhac; -ef la 2m'. la ~olte de Chdfea~HMerle, 1. le pro~! du Chdleau de Pouaaille. Le Gérant responsable, A. DELFUUn Imp~. d~ La Donoo, 10C. DUpoll1 ~t C., Nous avons la douleur d'annoncer à nos confrères la mort prématurée de notre éminent président, NI. blichel Hardy, enlevé à notre affection le 6 mai courant, par l'épidémie qui sévit en ce moment sur le Périgord et qui a été particulièrement cruelle pour la maison de son geildre, le docteur René Ussel, au Coux, d'où sont sortis trois cercueils dans l'espace de quinze jours. Un juste hommage a déjà été rendu à sa mémoire, sur sa tombe, par notre vice-président M. de Roumejoux. Dans notre prochain Bulletin, uoe notice biographique retracera sa carrière scientifique. Tous nos coufréres voudront s'associer u notre deuil. 1,E fio~iH;.m DE LA SUCIETE. SEANCES MENSiJELLES DE LA SOCIÉTÉ HISTOPIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DU PÉRIGORD. Séance du ,jeucli 2 Féurien 9893. Présidence de M. HARDY, président. La séance est ouverte à midi et demi au domicile de M. Hardy. Sont présents ~1M. le marquis de Cumond, A. Délllgin, Dudoignon-Valade Dujarrie-Descombes, le marquis de Fayolle, de Froidefond, Michel Hardy, Lespinas et J'abbé Brugière. Le procès-verbal de la précédente réunion est lu et adopté. M. LE PRÉSIDENT annonce la mort de notre confrère 11I. Julien de Lavergne de Cerval, chevalier de la Légion d'honneur, ancien juge près le tribunal civil de Sarlat. Élu membre titulaire de notre Société, le 5 septembre 1878, il est décérlé le 27 janvier dernier en son chalteau de Marqueyssac, commune de Vézac, en Sarladais. L'assemblée témoigne ses regrets et, suivant une pieuse coutume, un article nécrologique sera consacré à sa mémoire dans le Bulletin. Pendant le mois dernier, ont été offerts l, notre Société les ouvrages suivants Le Jou~~nal des Sauanis, cahiers de novembre et de décembre, 1892, in-40, Paris, Imprimerie nationale Le Bulletin historique et philologique dit, Comité des t~~auctu.~ laisloriques et scientifiques, année 1891, u°' ;?-3, in-8°, Pnris, Ernest Leroux, éditeur; 9 La Revue arcl~éologiquce, publiée sous la direction de biM. Bertrand et G. Perrot, membres de l'Institut, troisième série, tome XX, novembre-décembre ~189?, iu-8°, Paris, Ernest Leroux, éditeur Ce numéro renferme, page 281 et suivàntes, une savanle étude étymologique de M, Auguste Longnon sur le nom du lieu gaulois Euuiranda ou Eygurande. On sait qu'une de nos communes porte ce nom en Périgord Les ~l9rimoires de la Société cla l'Icistoire de Paris el de l'Ile, cle France, tomes XVIII et XIX in-8°, Paris, H. Champion, libraire, 189-2 Le Bulfeti.~z de la Société de l'histoire de Paris at de l'Ile France, 19e année, in-80, Paris, H. Champion, libraire, 189-2; Le Bulletin arclceologique du Comite des travaux icisloriques et scienatifiques, année tS92, n° 2, in-8°, Paris, Ernest Leroux, éditeur, contenant une communication fort intéressante de M. de Curzon, archiviste aux Archives nationales. C'est une étude, avec dessin, concernant l'église de l'ancienne paroisse de Bauzen cBauzens, canton de Thenon, dans la Dordogne; La lleaue de Sai~ et cl .9unis, bulletin de la Société des Archives historiques, XIII" volume, 1" livraison, 1" janvier 1893, in-80, Saintes, 1i°~e Z. Morlreuil, libraire. On remarque dans cette revue un compte-rendu, par M. le comte de Saint-Saud, des fites qui ont eu lieu au mois d'octobre, en Espagne, v l'occasion du Centenaire de Christophe Colomb. C'est à Huelva et au couvent de la Rabida, à l' occidentale du beau pays de l'Andalousie, que notre distingué et zélé confrère est allé assister à ces tNes, délégué par la Société des archives de la Saintonge; Le Bulletin de la Société départerraentale d'archéologie et de statistique de la Drôme, année 1893 janvier, 104e livraison, Valence, imprimerie de Jules Céas et fils; Le Bulletirz de la Société de Borda., Da,T, 170 année 1892, octobre-décembre, in-So, Dax, imprimerie Hazael Labèque La Reuzce du Midi de la France, n° 68, octobrenovembre- décembre t892, in-8°, Savigné, imprimeur à Vienne Isère; La Notice sur Piernc de f3ourdeille, abbé et seigneur de 6ran- tû»te, par le marquis do Bourdeille, in 8°, Troyes, imprimerie Léon Legleu, 14, rue de Paris, 1893; Par 1I. Philippe de Bosreclon, ses Noles pour seruir ~i la Sigillographie du departe~oent de la Ha2cle- i'ie~ane, un volume broché, in-8°, Limoges, imprimerie et librairie limousine, ~'°° Ducourtieux, 1892 Le des Bénédicti~aes de La ~llothe-Sain,t-fféra~, par Charles Sauzé, m partie substantielle et pleine d'intérêt, ne manque pas d'inspirer des re- n grets aux Monlanophiles, relliuemenat ù l'oubli oti. a élé laissé an tcl meiuersaire. Et il ajoule C'est d'Angleterre que nous vient ce rappel, » et c'est un journal anglais qui, dans un travail approfondi, comprenant »trois colonnes d'un texte serré, fait senl revivre à point nommé la mé1 moire du philosophe périgotii-din. Il Il Il Y là une erreur, dont ~l. Bussière sera, je n'en doute pas, le premier à se réjouir et que je liens à signaler. L'Académie de Bordeaux n'a point oublié le lroisième cenlenaire de l\{ontaigne. Elle l'a célébré, de son mieux, dans une séance solennelle, préparée depuis cinq mois, où étaient conviées toutes les autorités el notabilités bordelaises et qui était uniquement consacrée il l'apothéose de nolre illuslre compatriote périgourdin. Trois oruteurs et un poëte ont célébré il l'envi la mémoire de l'auteur des Essis et ont mêlé, a leurs louanges, quelques criliquès du mvme genre que celles du rédacteur anglais du Times sui- ses faiblesses nobiliaires. Car, on a beau être un grand philosophe et un grand écrivain el se piquer d'écrire un liure cle bonane Jbi., on u~est pas, pour cela, plus exempt qu'un autre de ce genre de faihlesse3, surtout quand on est gascon, Il Le seigneiii- de ~[onlaignc J'était plus que personne, et, quand dans son voyage d'liaI il', il faisait, a l'imitation des grands personnages, peindre ses armoiries, trts noblement blasonnées d'ailleurs, pour les apprenclre aux hôtelleries qui avaient eu l'honneur de l'abriter avec scn secrétaire et les gens de sa suite, on eût été mal venu, je pense, à lui rappeler les marchands de poisson salé de la Rousselle, dont le ]ueralif avait singulièrement contribué à sa noblesse. Tout ceci n'enlève rien ala grande renommée dont il jouit, et ce serait bien mal connaitrc là nature humaine que de reprocher à lfontaigne, qui, après tout, était en possession d'une haute situation aristocratique, de s'être fait, peut'être de très bonne foi, quelques illusions sur son origine. En tous cas, ces illusions furent partagée~ par sa famille et ses contemporains. Nul ne s'étonna, après sa mort, de voir sur son tombeau, cet ancien conseiller au Parlement, représenté avec une armure et un casque de chevalier, qu'il ne porta jamais de son vivant. Ce tombeau, fort bien sculpté en pierre, avec inscriptions latines et grecques gravées sur des plaques de marbre noir, fait aujourd'hui le plus bel ornement du vestibule monumental du palais des Facultés oii, après la démolition de la chapelle des Feuillants qui l'avait. abrité jusqu'à ces derniers temps, il est mieux à sa place qu'ailleurs. }fais, je revie[]s à ce troisième centenaire, que 11I. Bussière croyait n'avoir été célébré que dans un journal anglais. Si notre érudit collègue avait lu les journaux de Bordeaux avec le même soin que le Tinnes, il se- rait convaincu que l'Académie de Bordeaux n'avait pas manqué à ce pieux devoir et s'y était préparée longtemps à l'avance. Ayant l'honneur d'appartenir à cette compagnie, j'ai cru devoir la disculper d'un oubli qu'elle eût été impardonnable de commettre et que je ne me pardonnerais pas moi-mème d'avoir laissé s'accréditer, n Excusez-moi, mon cher Secrétaire général, de ne vous parler aujourd'hui que de ce sujet, quand j'en aurais tant d'autres à. traiter avec vous, et recevez la cordiale assurance de mes sentiments lri~s distingués. n Baron DE ~~ER11IL1I. n 1I. GHELL~T-BALG[,ERTE, notre érudit confrère envoie encore quelques réflexions au sujet des Cacarotas. M. LE PnÉsIDE;T met sous nos yeux une bonne reproduction photographique de deux magnitïques cariatides provenant de l'ancienne Chartreuse de Vauclaire. Ces sculptures ont été malheureu~ement cédées v un antiquaire de Bordeaux, qui les a revendues de suite à un prix considérable, On ne peut que regretter que ces belles sculptures soient sorties du Périgord. l\"otre confrère\I. GRENIER, qui a fait don à la Société de la photographie des cariatides de Vauclaire nous soumet en mème temps un projet d'excursion qui semble devoir offrir beaucoup d'intérêt. Nous recommanderons ce projet à l'attention de notre vice-président, M. de Roumejoux, l'orbanisateur ordinaire et si dévoué de nos excursions. Dans une lettre adressée à M. le Président, M. Xavier DE MO~'ITE[L donDe une intéressante communication que nous allons reproduire Le Bourbcl-Cherval, -1/1 Janvier 1893. LU01SIEUR LE PRÉSIDE\T, Le dernier numéro de nos dnnafcs nous parle d'une pagaie indienne provenant des iles lIIarquises, ornée sur ses deux faces de dessins géométriques, pagaie que vous avez eu la bonne pensée d'acquérir pour le \1usée départemental et que j'y verrai avec beaucoup de plaisir lors de mon prochain voyage à. Périgueux. J\1ais permettez-moi, dès maintenant, de vous envoyer le dessin exact de deux pagaies, que j'ai relcvé sur mon album, pendant mon séjour chez les Indiens d'Alaska. » La race thlinket qui peuple une partie de ces contrées polaires et qui n'est qu'une branche de la grande famille des Esquimaux, se subdivise elle- même en nombreuses tribus, qui n'ont de relations entre elles que par un seul moyen, lorsque la neige ne peut porter le traineau la pirogue, qui, plus que la huILe en terre ou en planches, est la véritable habitation de la famille. Or, chaque pirogue, entretenue et peinte avec soin, est garnie de pagaies qni servent à la fois de gouvernail, de rames et de pauillon et c'est pour ce dernier usage que les Indiens d'Alaska recaunent leurs pagaies d'ornementations peintes avec de solides couleurs lirées des minéraux. Chaque tribu, et parfois chaque village, a sa pagaie ,spéciale, à l'aide de laquelle ses membres se feront reconnaltre dans leurs courses le long des rivages ou chez les tribus voisines. Et, si les chefs, ou les sorciers, ont des armes, des pirogues et des pagaies plus soignées et mieux entretenues que les autres naturels, ceux-ci n'en ont pas moins les mémes objets, la pagaie peinte surtout, qui est, pour ainsi dire, le drapeau de la tribu. le ne sais si la pagaie des iles Marquises et les pagaies d'Alaska offriront entre elles quelques analogies, mais je n'en serais pas surpris car les rapprochements nés. des études ethnographiques montrent que les hommes ont eu partout les mêmes commencements. Notre tumulus gaulois est encore plus éloigné du barrow Alaskien, et cependant n'est-ne pas le même travail, presque identique, accompli sous l'intluence des mêmes idées. Une note sur les pagaies paraitrait une digression dans une revue Ne se raLLache-t-elle pas cependant à nos études archéologiques, puisque nous trouvons chez nous des traces si nombreuses de celle vie disparue, que le voyageur, fut-il lrés peu versé en archéologie pré historique, éprouve tant de plaisir à retrouver au milieu d'hommes taillant encore le silex et le jaspe, chassant le renne et le phoque, tirant des bois et des os de ces animaux des matériaux que leur grossière industrie appropriera aux usages domestique5, après les avoir sculptés parfois assez finement et couverts de hiéroglyphes, J'ai vu la, dans les a trésors des sorciers, des haLons sculptés, insignes de leur autorité, en tout semblables aux plus précieux bàLons de commandement duc conservent nos musées, et encore en usage. 1> Ce sont ces mêmes hommes qui exécutent sur leurs pagaies les dessins qui ont attiré votre attention. 1> Veuillez, Monsieur le Président, agréer l'assurance de mes sentiments respectueusement dévoués. Il X. DE 1110-,TEIL. » n X. DE illoTEIL. ~I. LE PRÉSIDE-iT insiste, en quelques mots, sur l'intérêt exceptionnel de la lettre dont il vient de nous donner lecture, et demande qu'elle soit reproduite in e~tenso dans le procès-verbal de la séance cette proposition est adoptée. M. René DE MANTIIÉ transmet à M. le Secrétaire général, à propos de réflexions présentées à l'avant-dernière séance de la Société, par M. de Bosredon, sur Hélye et Jean de Puycharay ou de Pécharry, quelques notes qui outre qu'elles établissent l'existence en Périgord d'une famille de ce nom, restituent à Hélye, et conséquemment à Jean de Pécharry, leur individualité 1 1° 8 mars 1489 anc. style. 1 Emptio Hugonis et Arnaldi de Puecharry infrà Pecharry frall'ibus. Il s'agil de certains fonds situés près de Saint-Cyprien In quod » Ülarg"io vocato del Poger sito in p. in vilargio preJ dicto del Poguer sic et ¡Il quod alio vilargio vocato del Larn,elonia sito in p. 1 Actum fuil. anno dni millesimo quadragentesimo ocluagesimo nono et die octava mensis martis apud Sanctum Cyprianum, diocesis Sarlalensis in senescallio Petragoricensis. » .Irchiues départ. de la Giroiede; Archevtché, G. 18r. Reg. de » Philippnrie, fo t33 et seqq. il 11;59. Hélies Chappoulie appelle d'un décret de prise de corps octroyé contre e lui par Hélies de Puycharry, prévut des maréchaux de Périgord, et en obtient l'annulation du sénéchal. frchiues départ. de In série B, 71. 30 i 625. Hommage à l'archevèque de Bordeaux, seigneur de Belves et Bigarl'Oque, par dame Catherine dc Pecharry, abbesse de Fontgauffier, au dPeoir d'un voile blanc, autrement couvre-chef, du prix de cinq o SOIZ. .4rchiués d~ la Giroude. Archevêché, G, ~0~. n Convient-il maintenant de rapprocher deux noms presque identiques et 9'à Sain t-Paul- Lizon ne, avec Marguerite de Simon, probablement Olle de Jean, sieur de Queynat, et de ~1arguerile de Charron. Il fut anobli par patentes, du 15 mai confirmées en aoi~t 1Li7 pour les services reudus pendant les troubles de la Fronde, notammenl lors de la reprise de Périgueux sur Chanlos!. il[. P. GG,G~. .4. D. I dép. de la Gironde, cour des .9ides, et Reaseignements du vicomte de Gérard. Jean-Baptiste fut mis par Cliaulo3t à la question, et resta infirme toute sa vie. Il mourut le 18 avril 11370, ayant eu onze enfants. Livre de raison déjà cité. 2 Antoine Barberin, cardinal, archevêque et duc de Reims, grand aumônier de France, etc. Après la mort du pape Urbain VIU, son oncle, il se réfugia en France, ayant été disgracié comme tous les Barterini par Innocent X; mais réconcilié avec ce pontife, il mourut à Nemi près de Rome, en 1G71, âgé de 84 ans. bforéri. 3 François de La Réraudière, siem de Sigon, fils de René, seigneur de Rouet en Poilou, et de Catherine Herbert, fut nommé conseiller au parlement de Paris en 1587 et se maria la même année avec Isabeau des Dormans. Après la mort de sa femme, il entra dans les ordres, fut nommé, en 1597, abbé de Nouaillé, évêque de Périgueux en 11i12, sacré en 1614 la prise de possession est du 26 juillet, il mourut le 14 mai 1l>4f\, âgé de 90 ans et fut enterré le 23 mai. F. P. 32 et 49. Dict. généal. du Poitou par B. Filleau. 4 Chàtcau-l'Evêque, commune du canton de Périgueux, résidpncc des prélats de celle ville. R. l'ère Clo~he, recteur des Jesuittee1,et ne se trouva aux susdiels honneurs le chapitre S. Front pour quelques differens qui estoint entre les deux chapitres. Et le chapitre S. Front feit des honneurs en son parlieuliel' deux jours après, ou mons. le president, les consuls et mess. de l'Election assistèrent. 1 Au mois de mars mourut mons, d'Espernon 2, grand capitaine, et qui avoit eu de grands emplois. '16'16. Au mois de mars, je m'en aile en devotion avec Mr. d'Artensec, advoctlt, à Nostre-Iame de Guaraison, et m'en revins par Tholosc et llontauban. Prise dc Domqucrquo par 5I. d'Aoguieu. 1G'IG. Au mois de septembre ou environ, Domquerque fut pris par mons. le duc d'Anguien, ville de grande importance et ou il y a un beau port de mer. Mort du prince de Condé, premier prince du sang. 1616. Au mois de decembre mourut Henry de Bourbon, prince de Condé, premier prince du sang, ayant laissé deux enfans, l'un appellé lltr. le duc d'Anguicn, l'aultre Mr. de Conti et une fille mariée avec Mr. de Longueville, à Paris, a son hostel. Ba9tlsse de la Contcirlo. 16'i6. Mon frère, par la permission de mon père, commença il. faire bastir une maison à Cres;Jiat 3 et jouit aussy trois ou quattre ans 1 Jean-Jacques Cloche aliàs de Cloche entra au uoviciat de la compngnie de Jésu,3, à Bordeaux, le 14 aotH ltia8, il en partit en septembre 1644 pour venir ~l Périgueux comme recteur du collée il fut ensuite recteur des collèges de Limoges et de Ilati. Reascigneraents du R. P. A. Denjoa, jésuito. il avait dù succéder à Yériguew au R. P. Ladevize, recteur en 1~3L. 2 Inexplicable erreur du chroniqueur. Aucun duc d'Epernoil ne mourut en 1646, car le premier duc d'Epernon était, comme nous l'avons vu, mort en Itj42 et le second duc d'Epernon ne devait mourir qu'en 1661. La phrase gt'and capitaine et qui avait eu de grands emplois semble bien s'appliquer à Jean-Louis de Nogaret; peut-être y a-t-il eu quelque transposition dans le lexte et la mention relative à l'année lti't° a-t-elle élé rejetée à l'année 1646. 3 Crespiat serait dans Pissot, mais ni ce nom ni la Conteirie ne figurent dans le Dict. topogr. de M. de Gourgues. La branche de Périgueux de la famille Bessot, bien qu'elle ne fùt pas encore noble à celle époque, pouvait posséder des rentes en Limeuil. du revenu dudict bien et des rentes de Limeuil 1, sans conter les obliges levés 2, entre aultres celluy de Larmandie 3, et estant habillé aux despens de la maison tousjours. Les coneuls et scindic de la ville furent eassés par l'autorité de M. d'Espernon. 1647. Le onziesme febuurier, les consuls faicts l'an 1646 dont Mr. Duchaine, advocat du roy, estoit maire 4, furent cassés par l'aulhorité de Mr. d'Espernon 5, et Je scindiquat qu'on avoit engagé à Mr. Chalup, advocat, par un contract signé des consuls et quantité d'aultres habitans, fut remis en la liberté, en vertu de l'ordonnance de Mr. d'Espernon du nouveau maire qui fut Mr. de Lavaice 6, esleu, d'en creer un aultre qui seroit annuel ou bien qui dependroit des consuls qui seroint en charge. Pierre, G Hlz. 1641. Le 13 febuurier, ma femme s'accoucha pour la cinquiesmo fois d'un enfant que je presente à Pierre Palisse, mon beau-frère, 1 Limeuil, commune du canton de Sainte-Alvère, où la famille de Dessot possédait des biens nobles très aliciennemetit, et où résidait la première branche qui fut anoblie. 2 Les obliges ou oublies étaient primitivement des pains ronds et plats dus au seigneur; ils s'étendirent plus tard 't touto espèce de rente, et nnirent par êll'e souvent convertis en deniers. fGlossaire du droit par l,aurière. 3 Maison du bourg de Limeuil. Dict. topogr. par de Gourgurs. 4 Jean du Chez-;ne. avocat du roi, mairc lG46-1647, Il n'exerça pas longtemps la charge de maire, car on voit dans Chevalier de Cablanc, qu'il cut pour successeur le 11 février 1647 Jean Girard de Langlade, écuycr, seigneur de La Vaysse, conseiller du roi. Peut-être est-ce le même que 'Jean du Chesne ou son fils, lieutenant civil et criminel en t605, et époux de Marthe de Muguet. 5 v M. Duchaisne. v étoit entré par la porlc d'honneur. cependant un peu trop de complaisance et de longueurs maladdroitemeut. à rendre ses devoirs au gouverneur de Gtycnne fut cause que ~l. d'Espernon alors le destitua. C. C. ~6 Jean Girard de Langlade, écuyer, sieur de La Vaysse, conseiller du roi, maire de Périgueux en 1647, élu en r Election le 17 janvier 1ti35, enremplacement de son père, puis président au même siège, fut baptisé à Périgueux le 30 juillet 16w, comme OIs de Geoffroy, écuyer, seigneur d'E~-liac, et de Suzanne, du Peychier. Il épousa par contrat dit 3 décembre 1CB7 Renée de La Borie fille de Phitippe, écuyer, sieur de La Bampinsolle et de Jeanne Broulhet. B. N. L'co/es militaires. Vol. 1, et Arch. dép. de la Gironde C. 4080. Il mourut à La Comh." en Eyliac, le 22 septembre 1;86. nlc rlr .ll. ;puirn de Lanyladr. escolier, et à madamoiselle de LeLorie, ma sceur. Nasquit un mercredi, entre dix et neuf [heuresJ du soir, et fut babtisé le 2 febuurier lô47. Prise de Lérlda par Mr. le prlnco 1. 1G47. Lerida, ville f¡'ontière de l'Aragon, fut assiégée par mons. le prince, auparavant appelé duc d'Anguien, de la vie de son père, DessciuA de Mr. de Guise sur le royaume de \apleA. 164î. Sur la fin de ceste année, la révolte du royaume de Naples, les semences de laquelle avoint esté jetlécs par les intrigues de nlr. le cardinal de Richelieu, a enfin esclalté en faveur du roy de France. Pour cest p./fect, un des messieurs de Guise 2 s'estant rendu de Rome à Naples avec beaucoup de difficulté, a este magnifiquement et à bras ouverts receu dans ceste ville. On dict que ce traffic de nouveau s'est faict par un evesque de la maison des Carra/fes, a quoy ont aussy notablement contribué Air. de Darbm'in, ensuitte de quoy Capoue a este assiégée par 1\11'. de Guise. Areenlcaucut de l'ho4pital de La Cueille. HH7. Au mois d'octohre environ, Mr. de Saint-Pierre, de la maison de Chanteirac ;J, après avoir passé contract avec messieurs les 1 C'e,t par inadvertance sans doute que le chroniqueur a écrit prise tlr Lrrida. C'était échec dovant Lérida I[u'il fall~it écrire. Un connait la cruelle exclamation d'un individu Lilli, uu jour où l'onroprésentait devanlle vainqueur de Hoeroy je ne sais quelle pièce, faisait du bruit au 'lI'terre Condé, qui avait l'impatience facile, ayant demandé qu'on s'eutparat du perturbateur ct qu'on l'expulsât, l'autre, en s'esquivant, s'écria On ne rn~; prend Ims. Jc ut'nlrpcllc 12 Ifenri de Lorraine Ile dit nom, duc de Guise, etc., pair, et grantl chambellan de France, ne le, 4 avril 1ti14, mort le 2 juin sans avoir- été marié. On prétendit pourtant llu'il avait épousé à Bruxelles,le Il nuvembre WH, 1-Ie_=cl'e ¡le llimes, veuve d'Alberl-Maximilien de Ilennin, coml,' de Bossu, el lille d" GeolTroy, comte de Grunbergh. Sur l'expédition de Naples qui resscmble il un chapitre de roman d'avûntut-es, on petit consulter, outre les .lférnoires du rluc dn Gui.,c, le l'ecudl do documents qu'ont publié deux érudits orléanais dc haute ,'aleul', \1. dule- Loiseleur ct M, Baguenault de Puchesse. ~r Jean de La Cropte, archiprêtre de Chant6rac, fils de Charles, cLavalier, seigneur de Chantél'ac, etc. et d'Isabeau d'Auzaneait il était en grautle relation avec Saint- \'ineent de Paul. Il monrut dans un à;Pr ,w~ncé le !I .1011l lil;r. i;.Sr,inl- .1' p. rJIL 11 defflniteurs de 1'liospital et tous aullres qui y pouvoint estre interessés, arenta a perpéluité 1'liosjiiial de La Cueille 1, i joignant le cimetière de la Cité, faisant la condition meilleure de l'hospital, le tout pour le commencement de la fond/llion des missionnaires en ce diocèse et pour l'hospital susdict destiné pour la commodité des pauvres. Il a faict accomodder pour le mesme usage des eglises desei-les dans le mesme cimetière. 1648. L'employ de la Catalogne qui avoit esté donné à IIlr, le prince a esté redonné à TIr. le comte de Harcourt et l'employ d'Italie parlant mesme sourdement d'aUaquer le Dlilannois a esté donné à ni. le prince l'employ de la Flandre demeurant tousjours à lllr. le duc d'Orléans, accompagné du mareschal de Ransau -2 et du' grand maistre de l'artillerie, Mr, de La Dlailleraye 3. Pensées d'e9tubli9someut de nU,'enU1 ..ièges par les parti9an4. 1MB. On parloit fort de l'érection d'un siège presidial à Non- 1 L'hôpital de La Cœuille, ainsi appelé du nom de son principal bieufaiieur, Jean da La Cœuille, de Nfontariceix, élait si lue au nord du cimolière de Périôueux. Rensrig nement dc .ll. ffard,y, d'apre~s les A..1f_ P. Zil3. f~ et _9ntiquités de Vésone, parTaillefer. 2 Josi"s corn le de Rantzau, maréchal de France, né le 18 octobre 100'J dans le liolstein, mort à l'at'is le 4 septembre IwO. Il enll'a au service le la France en 1635 arl'êlé sur des soupçons de trahison le 27 jauvier tü4\J, il fuI mis en liberté le 22 janvier lü50. 11 avait perdu la guerre uu iril, un bras, une jambe et une oreille, ce qui Il[ dire dans son épitaphe Lpilaphr du rnarérlral dc l7autzau. Du corps du grand Rantzau tn n'as qu'une des parts, L'autre moitié resta dans les plaines de Mars; Il dispersa partontses membres et sa gloire Toutabattuqu'il fut, il demeura vainqueur Son sang fut en ces lieux le prix de la victoire Et Mors ne lui laissa rien d'enUer que le cœur. Charles BErs. 3 Charle~ de La POt'le duc de La llcillerayc, mar~chal de France, l1ls d'un moriesle avocat, na'luit en 11;0'- mottrul en 1L;Gi. Il épousa l' Niarie Ruzé d'Emat,2' Marie de Cosse-Hriss"e. On sait que la vérilable forme du nom de terre de de La l'urte est La MeilleraJ'r. On sait aussi que Tallemant des Beaux a consacré à ce cousin germain du cardinal de Richelieu lequel le puussa beaucoup le népotisme n'a-t-il pas été de lous les lemps? une de ses plus intércssanlcs Iiistorielles T. Il, p. 21G, On peut rnpprocher révélations du grand anecdutier quelques passages bien eurieu,, aussi des lfémoires de Puysé"ur sur le maréchal duc de La Meilleraye. ~'oir notamment le l'écit de sa querelle avec Gassiou à Gracelines, Il>44. Toiiie Il, p. 21 de l'édition, déjà citée, de tron 1 qui revient à très grand prejudice de ceste communaulté, aussy bien que le presidial de Libourne et l'Election de Sarlat. nl. l'chen y travailloit fort. Enfin les partisans l'ont tousjours emporté par dessus l'equité et justice, ne contant pour rien l'interet des peuples 2. 1648. Tous les officiers de France furent privés de tous leurs gages et droicts, ce qui revient a un très grand prejudice aux officiers de finance parliculièrement. de tut arrest~ prisonnier au milieu de l'ii" eouquesteN de \aplcs par l'EApaguol. lCyi8. ~[r, de Guise, plein de courage et s'ennuyant des delices de la cour romaine, ayant traCfique du coste de lal~les et taché d'osIer ce royaume au roy d'Espagne par ses addresses, feit tant que i estant allé après s'estre desrobbé de Rome qu'il fut receu magnifiquement et à cœur ouvert dans Naples et receut presents du peuple, lequel, comme il est inconstant et brutal, le quitta au bon besoing comme il alloit secourir quelque place voisine assiégée par les Espagnols, et enfin, prins prisonnier et ramené à Naples pour servir de jouet ou il avoit receu complimens, argent et toute sorte de bon traitlement et recogneu comme souverain. 1M8. A la quinzainne de Pasques la procession du Buguo, revenant de devotion de Cadouein 3 de veoir le Saint suaire, un plein batteau de personnes, femmes, filles et hommes, se perdit à Limeuil, soixante et dix personnes ou environ, et pour le soulagement de ces ames, les religieux de l'abbaye de Cadouin se mirent incontinent en prieres et recitèrent l'office des morts et tout l'ordre de Cisteaut 1 Cela arriva quelques aunées plus lard. Quaud Péri~uew tomba au pouvoir des Princes, les si~ges royaux furent trausporlés i' Nontroil, oit ils rcslèreut de 1G51 à octobre lli;ra. 1,,9fonogrn~Wic de ~1'ontron, par 11. de LnufJ8rdiè! p. 8[. -? "est-ce pas lit une protestation d'honnête homme, un cri de juslice el de charité? Et combien d'autres sentiments génércur se munlrent sans s'étaler jamais dans ces pages d'un chroniqucur auqucl s'applique si bien le mot de Tacite i%ir antiqm probitatis! 3 Le Bugue, canton de l'arroudisscment de Sarlat, sur les bords de la àère; la forme patoise /o Buguu était cmpluçéc par les gens parlant français aussi bien que par l'administration jusqu'a la tln du xv! Cadouin est un canton de l'arrondissement de Bergerac, célèbre par son pèlerinage motivé par le Saint-Suaire, encore conservé dans sa vieille lotit les cloilres gothiquc> sont conuu5 de tous le~ al'cbl~olglle feit aussy des prieres pour cux, les susdicls religieux l'ayant escl'il à Paris. Les penitens bleus,1648, feirent faire le portal de leur chapelle avec des balustrades par dessus, en remettant, du consentement du chapitre, les autels qui y estoint auparavant aux deux costés. Jchau. Hixic,ymc Illz. 1648. l'lIa femme s'accoucha pour la sixiesme fois, le 3 de novembre, une heure après minuict, d'un enfant, lequel je presente au frère de ma femme le plus jeune, Jehan Palisse, et à ma tante d'Egliseneufve. [Les ceremonies de l'eglbe furent remises jusques en l'année 1665 par le defaut de Jehan Palisse, ne c'estant jamais presanté pour le fayre baptiser, et en ladite année \665, mon beau frère Jehan Charon, advocat 11, et ma niepce de Chassenac 21, en la place de ma sceur, le pl'esentèrent à baplesme ,j 1648. Au mois d'octobre, M. Bessot le vieux 3, de Cadouin, et son fils, juge de Moulières ensemble, deux de ses enfans ne restant, qu'une fille et un frère du juge de Moulières le plus jeune, decedèrent à Cadouin. 1648. Messieurs du parlement de Paris, consyderant les misères de la France à cause de la guerre et l'exces des tailles qui accabloint le royaume, feirent relascher au peuple la huictie!ime des tailles pour la ditte année, et pour l'an 1649, le roy rabattit sur la France dix millions qui reviennent à une cinquiesme de toutes tailles, subsistances et aultrcs impositions extraordinaires, le tout par les soings du parlement a la grande chambre, duquel estoit un grand personnage et fort t Jean Charron, écuyor, sieur de La Iteal, fils de Denis el de Jeanne de Jay, était cousin-gormaiu de l'auteur. Comme il épousa, en 1636, Anne de Salleton, fille de Jean, receveur des tailles et de Jeanne du Bourg, il semble difileile d'expliquer comment il put devenir son beau-frère. I'.l'. géu. Ch,~rro o 2 Mar"uerite de Chalup, fille de, Jacques, écuyer, avocat du roi au prés;diàl, et d Isabeau de Bessot femme de Frunsois de Tourlel, sieur de Chassenac, conseiller du roi. 3 Le 1'c janvier lô45,.?apLème il Cadouin de Jean Bessot fils de Jean, ju de ~ouhères, et de Suzaune RIIJlOI' Le l" mai ti8, sépulture de \1. \1' Frauçois Hessol sieur de Farfal, vcuf d'Isabeau ~1ul'tin et àgé de tjlj ans, donc né vers tut 7. Un Raymond Bessot dut épouser, peu avant une Mal'lhe Lafauria G'omenunication de .3f. l'nb6é Goustat rl' Ics re~istrrs de Cndouin, dont les actrs de sépulturr nc remnn!rnt 7u'à 1!J/ zelé pour l'ulileté puhlique elle bien de la Fl'ance, nommé Atr, Hl'ouxel t, a la louange duquel fut faidle sonnet suivant Sonnet sur dl. conseiller au liarlemeut de Paris, fairt l'an 16 ~8. La plus haulle vertu doibl ceder à la tienne Etje n'en cognoi point qu'on luy pui8se esgaller. Des Grecs et des Romains, la sagesse ancienne Revit en ta personne et te vient signaller. Toutefois, elle I,rp,nd le liUre de chrestienne, Et chacun est d'accorJ qn'on ne peut rcstrallicr. Telle ne fUI jamais eesle vertu payenne. De celluy qui p~ar Rome a voulu s'immoler, l"n illustre consul mourut jadis pour Rome, Et le Tybre pleura la mort de ce grand homme, Qui volust que son sang paya sa liberté. La France, grace aux dieux, quoyque en die le Tybre, Parle plus haullement de si relirité, Puisque de Bromel vit et que la Franee est libre. [On lit en marge et au bas de la paee 27 du manuscrilj La declaration du roy touchant le rabais des tailles pour l'an -1649 de la cinquiesme fut verifiée le 24 d'octobre au parlement et ailleurs ou l'on a de coustume. NI. le cardinal Mazarin italien et principal ministre d'Estat, descheut en ce temps la presque de tout son pouvoir et risqua sa vie !luss~' bien que Mr. le chancelier Seguier, et parce que par Je comMandement de la royne on avoit prins divers conseillers du parlement et entre aullres le president Potier 2 et Mr. ilrouxel, le peuple de 1 Pierre, Droussel, flls de Jacques, sieur de Bazeucourt et dl' Marie Hemon, fut conseiller clc!'c au parlement de Paris, puis doyen de sa grande lhambre. Il épousa ;Iarie-Marguerite Rousserat, et fut entcrré le 17 septembre llia4. jltib. nnt- Dossicrs biens. 1,"19. Après la Fronde, où il joua un g-rand 1-~lc comme de la Bastille cu 1û4\J et prévelt des marchands en 111, il fut eriln. Consultcz sur 1autcur de la Jou1'flrc des 6arricades les noies des .lférnuirc., du cardinal de Retz édition Hachetlc, collection des Grands Écrivains u la rédaction desquelles un do nous a pris pari. ~2 René Polier sieur dl' Blancmesnil, président à mortier aux enquètes du Palais. Son oncle, l'évêque de Reauvais Augustin Potier, grand aumûnier de la reine Anne, parut un moment, en 1t>\3, contrehalancer puissance de ;\Iazarin, et fut mis en avant pnr le, partideslmporlanls allié à celui des Dévols; mais Mazarin l'emporta et le renvoya dans son diocèse. Les Potier, déçus Paris s'arma et les fallut rendre sans leur faim aulcun mal, et les suisses du roy essuièrent la furio de ce peuple, en ayant esté tués assez bon nombre, environ la saison de l'esté. Épitaphe sur Marie de ùlodlcis, régente de Fraucc et m8rc de Louis 13. La France m'a veu nalstre, Florence est mon berceau. J'e pour gendres deux roys, pour fils un clair flambeau, Qui de mille rayons esclatte dans l'histoire. Parmy tant de bonheur 1, qui le pourra bien Je Buis morte en exil, Cologne est mon tombeau vieille nnÎ\'ersité de la terre allemamle Si jamais un passant curieux le demande Le funeste récit des maux que j'e soufferts, Dis Ce triste cercueil chetivement enserre La reine dont le sang regne en tout l'univers, Qui n'eut pas en mourant un seul poulce de terre. Commoncemcnt de guerres de Paris et du Paelcmcut. 1649. La declaration du roy de l'an -16-li8 ayant este enfreinte en divers articles, le parlement, qui n'avoit pas discontinué de s'assembler, mena grand bruit pour l'aproche des gens de guerre qui estoint aux environs de Paris, ou ils faisoint brand ravage, Sur quoy la cour donna arrest pour informer de toutes les violences des soldats et que les capitaines en seroint responsables a peine de la vie, s'ils ne se presentoint. Le second article fut le parti des tailles contre lequel le parlement se roidit si fort et tant de murmures à Paris que la roine regente, le roy, \Jr, le si- nfezarin et tout le reste du conseil quit- dans leurs se jdi'rcnl dans le parti dc l'opposilion; -1 ~Nt. de Blancmesuil, un des plus ardents dans ce parti, car personne ne déblatérait plus d~ns le parlerneii,, fut arrnti avec Ic bonltotnrne Droussel ce fut la sa seule gloire. Il inll'ifu~ rlans quelilues conjttralions ,mec la pl-jiccsse l'alaliue, mais joua un rule fort etI~eé. ~ou cousin gcrmain ^licula~ Yotier, sieur de Novion, apr~~s avoir fl~uré avec les méconlents, suit s'arranger n lcmps avec la cour cI devinl lmcmier présidcnt. Nficliclet manioc Iletié daus ses jugcmrnls l'emporle-pièce de ces Iroi~ épilbi tc~ n pur, utopiste, fou. 1 l'ur, c'était cerlainemrut titi hunuUc Imntmc puisqu'il ne tira rieu de la Fronde; fou, c'csl trop dire, il'étlit ~li~c fort original. d'après Guy Ilatin, lui était soit ami. Il élait flls de Nicolaa l'olier, sieul' d'O"quel'L'e, sec,'élair" d'Elat sous Louis !ilff, et de demoiselle l3arré de Cousleau; il épousa sur la suivautaiuc une demoiselle de Grimouville de La lfeilleraye dont il n'cul qu'une IIlle lion mariée. t Il y avait d'abord malheurs qui a élé barre. térent l'al'is a minuid, la veille des Boys, r;nsuilte de quoy MI', le prince, prenant le party du roy pour Mr. de llazarin, principal ministre d'Estat, affin qu'il ne quittat le royaume comme servant de pretexte à l'esmeute du parlement, on se mit en essay d'assiéger les Parisiens le parlement transferé à Montargis et les aultres cours divisées ailleurs, comme la chambre des comptes et la cour des aydes, a quoy personne n'obeit, au conlraire, La cour de parlement donna arrest contre Ml'. le Mazarin, luy enjoignit de vuider le royaume dans huict jours, et à faulte de ce faire, permis à toute sorte de personnes de luy courir sus comme a un perturbateur du repos publie et ennemy do la France. Après quoy, le parlement commença d'armer pour la delfence et pour empescher les courses de nl. le prince qui vouloit retrencher tous les vivres à Paris, a quoy s'offrirent pour le susdict parlement \11'. de Conty 1, mescontent, frere de \Ir. Jo prince, avec Mr. de Longueville, son beau-frère Mr. le duc d'Elbeuf 2 avec quatre de ses enfans, Mr. de Bouillon, mescontent, la recompense de Sedan ne luy ayant esté encore donnée, Mr. de La Aiothe lIaudencourt 3, qui avoit este vice-roy de Catalogne, Mr. de Vendosme 1, avec ses enfans, tous pour le parlement, Mr. de Brouxel fut pourveu 1 Ai-inaiiLl de Bourbon, prince de Conti, comle de Pézenas, naquit en Ili.xJ et mourut il Pézenas le 2t février 166[i. En 1W1, il avait épousé AnneNiarie, ~[artinozzi, nicce du cardinal vfazariu, et fut gouverneur de Guyenne, puis, l'anuée suivante, général des armées fran~aises en Catalogne. ~lloréri. 2 Chai-les de Lorraine 1I du nom, duc d'Elbeur, pair de France, comte d'ilarcouL-1, de Lillebriiiiie, de Rieux, ~ouverneur de Picardie, né l'au 159ü, mourut le novembre li;7, àgé de til ans, ay~nt eu de Calherine-Henriette, légitimée de Fl'anee ¡nlle de Henri IV, el de Gabrielle d'Estrées, duchesse de Beaufort, avait épousée en février 1619, Charles de Lorraine III du nom, duc d'Elbeuf, et plusieurs autres enrants. ,lluréri. 3 Philippe de L'\ \Ioll1e duc de Cilrdonne, comte de Beaumont-"nr-üi'ie, vce-roi et les armées du roi en marécbal de France après la perle de Lérida, il ful arrnté et conduil i t dans le chàteau de Pierre Eneise, "Lyon, d'où il ne sortit qu'au mois de septembre t6i8, apr-ès que son innocence eilt été pleinement jnstiflée au parlemeut de Grenolile. Le roi le lit une seconde fois vice-roi de Catalogne au riiois de novcmbre H>5t. Il y for~a les ligne3 des ennemis devant Barcelone le 23 avril et défendit pendant cinq mois cette place contre les meilleures forces d'Espagne. Il avait épousé Louise de l'ric, fille de Louis, marquis de Toiley, et de Françoise de Saint-Gelais de Lusignan, dont il eut un lits mort jeune et plusicurs li~les, et mourut à Piris le 2't mars Iw7. .llot'éri . 4 César duc de Yendûme, fils naturel d'Ilenri I~' et dc Gabrielle d'Esll'ôe, naquit en 15'J4 et mourul il Paria en octobre 1665. On sait combien il se mula aux inlrigues politiques sous le rènne de Lonis XIII, spécialement vec son fil" le duc de Bcaufort, comme chef de la faction des Imporlants. Il épousa FI'~II,;oise de Lorraine, lille du duc de ~[ereœul' Dict. de dans ce changement du gouvernement de la Bastille, avec son fils, qui estoit enseigne au regiment des gardes, 1 auquel on donna la lieutenance. 1649. Depuis le roy, voulant rompre le coup et les desseins du parlement, ordonna, par une declaration et manifeste dressé contre le parlement, une convocation d'estats indil[tée] à Orléans au mois de mars de la ditte année, et pour cest effect, Mr. de Bourdeille receut une despesche par les mains de Mr. d'Espernon, lequel, dans ce trouble, escrivit à la pluspart de la noblesse, laquelle vint en asses petit nombre et fut faicte l'ouverture desdicts Estats, le 2 de mars, par M. Boudy 1, procureur du roy, accompagné des deux advocats du roy, es presences de Mr. de Bourdeille. Le lieu de l'assemblée ayant esté transferé dans la salle de l'audience du presidial, au lieu que les estats avoint accoustumé de s'assembler à la salle de l'evesché. Mr. de Sarlat, accompagné de ses deputtés de l'eglise et du tiers estat, se rendit aux Estats et emporta sur le chapitre cathedral, par la division d'icelluy avec les vicaires generaux depuis la prise de possession 'lu'il feirent pour ~Ir, Brandon evesque de Perigueux 2, la presidence laquelle le chapitre caLhedral luy vouloit disputter en l'absence de nostre evesque qui est president nay aux estats de la province. Pour le clergé, furent nommés nonobstant la briguc de quelques particuliers au chapitre cathédral pour Perigueux, Dir. Brandon evesque et Mr. Seuuin 3, evesque de Sarlat; pour Mrs, de la nohlesse Mr. de S. Aluere 4 et Mr. de 1 Sir pour Bodin. 2 Phihbert Brandon était 1Iis d'Antoine, conseiller du roi, lrésoricr de France il Moulins, maître ord naire en la chambre des comptes et de. Charlotte Gaj'anl. Il fut conseillcr du roi au parlcmcut dc Paris le 18 février 1li`?-?, et épousa ~larie-Charlottc de Ligny, fille de Jean, maître des requêtes, et de Chai-lotte dont il l'ut Antoine Brandon, capitaine au régiment des gardes du roi, décédé en 1ü7!¡. Une fois veuf, il eiitra dans les ordres, fut nomme évêque de Périgucw le28 septembre W4Í!, puis sacré Pontoise la même année, et prit possession de son siège le 23 mars 1649. L3iG. 11,11. Pièces ori,qinalcs 4'J~' Uo.,sicrs bleus. ~~ ;~icolas de Sevin, abbé de Saint-Vulmar, [lit nommé évêque dn Sarlat a la suite de la démission de Jean de Lingendes; il fut coadjuteur du vénérable Alain de ~olminil1ac à Cahors, puis sou successeur en 1058. et mourut -il Jh78. Sidillodraphie du Péridord, par Ph. de Bosredon ¡!, édiLion, n° 36f. On a publié, dans le Bulletin de la Société des Etudes du Lot, le testament de ce prélat. La famille de f',vin à Agen possède sou portrait. fi Emmanuel Galiot de Loslanncs fils de Jean-Louis et d'Elisabeth le Crussol d'Uzès chevalier, marquis de 5ainle-Alvère, baron de 5averduu et du \ïgan, seigneur de Puydal' Bidollnet, de ~lilloles, sénéchal et âouTel'nel1l' du Quercy, fut institué héritier universel liar le teslament clos de Bidue 1 que lltr. d'Espernon feit nommer sus une lettre portée de sa part par ~Ir. de La floche, capitaine do ses gardes 2, qui en sollir;ita toute la noblesse qui s'estoit rendue en ville; pour 10 tiers estat de Perigueux, fut nommé IIIr, Alexandre, advocat, sieur de la Roulandie pour Bergerac, Mr. Chillaud, lieutenant general 3 pour Sarlat, Dtr. Brousse 4, Lesdicts estats n'avoint esté tenus depuis l'an 1614, soubs Louis 13. Le parlement d'Aix en Provence se declara pour le party du parlement, en ce qu'il se saisit du comte d'Ales, leur gouverneur pour Jean-Louis, son père, dit 1B juillet Wt7, Il était capitaine d'unc compagnie de chavau-légcrs, cri li~3G. Louis XIII lui écrivil, le I!i mars 1Li;JLi, l'om lui ordonner de se rendre en diligence à sou armf'e d'Italie, avec sa compagnie, Il rcçut plusieurs autres lettres du mèm9 prince, pt il ful nommé avec le scide Deduer son cousin, et député par la Noblesse dit Périgord le mars, pour aller i¡ Orléans, oit le roi avait convoqué les Etats-;ené,'aux. Il épousa, le 25 juin 16li8, Claude-Simonne tiébrard do ~aint-5ulpice l'elegri, dame du Vigan, La Violhe, Cassel, etc" veuve de Guyon, cointe dl'. ClermontTouchebœuf, et testa en 1678. 1, P. 149 ;17. t J~an-Louis de Lostauges, chevalier, comte de Beduer, capitaine commandant 10 régiment de Candale-cavalerie. Il était OIs de I,ouis-Fran,oi-, bal'on de Itcducr dans le IIaul-Juercy et de Jeanne de Jiartluessac. Il avait épou~é Françoise de Gourdon de Genottillac, et fut député de la Noblesse du Périgonl en ilYl[ St-Allais, qénénlo~lic Lostanges, XIV, p. rJ'J. 2 Ce ôrulilhummc est mentionné dans l' de la ..il' du duc d'EsItcrnon par Guillaume Girard Paris, lZ5, Nous rc~retlous de ne pouvoir foumir sur lui de précises indications. 3 I'icrre-Front de Chi1\aud, écuyer', seigneur d'Adian, était fils du premier mariage d'Hélie de Chillaud, ju-e royal de La Linde et de Anne de ,J ay, lequel se remaria en 1Li~Jj avec Jeanne de Tours, veuve de messire Jacques 1,itiroux, maire de Bergerac, et décéda en amlt HY1Li. Pierre-Front succéda à son père comme lieulenant-riénératd~ BerSerac iprovisions du 24 mars 1IH7J, dont il fut nommé maire en 1Li70; il était conseiller d'Etit depuis lbii0. Il mourut Ügè de, 86 ans le \J octobre 1709, laissant d'un maria contracté le ~37 décembre 11fY; avec Marie du Lyon de Ilelcaslel veuve d'Emmanuel de Houx, écuyer, seigneur de Camp3O'nae, fille, de Jean, ccuyer, et de Madeleine de Uri tUs, Hélie, installé lieu lenatll-genéi al en mars 1710, et qui moltrut le 2~1 décembre 1711. P. P. 48. Archives rnunicipt'I1, fut décapité par arrest du parlement de Bordeaux. Jacques Loyseau pouvait être fils, ou de Jacques Loyseau, lieutenant crimine! en 1ü1O, ou de Guillaume Loyseau, chirurgien ordinaire, du roi, qui avait cxtrait une balle' de la poitrine d'Henri I~ Il pouvait êtt'e fi-ère de Guillaume Loyseau, lieulenant criminel en li~35. Quant à lui, il llt partie des douze étages envoyés à él'ae pour la garantie de l'exéeulion d'un anêté du 15juillet Ilj29 du duc d'Epernori, relatif ~t la démolition des fortifications de la ville. Renscigncmcnts de 11f31. G'trarricr, LaGrouc et Iupuv, rln Bcr!Icrnc. Il fui premier consul de Ber erac en 1637 et enlG3i puis mai~re en 1641. id. Lors de la surprise de celle v Ile par les Croquatits, il eut une eonduile très digne; il avait, du reste, rempli plusieurs fois des mission~ de vorillance. Bulletm de la Société et nrci~. du f'érigord, déjn cité. Elisabelli de Laeosle, demoiselle, est indiquée comme sa veuve dans un procès pendant le r aotit ltiiil, devant le parlement de Bordeaux, entre elle et ~¡aq;uerite l'elil, veuve de Mailhars Lasserre, el le sel-gent l3ouchard. Elle demandait qu'un arrêt du 31 décembre 16li7 fùt casse, arrêt dont la minute n'cxiste plus malheureusement. /1'otes de J[, D. de Boisrillc d'nprès les ll'ch. dép. de la Girondc, B. 8??. 2 Voici comment ontglat dans ses .llérrroires raconte ce fail, ++ériligé par La pluparL des historiens. l~'Archidiie, apl";s la prise de Gravelines, bloqua Dunker/¡uc, par terre et par mer, mais ne le voulant pas altaquer présentemetit il lai;sa sculemeut ses vaisseaux il l'l'nlrée d Imrt, et lit faire des forts et des redoutes autour pour em"l~cber les vivre; d'y cntrer. CI lors élant prcssé par les de France l'aller leur secours, il cilvoya le comte de FUl'nsaldagne avec une armée. Cr comte. al!a'lua L'h-tuny de tous cdlés. L duc d'Elbellf. voyanl la tîle de l'armée tourliée contre Chauny sejeta dedans; mais comme celle ville [J'esl point fortinée, et que le comle de Fuensalda ne la ualtuil rudement, le duc d'Elbeuf fut Illentot contraint de Chaun~' fut l'l'prIs quelque temps aprl's par le maréchal de La Ferté. Tallemant des l\eaux lflisUurirttn. tonlP I~ l. IU'+~, nue lelil. 1-ar In I3alrac sous la de Iirard, paix generalle. Il avoit couché à Riberac et avoit son passeport du roy pour s'en retourner en Espagne. Il fut harangué par A'Ir. de Pieihardi 1, maire, de la part de la communaulté il fut logé ches rir. Baudon l'aisné 2. 1650. Le 16 juin vint en ceste ville Mr. de La ~leilleraye 3, marechal de France et grand maistre de l'artillerie, accompagné de llir. de Comminges et aultres volontaires et de ses gardes. Mr. de Perigueux le logea ches luy et luy donna a souper les aultres furent dispersés par les maisons et hostelleries. Il commandoit une armée de quatre à cinq mille hommes. Prise du Catelet par M. de Turene pour les priuccs prisonniers. Guise ayant tenu pour le roy eut exemption de taille pour S ans. 1650. 11~r. l'archiduc 4 d'un costé et Mr. le mareschal de Turene ayant pareu forts sur la frontière de Picardie entrèrent dans icelle et mentionne les politesses du diplomate espagnol pour l'ermite de la Charente n Adjousteray-je encore à cecy les complimens extraordinail'es qu'il rcyut, il n'y y pas lon~-tempc, du couOe de Cet antbassadertr, fameux pour la rupture de la paix de l'Europe, ayaut pass -~t Angoulesme, s'enqucroit, à l'ordiuaire des estran,ers de ce qu'il y avoit de plus remarquablé dans le pays. On luy proposa incoriliiient Ni. de Balzac comme la chose la plus rare. n. Eutre autres compliments, Pigneranda appela Balzac" une personne si célèbro dans tous les lieux où les grandes vertus sont en eslime. n t François de Champagnac, écuyer, seigneur de Puyhardy Cils de Jean da Champagnac, écuyer, sieur du Mas, lieutenant assesseur au prè~idial de Périgueux, maitre des requêtes de l'hôtel de Catherine, Sleur de Henri IV et de tlaric de Lambert, épousa, le 31 octobre W;J2, Almoise Girard de Langlade nllc de Geoffroy, conseiller du roi en l'Election, et de ~larguerite du Peycliier de Chaumont. Bibl. nat. Cr,rrés de d'llozicr, IGb, l'3irJ. Il fut anobli par lettres patentes enregistrees au greffe du consulat le 15 mai 1G55 C. G'. 2 Bel'lrand Baudon, avocat, est premicr consul en lti3G F. P. ï0. Pierre Baudon est conseiller du roi en l'Élection, en lli~0 et 1üG2. .-lrch. délt. 4050. Voir plusbas la note sur le maire de Périgueux. 3 n Le 30' du moys de juillet de ceste année IejO nI. de La ~leilleestant venu en ceste ville, les corps da ville s'assemblèrent pour luy aller au devant. \1. Brandon notre eyêqne l'alla recevoir ,'t une grande liciie de la ville, et quantité de bourgeois à cheval; les six compagnies de la ville se mirent soubs les aL'lnes. \1. d'ArteLisec le harangua. le sieur maire à l'entrée de la ville lui offrit les clefs. n C. C. 4 L'archiduc Léopold avait pris, en lG47, le commandement des troupes impériales dans les l'ays-Bas, et, après nous avoir enlevé quelques places Armentières, Landrécies, Courtrai, Leus, allait être battu, à plate couture près de celle dernière ville par Condé 20 aoùt 1G47. prindrent Le Catelet et posèrent le siège devant Guise, au mois de juin le siège duquel fut levé par le deffault de vivres qui survint a leur armée, les habitans de La Capelle leur ayant pris un grand convoy, duquel ils avoint grand besoing; et à raison de la bonne deffense que feirent les habitans de Guise, la pluspart desquels avoint bruslé leurs maisons, le roy les ennoblissant exempta toute la ville de Guise de taille pour cinq ans 1, 1650, Au commencement de juillet, arrivèrent à Bourdeaux quelques fregattes garnies de gens de guerre qu'on asseura avoir porté une asses notable somme d'argent à madame la princesse et aux Bourdeloys, qu'on accusoit avoir traitté avec l'Espagnol. ~leri~éc du roy Poictiere. devers le roy. 1650. Les affaires de Guienne ne s'estans peu pacifier obligèrent le roy a s'en venir de pardeca, ayant pris sa marche de Poictiers a Angolesme, ou il arriva le 25 juillet, et de la se rendit a Aubeterre 2 pour aller de la à Coutras et s'approcher par ce moyen de Bourdeaux. Nostre maire fut deputté et Mrs. du presidial y en deputterent six de leur corps et llirs. du chapitre deux de chacque corps de chapitre, lesquels se joignirent à Mr. de Perigueux pour se presenter tous ensemble au roy. TIr. do Chastillon, second president du presidial l, portoit la parolle pour le presidial. Paix de Hourdeaax. Enfin, après quelques deux mois de siège, la paix fut conclue, les articles principaux de la paix ayant esté envoies de Paris par les soins de monseigneur le duc d'Orléans et du parlement de Paris qui 1 La prise du C'Oelct est du 1S juin, la levée du siège de Guise est du 1°° juillet et la prise de la Capelle est du 3 aoùt. 2 Aubeterre-sur-Dronne canton do l'arrondissement de Darbezieux, appartenait autrefois à l'évêché de Périgueux, bien qu'étant de l'Angoumois. 3 François de Simou, écuyer, seigneur de Chastillon, 'maire de Périgueux en ili~~l puis premier president au présidial il pouvait être lils de Pierre de Simon, sieur de La Gardie, conseiller au présidial de Périgueux, qui acheta eu n noble Louis Dexans, la noble maison du Dlasgerent en Saint-Paul-Lizonnc, a autrement dicte de Chastillon. n _lrctl. de .11. Pasquy Ducluzcau et qui avait épbu~é Anne de La Bermondie. Françoia épousa Jeanne Nlai-Liii le 2! janvier 1G47. 1. iil. P. GG. 114. Il eut Jean de Simon, écuiyer, sieur de La Gardio, marié le 18 décembre 1673 avec Philippe de L3eatipoil. ~1. Il. agissoit dans cette affaire par ses deputtés et le l'Or, avec AIr. le cardinal et toute la cour, entra dans Bourdeaux au mois d'octobre, ou pourtant ne fut nommé aulcun gouverneur. Mais 111r. de Selve, lieutenant de llir. d'Espernon, eut commandement de donner les ordres pour le roy en Guienne pendant la disgrace de llZr. d'Espernon. E'\itablilii'\iement de In confrerie de loelre Dame des à S. Sillaln. 1650. Au mois de juillet, par les soings du reverend père Du Bourg, jesuitte -1, fut installée la confrerie de Nostre Dame des Agonisans dans l'eglise de S. Sillain dans laquelle les prestres religieux et generalement tous les confrères se doibvent rendre lorsque quelqu'un est à l'agonie, ce qui se scaura par le signal accordé de la cloche de la maison de ville, qui frappera sept ou huict coups. La feste de la conception de la Vierge a esté prise pour establir certain jour auxquels tous les confrères peussent gagner indulgence plenière. Il y a seulement obligation de faire une prière tous les jours pour ceux qui sont en l'agonie, et par ce moyen, l'on participera à toutes les prières qui se fairont Fi ceste intention. Pendant la guerre de Bourdeaux, le chasteau de "aire 2, tenu par ceux de Bourdeaux, pris par les gens du roy, Mr. le Mazarin feit pendre soubs la hale de Yaire le commandant nommé Richon 3 1 Moïse du Bourg était fils de Dominif[Ue dit Bourg, sieur du Pérou, de Dion, maire de S~inles en 1598 et 1;19, mèdeeill ordinaire de lleuri IV, et de Calherine Caillect. Il entra au noviciat des Jésuites à 13or-deaux, en lû1;, et mourut au collège de Limoges le 3 mars 1662. Ce fut un zélé prédic.~teur et un laborieux écrivain; il était de la mf~me t'ami!!e ~ toinc du Bourg, chancelier de France en son Icmiiiique fut conseiller au parlement de Bordeaux. Rcnscipncmcnts du R. f'. A. Dcnjoy, jésuile. 2 Châleau de la commune du mnme nom cantou le Libourue, Gironde, bâti sur une légère éminence de la rive ~auche de [~ Dordogue, qu'il touche. I! appartenait en 1G49 pour un tiers -,i 6live de Lestonnac, femme de NlarcAntoine de Gourgut~ son 3, époux et pour lez; rleux autres tiers à Jeau-dacques de Gourgue, dont le cousin, le capitaine de Gourgue, s'était emparé. Le parlement, comptant sur lui, lui eu conlia la défense pour résisler aux ellot-Es de d'Epernon et envoya des troupes éprouvées. 9tai~ soit disseulimenl entre ef;1efs, soit trahison de de Gourgue, le eliàleiti ne put leiiii- lon,7-teinp. et les Epernenistes, après avoir pillé l'église et tué le curé, s'en emparrn'nL La Ludenne mililairc yor Leo Drouyn. 1 N. Richon, sieur de La Iloudière, lils de Jean de Hichou el de Catherine Mercade, né à Guilres, fut capitaiue au régiment de Périgord, puis gouverneur du châleau de Vayres; il fut pendu sous la balle de Libourne, malgré l'engagement que le maréchal avait pris de lui laisser la vie s~uve. .Slatist. de la Gir, II, 53~L Voir divers détails sur Bichon et sur sa famille flans l'Histoirc de la ville et du cantm de Guitres par A. Godin et J. fIovyu et "[1'. de Bouillon, en contrechange en feit de mesme dans Bourdeaux au baron de Laquenau 1, prisonnier et commandant le regiment de Navaille. [On lit en mar~e ] Celuy qui fut pendu a Bourdeaux par l'ordre de M. de Bouillon s'appelloit Canoles, natif de \lonpazier. 1650. Le 15 aoust, le regiment de Choupes passa à Perigueux. Après la paix des Bourdelois, la pluspart de l'armée defila en Periguorù et y passa le regiment roial, le regiment Mazarin, Paluau, Coudre, Monpensier, Ianville, La Meilleraye, de cavalerie et d'infanterie, et douze compagnies d',celuy hivernèrent à Perigueux et les aultres à Sarlat et en d'aultres petites villes de Periguord. Mort de M. le general de La Valette. Mr. le general de La Valete 2, frère bastard de Mr. d'Espernon, duquel [fut 1'¡attaque de Lisle S. George 3, au mois d'aoust ou septembre, receut un coup de mousquet à une jambe, ou la gangrène s'y estant mise, il mourut peu de jours après de sa blessure. de Tranchèrc, Libourne, 1889, grand in-8', soit dans le texte soit cux pii'ce'i ,iuslillcatives p. 37-43, où l'on trouve à côté de lettres échangées entre le marquis de La Vrillinre et le présidcnt Pichon, au sUjet de Bichon La ROlldi,'re et du chevalier de Canolle, la généalogie de la famille de Bichon. Il y est dit que \1. de Bouilloll garda Canolle quelques jours prisonuier avant de le pendrn. Quant 'k Richoil Ce pauvre garyon a voulu se perdre, car 11. le de, La lleilleraye a faict depuis quelque tems toutes les diligences possilile, pour luy faire connoit¡'e. qu'il ne devoit pas alLendl'e miséricorde s'il atteudoil le canon. n _lrch. nationr~les, K. K. 1_-?8, tb 429, 430, ~4U. 1' Les auteurs qui se sont occupés de la Fronde et les généalogistes n'ont pu identil1"r ce Canolle, of[\cie¡' des armées royales, commandant l'IsleSaint-Georges, et immolé en représailles de la mort de Richon. ü'Gilvy ooh. de GUJ'rnnr, ll, 148 le suppose d'une branche cadette restée en Pédgord. Bessot semble confirmer le fait et est le premier à lui donner le titre de baron de Laqueneau, nom qui ne flgure cependant pas dans le Dict. top. de ln Dord. par de GOl1l'¡1;ues. Chevalier de Cablanc parle ainsi de lui Le baron de Canoules, capitaine dans le régiment de "availles. Boscheron des Portes, dans l'llialoirc du Pnrlcrnnnt déjà citée, raconte que le capitaine Canot ou Canolle fut pendu, aux Chartrons, la nuit et avec tant de hâte 'Iu'on lui refusa un prntre qu'il demandait pour aljurei-, car il était huguenot. Voir, sur le baron de Canolle, deux communications, faites sur notre demande, it l'Interned iaire des cttercLcurs et des curieux, tome XX\"I, Ib92, p. p. 81, 3G3. 2 Jean-Louis dit le chevalier de La Valette fils hâtard de Jean-Louis de de La Valette, duc cl'Epel-ilon, lieutenant-général de l'armée navale des Vénitiens en lti4a, gouverneur de Bergerac mourut, pendant les troubles de GtQ'elJne, en 11i50, et avait épousé Gabrielle d'A~'mar, fllle d'Ilonoré, président au parlement de Provence. .lforéri. 3 L'Isle-Saint-Georges, commune du canlon de La Brède, arroudissement de Bordeaux, sur la rive gauche de la Garonne, à 20 kil. au S-E. de cette ville il Y a les restes d'un cielw château, de Al. Robore! de Climens. La paix de Bourdeaux fut arrestée à Bourg. Madame la princesse premier que le roy entrat dans Bourdeaux feit sa cour au roy et Mr. de Bouillon de mesme, et tout se passa à Bourg ou le roy avoit sejourné 1 depuis son depart de Libourne audict lieu de Bourg, et y eut des articles secrets accordés entre Mr. le cardinal et madame la princesse, et entre aussy Mr. le cardinal et Mr. de Bouillon, auquel on rendit sa femme au mois de novembre ou environ. D'aultres articles aussy furent accordés avec les Bourdelois, comme seroit le changement de gouvernement et leur dedomagement qu'ils faisoint monter à quatorze cent mille liuures. ~'olage du roy, Le roy se rendit de Bourdeaux à Sainctes et Poictiers, et enfin arriuua avec toute la cour à Fontainebleau et nonobstant la paix de Guienne, l'archiduc prit en ce mesme lemps llonsons, Rethel et aultres petites villes avec dessein de s'y fortifier, faisant contribuer la Flus grand part de la Champagne à l'entretien de son armée. Reddition de Rethel à Mazarin. 1650. Rethel, qui avoit este pris avec quelques aultres petites villes par l'archiduc et le mareschal de Turene, furend rendus au mois de decembre 2, après laquelle reddition Mr. le cardinal Mazarin se jetta dedans. De quoy ayant advis, Hir. le mareschal de Turene et Je l'armée du roy qui n'estoit esloignée de luy que d'environ une lieue, 1 Bourg-sur- Gironde, canton de l'arrondissement de Blaye. On désigne celte petite ville également sous les noms de Bourg-sur-Mer et Bourg-duBec-d'Ambès. Gr. dict. géogr. par Vivien de Saint-3lartin. 2 Ce fut le 13 décembre 1650, selon le Dictionnaire de L. Lalanne, le 14 suivant l'Art de vérifier les dates, que la ville de Retbel fut reconquise sur les Espagnols par le maréchal Duplessis qui, le 15 du même mois, remporta sur Turenno et sur Don Estevan de Gamare, la bataille dite de Rethel. La ville de Mouzon, qui nous avait été enlevée le j novembre 1650, fut reprise à l'ennemi le 2ti seplembl'e 1653. Le narrateur mêle un peu tous les événements en cette, partie de la chronique. Revenons à la bataille de Rethel, sur laquelle P. de Bessot va donuer quelques détails et rappelons que l'on en irouvc une ample et fidèle description dans les tlfémoir~s ilc leluiel pril grande part il la victoire t. If, p. 103-1~ commandée par l'th', le mareschal Plessis 1 Pralin et recognoissant ne pouvoir plus secourir ses places, songeoit a la retraicte neantmoins, les deux armées se commencèrent à s'escarmoucher. Cela se finit en un combat asses considerable ou l'avantage et le champ de bataille demeura aux armes du roy, quoyque neantmoins quantité de gens de marflue de la part du roy et officiers y demeurèrent sur la place, entre aultres le fils de l'tIr, de Plessis Pralin 2, un frère du general Rose 3, de la part du roy fut aussi tué. Le regimentaire alleman nommé Bains tué de la main propre de Ml', de Turene, le regiment de la marine fut aussy deffaict, mais aussy du costé de 1\11'. de Turene toute son infanterie, en partie espagnolle, fut rompue et deffaicte et luy fut legerement blessé à la main, Sa cavalerie fut aussy rompue et on feit assez bon nombre de prisonniers, entre aultres un fils de feu Bouteville. Traduction des princcs au Hauure de racc. 1650, lltrs. les princes furent traduits après l'arrivée du roy dans Paris au Hauure de Grace pour dissiper leurs intrigues ce qui estonna peu les frondeurs et obligea madame la princesse à presenter requeste au Parlement pour faire faire le procès au princes s'ils estoint coupables et pour les ouir les faire ramener à Paris. hladame la princesse la douairière mourut au mois de novembre ou environ de l'an 1650. Tc Deum chanté pour la de~'aice de M. de Turene. 1651. A raison de la victoire sus escritte obtenue contre le mareschal de Turene, le roy feict chanter le Te neum par tout son royaume, 1 César duc de Choiseuil, comte du Plessis-Praslin, pair et maréchal de France, naquit en 15\18 et mourut en d,\cembre 1675. Lors de la Fronde, il rendit d'éclatants services à la cause royale et battit Turenne à Rethel le 23 décembre 1650. Ses Illémoircs, parus en 1li76, sont attribués généralement à Segrais. Dict. de Lalanne. 2 Ce fut Puységur qui annonça au maréchal du Plessis la mort de son Ois Charles de Choiseul, comtedu Plessis, maréchal de camp, alors âgéde 24 ans, lui disant ~ t. H, p. 129 N'ous vous en devez consoler. Il est mort dans une belle action, qui est une bataille donnée et gagnée par Monsieur son pC~re. o 3 Voir une note do l'éditeur des .llémoires de Purségur t. H, p. 124, sur Reinolt de Rozen, seigneur de Crosroop, en Livonie, d'abord un des lieutenants du duc de ~Veimar puis 16H lieutenant-général des armées du roi de France, gouverneur de l'Alsace en 1652, mort en 1ti67; souvent nommé dans les Afemoirrs de Richelieu, dans ceux de Jfonglat, dans les Lettres du cardinal Mazarin, etc. et il fut chanté à la Cite, ou tous les corps avoint esté convocqués, llfr. l'evesque s'y estant rendu et non Afrs. du chapitre S. Front à raison de leur differens 1 avec le chapitre cathedral, tellement que à l'accoustumée à la fin de vespres, le 8 janvier, 1\Irs. les chanoines vindrent prendre Mrs. de Perigueux a sa chambre, et de la s'estant rendus dans le cœur de l'eglise S. Front pour commencer l'Exaudiat pour le roy. De la se rendirent a la Clautre ou le buchet estoit dressé, lequel fut allumé a l'ordinaire, 111rs, de Perigueux ayant un flambeau à la main ;\1, de Champagnac, premier président un aultre, et llir. Boudon, maire 2 de la ville, un auHrt, et on tira mesme les canons. Arrc""t da parlement de Bourdcaua contre les garde. de 3I. d'Espernon. 1650. Au mois de decembre de l'an 1650, a raison de quelques violences commises par des gardes de Mr. d'Espernon le parlement de Bourdeaux prit occasion de donner arrest tant contre 1111'. d'Espernon que les gardes faisant inhibitions et desfences par iceluy a toute sorte de personnes de recognoistre llfr. d'Espernon pour gouverneur, a ses pretendus gardes de prendre sa liuurée, à peine de la vie. Airs. du parlement de Bourdeaux, environ ce mesme temps ou peu auparavant, tenoint dans leur prisons un prisonnier assez considerable, qui estoit le lieutenant general de Bergerac, nommé Chillaud, y ayant esté h'aduict par des gens appartenans à Nr. le mareschal de La Force, qui luy faisoit partie, pour estre soubconnée d'estre creature 1 Ce différend ne sc termiua que le 11 janvier 1669, lorsque l'évêque de Périgueux, abbé de Saint-Front, Ot de son monastère du Puy-Saint-Front son palais épiscopat. On avait tracaillé pendant près d'un siècle à l'union des deux chapitres. L'église de la Cité de cathédrale deviut alors paroissiale. Notcs sur Saint-Front, par R. Brrnaret. 2 Pierre Boildon, écuyer, sieur de Foueerat conseiller du roi, fut maire de lLi50 à 1G5~j. Par ordonnance du duc de Candale, en date du 29 septembre 1653, il fut destitué ainsi que les consuls, et le même 111. de Candale nomma, par ordre du roi, pour le reste de l'année et la suivante, mais sans deroger aux prérogatives de la ville, François de Simon, écuyer, seigneur de Chatillon, conseiller du roi en ses conseils d'Etat et privé, et premier président. Liste des-maires de PériguPUx, par de E'roidelonJ. De 1638 à i1i50, on trouve deux l'ierre Boudon, tous deux conseillers en l'Election en même temps l'un avait épousé Catherine de Puyffe, l'autre Marthe Gravier. Note de ~11. flardy d'après les A. iSl. P., GG., 54 et [8. L'un d'eux fut nommé lieutenant particulier en l'Election le 10 décembre 1625, fonction qu'il résigna le 2.'3 décembre 1t'~3, en faveur da Jean Piat, sieur du Cbadcuil. .9rcG. le la Gir., C'. 40é0. à 5tr. d'Espernon et d'avoir recherché diverses procurations de liergerac et aultres lieus circonvoisins pour demender le restablissement de 51r. d'Espernon pour le gouvernement de Guienne. Il estoit aussy accusé d'avoir enlevé quelques prisonniers, que 1111'. de La Force faisoit conduire a Bourdeaux pour leur faire faire leurs pièces. Liberté de ùilrl. les prince". 16¡J\. ~II'. le cardinal ayant peu reussi à la guerre de Bourdeaux, la FI'onde se maintenant et augmentant tousjours, il fut contrainct de quitter la France et porter lu' mesme les nouvelles de la liberté do les princes à le prince, croiant l'attirer par ce moien encnre à son parti pour se restablir encore un coup dans son premier esclat, tellement que lllrs. les princes sortirent de prison au mois de febuurier ou environ contre la volonté de la reine et de son conseil, après quoy ils se rendirent à Paris, comme aussy 1\11'. de Bouillon et de La Rochefoucaud, qui furent tous bien receus des Parisiens. Les frondeurs de Bourdeaux, croians avoir bonne part à l'eslargissement de 114rs. les princes, feirent ensuitte quantité de feux de joye, accompagnés de beaucoup de feux d'artifice dressés en diverses places de leur ville, 1651. 1\11'. le prince, après les premiers accueils faicts au roy et à la reine, séjourna à Paris environ quatre ou cinq mois, avec quelque legel'e deffience qui l'obligea a en sorlir avec quelque mesconll ent]ement, lequel il pretexta de la visitte de llir. de Longueville, après quoy il se rendit à S. Maur, une de ses maisons asses proche de Paris; et après quelques sejours en cette maison, ses amis, qui esloint en bon nombre autour de sa personne, de quatre cents ou environ, l'obligèrent a reveoir le roy à Paris, apres quelle entreveue il se retira de rechef sur quelques advis et n'y retourna plus nonobstant toutes les semonces du roy et du conseil qui tendoint à l'attirer à Paris pour assister à l'acte de sa majoritté. De quoy s'estant excusé par une lettre de laquelle 1\fr. le Conti fut le porteur, peu de jours après, il se rendit en Guienne pour prendre possession de son gouvernement, et pour cest estat se rendit à Bourdeaux, et y estant soudein feit donner arrest d'union au parlement, à laquelle se joignirent tous les aultres corps de la ville. Il visita ensuitte Libourne, de laquelle s'estant asseuré, il se rendit à Agen, lequel ayant signé la mesme union, 3'estant rendu à Villeneufve, s'estant au prealable saisi de tous les passages de Garonne, jusques a Agen, il vint à Bergerac, lequel il confia entre les mains du mnresehal de La Force auquel il donna ordre de le fortifier, et pour les frais de la ditte fortification, il ordonna qu'il seroit levé un sol pour liuure sur le passage des marchandises de transport il lui donna aussy le gouvernement sur S,e-Foy et Clerac. De la il prit la route de Perigueux. Mr. de Bourdeille luy estant venu au-devant jusques à Bordes et le maire de la ville a l'entrée de la banlieue, les deputtés du presidial, le rencontrèrent à une lieue et demy de la ville, à laquelle il arriuua en ceste compagnie le qualorziesme octobre 165\ 1. A son entrée furent tirées deux volées de canon, la musique S. Front l'aiant receu a la porte, le chapitre S. Front estant sorti hors la ville avec la croix le poele luy fut aussy presenlé par les consuls, et on cria en entrant Vive le roy et puis Vive le roy et llir. le prince Ensuitte, il se rendit it l'eglise S. Front, dans le cœur, ou le Te Deurn fut chanté et y presta le sermont accoustumé par les gouverneurs. Cela faict, il fut conduict dans l'evesché, ou il fut d'abord complimenté par tous les corps de la ville. Le lendemain s'estant rendu à la maison de ville, la cloche sonnant pour faire assembler les bourgeois qui n'estoint encore relirés, il feit JUl'er pareillement l'union, laquelle fut signée par les plus apparens qui s'y rencontrèrent, après quoy s'estant retiré apres avoir maltraicté le receveur des tailles il laissa Mr. Andraut 2, conseiller au parlement, pour recevoir les roles des tailles. Dans le sejour de 1Ih'o la prince à Perigueux, !If ['. de Bourdeille feut sollicité d'entrer a son parti, a quoy il s'engagea par traicté, qui fut signé seulement le 2\ novembre. Les clauses principalles furent que Mr. de Bourdeille fairoit trois ou quatre regiment, deux de cavalerie et l'aultre d'inranterie, qu'il seroit un des quatre generaux de son úrmée, lesquelz estoint ici onc ligrie a otc en Glanc qu'il n'entreroint d'aultres troupes en Perigord que les siennes. Le marquis de 1 Suivant l'auteur de la généalogie de Bourdeille, le sieur Vincenot, receveur des tailles, aurait proposé à M. de Bourdeilte d'arrêter le prine de Condé quand il vint à Péri uew, et cette entreprise paraissait d'autant plus Cacite à exécuter quo NI. d' conseiller au parlement de Bordeaux, placé comme intendant de cette ville, y pl'êtait la main. Bibl_ de Périgucux dfanuscrits Lapeyre. 2 André d'AndI'3ult, pourvu le 16 février IG~6 d'un office de conseiller au parlement dc BOl'deallx en remplacement de, son oncle, Joseph d'Andrault. Pendant l'Ormée, il créa de sa bourse un régiment qu'il commanda. En 1704, il abandonna sa charge à son petit-flls r. Le Berthon qui devint le premier président. Statistique de la Gironde par E. F'eret. Attaqué, en il>52, par un assassin, il reçut à la poitrine un coup de pistolet, dont la balle alla s'aplatir sur son scapulaire. .Yobi1. dt Cnyenne,ll, ~l. la Douze 1 fut associé au traicté en qualité de mareschal des logis et promit de faire un regiment de cavalerie et un aultre d'infanterie. Marsin, générnl pour M. le prinee, nreiwe son qeconrs. ltarsin 2, commendant les troupes de Catalogne pour le roy, abandonna tout ce pais pour seconder les desseins de 91r, le prince, et ayant traversé le Languedoc, se rendit à Moissac, qu'il assiégea et prit en faveur de llr. le prince. Le duc de Iticltelieu, allié de \11'. le prince, prit Sainctes par l'assistance du comte d'Oignon 3, lequel, 1 Charles d'Abzac, marquis de La Douze, baron de Laslours, seigneur de Barrière, eut une existence des plus mouvementée,. Accusé cl'avoir contribué ~i l'assassinat de son frère Gabriel, il fut condamné ~ mort, par défaut, par snntence rendue à Orléaus, mais il obtiut uuc sentence d'absolution l'anliée suivante. Néanmoins, ayant enlevé sa belle-sœur, la veuve de Gabriel, il fut condamné à être rompu vif par arrêt du pai~leinent mais il obtint des lettres de ol'5ee en W3lJ. Lors des troubles de la Fronde, il se jeta dans le parti des Princes, puis bientôt servit avec zèle la cause royale nommé maréchal de camp cri 1ü0, il leva à ses frais aprcs s'être échappé par une forte rançon des mains de Balt~zar un l'égimeut d'infanterie et un de cavaleric. prit, en lG;t3, le château de commandé par Eylicr, puis fut mis à la tête de la moilié de l'armée royale. Il fut cruellement puni par ses enfants, des action,~ dont il ne pli[ se laver. 1.'un cst l'infortuné époux de Fincllc de l'iebon l'autre, le marquis de Verg! iiii, au lieu l'aller porter au roi la soumission de son père, s'empara à main armée du ehilteau de Lasloul's. Cliarles testa le 11 sliàs le 20 février 1G, aganl élé marié deux fois 1, en 162t avec Anne-Louise Chapt, fllle dit marquis de llastignac 2" en 1628 avec Charlotte Tbinon fllle de, Pierre, lieulenant-général de la sénéchaussée de Périgueux 1, P. 11S 1" 4, et 11;, fb ~ON.~ 2 dcan-Gasparrl-Ferdinand, comte de Nlarcin on trouve les formessin et Nlarcliin, originaire du pacs de Lip!!p, pnt"a au service de la France et commanda l'armée française de Catalogne 1-11 1648. [[ subit une détention de treize mois à la suite de ses intelligences avec Condé dont il suivit la forlune. En 1G51, il épousa 9farie de [Jalsac, Cille la martlui~ de Clermont d'Entragucs. Dans la nouvelle édition de de la Colleclion des eCt'14' rIP lo on trouve sur ce Giérfrois rlr très peu de chose une note de ~NI. de 13oislisle, renvoyant aux slléraoires de alonglat, de Lenrt, de ",[m. 1p, La Gunttr, aux Snuvenirs du de ait _lfinistPre rlu rarrlinal ~llazarin par Chéruel; puis un important fragment inédit de Sainl-Siuton sur le ~9lnréchal rte .llnrclein IX, l', JO, 31, 3;4-3u7. S Louis de Foucaud comte de Doignon, gouverneur de Brouage, de La Rochelle, des iles de Re et d'Oléron, eut tue des existences les plus singulières de ce temps. D'abord page du cardinal de lIiehelieu, puis gouverneur d'1-mand de ~1aillé-Brezé, beau-frpre de Condé, il quitta précipitamment la Ilotte après la bataille d'Orbitello où son chef avait eté tué 11'1 juillet 1G4ü pour revenir en France se saisir de Brouage avaut qu'on y connnl la mort de Brézé qui en avait le gouvet'nemenl. [[ vint à Bordeaux offrir ses services au prince de Condé sous l'expl'csse condition du Iàtoii de maréchal de France. Son concours ne fut utile au prince- Il rrfusa de lui livrer sun gouvrrncmrnl comntr base d ôpérationv. tj,'lrsté il La il il cn fut peu de jours auparavant, avoit promis à tiourdeaux secours d'hommes et d'argent à 1111', le prince. Le bruicl fut grand aussy que l'espagnol avoit aussy donné quatre mille hommes qui se rendirent à l'isle de Ré avec promesse de cent mille escus par mois pour les mesmes desseins, ce qui obligea le roy de se rendre à Poicliers, et le comte d'Harcourt fut choisi pour commander l'armée du roy, le comte de Ribérac 1 s'estant absenté pour ne veoir pas 31r. le prince, quelques troupes furent commandées d'aller loger dans ses terres. 165\. Le second de febuurier i6,i, mon frere celebra sa première messe aux religieuses de la Visitation a la Cité. 1651. Mr. Baudon, estant en charge de maire, convertit l'arsenal, proche de la porte de Taillefer, en la saline et le lieu ou estoil la saline fut destiné pour les bouchers, grands et petits, et les canons avec toute l'artillerie furent conduicts au consulat, ou est de present t l'arsenal, et fut feict un portail pour lez faire entrer et sortir, le tout par arresté public. M. le Prtuce pourceu du gonH~rncmcut de Guieune. 1651. Depuis la destitution de TIr. d'Espernon pour le gouvernement de Guienne, les depultcz de Bourdeaux ayant tousjours raid instance a demender un prince pour gouverneur, Mr. le prince de Condé leur fut accordé et la nouvelle n'en fut pas si tost certaine que les habitans de Bourdeaux en tesmoignerent si grand joye jusques a deffoncer les tonneaux dans les rues et à allumer quantité de feux par tous les quartiers de la villo, avec quantité aussi de feux d'artifice. Quantité d'aultres villes prindrent auss}' part aux rejouissances de Bourdeaux ce fut au mois de may 1651. On parloit de donner en bientôt chassé par le comte d'Harcourl et dut se réfugier à Brouage, où il attendit les événements 1t351. Il fil son accommodement avec la cour et fut créé maréchal en 1653. Il mourut en 1t359, ne laissant que des filles de son mariage avec Marie Fourré de Dampierre. L'abbé \adaud, dans cc Il'ésor appelé 11'oLiliaire du Limousin, lui consacre une longue notice U, 47 à 50. air aussi les noies de Barry dans !'Hisloirc de la gucrre de Guyenne, par Beltazar. 1 François d'Aydie comte de Ribérac, vicomte d'Epeluche, seigneur en partie de Puy-Paulin, de Cadillac, sorvit en qualité de capitaine dans le régimenl de son père au sU'ge de La Rochelle à l'âge de 14 ans, commanda ce régiment, dans Cazal, après la mort de Jacques-Louis, son frère ainé, et fut l'un des ôtages donnés aux Espagnols lors du traité de Cazal. Il servit depuis en Flandre, en lIalie et en Guyeunn, Père AnsrJme 1'll. Il épousa le 4 mars Ifiall l' lnne de Raymond, dam~ de Bellevue, mlc de recompense à AIr. d'Esperuon le gouvernement de I3ourgogne, qui estoit à AIr. le prince. 1651. Les provisions de l'office de mon père furent obtenues en ma faveur, le 2 de may 1651, et fus receu en la cour des aydes qui estoit pour lors à Libourne le 22 juin 16il, 11'. Bonnaud 1 estant president lors de ma reception. 1\ir. Dicquen 2, conseiller, fut mon rapporteur, et presté le serment par devant 1\lrs. les trésoriers généraux le 26 juin 1651. lllr. de Pontac. le doien et president me feit prester le serment 3 et fus installé de Guillommias, president 4, de la famille de 1\[1', de Montoson le 3 juillet \651. 1651. Il s'estoit parlé aussy depuis la sortie de 1\Irs. les princes de la tenue des Estats, la reine les vouloit tenir à Tours, et Alrs. les princes eussent desiré qu'ils se fussent tenus à Paris pour leur plus grande seUl'té. 1651. Le quatorziesme novembre ou environ de l'an 1651 il feit une grande inondalion qui fut si grande que elle endommagea fort quelques particuliers des fauxbourgs et mesmes ~Ir, Duchaine, lieutenant general, qui avoit feict bastir quelques maisons et boutiques depuis ches la Douze hoste jusques aux Recollets, la pluspart desquelles furent ruinées par l'impétuosité de l'eau et ensemble les murelles du cimetière. Gabriel, écuyer, et de Jeanne de Raymond; de Foix, sa mère, le déshérita, en 1Ei38, pour avoir introduit dans la maison do Ribérac une personne qui n'était pas assez noble. Il fut enterré ~à Hibèrae le ?li mai W\J4, âgé de B~ ans. Son fils doseph-lienri-Odct, marquis de HibéPac, mourut sans postérité. Ifs. du Ban de 1689, ann. par .9 de Saint-Saud. t Jacques de Bonilaud, présidant en la cour des Aides de Guyenne, était petit-!Ils de Jacques de Boniiaucl, conseiller du roi, receveur-général des finances en la généralité de Guyeune, re~u bourgeois de Itordoaw en 1582. Jacques épousa Diarie-Vladelcine de C;asctl; ayant rendu au roi de signalr's services pendant la fronde, il souffrit des persécutions et fut ruiné, aussi le roi permit-il il soir lUs Léonarct cri W~,Ü, conseillel',de la cour que son père présidait. .Vutes rlc .Il. Dast dc 2 François de Sauvage, écuyer, seigneur cI'y,[uem, Cils de Jacques, conseiller au Grand-Conseil, épousa Nla l ic de Calvimont, veuve dès W12. Notes de JI. D- de Boisville. 3 Pierre de Pontac, baron t['Escasseroi-1, fils d'Elienne, grefIler en chef du parlement de Bordeaux et de Catherine de OCIIP~Le, mourut sans enfants le 2'1 aoùt L1i31, époque ou Blaise de ~uduirault le remplai;a comme premier président de la cour des Aides ,Vib. de Gu,yeunr, Il, 155. Ponlac soutint coutre le parlement une lutte violente et bien cri rapport avec ces époques troublées. 4 H Jean de ~lonlzon sieur de Guillauntias de la Tayé n [ou mieux de La Faye père de Catberine, mariée il Pierre du Cluzel, fut nommé président en l'Election le 5 juillet 1j;7 l,C;. C. et Arrh. rfép. de la ~ir. C, 4080!. Il avait épousé Catherine du veuve de Jean de Chillaud, tille de conseiller- du roi, el de J. de Chamhe" el mourut vers 1676. Cognac assicgé, le siège ful le~-é ii raison d'on grand debordemcut d'eau. 1651. La ville de Coignac, en Angoumois, fut assiégée par les troupes de ~[r, le prince au mois de novembre, et dans le mesme mois, le siege fut levé a raison des inondations qui emportèl'ent un pont que Nr. le prince avoit faict bastir sur la Charente, et par quclque leger secours des troup~es de Lllr. de Harcourt qui se joignirent à Mr. de Gonzac 1 qui gouvernoit dans le chasteau pour le roy et dans la ville de Cognac y avoit aussy quelques volontaires de la noblesse 2 et un maistre de camp de quelque regiment envoié par le roy 3. Majorité du Roy. Au commencement de septembre, le roy s'estant rendu au parlement, ayant un jour dans la quatorziesme année suivant l'ordonnance de Charles cinquiesme, fut declaré majeur en la seance de son parlement à Paris et entoUl'é de ses princes à la rescrve de ]\[1'. le prince, gouverneur de Guicnne, et de son frère et de 31r. de Longueville. Inondation. Le 18 et 19 novembre 1651 feit une aultre inondation presque aussy grande que celle du 14 novembre, mesme an que dessus. du comte E. de llontozon. Il ser¡¡,it le mcmc que Jean de, ~fontozon, sieur des Rocs, conseiller élu en Périaorcf, fils d'autre Jean élu en 1605, et d'Anne Alexandre, et qui aurait reçu les lettres de provision en remplacement de son père le 2'J mai 1629 eu 1662, il est dit doyen en l'Election. .9rch. dép. de la Gironde. C. 4080. A cette époque, le procureur du roi en l'Electiou 11G39 à 1Gû2' 5e nommait Hélie de Montozon. l Alexis de comte do Jonzac nls de Léon et de Marie d' de Lii2saLi il fut licutcnant-néuéral de ~aintonge et Angoumois après son pire, el premicr écuyer du duc d'Orléaus. Il mourut en ifiî7 ne laissant ~ltte des lilles de Duzaiiiip de Castellan, lRain~uct, Hiodraphic Saiutondcaise. 2 C'étaient les sieurs de Blénae, Bellefonds Rippc de Bcaulicu, d'Authon, Saiut-Orens, Brémond d'Ars, Chiiteau-Chesnel, Heal d'Ailgeac, des Fontenelles Histoire de Coipnnc por l'nbbé Cousin. Gounouilhou, 1882 ill-~o. 3 Voir àce sujct Rnlatiou véritaGlr de cc qui s'est herssé ir la Irvéc du IF de Coiduan. à Yari, pnr Jrs imrlrimr~urs et llllr'All'r~.S IIu Rou .lrnr.' Prise du Chasteau l'Evesque par Sauveboeuf, par intelligence secreto. 1651. Les derniers jours de novembre, par les menées de llir. Labrousse de Verteliac 1 et aultres, Mr. de Sauvebœllf fut introduict dans Nontron et y sejourna quelques jours, ce qui obligea Mr. de Bourdeille de mettre sur pied ses fo!'ces. lfr. le marquis de La Douze en feit de mesme et s'en vindrent tous à nos portes, roulant dans la banlieue et aux fauxbourgs, Cependant, le 3 decembre, Mr. de Sauvebœuf s'empara des chasteaux d'Agounnac 2, et y ayant laissé garnison, le 4 decembre s'estant presenté devant le Chasteau Levesque, dans lequel estoit un certain Raspiengens, habitant dudict lieu du Chasteau Levesque, auquel on avoit confié la garde de ceste place neantmoins intimidé par les menasses de Mr. de Sauvebœuf ou par aultres ordres secrets, il rendit la place au susdit Mr. de Sau vebœuf, qui estoit accompagné seulement de Mr. de La Beilie gentilhomme, et de Ferran de Thiviers 1 et de quelques messieurs de Nontron, qui feirent puis après les forces les plus considerables de llir. de Slluvebœuf. Pondant ces entrefaictes, les forces de Afr. de Bourdeille se fortifièrent par l'arrivée de huict vingt maistres, commandés par Mr. de Canillac, gentilhomme d'Auvergne 4, et envoies de la part de llir. le prince nonobstant quoy ils ne donnèrent aulcune attaque au Chasteau l'Evesque, qu'un seul jour ou il n'i eut qu'une très legere escarmouche, sans aulcune effusion de sang. Après quoy, les troupes, 1 Thibaud de La Brousse, fils de Thibaud et l'Anloinelle du Maze1\u, écuyer, seigneur de Verteillac, La Pouyade, naquit en 1610. Capitaine de chevau-légers sous le duc d'Angoulême, il fut anobli en considération de ses services e de ceux de son père par lettres du mois d'octobre 1ti64, en juin HiÍt. Il épousa, le 22 février 1lin, Dertrande du Chesne, fille de Jean, premier avocat du roi au présidial de Périgueux, et d'Antoinette de Jel1an. 1, 1. 125, et f rlo d'ffozirr, lJî. commune du canton de Brant~ime. 1.'évé~lue en élait seigneur et son château étail défendu par quatre tours bàties wr la motte d'.4âonac, et portant les noms des familles chevaleresduns Bruzac, Chabans, et Monlardil, à qui la garde en était confiée. NiaiLre Jean Férant était, en lti~JO, conseiller du roi, lieutenant particulier assesseur' vimier et premier ~o"seiUer au siège royal de Thiviers. Géuéalopic de 4'aucocour. 4 Peut-ôtl'e Gaspard de Beauforl-Canillac-~[onlboissier, chevalier, seigneur de La fil,; de Gilbert, vicomte de La Alotte-Canillac et de Claude iiiai-id en 10$LS il Iarie d'uriollz de Crut. Ga G'peynay-c des Bois. c, augmentées des forces que nlr. de Castelnau 1 ammenna neantmoins ne feirent que rouler et suiuure de loin 1\11'. de Sauvebœuf, quoyque non pas beaucoup fort. Le jour qne le Chasteau Levesque fut rendu, Mr. de Bourdeille se rendit à onze heures du soir à Perigueux, accompagné de \lr. de Beauvais 2, cadet de la maison de Chanterac et de de cadet de la maison de la Brangelie 3. Peu de jours auparavant, Mr. de Bourdeille s'estant rendu dans 10 presidial, il fut tenu un conseil public qui se termina a ce qu'on feroit une tres exacte garde, le tout soubs les ordres de lllr. de Bourdeille, lequel fut remercié de ses bonnes volontés et prié de les vouloir continuer. Quelques jours après, Mr. de Beauvais, voiant que ceste armée ne faisoit aulcun progrès à l'avantage de le princc, que on ne reprenoit aulcun des postes tenus par ~1I.. de Sauvebœuf, quitta l'armée et s'en alla trouver Mr. le prince dans son armée, du costé de Xainctes, et après quelques douze ou quinze jours de sejour, s'en revint en la compagnie de AIr. de Mattra 4, cousin germain de Mr. de Bourdeille envoié pour commander, de la part de Mr. le prince, los troupes de Periguord. C'est pourquoy, le 29 decembre, ayant donné rendes vous à leur troupes du costé du Pont-de-Ves 5. proche de Coulaures, Mr. de .llattra sortit de la ville pour se rendre en ce lieu, comme aussy ~rr. de Bourdeille fut de la partie. DoH'en9e de l'abbaie de Chaucelado coulre les troupcs de Saaa~eba'nf. Le Ii ou 1; au mois de decembre, 111r. de Sauvebœuf ayant grossi la garnison de Chastellu Levesque et ayant peine d'i subsister, parce 1 Henri Nompar de Caumont, mar,[uis de Casteluau, duc de La Force après la mort de son père, né en li-b4~ mort eu jaucier 1678, pair el maréchal de France. Il avait épousé, le 17 octobre IljO lfarôuerite d'Escodéca, dame de Boisse, fille de Armand et de Jeanne dc Couistiri de Bourzolles. Dict. de Lalanne. 2 Frauçois de La Croptn, seigiieui- de Beauvais, lieulenanl-nénéral des armées du roi, épousa Charlotte ~IaL'lel, ClJlBtesse de .1,1~ireiliius en Saintouge. Il était Lnesti~e de camp de cavalerie en 1319. I~ P. 3 Antoine Joumard, vicomte de Leger, fils dit seigllpul' de La Drangelie. Yoir la deruière de toutes les notes elle le concerne. Des Joumard, la terre de la Brangelic, en Vanxains, passa aux rJc~'nae, puis aux Chasleigner, aux Lostanges, et enfin aux L\uga. \"olli comment M. Salleix en est propriétaire par succession. 4; Darthélemy dc Honrdeille, comte de Nlathas, barou de Toucbainvilte, épousa, en lti;39, Atiiie de Coutance, fille d'fiardouin, sieur de Haillon, et de ~Iari~ du Bois. l'. l'. i~4. 1. Pont-dc- "cy, hameau de la commune de canton de nnntlllellt de ['[[te el do ta Loup. I7int. In Dorrl. rléjei 'ilé. que l'année estoit très disetteuse en bled, il songea de se baisir de l'abbaie de Chancelade 1, et pour y mieux reussir, il feit un gros de cavalerie de deux cent maistres on euviron et de cent fantassins, avec lesquels, le tambour battant, ils se rendirent à Chancelade, derrier le moulin de l'abbaie, croians entrer par la. Les pères et roligieux, advertis de leur dessein, qui ne leur pouvoit qu'estre très nuisible, se munirent de quelques gens du pareage et de leur terre au nombre de quelques cinquante, et avec ce peu de secours, en feirent demeurer sur la place dix ou douze cavalier et mesmes des officiers et en blessèrent jusques à une trentene ce qui les obligea à faire sonner la retraite et porter les nouvelles de leur deroutte à 11'Ir. de Sau vebæuf, qui s'en estoit retourné d'asses proche de l'abbaie les croians asses forts, ce qui recula les esper8nces qu'il pouvoit avoir d'entrer dans Perigueux par l'intelligence de quelques particuliers, ce qui ne leur peut reussir, la ville estant preservée de ses embusches par une bonne garde aux portes et murailles. Sommation de M. de SauvebceaP à Perfgucua inutile. Peu de jours après l'arrivée de 1\11'. de Sauvebceuf au Chasteau Levesque ayant dressé deux ou trois squadrons de cavalerie au dessous de Barbadau, croiant diviser la ville et se servir des amis que ~Ir. de Labrousse de Verteillac pouvoit avoir dans la ville il envoia sommer la ville par un trompette ce qui obligea 1\11'. de Beauvais de se rendre au corps de garde, lequel luy ayant dict de se retirer, neantmoins estant retourné pOlir une seconde fois, 1\11', de Beauvais luy tira un coup de mousqueton duquel il tua le cheval du susdict trompette. Trompctc de Il. de Cantllac reteuu par la garnison du Cùasteaa Levcsque. Peu de jours après, 11r. de Sau vebœuf en eut raison, car les forces de IVIr. de Bourdeille estant sorties avec la compagnie de Mr. de Canillac 1 Chanrelade forme avec Beauronne une commune du canton de Péri~1\CUX; c'élail Une abbaye célèbre fondée en 1128 et appartenant à l'ordre de ~ainl-Augu.;lin. En 16,-l, l'abbé de Chancelade était encore le vénérable Alain de Solminihac, '1IIOi'l'¡e 'Iue de Ca\¡ol' car il Ae donna sa rlemission que le t5 no- et du regiment de La Douze, le trompette de Canillac estant allé sommer la place du Chasteau l'Evesque, fut mené prisonnier par quatre mousquetaires et y demeura quelques jours prisonnier, pendant lesquels Mr. de Sauvebœuf songeoit tousjours d'enlever quelque cartier de quelque regimenL Il en trouva une occasion un matin, un peu avant le jour, ayant surpris quelques compagnies d'infanterie de Mr. de Bourdeille, a un village de Chariervineu, nommé Reiiallac 1, daus lequel fut tué Ur. de Larivière 2, fils de Mr. Chancel, capitaine d'une compagnie, et menné blessé à la mort dans le pelit veutre au Chasteau l'Evesque, ou il mourut et y fut enterré. Canau, cirurgien, pour y aller en seurte, se servit d'une lettre de 1\h'. de Labrousse de Vertellac qui luy servit de passeport, en la compagnie de Mr. de La Rivière. Fut aussy blessé à la main, 111r. de Bourgogne 3, de la famille de Mrs. de 1\[ontoson, Remission du Chasteau l' entre les mains de ltir. de Fonpltou, ~~icaire general. et puis Mr. le prince y mit Chalepe en garnison, awee un de ses Proeez verbal de l'estat du Chasteau Lcvesquc. Le 27 decembre, par ordres du conseil vU autres ordres secrets, les prisonniers du Chasteau l'Evesque estant sortis un jour de devant, Mr. de Sauvebœuf avec Mr. de Labrousse quittèrent le Chasteau Levesque, ensemble la garnison d'Agonnac s'y estant joincte, ils prindrent la routte de Nontron pour de la se rendre en cour. Il fut vembre 1652. Bulletin de la Société archéol. du Périgord, 353. Alain de Solminihac naquit au châleau de Belet le 23 novembre 1593 du mariage de ,fean, écuyer, seigueur de Belet, et de Jeanne de l\!arquessac. Il fut pourvu de l'abbaye de Chancelade à 22 ans, fut nommé en t636 évêque de Cahors oit il mourut en 16~9. Généal. Solminihac, par Drouyn. , t Il faut lire Réjaillac, pelit village de la commune de Champcevinel, qui est peu éloigné, en elIet, de Châleau-l'Evèquc. Champcevinet est une commune du canton de Périgueux. 2 Peut-èlre Pierre de Chancel, sienr de La Rivière, marié à Marie du Reclus, et dit mort,avant 1672, lors du mariage de son fils Gabriel, avec Jeanne Poulard. Etat civil de Bourdeilles. La Rivière-Chancel, capitaine dans le régiment de Bourdeille, se trouva. enveloppé dans un méchant po sIe. il mourut le lendemain de ses blessures et fut enterré à Château-l'~vèque. C. C. 3 Niontozon, son lieutenant de Chancel de La Rivière, qu'on apeloit parmi ses camarades Biénat'd sieur de La Bourgoigue, lit aussi très bien son devoir. C. C. Il pouvait être frère d'Elienne de Dloutozon, sieur de La Bonrfiouguer marié à Antoinette du Cluzel et vivant en 1659. .a..ll. P., GG, 62. commis quantité d'actes d'hostilité dans le Chasteau Levesquc, jusques à se battre en duel dans l'eglise et à y faire mesmes des ordures, y tuer du bestail, boire dans les calices voler les ornemens du prestre; enfin, les habitans du lieu, qui y avoint refugié tous leurs viuures, les perdirent et furent à la faim et grande necessité. Le 28 decembre, Mr. de Fonpitou vicaire general après la sortie de lllr. de Sauvebœuf avec Mr. hiontoson advocat du roy, se rendirent dans le chasteau pour veoir ses espouvantables desordres et faire faire procès verbal da l'estat du chasteau. Le 29 Mr. de Ferrières, lieutenant particulier, accompagné de Mr. de Fonpitou et de Mr. 1\[ontoson, advocat du roy, commissaires, y retournèrent pour travailler au susdiet procès verbal et inventaire. Deputation secrète d".ers Mr. le lrince. La ville de I'origueux aprehendant ces desordres ou plustot les particuliers qui avoint signé l'union de 31r. le prince depultèrent Mr. !\Ioisson 1, advocat, devers [1'. le prince pour l'informer de ce qui se passoit dans la province et dans la ville, et que le general d'icelle ne se separeroit de son service et pour reclamer sa protection et assistance, laquelle deputation depleut à Mr. de Bourdeille, craignant qu'on ne parlast de luy. [.1 Ph. TAMIZEY DE LARAOQUE. P. HUET. Cte DE SAINT-SAUD. ri François Moisson, 1YocaL, épousa Jcanne Louvic, le 2G mai iG~3, dont Anne, née en 1647. IVotc de dI. Ilardy d'apr~s les _f. M. P., GG. G~ ct .ii Le 28 janvier dernier, notre Société a perdu, en la personne de dt. Julien de CervaJ, ancien conseiller général de la Dordogne ancien magistrat, un de ses membres les plus fidèles et les plus sympalhiques à ses travaux. Il appartenait à une vieille famille sarladaise demeurée attachée au sol natal. L'un de ses ancétres vers le milieu du XVIII" siècle, obtint de la Jurade de Sarlat une curieuse concession qui a droit à la reconnaissance des archéologues, car elle a eu pour effet de préserver de la destruclion un important débris du rampart de cette ville, jadis illuslré par de beaux sièges, et l'unique porte, noire de lierre d'un pittoresque effet, qui en subsiste encore. Une muraille de la geôle, à celte époque, s'étant démolie, et plusieurs détenus, naturellement, ayant mis à profit cette occasion de s'évader, le sieur de 31arqueyssac de Cervlll offrit de faire à ses frais la reconslruction dont la nécessité s'imposait, et la Jurade, en remerciement, lui accorda le droit de relier sa maison au mur de ville par un pont jeté sur la rue, pour lui permettre de se promener sur le haut des remparts, dans une étendue limitée, sans sortir de chez lui. Ce singulier droit de jouissance a suffi pour paralyser, depuis lors, les prélentions des propriélaires voisins qui, attenant à la vénérable courtine, n'auraient pas manqué sans cela de s'agrandir à ses dépens. Comme on vient de le voir, le premier bénéficiaire de celte heureuse 8utorisalion municipale avait pris le nom de la terre et du château de 31arqueyssac, que la famille de Cerval possède depuis des siècles dans les environs de Sarlat. Tous les visiteurs des bords de la Dordogne ont remarqué l'admirable situation de cette belle demeure, sur sa colline en cap entre deux plaines, que l'œil embrasse tour à tour le long des allées d'un parc sans fin. Ou y remarque particulièrement sur un rocher, la petite chapelle où notre confrère a voulu étre enseveli. Ce cbâteau, l'un des quatre qui se présentent ensemble au regard charmé dans ce coin du Péri- NÉt.;nOLOGIE. M. JCL1EY 0" CERVAL. gord, vrai quadrilatère féodal ~1, a été longtemps, au cours de ce siècle, un foyer animé de la vie politique dans nos régions. Héritier de ce souvenir et de celle superbe résidence NI. Julien de Cerval a vu de bonne heure s'ouvrir devant lui la perspective, riante pour tant d'autres, des honneurs électoraux. Il a borné son ambition au mandat de conseiller général qui, du reste, depuis le moment où il l'a sollicité, en 1860, jusqu'au jour où, en 1871 l'incompatibilité nouvellement établie entre certaines fonctions électorales et judiciaires l'obligea à y renoncer, n'a cessé de lui ètre conféré sans concurrents, à la presque unanimité des suffrages. Sa famille avait toujours été populaire, de cette popularité stable d'autrefois qui s'aLlachait plutôt à une race connue qu'à une individualité survenue et il ajoutait à ce legs familial la sympathie personnelle qu'il inspirait à tous. 1'sn 1880, malgré le déclin de. ses forces, dès celle époque et sa retraite déjà presque commencée, il conservait de telles racines dans le cœur des ouvriers sarladais qu'il fut élu à une majorité considérable président de leur société de secours mutuels et, après avoir relevé cette institution, qui doit sa prospérité à son dévoÙment, il a gardé ce titre jusqu'en 1887. A celle date, il a dû, pour raisou de santé, donner sa démis~ion en même temps qu'il quittait prématurément la magistrature, et il s'est consacré à compléter une des œuvres les plus chères et les plus durables de sa vic l'embellissement de 9iarqueyssac 2. Le magistrat mérite en lui des éloges particulier~. Le tribunal de Sarlat, dont ses anciens collègue~ n'ont jamais pu se résigner à croire qu'il ne faisait plus partie, a regretté de ne pouvoir rendre qu'un muet hommage à cet homme modeste qui, ayant pu atteindre s'il l'eût voulu aux plus hautes situations de ce pays, a préféré demeurer simple soldat dans la milice du Droit. Nul, avec plus d'intégrité, n'a mieux su démèler les nuances changeantes d'une affaire ni mieux connu l'art de les relléter dans la longue phrase ondoyante et rituelle d'un jugement. Je le louerais bien mal, je l'affligerais dans sa tombe, si je n'ajoutais à son portrait cette touche finale qui effaçait à ses yeux toutes les autres il est mort, comme il a vécu, chrétiennement. Chrétien, il ne l'était pas seu- 1 Les trois autres sont Beynac, Feyrac et Castelnau, ce dernier en ruines. 2 Le gol1t des arts était inné chez plusieurs membres de cette famille. Une nièce de M. de Cerval, Tdm la vicomtesse de Saint-Priesl, trop tOt enlevée au monde et à l'art périgourdin, est l'auteur de l'une des plus charmantes statues du Mnsée de Périgueux, cetle jolie adolescente cueillant des OeUfs qui figure, au catalogue sous la nom mérité de Primavera. lement par les observances il l'était surtout par l'esprit de charité et de fraternité, par la pratique constante de la bienveillance dans les discours, de la bienfaisance dans les actes, de l'aumône sous toutes ses formes, avant tout sous celle du travail offert durant la saison rigoureuse. Toute sa vie., il a fait ainsi du socfalisme chrétien sans le savoir, et du meilleur. Les regrets qu'il laisse sont une consolation pour sa veuve dévouée pour sa fille unique, Mme la baronne d'Erp, qui, retenue en Perse par les fonctions diplomatiques de son mari, ambassadeur de Belgique Il Téhéran, n'a pu arriver à temps, le voyage élant de cinq semaines, pour recueillir son dernier soupir. G. T. M. ROBERT GASSOX BUGEAUD n'ISLY. Notre Société comptait parmi ses membres un desceudant d'uni! des premières illustrations du pays, le maréchal Bugeaud. lI. Robert Gasson figurait sur nos listes depuis f 877, C'était le premier des petits-fils du vainqueur d'Isly, l'ainé des enfants issus du mariage de 11°~a llfarie Bugeaud avec \f, Gllsson, qui fut en dernier lieu receveur-général à Brest, Il était né en 1845, quatre ans avant la mort si prompte qui emporta son grandpère, Son éducation terminée, il Cllt attaché à l'ambassade de St-Pétersbourg, occupée par le général Fleury, allié de sa famille. Il s'y trouvait encore lorsque' la guerre de 4870 éclata. Son cousin Thomas Feray était à Fraeschwiller, où un obus lui fracassa la jambe. Robert traversa l'Europe pour réclamer sa part d'honneur et de dangers. Capitaine aux mobiles bretons, il concourut aux actions meurtriéres engagées sous Paris et fit t remarquer sa constance intrépide à la journée de 1Ilontretout, sous la fusillade prussienne. La sinistfe campagne avant pris fin, il rentra dans la diplomatie et devint secrétaire de la légation française il Berne, puis à Bruxelles, En 9874, il se maria \[116 lVlarie Pradier, fille d'un industriel de Périgueux, vint apporter à son foyer, avec les dons de la fortune, la simplicité gracieuse et le prestige de la charité. II se fixa alors dans la résidence habitée jadis par son père. L'ancienne demeure da La Roche de SaintPantaly, vendue uationalement en t 796 sur l'émigré Lestrade-Lacousse, J avait été rachelée par la famille Bugeaud à l'époque du mariage de hi. Gasson le château avait été renouvelé de jeunes ombrages re- couvraient les vieilles ruines. Robert Gasson continua ces embellissements tout eu améliorant les terres. Dans ces dernières années, il avait réparé les désastres du p6~lloxera et planté une vigne dont la récolte lui donnait un juste orgueil. Il recherchait d'ailleurs sur tous les points les progrés agricoles et citait avec complaisance les résultats obtenus dans ses domaines de Saint-Pantllly et de Lanouaille. On qu'avec, ces entreprises le travail ne pouvait manquer aux ouvriers autour de lui aussi à ses obsèques plusieurs déclaraient que sa mort était une ruine pour eux. Les services qu'il rendait, sa t'amiliarité engageante, sa joviale humeur faisaient oublier la vivacité un peu rude de son caractère. Il avait acquis dans sa commune assez de populllrité pour être plusieurs fois réélu maire malgré la répugnance qu'il il manifestait hautement, à l'exemple de son aïeul maternel, pour tout ce qui sentait l'esprit de désordre. A Saint-Pantaly, par une fortune rare aujourd'hui, l'accord était complet entre l'autorité civile et l'autorité religieuse, le maire et le curé il allait jusqu'au dévouement de l'intimité, On le vit bien lorsqu'au milieu des apparences d'une brillante santé, 1f. Gasson fut pris d'un mal étrange qui le menaçait d'une suffocation subite. Le plus empressé a. lui offrir ses soins, le plus assidu à le visiter, ce fut M. l'abbé Mazet il l'accompagna à Paris lorsqu'il fallait tenter une cruelle opération, et nui doute que ses exhorlations n'aient contribué à soutenir le courage du patient, qui se montra inébranlable. Ayant bravé la douleur, III. Robert Gasson attendit la mort sans effroi elle le trouva préparé comme les chrétiens, calme comme les hommes de race vaillaute. Ses obsèques ont eu lieu lc i 9 février. Le deuil était conduit par sa mère, femme vénérable courbée sous le poids de grandes vicissitudes, par l'un de ses frères, officier de cavalerie en Afrique, par d'autres parents et des amis. Le conseil municipal avait apporté un drapeau muni d'un crépe. Un nombreux cortège aceompagna le cercueil de Saint-Pantaly au cimetière d'Excideuil, où se trouve la sépulture de famille. Là il fut placé sous le monument qui porte le nom de Charles Bugeaud, duc d'Isly, le fils du maréchal, mort sans enfants en 1868. Il n'existe pas non plus d'enfants de 111. Robert Gasson. Le héros thébain se glorifiait de laisser deux filles immortelles, Leuctres et Man tillée, Le maréchal Bugeaud aurait pu aussi compter dans sa descendance ses victoires fécondes, les travaux agricoles empreints de sa puissante initiative, les actes d'énergie qui révélaient en lui uu homme de gouvernement et de défense sociale. C'est par là que se perpétuera sa renommée. 11 y aura bientôt un demi-siècle qu'il est entré dans l'histoire aujourd'hui, à l'aspect de ce concours empressé autour d'un tombeau, les amis de sa mémoire ont été heureux de reconnaitre que malgré l'indifférence de notre époque, son nom est toujours vivant dans le pays qu'il a pùrticulièrement honoré et servi. Ch. J'oNDAMINA9. Deux planehea accompaynen! celle livraison la 1~° repréaenle la Table de Commuuion oarlovingienne du 3fusée de Périyueur; -el la 2m~, une Plnce de Le GEranl reapoaaable, A. DELFuUII. Imp.. de r~A Do~ooune, une. DupoW et C' SÉANCES MENSUELLES DE LA SOCIÉTl;; HŒTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DU PÉRIGURD. Séance du jeudi 6 Avril 1893, Présidence de M. HARDY, président. La séance est ouverte à midi et demi dans la salle du Musée. Sont présents MM. Condaminas, le marquis de Fayolle, Michel Hardy, le docteur Ladevi-Roche, le docteur Georges Millet-Lacombe, le comte Martial de Roffignac, de SaintPierre et Villepfllet. Le procès-verbal de la précédente réunion est lu et adopté. M. LE PRÉSIDENT nous apprend la mort subite de notre ccnfrère Ti. Bleynie, ancien pharmacien, ancien conseiller municipal de Périgueux, auteur de plusieurs mémoires de paléontologie et de géologie publiés dans notre Bultetin. Il avait été chargé, il y a une dizaine d'années, par M. le docteur Galy de classer et étiqueter les collections d'histoire naturelle au Musée de la ville, et il s'était acquitté de cette tâche avec autant de soin que de compétence Suivant une pieuse coutume, une notice sera consacrée à sa mémoire. L'assemblée exprime d'unanimes regrets. 14 Notre bibliothèque a reçu pendant le mois dernier les ouvrages suivants Le Jou~^nal des Savants, cahiers de janvier et de février .1893, deux fascicules Paris, Imprimerie nationale La Revue archéologique, publiée sous la direction de MM. Alexandre Bertraad etGeorges Perrot, membres de l'Institut, troisième série, tome XXI, janvier-février 1893, in-8°, Paris, Ernest Leroux, éditeur abonnement; Le volume de la LVIIB session du Congrès archéologigue de France, séances générales tenues à Brive en 1890 par la Société française d'archéologie pour la conservation et la description des monuments, in-8°, broché, Paris,Alph. Picard, libraire, et Caen, Delesques, imprimeur, 1891, contenant, page 223, un mémoire de nI. le marquis de Fayolle sur une Arntoire du Xlle siècle et le tornbeau de saint F,tien~ze à Obasine Coroè~e, et, page 2G8, une étude de 11I. Rôusselet sur Le chcïtea-u de la Filolie Dordog~ze; La Bibliothègue de l'Ecole des Chartes, tome 1,III, sixième livraison novembre-décembre 1892, in-So, Paris, librairie d'Alphonse Picard et fils La Revue de la Société des Etudes historiques, quatrième série, tome X, 58e année, 1892, un volume in-8o, broché, Paris, Ernest T11orin, éditeur; Les nfémoires de la Société des Antiqz~aires de Picardie, documents inédits concernant la province, tomeXIII, Le clerg2de L'église d'Ar~ziens en 1789, un volume in-4° broché, Amiens, imprimerie Yvert et Tellier, 1S92, où, à la page 287, est nommé bi6r Charles de La Cropte de Chantérac, né en 1723, » pourvude la commende del'abbaye de Sery dès l'année 1750. » Il fut sacré évêque-comte d'Aleth le 19 juin 1763, A la révo» lution, il émigra en Espagne, où il mourut en odeur de » sainteté, Il était de cette pieuse famille dont l'un des » membres, Jean de La Cropte, avait mérité l'estime et l'af» fection de Saint-Vincent-de-Paul. La mère de Fénelon, » l'illustre archevéque de Cambrai, était aussi de la même famille. » Notice sur l'abbaye de Ser~, p. 103. Alma~zaclz royal de 1785,. Les dfémoir~es de l'Acadéuzte natiorzale des sciences, awts et belles-lettres de un volume broché in-8°, Caen, Henri Delesques', imprimeur, 1892 Le Bullelira de la Société des Antiqzcaires de l'0-uest, 4" trimestre de 1892 in-8°, Poitiers, imprimerie Blais Roy et CI"; La ReL~ce de Saintorage et d'A~cnis, bulletin de la Société des archives historiques, XU!- volume, 2e livraison, fer mars 1893, in-8~, Saintes; ~1-1 lllortreuil, libraire, où est relaté un passage du Bulletio du proteslaratisnrc, du 15 février dernier, qui fixe Jarnicot, lieu-dit de la commune de Parcoul Dordogne, jadis diocèse de Saintes, l'endroit où se réunissaient les protestants de La Roche-Chalais et des environs, et où, à la page 102, dans un chapitre sur le culte de SaintEtitrope, est signalé le prieuré de Saint-Entrope de SeptFonts, paroisse de Coriiille, diocèse de Périgueux, » Les archives de la Haute-Vienne série D, possèdent des pièces qui le concernent. La bulle. de 1258 témoigne de son ancienneté, comme aussi les titres, puisqu'ils remontent v 1254. Ruiné par les Anglais, le prieuré se releva plus tard Le Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, tome XVII, quatre fascicules in-8°, Cahors, imprimerie de Laytou, 1892 Le Bulletin périodique de la Société Aréégeoise des sciences, lettres et arts, 4" volume, in-8°, Foix, typographie Gadrat ainé, 1892 La Revue des ro~na~aes, 4" série, tome VI, janvieraoût 1892, tome XXXVI de la collection, in-8°, Montpellier, contenant la chanson de geste, ~ifaicgis d'Aigre~nont; De M. Grellet-Ba]guerie, deux opuscules son lntrodzcction au mémoire sur l'origine exclusivement française et aquitanique de la légende des Quatre Fils Aymon, époque et théâtre de leurs aventures légende d'Heildon, roi d'Aquitaine, in-8°, de 20 pages; Origine historiçace des villes de Ribérac, Jfussida~a, Saint-Astier, Grignols, ~l~are~cil, Auberoche, Aubeterre, ~ Castillora sur Dorclograe, in-8° de ~4 pages, Ribérac, Delecroix, imprimeur, août 1881 j et deux manuscrits de notre érudit confrère, l'un portant le titre d'Analyse historique de la légende de l'abbaye de Gz~itres, et l'autre de Tableaec généalogique co~ les comtes de Périgor-d De M, le baron de Baye, sa brochure intitulée Souvenir du Congrès d' et d'n,rchéologie préiristoriqzces, XI° sessiorc, Illoscou, 1892, comprenant une Allocution prononcée à la séance du 12 aoùt; la Sculpture en France à l'âge de la pierre séance du 14 août'; et l'Origine orientale de l'orfèvrerie cloisol1née séance du ?0 aoùt, in-8° de 45 pages, Paris, librairie l\ilssolJ, 1893 De M. le marquis de Fayolle, un exemplaire de son mémoire tiré à part sur l'Armoir~e du Xll° siècle et le Tonz,bea~ de saint Étierane à Obasiae, in-8° de 1G pages, avec trois planches, Caen, Henri Delesques, imprimeur, 1893 De M. Champeval, avocat à. Figeac, la Car~te f~odale des chdtellenies du haut et bas Limousirz, de la haecle et basse dlarche, des vicomtés de Li.~noges et de Tu~~eune, avec la Combraille, le et les poiteuines avant 4600, tirage à part du Bulletin arcliéoloyique du, Lirnousio, lithographie Payel1ncville De M. le chanoine Arbellot, sa plaquette sur Jeanrae d'Arc et FrLre Séguin, in-8° de 5 pages, Limoges, imprimerie Marc Barbou et CI., mars 1893 De M. le comte Alexis de Chasteigner, la Généalogie de la 171aGSOrL de Cha,steigrzer, iii-4, de 28 pages, Poitiers, imprimerie Oudin et CI., 1893, extrait du l~istorique et des familles dic Poitou, par 111\1, Beauchet-Filleau, deuxième édition; De M. Gustave Charrier, son tome II, 148i-1530, des Jurades de la ville de Bergerac, tirées des registres de l'hôtelde-ville, un volume broché petit iii-80 de XII-404 pages, accompagné de quatre planches lithographiques, Bergerac, Imprimerie générale du sud-ouest, 1893 1 De 1`I. Crédot, le gros volume qu'il vient de publier sur Pierre Pontard, évêque constitutionnel de la Dordogne, iii-81 broché de IV-668 pages, Pari3, Delhomme et Brigtiet, libraires-éditeurs, 1893 De 11. Dujarric-Descombes, le n° du 2,1 mars 1893 du Jo,ii,i-7ial de la Do~~dogne, contenaot le plan d'une étude sur les monnaies du Périgord par l'abbé Audierne; Et de M. Ivan de Valbrune, Le éphémérides de Périgueux, n° 14, janvier-février 18Q3, une feuille in-8°, Périgueux, imprimerie Cassard frères. Des remerciments sont votés aux donateurs. Notre confrère M, nous fait savoir que les deux premiers volumes parus des ,Jurades de Bergerac seront livrés aux membres de la Société à raison de 3 francs chacun au lieu de 4 francs, pris à l'Imprimerie générale du sud-ouest à Bergerac, ou 3 francs 50 par la poste. M. LE PRÉSIDENT priera 31. Dujarric de se charger du compte-rendu bibliographique de Pierre Porztccrd. rI. DE SAINT-SAUD nous mande que notre Culletin. a indiqué en 1880, comme date de naissance de ~19, de Belsunce, le 12 décembre 1673. Le Buhetira de 1881, p. 190, rectifie seulement l'année, changeant l'année 1673 en 16ïO; mais le quantième n'a pas été rectifié, c'est le 9 décembre au lieu du 12. Il a été, en effet, baptisé le 21 décembre, âgé de 1? jours. M. DE ROUJIEJOU!C, absent du Périgord, adresse par écrit ses excuses de ne pas assister à la réunion. [1 aurait voulu nous entretenir de la prochaine excursion qui se dirigerait, si l'assemblée y consent, vers le canton de Yillefranche-deLongchapt. Les excursionnistes pourraient voir le premier jour Montpon, Puy-de-Chalus, Gur~on et le chàteau, SaintMartin, Montpeyroux, ~lontvigne et Castillon le second jour, Castillon et le champ de bataille, le Fleix, Saint-llléardde GUl'çon, Saint-Remy et Montpon. Tels seraient les prinpaux poin ts il visiter, les détails seraient fixés ultérieurement et communiqués à la Société dans son assemblée générale du 27 mai. Notre vice-président propose la date des 12 et 13juin, ou celle du 19 et du 20. 11I. GaEmER nous écrit sur le même sujet, en fournissant quelques détails de plus et proposant, pour le premier jour, Vauclaire, Montignac-Ie-Petit avec son castrum et sa pauvre relique, la tour du Puy-de-Chalus, Saint-Martin-de-l'Herm, l'ancien prieuré de Plagnac, Carsac, Vil lefranche-de-Longchapt, Montpeyroux, château de Montaigne et coucher à Castillon; pour le second jour, visite du champ de hataille de Castillon, La l~iothe-nlontravel, Montearret, Saint-Antoine, déjeuner à Sainte-Foy dans l'après-midi, le Fleix, SaintMéard-de-Gurçon, Ponchapt, Saint-Remy et retour à Montpon. Notre honorable confrère fait remarquer que nous allons traverser les anciennes seigneuries des familles de Grailly et de Candale et qu'il met à notre di~position pour les publier, s'il y a lieu, les quelques documents qu'il possède sur elles. Il a notamment une copie des testaments mutuels d'Archambaud de Grailly et d'Isabelle de Foix, sa femme, de l'an 1402, de celui de lllsr d'Aire, du 15 mai 1592, etc. Il va maintenant s'occuper de l'exécution de l'excursion aux meilleures conditions possibles. Pour que l'excursion soit plus profilable, M. DE FAYOLLE désirerait qu'un programme très sommaire fournissant quelques indications historiques et archéologiques sur les lieux et monuments à ~~isiter, fùt dressé et envoyé aux membres de la Société avant le déput. Il comprendraitdeux ou trois pages seulemeJlt, de façon à ne pas faire double emploi avec le rapport sur l'excursion. bl~i. de Roumejoux et Grenier pourraient se concerter sur cette courte rédaction. La proposition mise aux voix est acceptée et la date choisie est celle du 19 et du 20 juin. Notre érudit correspondant M. GRELLET-BALGUERIE avait remarqué, comme M. de Fayolle, les postes, stations, vigies, qui se trouvent le long de la vallée de l'Ille, de Coutras à Périgueux. Et il avait déjà étudié en détail une série de petites stations, le long de la vallée de l'Agout Tarn, de Saint-Sulpice-la-Pointe à Lavaur et Castres. Au bord de cette rivière, de distance en distance, nous écrit notre confrère, on rencontre de petits tumulus sous lesquels existait et existe une petite chambre souterraine, propre seulement à contenir deux garde, avec provision et bois pour donner les signaux la nuit. A l'embouchure d'un 1'Llisetlu lorrentueux, le Nice, qui se déverse dans l'Agout, s'élèvc un plus grand tertre ou tumulus entouré d'un fossé, bien que la charrue en ait fait disparaitre un rang. Ces tumulus sont des postes de vigies pour faire le guet de la terre n, comme Charlemagne avait institué le guet de la mer. Ce ne sont pas des châteaux dont les souterrains sont vastes et profonds pour loger soldats, prisonniers et malfaiteurs. On voit aux environs ou non loin de Lavaur, il nlassac, sur un coteau élevé, un massif circulaire, qui recouvre un réduit ou refuge souterrain, comme on en retrouve tant d'autres qui se correspondent le long des rives de l'Agout, le long de la route militaire de à Lavatir, Castres l'un s'appelle le camp llZaurel ceiui de Massac s'appelle le Fort du Vieux-Lavaur, etc. M. DE FAYOLLE dit qu'il connaissait l'existence de cette série de postes d'observation dans le Tarn. \1. Barr Ferree, qui prépare une histoire des cathédrales de France pour l' Record, revue d'architecture trimestrielle publiée à New-York, écrit il M. LE PRraIDEMT pour avoir des renseignements sur l'histoire et la description de la cathédrale de Sarlat. Il voudrait en avoir aussi des photographies, nI. Barr Ferree pourra consulter la Guienne historique et de Ducourneau, les Chro~ciq2~es du chanoine Tarde, et notre obligeant confrère M, Lacroix, notaire il. Sarlat. M. Charles Duaaw veut bien nous envo~~er copie d'un intéressant procès-vcrbal, de 1652, qu'il a découvert dans les registres d'état civil de la paroisse de Festalomps et dont la teneur jette un jour curieux sur les moeurs militaires de l'époque. Il a pensé que ce fait divel's inédit pourrait èti-e utile à ceux de nos confrères qui s'occupent sl~écialemeot des faits de guerre se rattachant à la Fronde en Périgord. Après lecture, l'assemblée en dernande l'insertion au Bulletin. Notre confrère, ~I. J. ROUSSELET, offre à la Société une série intéressante d'assignats de l'époque révolutionnaire. Cette série comprend un assignat de mille francs imprimé à l'encre rouge un de 125 livres un de 100 francs deux de 25 livres quatre de 5 livres un de 50 soli3 et un de 10 sous. Sur la proposition de M. LE PRÉSIDENT, l'assemblée s'empresse de lui voter des remerciments. Parmi les récentes acquisitions qu'il a faites pour le Musée départemental, M. LE PnÉSIDE~T soumet notre examen 1° Une fort belle série d'instruments, armes et outils de l'industrie solutréenne, provenant de fouilles faites à Laugerie-Haute, dans la commune de Tayac, par M. Tabanou, ii'stituteur public à Saint Sel'llin-de-Reilhac. La station classique de Laugerie-Haute n'était pas encore représentée au Musée de la Dordogne c'était une lacune fàcheuse aujourd'hui comblée très heureusement. La série nouvellement acquise comprend une vingtaine de pointes de lances, la plupart finement retaillées sur les deux faces; l'une de ces pointes, d'unmerveilleux travail, est en quartz hyalin; de nombreux grattoirs; deux poinçons façonnés avec des tronçons de lances; enfin, deux objets en bois de renne fort curieux, l'un est un bâton de commandement, percé d'un large trou à sa base, l'autre un lissoir laborieusement aminci à l'aide d'un couteau de silex. A considérer ces deux objets, on voit bien que ce sont de premiers essais du travail de l'os, industrie qui devait bientôt prendre, avec les hommes de la Madeleine, de si grands développements et arriver même à sa perfection 2° Un sceau-matrice en bronze, ogival et de om041 millimètres de hauteur, Dans le champ se voient deux clefs aux pannetons opposés et dirigés vers l'extérieur les poignées losangées chevauchent l'une sur l'autre. A droite et à gauche, une étoile. Et à la suite, une palme précédée et suivie de deux petites étoiles. Légende + SI'XILLV ECCE DE PEYZAC. Sigilhcnz ecclesie de Peyzac. La facture de ce sceau et les caractères de l'inscription permettent de le rapporter au xlve siècle. Sa provenance périgourdine ne peut faire non plus l'objet d'aucun doute. Depuis le commencement de ce siècle, il était en la possession de la famille Mp,rcier, à Peyzac, près de Saint-Léon-surVézère. On sait d'autre part que l'église de Peyzac, qui dépendait de l'abbaye de Saint-Amand~de-Coly, était sous le vocable de saint Pierre, ce qui explique la présence des clefs sur le sceau particulier de cette églis~. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à deux heures et demie du soir. Le Secrétaire général Le Président, Ferd. VILLEPELET. ~!ichcl HARDY. Séance du Jeudi 4 Mai 4893. Présidence de M. DE ROUMEJOUX, vice-président. La séance est ouverte à midi et demi dans la salle ordina,ire du Musée départemental. Sont présents MM. Charles Durand, DujalTic-Descombes, le marquis de Fayolle, A. de Froidefond, le docteur LadeviRoche, Lespinas, le comte ~Iartial de Roffigoac, de Roumejoux, de Saint-Pierre et l'abbé Brugière, M. DE ROUIEJOUU nous fait part de la mort de .\1. le docteur Ussel, nouveau membre de notre Société, enlevé après quelques jours de maladie, à l'àge de 28 ans. Il était depuis trois mois gendre de notre Président, auquel la Société adresse, ainsi qu'à sa fille, l'expression de ses regrets respectueux et sympathiques. Notre bibliothèque a reçu pendant Je mois dernier les publications suivantes Le B~cllelin archE~ologiqc~e du Comité des tr~avazu~ hisloriques et scienti~g~ces, année 1892, n° 3, in-S., Paris, Ernest Leroux, éditeur, 1892 Le Bulletin dzcComité des tra>>au.~ historiques el section des sciences économiques et sor,iales année 1892, n"l, iu 8°, Paris, Ernest Leroux, éditeur, 1893; Seventh annual ~~eport of lhe Bureau of elh.~tolog~ to the socretary of the Smithsonian institution 1885-S6, volume de 409 pages, in-4°, relié, Washington, government printing office 1891 j A by Stephen Return Riggs edited by James Owen Dorsey. Washington, government printing office, 1890, in-4., relié; Annual reporl of the Board of regeuls of the Snzithsn-nian i~eslit~ztion showing the operations expenditures etc. Reporl of the U. S. national museurn. \Vashington, government printing office 1891, grand in-8°, relié, de 8ft pages Bihliography of the Athapascan langnages by James Constantine Pilling. Washington, government printing office, in-8., 1892, La Revue de Saintonge et d'Aunis, bulletin de la Société des archives historiques, XIII" volume, 3" livraison, le~ mai 1893, iii-8,, Saintes, Al~n° .\Iortreuil, libraire Le Bulletin de la Société hisloriq-zce et archéoloyique de la Corrè~e, tome XV; 1'. livraison, in-8°, janviermars, Brive, Marcel Roche, imprimeur; Lea blémoires et comptes-reradrs de la. Soci~lé et littéraire d'Ahcis, année 1891, tome XX£I, in-8°, Alais, imprimerie J. Martin, 189'a; Le Bulletin de la Société départementale d'archéologie et de statistique de la Dr67ne, année 1893 avril, 105° livraison, in-8A, Valence, imprimerie de Jules Céas et fils. Des remerclments sont votés aux donateurs. Notre coufrère M. CHARRIER nous envoie la copie de trois pièces du xvie siècle, concernant particulièrement la famille Pécharry. L'une, du 12 juin 1569, est une transaction relative à l'office du vice-sénéchal de Périgord, entre Jean Péebarry, écuyer, seigneur de Lagistonie, et Elie de Mangon. Les deux autres, de 1562 et de 1564, sont des provisions et une confirmation accordées à Jean de Pécharry, écuyer, de l'office de prévôt provincial ès sénéchaussées d'Agenais, Condômois, Bazadais et pays d'Astarac, vacant par le décès de Jean de la Tappie. Ces documents sont d'un intérét trop restreint pour étre publiés dans nos annales. M. le marquis DE FAYOLLE entretient l'assemblée de l'église d'Agonac, dont il fut question dans le rapport de 11I. de Roumejoux sur la première excursion de la Société. Cette église est certainement l'une des plus considérables et des plus intéressantes du département. Elle montre l'alliance des nefs pourvues de bas-côtés et des coupoles comme à Cadouin, à Bussière, à Saint-Privat, mais avec des particularités fort importantes et sans doute une plus grande ancienneté. La nef est à trois travées inégales, voûtées en berceau elle est accompagnée de bas-côtés étroits dont les travées communiquent entre elles par des arceaux bas et étroits percés dans le massif des piliers. A cette nef est soudée une superbe coupole de 9 mètres de diamètre environ et dont les grands arcs latéraux forment transepts. Le chœur, sur plan carré, est également voï~té en coupole très surbaissée, ce qui est un exemple rare de l'emploi de la coupole remplaçant la voùte en cul de four dans une abside. On retrouve à Saint-Front des moulures identiques à celles d'Agonac et elles existent aussi dans le donjon roman d'Agonac, qui fut construit par Frotaire de Gourdon, le fon- dateur de la cathédrale de Saint-Front. On voit par là le puissant intérêt qui s'attache à l'étude comparative de ces trois monuments pour déterminer les caractères et l'influence de notre architecture primitive périgourdine à coupoles. Ce n'est pas à dire que tout dans l'église d'Agonac soit contemporain de Saint-Front et même du donjon d'Agonac; mais les similitudes de détail peuvent aider à des conclusions plus générales, et on peut considérer ce monument comme étant de premier ordre non seulement par son ancienneté et par son importance, mais par les renseignements qu'il peut fournir sur une école d'architecture dont il semble que les archéologues s'occupent aujourd'hui plus que jamais. » Cependant M. de Fayolle a été informé qu'il est question de démolir cette belle église, malgré l'état parfait de conservation de ses deux coupoles, pour agrandir le cimetière qui l'entoure et pour la remplacer par une église plus rapprochée d'Agonac- 1`I. de Fayolle s'élève contre cet acte de vandalisme que rien ne motive, car la démolition de la vieille église n'aidera pas à en bâtir une neuve et rien n'empèche de conserver l'une et de bâtir l'autre. n L'assemblée, sur la proposition du Président, s'associe aux paroles de M. de Fayolle et émet le vceu que la Société historique et archéologique provoque toutes les mesures nécessaires pour tâcher de sauver l'un des monuments les plus considérables et les plus précieux du Périgord. M. de Fayolle ajoute quelques détails sur le donjon d'Agonac La base offre des caractères de grande similitude avec les détails d'architecture de l'église ses dispositions intérieures sont fort curieuses et les moulures fort anciennes. Il ne parait pas invraisemblable que ce donjon puisse être considéré comme remontant à la mème époque que le clocher de Saint-Front; mais ~1I. de Fayolle signale en outre l'existence d'une vaste salle voûtée attenant au donjon, datant de la méme époque et qui n'a pas encore attiré l'attention des archéologues. Si on ne l'a pas remarquée, c'est sans doute parce qu'un plancher la divise en deux étages et cache ses belles voùtes en berceau, Cette salle est plus longue que large. Cne rangée de gros piliers cantonnés de pilastres la divise en deux nefs de trois travées voûtées en berceau. Les murs sont décorés d'arcs feints. Le logis du we siècle est exactement construit sur les murs de cette vaste salle, qui peut compter parmi les plus belles que l'art roman ait élevées en France; les détails de sa construclion et de ses moulures la rattachent aussi à l'église d'Agonac, et M. de Fayolle se propose d'en faire une étude complète. » M. le capitaine Albéric DE BÉLEFT, un des membres actifs de la Société, qui lui a fait bien des communications utiles, lui adresse un dessin qui n'est pas sans intérêt. C'est un croquis reproduisant un débris de couleuvrine ou plutôt de fauconneau trouvé au mois de décembre 1892 par les ouvriers de Mle de Montvert, sur la pente sud du coteau de lllontravel. Par sa situation immédiatement au-dessous du coteau, cette terre devait être comprise dans le système de fortification de la forteresse détruite après le siège de 1622. » A cette époque, Montra\'el était occupé par les protestants sous le commandement du duc de La Force j il fut pris par les catholiques sous la conduite du duc d'Elbeuf, et les deux chàteaux furent détruits. Le fauconneau sus-mentionné a donc été employé pendant le siège et a dû faire partie de l'artillerie des assiégés. Le poids de ce débris est de 1 kilog. 300 et sa longueur de 10 centimètres. M. l'abbé BRUGIÈRE donne ensuite lecture de papiers découverts par M^'a la supérieure des soeurs de la Doctrine chrétienne de Saint-Pierre-de-Chignac sous le tapis qui recouvrait un vieux meuble en sa possession 1° Manuscrit Le Íme avril 1Í35, avons fondeut la grant cloche du chapitre avecque Lachassagne et Pucharit et Jean l3ouyer, tous mestre fondeurs de cloche et Tienne Lafon, mestre charpantier, la montée le 15 du mois d'avril. En foy de quoy me suis signé à Sarlat ce 1 ~°'° 1735. Boyer. D 2° Imprimé, sauf les noms en italique. Armes de Sarlat représentées la salamandre couronnée, surmontée de trois fleurs de lis. CERTIFICAT DE SANTÉ. Nous soussignés consuls, seigneurs barons, juges criminels et de police de la nille de Sarlat, en Périgord, certifions Ii tous ceux qu'il appartiendra que Cstieuzze Lnon, 7zznltre chnrpnntier, habitant de cette ville, visage long, cheveux bruns, taille cinq pieds, de médiocre grosseur, accompagné des nommés Jean Bomtard et Pierrot, ses garçons de naétier, son tous en bonne santé et partent de celle ville où, par la gràce de Dieu, il n'y a aucun soubçon de maladie contagieuse, non plus que dans les endroits circonvoisins, pour aller à la Roque-Gaiac, Domme uieille, Beynac, vaquer à leur métier, et ailleurs où ses affaires l'appellent. Nous prions tous ceux qui sont à prier de le laisser librement passer et repasser, et de lui faire fournir le couvert et les vivres nécessaires e-1 payant, comme nous ferions en pareil cas pour ceux qui i ous seroient adressés de leur part. Donné à Sarlat le lroisi~nze jour du mois d'octobre 1721. GISSON, consU. Par Mandement de Messieurs les Consul. BOURDET, secrétaire. Personne ne demandant plus la parole, la séance est levée à deux heures du soir. Le Secrétaire-Adjoint, t, H. BRIIGIÈRE. Le Prlsident, A. DE ROUIllEJOUX, COMPTE DES DÉPENSES DE L'ÉVÊQUE D'A;lUEN5 1, ENVOYÉ PAR LE ROY 2 E~ PÉR1GORT ET QUERCY POUR LÀ nÉFOR~[ATIOX DU PAYS 3. Ceci est le compte du seigneur évèque d'Amiens concernant les dépenses qu'il fit pendant son voyage dans la sénéchaussée de Périgord et de Quercy, où le roi l'envoya avec quelques collègues pour la réformalion du pays, depuis le lundi après la Circoncision de Notre-Seigneur, où il partit d'Amiens avec 41 chevaux pour aller dans lesdites contrées, en l'an du Seigneur 1315 t, jusqu'au jeudi après la ft'Ie de saint Laurent, à savoir le 5 aoril suivant, où le seigneur évèque, revenant des dites contrées, arriva à Paris, ce qui fit eIllout 21;; journées consécutives. La receUe faite par le seigneur évêque pour ses d-penses pendant ce voyage fut fournie par Arnaud de Pourboulain, alors trésorier de Quercy, en tout 3,85/¡ livres 10 sous 10 deniers touri1Qis, au sujet de laquelle somme et recette ledit trésorier a reçu de Monseigneur des lettres scellées de son sceau. Suivent les dépenses faites sur cette recette et d'abord les dépenses ordinaires. Premièrement, pour les trois premières journées d'Amiens à Paris, c'est-à-dire du lundi aprés la Circoncision de Notre-Seigneur au jeudi suivant, où le seigneur évêque entra à Paris, les dépenses furent de 48 livres 16 sous deniers parisis, qui valent 61 livres 3 deniers tournois Item, du jeudi après l'Apparition de Notre-Seigneur, où Monseigneur arriva à Paris, au samedi fête de saint 5ulp;ce, c'est-à-dire le 1 î janvier, 1 Robert de Fouilloy. 2 Louis X le Hutln. 3 Ce litre, écrit en français, parait avoir été ajouté à une époque postérieure; tont le surplus est en latin. Le compte est écrit de deux écritures différentes, et, comme on le dira plus loin voir la note in ~lne`, il n'est qu'une copie du compte original. 4 Les dates et les sommes sont exprimées en chiffres rcmains dans le manuscrit nous les avons transcrites ell arabes, afin qu'elles fussent plus faciles à saisir. jour où Monseigneur quitta Paris pour se rendre à Périgueux, soit neuf jours, durant lesquels Monseigneur resla à Paris à cause d'un mal de pied, les dépenses furent de 175 livres 12 sous 10 deniers parisis, qui valent 219 livres -13 sous 1 denier tournois. Item, du samedi fête de saint Sulpice, jour où hionseigneur quitta Paris, c'est-Ii-dire du 18 janvier au mercredi suivant, veille de la saint Vincent, où Monseigneur se trouva et passa la nuit à Chaumont, en Sologne, soit cinq jours, les dépenses furent de 89 livres 13 sous 4 deniers, qui valent i1~ livres 80 deniers tournois. Jusqu'ici on a compté en parisis, et maintenant on commence à compter en tournois. Item, du jeudi fête de saint Vincent, où Monseigneur partit de Chaumont, au samedi avant la Purification de la Sainte-Vierge, c'est-à-dire le derniEr janvier, où lIlonseigneur entra dans la ville de Périgueux, soit neuf journées, les dépenses furent de 80 livres 19 sous 11 deniers tournois. Monseigneur ne fait pas entrer en compte, dans les dépenses à la charge du Trésor royal, les fournitures de chambre et de cuisine, ni la cire, depuis le jour où il partit d'Amiens jusqu'au jour où il entra à Périgueux, parce qu'il avait tout cela dans ses approvisionnements. Il ne compte pas non plus le salaire de maUre Jean PiLart et de mallre Henri, son compagnon, qui le soignèrent à Paris pour son mal de pied, dépense que Monseigneur prend à sa charge suivant son usage 40 livres tournois et plus. Item, du samedi avant la Purification de la Sainte-Vierge, c'est-à-dire le dernier janvier, où lfonseigneur entra à Périgueux au lundi fête de la c'est-à-dire le 3 mai, soit 89 journées, pendant lesquelles Monseigneur séjourna à Périgueux, les dépenses ordinaires furent de t ,366 livres 7 sous 8 deniers tournois. Item, du lundi fète de la Sainte-Croix au jeudi suivant, à savoir le 6 mai, où Monseigneur entra à Cahors, soit trois journées, pendant lesquelles Monseigneur fut en route pour aller de Périgueux à Cahors, lea dépenses furent de 52 livres 1 sou 6 deniers tournois. Ilem, du jcudi 6 mai, où hlonseigueur entra a Cahors, au jeudi fète de saint Vaast, à savoir le 15 juillet, où llonseigneur partit de Cahors pour revenir, soit 70 journées, pendant lesquelles il séjourna à Cahors, les dépenses ordinaires furent de 936 livres i2 sous î deniers tournois. Item, du jeudi fête de saint Vaast, où ;\[onseigneur partit de Cahors, au dimanche i or août, où il arriva à Chaumont, en Sologne, où l'on commence à compter en parisis, les dépenses turent de 99 livres 1 sous 10 deniers tournois, et jusque-là on a compté en tournois. Item, du dimanche t or aoùt, où Monseigneur partit de Chaumont, au Jeudi suivant 4 aoùt, où il arriva à Paris, soit cinq journ~es, les dépenses furent de 10~ livres 15 sous 5 deniers parisis, qui valent 120 livres 19 sous 3 deniers tournois. Item, du vendredi avant la fète de saint Laurent, 6 août, jusqu'au jour de l'Assomption de la Sainte Vierge, \IoneiÂueur séjourna à Paris pour rendre compte au roi de ce qu'il avait fait dans les pays occitaniens. Monsligneur fut à ses propres frais et ne veut rien compter pour les dépenses dont il s'agit. Item, du jeudi après l'Assomption de la Sainte-Vierge, où Monseigneur partit de Paris, au dimanche avant la fète de saint Barthélemy, où il arriva à Amiens, soit trois journées pendant lesquelles il fut en route de Paris à Amiens, les dépenses furent de 53 livres 17 sous 8 deniers parisis, qui valent 67livres 7 sous 1 denier tournois. Total des jO'lrnées pendant lesquelles Monseigneur fut au service du roi. R18 jours. Total des dépenses ordinaires ci-dessus dites. 3,408 liv. 4 s. 10 den. tournois. Suivent les dépenses extraordinaires faites Far le seigneur évêque d'Amiens en Périgord et Quercy durant le trajet, soit 218 journées, pendant lesquelles le seigneur évêque séjourna dans lesdits pays ou fut en route. Suivent les frais ou dépenses pour les chevaux réformés ou morts. Premièrement furent remis au trésorier de Quercy deux chevaux bayarts t, dont l'un portait les bagages pour la chambre de Monseigneur et valait, quand il fut pris pour le service du roi, 32 livres parisis. Item, l'autre portait les équipements des hommes d'armes et valait, au moment où le seigneur évêque partit d'Amiens, 37 livres parisis et plus. Item, furent remis les cuirs de trois chevaux, dont un bayart et deux liarts 2, lequel cheval bayart valait 22 livres parisis, et chacun des deux chevaux liarts valait 2-j livres parisis. Item, au retour desdits pays et quand nous fùmes arrivés à Paris, furent remis à Gilles de Clamart, homme d'armes, deux chevaux réformés, savoir un noir grisâtre qui valait, quand nous partimes d'Amiens, 28 livres parisis, et un autre noir bauchant 3 qui valait 12 livres parisis. Total de la valeur des sept cbevaux qui furent hors de service il la suite de ce voyage. t84 livres parisis, qui valent 230 livres tournois. 11 Alezan. 2 Gris-pommelé. 3 Noir mélangé de blanc. Item, frais pour louage de chevaux pendant ledit voyage. Premièrement, pour le louage d'un cheval qui transporta la monnaie noire 1 d'Amiens à Paris et que nous gardàmes six jours, et pour la dépense du domestique au retour et son salaire 37 sous 6 deniers tournois. Item, pour un cheval conduit de Limoges à Péri~ueux, lequel fut monté par Guillaume Fournier, lequel avait laissé son propre cheval malade à Limoges nous le gardàmes cinq jours, et il fut dépensé, pour le salaire du domestique et ses frais da Périgueux à Limoges, t8 livres tournois. Item, au domestique dudit Guillaume, qui alla chercher le cheval que son maitre avait laissé malade à Limoges, et pour les dépenses qu'il y fit, 42 sous tournois. Item, pour le transport des bagages de Monseigneur d'Amiens à Cahors aux trois animaux, parce qu'il ne voulait pas trop charger ses mulets, une livre tournois. Item, pour le louage de deux animaux qui reportèrent de Cahors à Paris plusieurs effets, afin de soulager les mulets, et qui portaient le pain et le vin lorsqu'on s'attendait à n'en trouver que de mauvaise qualité comme en Limousin et ailleurs nous les avons gardés en revenant de Cahors pendant 2Q jours pour leur retour et les frais, il fut dépensé 100 sous tournois. Total de la dépense pour la conduite des chevaux et le transport des bagages. 5 liv. 17 s. 6 den. tournois. Item, frais pour envoi de messagers. Premièrement, à Gautier, envoyé de Paris à Périgueux pour préparer et meubler le logement de Monseigneur, pour les dépenses qu'il fit en chemin et d'autres qu'il fit à Périgueux en attendant Monseigneur, 50 sous tournois. Item, à Pierre, envoyé de Paris à Orléans pour savoir quand Samson de Calvimont de Cnluomonte, collègue de ;\fonseigneur, pourrait venir pour se rendre dans lesdits pays, 17 sous 6 deniers tournois. Item, le samedi après les Brandons, à Pierre, envoyé de Périgueux à Amiens pour chercher le bagage de 3lonseigueur, 40 sous tournois. Item, le lendemain de Pàques, à Gautier, envoyé pour aller conférer avec le trésorier afin que nous eûssions des fonds, 15 sous tournois. 1 Le texte porte pecuniam nigram. a eoneEa ni,qra, a?rea vel a?re mixta, cui alba seu argentea opponitur n. Du Can¡re1, On ne dit plus la monnaie noire, mais on dit encore la monnaie blanche. Item, le jour de la Saint-3farc, audit Gautier pour aller de Périgueux il Cahors afin de préparer le logement de Monseigneur, -18 sous tournois. Item, pour un messager envoyé à Paris au chancelier et aux autres seigneurs pour leur demander de faire venir Monseigneur Guillaume de Viriac, qui tardait trop, ou d'envoyer quelqu'un à sa place, 40 sous tournois. Item, le vendredi après la fête de saint Silain, à Gautier, envoyé de Cahors à Paris pour meubler et préparer le logement de Monseigneur, qui était sur le point de partir, 38 sous tournois. Total pour les messagers envoyés. 10 liv. 13 s. 6 den. tournois. Item, pour la location et la réparation des logements à Périglietix et à Cahors, et d'abord à Périgueux, où Monseigneur est resté 93 jours. Premiérement, pour meubler les chambres et les pièces chez les Frères Mineurs, où llionseigneur résida, pour des pots de terre à mettre les provisions pour Gautier le messager et pour des écuelles de bois, 35 sous tournois. Item, pour la réfection des écuries et de nouvelles crèches pour 41 chevaux, pour ràteliers, serrures et cloisons, 1 livre 11 sous tournois. Item, pour une cloison faite dans la chambre de Robèrt de Cnudelio, pour une porte et des feuètres, t sous tournois. Item, pour la réfection et la clôture de la cave, 30 sous tournois. Item, pour faire rallonger une chaine de fer qui servait à tirer l'eau dans un puits, et pour la réparation de cette chaîne qui était usée au moment de notre départ, 13 sous tournois. Item, pour la réparation du logement et pour des cloisons, 4 livres tournois. Item, pour des trépieds, des tables, des tréteaux, pour leur réparation et pour d'autres menus objets, 68 sous tournois. Item, pour faire réparer le conduit de la cuisine, pour faire une fosse dans laquelle s'écouleraient les immondices de la cuisine et pour réparer la fosse avec du pavage et du bois afin qu'elle ne donnat pas d'odeur, 40 sous tournois. Suivent les frais pour les logements loués à Périgueux. Premièrement, pour la location de la maison de Saint-Jean, où étaient logés 24 chevaux et la majeure partie des gens de service de Monseigneur, 4 livres tournois. Item, pour la location des étables de maUre Guillaume et de maître Baudouin et d'une pièce dans laquelle étaient logés ses cbevaux et ses serviteurs, 20 sous tournois. Item, pour la location de la maison de mallre Pierre de Rignac des étables dudit logement, pour la chambre de Jacquemard. et de Jean de l'Atre de Atriol, et là étaient logés 12 chevaux, DO sous tournois. Total pour le logement à Périgueux. 26 liv. 17 den. tournois. Suivent les frais faits à Cahors pour le logement. Premièrement, pour le logis des Templiers où Monseigneur résida pendant 60 jours, pour un nouveau garde-manger où les cuisiniers couchaient et où on phçait les mets, pour les étables, crèches, râteliers faits à neuf, pour la réparation dudit logemant et pour divers frais faits et comptés par les gens du trésorier, 35 livres tournois. Item, pour d'autres maisons ?, pour la couverture de la dite maison, pour le conduit de la cuisine et sa réparation, et pour d'autres frais faits et comptés par les gens du châtelain dudit lieu, 56 sous 10 deniers tournois. Item, pour la location des log~ments où les Templiers habitèrent, attendu qu'ils avaient été obligés de sortir de leur maison par suite de l'arrivée de Monseigneur, qui ne pouvait pas être logé ailleurs, 7 livres tournois. Item, pour la location d'un logement dans lequel habita Monseigneur Guillaume de Viriac, pour ceux où les mulets et les serviteurs furent placés, pour la chambre de Jacques de fréchenet et des maréchaux 1, et pour la chambre des messagers, 6 livres 10 sous tournois. Total pour les logements, tant à Périgueux qu'à Cahors. 77 liv. 8 s. 3 den. tournois. Suivent les dépenses faites pour les malades. Premièrement, pour un certain lit pour Monseigneur, quand il fut malade il Paris, 3Q sous 6 deniers tournois, Ilem pour sirops et médicaments pour cinq personnes qui furent malades â Périgueux pendant six semaines, 5 sous tournois. Item, pour deux femmes qui les gardèrent pendant ce temps, 30 sous tournois. Item, pour médicaments à Cahors, pour 7 ou 8 serviteurs qui y furent malades pendant des mois et dont l'un, homme d'armes de Monseigneur, a succombé, 52 sous tournois. Item, pour deux femmes qui gardèrent les dits malades, 33 sous tournois. 1 Les maréchaux-ferrants. Item, pour les obsèques de Guillaume de 1llontdidier de bfonte-Desideni, homme d'armes de Monseigneur, 11 livres 3 sous 6 deniers tournois. Total des dépenses pour les malades et pour les funérailles du défunt. 20 liv. 12 s. tournois. Suivent les dépenses des chevaux malades qui restèrent à Périgueux lorsque lllonseigneur vint à Cahors, et de deux serviteurs malades qui de même y restèrent et les gardèrent. Premièrement, pour deux chevaux, dont l'un gris, de grande taille, appartenant à Monseigneur, qui resta pendant 37 jours, et pour l'autre qui resta pendant 27 jours après le départ se lIIonseigneur et pour les dépenses des deux chevaux et des deux garçons, 16 sous tournois. Pour le salaire du maréchal qui les visita pendant ce temps 15 sous tournois. Pour le logement où ils étaient placés, 12 sous tournois. Pour les dépenses des chevaux et des garçons, qui furent faites pendant qu'on les conduisit, quand ils furent guéris, de Périgueux à Cahors, soit quatre jours, 18 sous tournois. Item, pour les dépenses que lit notre maréchal en allant de Cahors à Périgueux afin de faire le nécessaire pour le retour desdits chevaux, 30 sous tournois. Item, pour les dépenses de Héo inet et de Roger, qui restèrent malades à Périgueux, pour leurs gardes-malades et pour les dépenses qu'ils firent en route quand ils revinrent à Cahors, pour deux lits et leur logement, 10 livres 6 sous tournois. Pour le médecin qui les visita, 20 sous. Ces deux malades restèrent à Périgueux, aprés le départ de Monseigneur, pendant 28 jours. Item, pour un cheval morel, entier, qui était le palefroi de Monseigneur, et pour Gilot, palefrenier, qui garda ledit palefroi malade à Cahors pendant un mois après le départ de Monseigneur, pour les dépenses du cheval resté à Cahors et pour les dépenses faites pendant le trajet en ramenant ce cheval, 9 livres 5 sous tournois. Item, au maréchal qui visita ledit palefroi, 11 sous tournois. Item, au serviteur de Baudoin de Croy, neveu de Monseigneur, qui resta malade à [illisible], 30 sous tournois. Total des dépenses des chevaux malades et des serviteurs malades. 33 liv. 7 sous tournois. Suivent les frais pour les ustensiles de cuisine. Premièrement, pour la location de la vaisselle de cuisine à Périgueux, où nous séjournâmes 88 jours, 4 livres li sous tournois. Hem, pour la vaisselle de cuisine pendant notre séjour à Cahors une livre tournois. Total pour la vaisselle de cuisine.. 8 liv. 13 sous tournois. Suivent les frais pour le blanchissage des toiles de lin. Premièrement, pour le blanchissage du linge commun à Périgueux, 54 sous tournois. Item, pour le blanchissage à Cahors, 50 sous tournois. Item, pour le papier, tant pour celui de mailre Guillaume pour les condamnations qui étaient écrites sur papier, que pour celui sur lequel on inscrivait les dépenses, ainsi que pour le parchemin qui servait également à écrire, et pour le parchemin qui fut acheté lorsque nous fûmes arrivés dans les pays susdits, 70 sous tournois. Item, pour copier les condamnations, laquelle copie fut temise par Monseigneur entre les mains du seigneur de Souillac de Soliaco en présence du roi, 30 sous tournois. Item, pour la réparation des coffres et bahuts, 6 livres tournois. Total des dépenses extraordinaires. 403 liv. 17 s. 3 den tournois. Total général des dépenses faites durant le voyage pour 218 jours. 3,812 liv. 2 s. 1 den. tournois. Cette somme étant déduite de la somme reçue qui était de 3,854 livres 10 sous 10 deniers tournois Il reste que le seigneur évêque d'Amiens est débiteur envers le roi de 48 livres 8 sous 9 deniers tournois. Nous, ROBERT, par la miséricorde divine, évêque d'Amiens, avons examiné avec soin notre présent compte et l'avons approuvé en tous ses chapitres. En foi de quoi nous avons fait apposer notre sceau 1 au présent compte, l'an du Seigneur mil trois cent dix-sept, le sept avril. Pour copie conforme Ph. DE BOSREDON. 1 nationale, llss. fonds français, tome `!0,87J, folios 61 et suivants, La pièce que possède la Bibliothèque nationale n'est ni datée lui scellée, d'où il suit qu'elle n'est qu'une copie du compte original, l~quel se trouve aux Archives nationales, registre du Trésor des chartes coté 52, pièce Ill. C'est ce qui parait résulter d'une note de 31. Dessalles, qui dans son Histoire du Périgord t. p. 128 et 129, mentionne, d'après le document des Archives nationales, la mission extraordiuaire dont fut chargé l'êvéqiie d'Amiens. REINSTALLATION DES JÉSUITES A PÉRICq-UEUX 10 Janvier 160~. Les premiers fondements du collège de Périgueux avaient été jetés en 1530 sur l'emplacement actuel de l'ancienne préfecture. Ce fut en 1592 que les Jésuites en prirent la direction, avec le consentement de l'évêque François de Bourdeille et des deux chapitres, et l'approhation du général de l'ordre. A l'effet d'installer et doter cet utile établissement, un traité fut signé le 9 octobre de cette année en tre les maire et consuls de Périgueux, et les pères Louis Richome, provincial, et François Bord premier recteur du collège dont le P. Dupuy fait un personnage considérable, Ces nouveaux ouvriers évangéliques, dit le chroniqueur, continuèrent Ii travailler fidèlement pour l'instruction de la jeunesse et pour le rétablissement de la foi. n Mais l'attentat de Jean Chatel sur la personne de Henri IV vint deux ans plus tard compromettre l'existence de la compagnie de Jésus, Le parlement de Paris prononça l'expulsion de cette société hors du royaume. Cet événement priva le collège de Périgueux de ses maîtres qui ne rentrèrent qu'après une absence de douze années, C'est le procès-verbal officiel de la réinstallation des pères Jésuites dont nous publions ici le texte pour la première fois. Advenant le vingtiesme jour de janvier 160r, par devant nous Jehan dc i\larquessac, seigneur dudict lieu, et de Bruzac, conseilhcr du Roy, juge mage, lieutenant général et présidant présidial en Perigord, c'est présanté le procureur du Roy en la dite séneschaussée, lequel nous a requis de vouloir procéder à l'exécution de l'éclict du Roy faict sur le restablissement des collèges, compagnies et sociétés des Jésuistes au regard du quatriesme article du dict édict et suyvant le contenu en iceluy, ce que luy avons acordé foire; et, Il cest effaict, ledit jour, heure de midy, assisté de 11IB Baptiste Chancel conseilher magistrat au siège présidial de la presante ville de Périgueux, et du dit procureur du Roy avec lung des greffiers de la présante seneschaucée, nous serions acheminés au collège desdits Jésuites estably en la dite ville, où estants, se seroyent présantés Revérant père Jacques Demouc, recteur du dit collège, auquel nous aurions faict entendre l'ocasion de nostre venue ce jour pour procéder à l'exécution du dit édict à quoy le dict lfoucy, tant pour luy que pour les autres religieux du dit collège de la présante ville auroit offert d'obéyr et satisfaire présantement. A ses fins, serions entrés dans l'esglise du dit collège, où estants, c'est présanté le dit llfoucy, recteur, avec les autres religieux du coIège, desquelz il a remys le nom par rolle entre les mains de nostre greffier; et, ce faict, après que ledict procureur du Roy a heu représanté la teneur du dit édict et arrest de la cour donné sur la vériffication d'icelluy et requis lecture en estre faicte en presance des dits religieux dudit collège, et qu'ils eussent à prester le serement porté par le quatriesme article d'iceluy, Nous, juge mage susdict, avons ordonné ue lecture seroit faicte du dict édict en présance des dicts religieux, de ce qu'ilz n'en puissent prétendre ignorance, et, ce faict, qu'ils presteroyent le serement porté par iceluy et contenu au dict quatriesme article. Et, après que, par nostre greffier, lecture a esté faicte du dict édict en présance de tous les dicts religieux, avons iceulx et chascun d'eux faict appeler l'un après l'autre suyvant le rolle remis par le dict recteur pour prester le serement en suyvant. Et premièrement, se sont représantés le dict recteur Pierre 5foucy, natif de lIourdeaux, recteur du dict collège revérant père Guilhaume Bayle natif de JHonestrol-en-Velay, prêtre; Pierre Donat natif de Martesgin, diocèse de Tholouze prêtre; Jehan Langlade, natif de Faugere, en Guyvaudan, prêtre Pasquier Aubin, natif de Chartres, prêtre; Jacques Larieu, natif de Dacz en Gascoinye tous prebstres, religieux de la dicte compagnie lesquelz et chascun d'eux, l'un après l'autre après avoir mis la main sur la poitrine, ont faict serement, promist et juré, suyvant le contenu au dict quatriesme article du dict edict, ne rien faire ny entreprendre contre le service du Roy, la paix publicque et repos de son royaulme sans aulcune exc~plion ni réservation. Après, se sont présanlés Jacques Scarguel, natif de Castelnaudary, en Languedoc Jehan Bort natif de Périgueux Jehan Cordier, natif de Limoges; llichel Cleyrac, natif de Bourdeaux Claude Aspremont, natif des Aisdangillon, diocèse de Bourges, religieux, régens du dict collège Pierre Villeboys natif de Saint-Junien en Limouzin Guyon Sistrières, natif de blurat, en Auvergne Pierre Malrieu, natif de Saler~, en Augvergne; Jehan Bonnet, natif de Tholouze, religieux escoliers du dict collège Claude Bossu natif de Saint-llfarc, dioceze de Paris Jehan Petit, natif de Nemours Pierre Gelmont natif de Yvry, diocèze de Paris Jehan Le Feuvre, natif de Sainct-Salson-en-Caus, en Normandie, co~djuteur de la dicte compagnie tous lesquelz et chascun deux, après avoir levé la main dextre, ont faict serement lun après l'autre, promis et juré, suyvant le contenu au dict edict et quatriesme article dicelllY, de ne rien entreprandre contre le service du Roy, la paix publicque, repos de son royaulme, sans aulcune exception ni réservation. Et après le dict serement faict comme dessus, nous juge mage susdict, ouy et requerant le dict procureur du Roy, avons octroyé acte de la prestation du serement; ordonné en executant le dict edict que ceux de la dicte compagnie jouyront de l'effaict diceluy, suyvant la volonté et intention du Roy, avec inhibitions et deffances à toutes personnes les y troubler et empescher, à peine de dix mille livres, dict, enjoint aux dicts religieux de la dicte société iceluy garder, observer et entretenir ensemble le serement par enx faict de poinct en poinct, suyvant sa forme et teneur aux peynes y contenues et aultres qu'il appartiendra, ce que tous les dicts religieux et chascun d'eux ont promis faire avec les soubsmissions au cas requises aux fins desquelles ce sont signés au pied de l'original de nostre presant proces verbal. Faiat à Périgueux le jour, mois, an susdicts. Ainsin signés De llfarquessac, de Jehan, procureur du Roy; Jacques de llfoucy, religieux de la compagnie de Jesus, recteur susdict Bayle Donat Ilarius; Jean Langlade; Pasquier Aulbin; J. Scarguel; J. Bord; J. de Cordier; 111. Cleyrac; C. Aspremont; P. Villebois; G. Sistrieres; P. de ~Ialrieu; J. Bonet Claude Bossu J. Petit Pierre Gelmontj J. Le Febvre. Il Le 2i du mème mois, prestation d'un serment spécial devant le juge-mage par deux jésuites les pères André Petit et ,lehan Gérard, de nationalité flamande, auxquels un permis de séjour est accordé. Le P. François Bord était mort depuis 1596 mais il eut un digne successeur dans le P. de hioucy, qui appartenait à une famille des plus considérées de Bordeaux. Un de ses parents, MI' Jehan Demoucy, était chanoine en l'église collégiale de Saint-Seurin et syndic du clergé du diocèse de Bordeaux. On remarquera dans la liste des pères un jésuite du nom de Bord, peutétre un parent du célèbre fondateur du collège. Au mois de mars de l'an 1605, dans le collége des pères Jésuites, dit lc P. Dupuy qui ne mentionne pas l'interruption de leur enseignement, fut posée la première pierre du grand bastiment par les maire et consuls avec le père recteur du depuis ceste fabrique a continué heureusement. J A. DUJ~1RRIC-DESCO1VLBES. SIMEYROLS. Simeyrols est une commune du canton de Carlux dont l'église a pour patrons saint Côme et saint Damien. Appelé à la visiter pour des recherches iconographiques sur ces deux médecins que l'Église a introduits dans le canon de la messe, nous avons pu étudier ce monument de l'époque romane il n'est pas d'un grand intérêL, mais il y a presque toujours à apprendre dans les édifices de cette époque, ne dussent-ils servir qu'à établir un synchronisme entre eux, point intéressant pour l'histoire monumentale et ecclésiastique de notre province. Il est question de Simeyrols, sous le nom de Sanctus Ama.~adus de Sime~rols dans la bulle donnée en 1153 par le papo Eugène III, et à ce sujet, le R. P. Carles dit que ce devait être une autre chapelle ou église 1. Nous croyons à une erreur du P. Carles; c'est le même monument qui existe aujourd'hui; il est antérieur, disons-nous, à 1153 dans plusieurs de ses parties le chœur, les colonnes et les chapiteaux de l'arc triomphal, les arca1 Les Titulaires et les patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat. Périguem, Cassard, 1884, page 106. STATUES EN BOIS DE SAINT COME ET DE SAINT DAMIEN DANS L'ÉGLISE DE SIMEYROLS tures du chœur, les fenêtres étroites, Du reste, voici sa description archéologique église romane, une nef, deux transepts, un chevet pentagonal dont les pans sont à l'intérieur séparés par des colonnes d'où partent des arcatures église très simple, sans ornements extérieurs. A l'intérieur, deux chapiteaux ornés, l'un, d'une tête au milieu d'entrelacs, l'autre, de palmettes grossièrement traitées; les bases à deux tores d'égale saillie séparés par une scotie très étroite. Une moulure servant de support à certains arcs se compose d'un large filet dont le biseau a été taillé en double gorge, semblable à celle que nous trouvons à l'église et au donjon d'Agonac, double à la nef de Saint-Martin d'Agonac, triple à la porte inférieure du donjon. Les parties anciennes de l'église de Simeyrols seraient donc antérieures à 1153, leurs caractères architectoniques en sont une preuve évidente, et il est bon de se rappeler que l'origine de presque toutes nos églises rurales est extrêmement ancienne nous ne sommes pas de ceux qui cherchent à vieillir outre mesure nos monuments, mais il faut aussi éviter, surtout en Aquitaine, de tomber dans l'excès contraire tendance de quelques archéologues, qui est de tout rajeunir. Saint Côme et saint Damien sont représentés à Simeyrols des deux côtés de l'autel par des statues en bois que nous croyons du XVII" siècle, d'aijrès leur costume et leur faire qui ne manque pas d'habileté; les figures n'ont rien de vulgaire, elles sont bien traitées, ainsi que les mains; les plis des vêtements drapent bien le corps. Ils sont revêtus tous les deux d'une robe à longues et à larges manches dont les plis sont peutêtre un peu trop multipliés, mais ils ont de l'ampleur et de la grâce; un rabat entoure leur menton, des souliers lacés les chaussent, ces souliers sont à bouts carrés la forme pointue s'est perdue avec le XVI" siècle ils ont la tête nue et leurs longs cheveux se divisent par une raie droite au milieu de la tête. Saint Damien tient une fiole dans la main gauche et sa droite fermée a perdu l'objet qu'elle devait porter saint Côme de même tient une fiole dans sa main droite dans la gauche, on aperçoit un morceau de bois mince, allongé et arrondi, probablement un fragment de la flèche qui est un de ses attributs. L'église possède de leurs reliques; on les fêle le 27 septembre et l'on brûle des cierges en leur honneur pour obtenir la santé par leur intercession. Ces statues ont 1m32 et lm15 de hauteur; la plus grande représenterait saint Côme 1. A. DE ROUMEJOUX, UN ÉPISODE DE LA FRONDE A FESTALEMPS. Le sieur Labresée, gendarme de la compagnie de Dlonsieur d'Arcourt 2, arrivant un peu après soleil C011Ché en ce bourg de Festalen, le second jour de feburier, après avoir logé les charriots des munitions qu'il faisoict conduire, s'en alla, pour soy loger, ches Annet Bernard et, estant au bas du degré de la dite maison, seroit sort un sergent de bande. accompagné d'une douzaine de fantasins auxquelz ledit sieur Labrezée auroit commandé de vuider ladite maison à quoy ne voulant obéir lesdits fantasins, ledit sieur Labrezée auroit mis la main au pistolet pour leur tirer. Ce faict auroit manqué, mais les fantasins ne le manquarent, luy ayant tiré cinq coups de fusil, et l'auroient persé Il jour de huict bales entre les deux mamelles et jetté mort près ledit degré. Demy heure apprès, un garde dudit sieur d'Arcourt me seroit venu appeller pour lexorter à la mort mais, d'autant que ce même soir j'avoys ma maison pleigne de cavaliers, lesquels ravageoient tout ce que j'avoys, je les prié de m'escorter jusqu'au dict lieu ou le meurtre feut faict, ce qu'ilz firent à la suplication du tr\Jmpet£. nommé Lacroix ou estant, je le trouvé fret et redde mort. De peur que les chiens on pourceaux ne le mangeassent ceste nuict ils l'apportarent chés maistre Naudon Boumi jusques au matin, troysiesme jour de feburier, que le dict garde et trompette et autres nommez au verbal que jey envoyé au greffe de Ribérac, me contreignirent l'ensevelir au Il Nous devons les photographies qui sont reproduites avec ces notes à l'obligeance de M- l'abbé Lassaigne et de M. Gagnebd. 2 Henri de Lorraine, comte d'Harcourt, etc., général des armées de Sa Majesté en Gaienne pendant les troubles de la Fronde. Fut remplacé, vers la fin de la gnerre, par le duc de Candalle, cimetière du dict Festalen èz présences de maistre Jean Bernard, notaire royal, de Annet Bernard et du sieur de Yieillechése, régent, tesmoings à ce appellez par moi. Signé BENOIST, Prebtre et curé de Festalen. Pour copie conforme à l'original Ch. DURAND. Extrait des registres de l'état civil de la commune de Festalemps, arrondissement de Ribérac, 2-3 février 1652. LIVRE-JOURNAL DS PIERRE DE BESSOT 1609-1652 Suite et Cessation des sermons des adventll. 1651. Eu mesme temps, au mois de decembre, les sermons cessèrent dans S. Front a cause de la deffiance des bourgeois qui aprehendoint le dedans et le dehors, et n'en fut faict que trois ou quatre. Un jour de ce mesme mois, Mr. le juge criminel receut 1 une lettre d'un certain Francpalais, quiestoit en la compagnie de llr. de Sauvebœuf au Chasteau l'Evesque, laquelle il ne voulut ouvrir et l'apporta à 11I. de Bourdeille. Cette lettre tendoit a descouvrir le sentiment de la ville sur les affaires du temps et pour avoir une response, laquelle fut 1 Nicolas d'Alesme, juge criminel, fut nommé maire de Périgueux en 1648. Il était fils de Martial d'Alesme, lieutenant criminel, décédé en 1fi47, et d'Anne de Chalup. C. C. Par sa soeur, Anne d'Alesme, femme de Jean Chevalier, écuyer, sieur de Cablanc, il était oncle de Joseph Chevalier, écuyer, seig neur de Cablanc, Saint-Mayme, Puygombert, etc., auteur de l'Histoire de la ville de Périgueux, encore en manuscrit que nous avons citée souvent dans nos annotations, dont le tome III seul est à la bibliothèque de la ville de Périgueux. faicte par le maireque nous estions très bons serviteurs de roy, mais que nous ne recognoissions personne pour entrer dans la ville. La ville se maintint dans cette resolution et dans la continuation de la garde. 1625. \ir. le Prince vint dans ceste ville pour une seconde fois, le 25 janvier 16ô2, et feit son possible de reunir tous les habitans dans les interets de l'estat pour la conservation du roy et de la sienne, feit commandement a Chalepe de conserver le Chasteau l'Evesque et de perir plustot que parlementer ou le rendre, la ville fournissoit tousjours pain de munition. Ce qui avoit effrais Chalepe, estoit la seconde arriuuée de 1\11', de Sauvebœuf qui rodoit aux environs de la ville, depuis quelques jours, avec trois ou quatre cent cavaliers et quelques compagnies d'infanterie, et tachoit de passer la riviere pour aller inquiéterle pareage ou se joindre avec ~Ir, le comte d'Harcourt qui faisoit aprehender à Perigueux le siege. Ce que voiant Mr. le prince, avant son arrivée, envoia en ceste ville le marquis de Chanlost 1 pour porter les habitans à prendre une garnison et mesme d'accepter le regiment d'infanterie de Dir. de Bourdeille, a quoy les habitans insistèrent et aymèrent mieux deputter devers 1111', le prince pour luy protester de nos obeissances et scavoir par sa bouche ses volontes. Ces rumeurs du siège de Perigueux s'augmentans, l\Ir. le prin~e feit cognoistre a la ville qu'il estoit important pour la seurté de prendre des forces. C'est pourquoy le regiment de Bourdeille entra dans la ville, et le 28 janvier le regiment de Condé vint aussy à Periguel1x pour le deffendre. Le regiment de Baltasar vint ensuitte pour contrequarrer les desseins de nlr. de Sauvebœuf et, a mesme qu'il fut arrivé et traversé la 1 Louis-Hilaire de Piédefer, chevalier, marquis de Chanlost, a premier ort\cier de Monsieur le Prince, mareschal de camp dans les armées du Boy 11 il. /lf. P., GG. 53, était fils de François de Piédefer et de Calherine de Châteauneuf. Il avait épousé, en 1616, Catherine Durand de Villegagnon. Bib. nat. Pièces originales, V. 2270. Piédefer. Il fut tué à la reprise de Périgueux en septembre iti53, à la porte de la maison du sieur Bodin Recueil des titres. Bienque ce Recueil, et un manuscrit conservé à la bibliothèque de Périgueux portefeuille X, semblent l'identifler avec le sieur de La Roque-Gassion, Chevalier de Cablanc en parle cependant comme de deux personnages distincts. Voici ce qu'il dit de ce dernier La Roque Cusson, autrement nomméLaRoque Gassion, parce qu'il avoit servi longtemps et avec réputation sous ce maréchal, et qui étoit lors lieutenant-colonel au régiment de hf. Charles Barry, dans ses notes sur Baltazar p. 58 parle de ce colonel La Roque comme ayant été en garnison à PériD reste, il y eut un régiment nommé de La Roque Cusson, appartenant à noble Jean de Lamouroux, écuyer, sieur de La Roque, fils de Jacques et de Jcanne de Mirandol, marié à Damaris de Vivant, veuve dès 1666. Notes du vicomte de Gérard. ville, on advertit IIIr. de Baltasar 1 que I\Ir. de Sauvebœuf n'estoit pas loing, ce qui l'obligea de prendre sa marche du costé de Chancevineau. Et, en effet, assez proche de la et sur le chemin, il rencontra l'infanterie de lllr. de Sauvebœuf, laquelle fut aysement taillée en piesses par \I. de Baltasar qui n'en peut faire de mesme de la cavallerie. !lIais neantmoins la ville ayant esté advertie du combat de ~Ir, de Baltasar et de la cavallerie de IIIr. de Sauvebœuf composée de quatre squadrons, y envoia soudain quelque infanterie par le secours de laquelle, et à sa faveur, llfr, de Baltasar rompit presque toute la cavallerie, feit beaucoup de prisonniers, et en demeura sur la plasse trente ou quarante de morts ou environs. La plus grand part de leur bagage fut [ Jean Baltazar ou Balthazard, fils do Jean Balthazard de Gacheo capitaine des gardes du corps de l'Electeur Palatin, Frédéric V, tué à la bataille '~e Prague en 1620 et de Marguerite de Itahire, était né à Simmeren en 1600. Il commença à porter les armes sous Gustave-Adolphe, roi de Suède, et le grand duc Bernard de Saxe-Weimar. Après la première bataille de Nordlingen 1634, il quitta l'armée suédoise et vint en France au service du roi, soit qu'il il fùt attiré par 11I. de Gassion, depuis maréchal de France, soit que la réputation du colonel Baltazar, son grand-oncle, maréchal de camp tué à la bataille d'Ivry 1590, lui en eùt ouvert le chemin. Il servit d'abot'd en Picardie, puis en Roussillon et en Catalogne, sous les ordres du maréchal de Brézé, en 1G4[, et du maréchal de La 'IIeillet'aye en 16142. Comme lieutenantcolonel du régiment d'Alais, il fut envoyé au secours du maréchal de La blothe-ffoudancourt, et contribua à la prise de Collioure et à la victoire de Lét'ida. Il resta en Catalogne jusqu'en HH7, année où il servit sous le grand Condé, et fut nommé maréchal de camp. Le 25 juillet 1648, il épousa Madeleine de Hrignac, tllle de François de Brignac, baron de Montarnaud. En novembre Hi5[, il se décida, par suite des mécontentements qu'il avait essuyés de la part de la cour, à rejoindre en Guyenne son régiment qui avait suivi Marsin. Il s'y rendit fameux dans plusieurs combats sous le prince de Condé. A la paix de Bordeaux, il parvint a obtenir du duc de Candale un traité fort avantageux, puisqu'on l'envoya en Catalogne pour y servir en qualité de lieutenant-général sous le prince de Conti et en chef en son absence pendant la campagne de 1654, dans laquelle il se signala par de brillants faits d'armes. Dans les années suivantes, il fut envoyé extraordinaire du roi dans les cours de brunswick et Lunebourg pour y négocier' la paix, laquelle étant faite, l'Electeur Charles-Louis comte palatin du Rhin, l'engagea, avec la permission du roi, d'entrer à son service et le fit généralissime de ses troupes et son ministre d'Etat en 1657. Après la paix de Nimègue, il se serait retiri du service pour habiter en Suisse sa baronnie de Prangins, où il serait mort en 1688. Bib. nat. Dossiers Gleus, Vol. 54. Il a écrit une histoire de la guerre de Guyenne. dont le authentique a été publié et annoté par Ch. Barry. Bordeaux t87ti. M. de Cosnac, dans ses Souvenirs du règne de Louis XIV, prétend que Ba\tazar n'est qu'un nom de guerre et que le véritable nom du colonel est Jacques de La Croix. L'origine de ce renseignement nous étant donnée par M. de Cosnac, nous avons voulu nous en rendre compte par nous-mëmes. Nous avons pu nous convaincre qu'il ne s'agissait pas de notre héros, mais d'un certain Gabriel Balthazard vulgo Jacques de La Croix nommé le 5 juillet 1653 à l'office de prévôt pour l'exercice de la justice près et à. la suite de M. le maréchal de Grancé. Cette place eùt été indigne du grand capitaine auquel l'armée des Princes était redevable de ses succès en Guyenne. Arch. du llinistèrc de la guerre, vol. 138, f^ 329. aussy enlevé, du bestail mosme qu'ils avoint pris 1. Enfin, Mr. de Sauvebœuf fut poussé jusques à Sept Fons 2 qui est Là] une lieue de la ville. Cependant, la ville par les soings et ordres de Mr. de Chanlos, qui avoit commencé à fortifier ses dehors, continua de se renforcer par la vigilance des habitans et par leur travail pour se disposer à repousser leurs ennemis. Tous les habilans affectionnes au parti de Mr. le prince eurent grande joye de cette deffaicte et le regiment de Baltasar logea dans la ville le soir. On creut que Mr. de Sauvebceuf, auquel on avoit faict affront à Chancelade peu de jours auparavant, luy ayant faict demeurer sur la place douze ou 14 cavaliers et blessé beaucoup d'aullres, vouloit avoir raison de cette deperte y allant plus fort que l'aultre fois. Peu de jours après, Mr. A4arsin tailla aussy en piesses la plus grand part des forces que Mr. de Biron avoit mis sus pied, qui consistoint en deux mille hommes de guerre ou environ, et mesmes dans le combat rendu aux environs de Villeréal 3, mons. de Biron 4 y fut blessé à la teste et se sauva ayant contrefaict le mort. [On lit en marge en quatre endroits de ce long peragraplre] Arriuuée de Mr. le prince en ceste ville. Garnison de llir. le prince du regiment de Condé du consentement des habitans, du regiment de Bourdeille. Le lieu du combat [entre Sauveboeuf et BaltaEar] s'appelloit à la Combe des Dames 5.-Victoire de 141r. de Baltasar sur Mr. de Sauvebœuf, lequel dormit avec beaucoup d'aprehension dans l'eglise de Tralissac. 1 a Baltazar. après avoir pris tout le bagage du marquis de Sauvebœuf et de ses troupes qui s'étoient enrichies de pillage. fit parler ce butin dans la place publique de Périgueux, ayant fait appeler les habilants à son de trompe, il leur dit qu'il savoit bien que ce butin étoit compC'sé des dépouilles du pauvre peuple. que chacun put reconnoilre et reprendre ce qu'il reconnoiLroit à lui. Notes de Df. Y'illepelct d'après un ms. appelé Défaite des trouppes du sieur de Bü~on. !i1 Hameau de la commune de Trélissac, qui est du canton de Périgueux, 3 Villeréal, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Villeneuve-surLot, baslide fondée au uc~ siècle. Tarde, Chroniques. 4 François de Gontaut, marquis de Biron, lieutenant général des armées du roi, mort le 13 mars 1700, âgé de 80 ans. Il avait epousé 1" Elisabeth de tossé, fllle de François duc de Brissac et de Guyonne de Ruellan; Béatrix Le Dour. Aforéri. 5 La Combe des Dames, petit hameau de la commune de Périgueux. Battazar est très bref sur ce combat. Arrivée de Mr. le comte d'Harcourt en Periguord mesmes à Bonrdeille. Mr. de Bourdcille, a l'arriuaée de Mr. le comte d'Harcourt, quitta la pros~ince. Cependant !\Ir, le comte d'Harcourt tesmoignant avoir quelque pensée pour venir en Periguort, séjourna pourtant au port de Parcou 1, en Angoumois, douze ou quinze jours, après quoy il despescha un trompete pour sommer la ville de Perigueux à luy bailler passage dans la ville, ce qui luy fut refusé, et on travailla continuellement aux fortifications et demy lunes. Dix ou douze en nombre furent dressées par l'ordre de Mr. de Chanlost, commandant tousjours pour Dir. le prince, auquel temps furent aussy demolies toutes les maisons voisinnes de la porte de Taillefer, sans que personne en murmurast ouvertement. En ces entrefaietes, ;\[r, le comte d'Harcourt, pour augmenter la terreur que les habitans pouvoint raisonnablement avoir du siège, se rendit à Bourdeille le 4 de febvrier 1652 avec toute son armée, consistant par bruit commun cn trois ou quatre mille vedettes et deux ou trois mille hommes de pied. Partie desquelles trouphes s'en allèrent a Brantome 2, l'aultre partie fut envoyée à la Tour Blanche 3 et a l'Isle 4, après avoir faict sejour pendant dix sept jours aux susdicts lieux et consumé la plus 1 Il faut lire pont de Parcoul. Parcoul, ancienne sénéchaussée de Saintonge, dont il fut même le chef-lieu pendant quelques années au moyeu àge, est une commune du ca[]lou de SainteAulaye Dordogne, tout à côté de l'Angoumois. François I, qui possédait cette paroisse. et son château, comme seigneur foncier direct, les do[]na en échange en 1ü~3, à Fran~ois urecn de Saint-liarsault sénéchal du Périgord. .9rch. dn chait. de Pnrcoul. Les ponts de l'nrcoul ainsi les désignent les manuscrits ont servi maintes et maintes fois de passage aux troupes qui se rendaient d'Angoumois cn Guyenne on voit encore sur la Dronne rui[]es pittoresques. Le duc d'Harcourt établit son camp à La Roche-Chalais, à ti kilomètres au sud de Parcoul; il s'y trouvait le 1~ février 1652. B. lV., carrés de d'Flozier, vol. 352, p. 170; note de tlf. de Gérard. 2 Canto[] de l'arrondissemeut de Périgueux, célèbre abbaye do[]t la fondation, dit-on, remonte à Charlema ne. On a publié beaucoup de choses intéressantes sur cette abbaye et pfusieu,'s de ses abbés, notamment sur Pierre de Bourdeille, dans le Bulletin de la Société hist. et arctl. du Périgord. 8 Châtellenie de l'Angoumois enclavée en Périgord, et relevant de l'évèché de Périgueux. M. de Bourdeille en était baron. C'est maintenant une commune du canton de Verteillac, arrondissement ne Hibérac. 4 Lisle, commune du canton de Brantôme. Les Fumel-el les Pr~ssac, comme sttccesseurs dc03 Lioncal, pussddaient celte baronnic oar indivis. 16 grand part de leurs viuures et fourrage et commis quantité d'actes d'hostilité, mesme en la personne des curés et de leurs eglises, forcé filles et femmes mesmes dans les lieux les plus saincts qu'ils avoint convertis en escuries et bouche~ies el bordels comme il veid que Perigueux ne demordoit point du parti du roy et de Mrs les princes, il prit resolution d'aller veoir le Sarladois. C'esl pourquoy ayant passé sur le pont de Ycs et de Tl'rrasson, il arriuua à Sarlat le 26 de feburier avec quelques 50 ou 6U de ses gardes et en partit le lendemain, jour de dimenche. 1[1'5. de Sarlat leur feirent grand accueil et changèrent de parti en sa faveur a cause de la necessité et présence de son armée qui passa tout contre Tourville. Escarmouches de Baltasar snr des troupes de Irlr. le comte d'Harconrt. Pendant le sejour que le comte d'Harcourt feit à Bourdeille, le regiment de Baltasar, qui s'estoit desja saisi du chasteau de Grignols, se meit souvent en parti et leur enleva beaucoup de prisonniers en divers rencontres et mesmes du regiment de Crequi, proche de Lisle. Ces prisonnicrs furent eschangés. 1\[\ de Ponlac Langlade 1, de Bourdeaux, fut aussy pris par Baltasar au mois de febvrier 1652, et de la noblesse, ;\11'. de Frateau 2 et de La Devise 3 qui furent mis a rançon et puis eslargis. 1 Gabriel de Pontac, seigneur d'Anglade, Fourens, etc., commandant de l0ll hommes d'armes, demeura IMPIe au roi pendant les troubles de la Fronde, et servit utilement, en le duc d'Epernon aux troupes duquel il facilita les moyens de se servir du ch;lteau de Yayres. Condamné ~'i mort et exéculé en efilgie, il s'enferma dans son château d'nglacle, véritable place forte, conslruite près du bourg d'Izon, sur les bords de la Dordogne. Gabriel de Pontac échappa de la sorte au courrous des Bordelais. Il fut tué par la suite en faisant, -t la tête de ses vce3auc, le siege de VillsJeu,'ed'Agen, pour remeltre cette ville sous l'autorité de Louis ~IV. On l'accuse aussi d'avoir fait la guerre pour sun propre compte. Il avait épousé Marguerite Ferron de La Peyrière. Histoire du parlemeut, pnr Bosctrcron et V-obil. de Guyenne, II, 3C[, déjà cités. 2 Fi-aiieois Grimoard, écuyer, sieur des Jonies, ou plutôt son frèrc écuyer, sieur de Fraleaus, nommé maréchal rle camp en 165 Il avait épousé, le 9 mai 1L~51, Charlotte de \'illoulrei~. F'. P. 144. 3 Noël-François Juilhot, chevalier, seigneur de La Devise, baron de Cazillae, fUs de Bel'lrand, chevalier, seigneur- des mêmes lieux, gentilhomme de la chambre, et de Jeanne de Fonmarlin, épousa Niarie Gillet, et mourut en septembre lU> Le flèf de La Devise, dana ~t. Bartl1élemy de Bellegarde, passa, par lc de Jlarie Juilhol, rn 1î~>2, il sou époux ,l'an-l'aul de Saujean, écuyer, dont 1-3 dewndauls le lios~i~dent encore, fUénual. Juilhot en rns., par A. de St-Saud. Victoire de >jlr. le prince sur M. de S. Lnc. 1652. Le vingt et troisiesme de febvrier, il y eust aussy grand combat entre les troupes de Mr. le prince joinct avec celles de Mr. de Conti, son frère, contre les troupes de de S. Luc. La rencontre de la bataille fut entre Agen et Leictoure 1; les troupes de itlr. de S. Luc estoint de pres de quatre mille hommes, lesqueiles furent taillées en piesses et beaucoup de prisonnier faicts, et 1111'. de S. Luc fut poussé jusqu'à. I,eictoure. En ce mesme temps, quelque Mr. de Poiannez 2, accompagné de quatre ou cinq cents hommes de guerre, fut repoussé par ceux du nlont-de-Illarsan en Gascogne. Forces de lHr. d'Harcourt pretendues deslaictes. III. le comte d'Harcourt qui, après avoir passé à Sarlat et passé la Dordogne a Doume 3 pretendoit se joindre avec les forces de III. de Biron, si plustost elles n'eussent esté desfaictes, et avec les troupes de M. de S. Luc et faire un corps d'armée asses considérable, d'onze ou douze mille hommes, pour pousser Mr. le prince. Combat d'Angers et bon succès de Mr. de Rohan. Des que la roine et le roy eurent quitté Poictiers, leurs majestés se rendirent à Saumur accompagnés du cardinal Mazarin pour se disposer au siège d'Angers qui refusa de recevoir le roi qu'avec sa t C'est le fameux combat de Miradoux sur lequel on a tant écrit soit au xv sic~le plusieurs récits spéciaux indiqués dans le Catalogue de la Ribliothèque nationale, flistoire de l'rancc, soit de notre temps Revue de l'.9qenais, Revue de Gaseo[Jl1e, etc., sans parler des pages écrites par des plumes telles que celles de Victor Cousin et du duc d'Aumale. 2 C'était Henri de Baylens, marquis de Poyanne, chevalier des Ordres du roi, lieutenant-général pour le roi en Navarre et Déarn, gouverneur de ]ax, Navarreins et Saint-Sever, sur lequel, comme sur tou les Poyanne, it faut citer surtout les savantes études de M. le chanoine Jules de Carsalade du Pont, sécrélaire-général de la Société des Archives historiques de la Gascogne, notre eon[rère de la Société archéologique du Périgord. ~ Domme, canton de l'arrondissement de Sadc¡t, ancienne bastide fondée en 12-'2 par Philippe-le-Eiardi, qui acheta cd le colline u Guillattme de Dummc, dumoi~eau, dont la famille continua à pos~~der Domiiic-icille. Tarde, Cbroniqucs .9onotalions de Gérard. maison, 111r. de Rohan 1 estant dans le chasteau d'Angers, après qu'il se fut saisi, pour le parti des princes, du Pont de Cé. Les troupes du niazarin et le fils de i,Ir. d'Hoquincourt 2, gouverneur- de Peronne assiégèrent Angers et commencèrent l'attaque par le fauxbourg, duquel pourtant ils furent repoussés avec huict cent hommes de perte et le susdict fils de \11'. d'Hoquincourt demeura mort sur la place. Le fils de Nlr. de Grancey 3 fut aussy blessé à mort après ce bon succès pour 11r. de Rohan et la ville d'Angers ils receurent encore secours de quatre compagnies de cavalerie et quelques d'infanterie que ;\11', d'Orléans leur envoya, ce qui les feit resoudro a tenir lousjours bon pour le parti des princes contre le Mazarin Fuitte de certnins habitans de la ville. 1652. Des que NI. le comte d'Harcourt sembla menasser Perigueux de siège par ses approches à Bourdeille 4, certain nombre d'habitans se trouvèrent absens rie la ville, les uns couvi-ans leur fuitte d'aprehension, les aullres furenl contraincls de sortir par les ordres du commandant pour \Ir. le prince d'aultres se retirèrent n'approuvans pas peut estre le parti des princes et estans de contraire parti. Il y en eut quelques uns de taxés et la taxe ne fut generalle. 1 Henri de Chabot avait épousé, en 1G45, la fille unique de Hemi, premier duc de Rohan, et de ~Iar¡uerite de Béthune, appelée, comme sa mère, Marguerite, et il avait ajouté le nom de Rohan au nom de Chabot. Plusieurs, au lieu de dire liohan-Che6ot, disaient tout simplement Rohan. Avant d'êtra duc de Rohan-Chabot, Henri était connu sous le titre de sieur de Sainle-Aulaye. Voir, sur sa femme et sur lui, la peu édifiante historiette de Tallemant des Réaux sur de Rohan t. lIt, p. 410-471.. 2 Jacques de Mouchi, seigneur d'Inquesscn, fils du maréchal d'Hocquincourt et de Louise d'Estampes, tué au siège d'Angers, fan 1652. bloréri. 3 Un fils de Jacques Rouxel de MÓdavy, comte de Grancey, gouverneur de Montbéliard, de Graveline, de Thionville, maréchal de France 1651, mort à Paris le 20 novembre 1680, à l'àge de 78 ans. 4 Bourdeilles, commune du canton de Brantôme. Cette importante seigneurie, qualifiée au xvo du titre d'uno des quatre baronnies du Périgord, appartenait dès le commencement du se défendit de la façon la plus courageuse, mais fut obligé de capituler le 20juin. C. G. Grignols, situé sur le Yern ou Vcrgl est très ancieu, il en est parlé dans le Carlulaire de l'abbaye de Cadouin et dans la Chronique de GenlTru~ prieur dc Vigeois, vers 1135. Cette ehàtellenie comprenait, eu 1301, mille feux-, 10 parois;es et 35 nobles, cn Elle fut en comté, en en faveur de Daniel de Talleyrand. Cnlcndrier historique du l'ériqord, par Laussinotte. iVotes dc JI, Villepelet. Consulter Villarublard et ~rid~ols, brochure par Garraud, déjà citée. 2 François de Joumard, baron de Dirac, acinneur de SulTcrle, appel'" Tison par suhslilulion de la famille le'sa IIlt\re Gabrielle Tison, dame d'lrgence, cIe. woir plus loin, épousa 1" unc I3caupoil de ~aintAulaire 2" le Il i mai 11;JJ, Marie des Cars. l', P., 11f, 1" 19. 17 son du secours qui leur debvoit arriuuer le mesme jour que dessus, scavoir Mr. de Montausier, gouverneur d'Angoumois, accompagné de Mr. Folleville, mareschal de camp. Cela se confirma par l'arriuuée de leurs trouppes aux plaines d'Asnesse 1 et vindrent jusqu'au bord de la rivière en nombre de mille cavaliers ou environ et aultant de fantassins. Ml', de Baltasar ne manqua d'advertir de ceste occasion de combat la ville et le parcage qui se rendirent a mesme temps sur le bord de la rivière, laquelle ils borderent et feirent quelques descharges sur les ennemis. Itlr. Gaston 2, officier dans la cavalerie de Baltasar, et Domluc, aussy officier, impatiens d'en venir aux mains avec les ennemis, hasserent la rivière avec trois cent cavaliers ou estoint ceux de la ville, mesmement le fils de \11', de Fonpitou, quy fut blebsé dans la meslée legerement. Baltasar, voiant qu'ils atliroint sur eux toute l'armée délacha de son corps deux cent cavaliers, puis, pour avoir part à la gloire du combat, il passa avec tout le restant de la cavalerie. Ce qu'estant faict, toute l'infanterie ennemie feit la descharge sur eux; après quoy Baltasar donna si vigoureusement qu'il rompit entièrement toute ceste infanterie et attaqua ensuitte si vivement Folleville et toute sa cavalerie qu'il la mit toute en route et joncha toute la campagne de morts, s'y estant faict un estrange carnage sans que Baltasar perdit 25 ou 30 hommes tués. Il regretta seulement NI. l'agol, major de son regiment 3 mais en revenche, Folleville fut blessé à ce qu'on dict à la teste et à un bras, et DI. de lllontausier aussy blessé. Il y fut faict aussy des prisonniers, entre aultres le marquis de 1 Annesse forme avec Beaulieu une commune du canton de SainlABtier, et est distant dc Périgueux de 1G kilomètres. 2 "Gaston, l'un des meilleurs capilaincs et des plus braves soldats de son régiment, eut en partage lc régimenl de Hochcfort que le sieur de La Pouyade Saint-Marlin comntanduit. il cnfonça vigoureusement ce régime n t, el le rompit. » Ayant été pal- NI. de La Pouyade, il vit bieutdt ce dernier tomber au pouvoir des siens, Il lui offrit alors la vie pour 100 pistoles. La Pouyadc, pressé dc fuir, lui remit sa Dourse, j juraul sur l'honneur de compléter la somme si c'était nécessaire. Le soir, Gaston, en l'ouvraut trouva sept pistoles de plus, et, malgré ses camarades, les renvoya à La Pouyade- C'était uu soldat de fortune, l'un des plus hardis des troupes frondeuses, sans naissance, mais plein de sentiments délicats- C. C. S Chevalier de Cablanc donne les détails les plus intéressants sur celte balaille il n'indique que quelqucs-uus des morts, parmi lesquels La Casse, capitainede l3altazar. Pagel peut-être le Fagot sus-notnmé fut blessé d'un coup de sabre à la têle, IIIontandre t et aultres gentilshommes d'Angoumois. Beaucoup de prisonniers furent aussy faicts de l'infanterie, la plus grand part desquels ayant quitté leur regimenl d'Anguien, à la reddition de Sainctes, se reunirent à leur corps d'Anguien, d'aultres prindrent aussy parti en nos trouppes. L'effroy fut si grand pour les ennemis qu'ils furent poursnivis jusqu'à Bourdeille ou ils avoint creu irouver retraicte. On estimoit le butin de ceste petite armée à plus de cent mille escus. Le moulin de Ill', d'Argence et quelque grange fust bruslée pour l'obligcl' à remettre son chasteau. Pour cest effect, on sortit la calebrune et llussidan de la ville, le 18 juin. Ce mesme jour, IIIr. d'Argence a remis le chasteau de Dloutançais 3 à lllr. de Baltasar, sa personne et ceux qui estoint dedans avant la desfaicte de Folleville a discretion, et pour ccux qui estoint dedans depuis l'arriuuée de Folleville, il fut arresté qu'ils sortiroint, les gentilshommes et officiers, l'cspée au costé et le pistolet à la main, et les soldats, l'espée au coslé, sans aultres armes. Après la reddition de ~Ionlancois, le canon roula jusqu'à Grignols. Le fils de de Fontanilles appellé i\Ir, de La Higale j, fut recogneu parmi les prisonniers. Le vieux ;11r. de Soufferte 1, père 1 Charles de La Hochefoucauld, marquis de ~lonlendrc, Ols ainé d'[9a~c Larou de Nlotiteridre el seiâneur de l\Jong"llj'on, 'ponsa le '7 scptembre I¡;j;], Renée Thevin, Il mena une compagnie de 111U gcnlilshomn1i's de ses vúisins et vassaux au secours de l'ile de Hé, alla tuée pnr les ~ln~lais cu 1ü~ ~on beau-frère, de Durforl-Duras, baron du Cnllz~¡;,1is, dans cette entreprise. Toiras, commandant pour le roi la eitidelle, de ~aiut-Jlarlin-dcHé, le dépêcha en 1~î vers le duc de Buckingham, mouillé devaut la place, avec les propositions de paix. Il avait relevé les noms et armes des I'onstvluc, sur, le désir de sa mère Hélère de Fonsèque, fille du Laron de ~uq;ères. Etudes historiques sur l'arrondissemcnt de Joazac, par Rainguct. 2 1\iontences ou 1\Jonlanceix, est un ,~hàlean de la commune de !lIontrem, canton de St-Aslier. appartenait alors à FrJnie. Le 3 juillel165' fut ammené en ceste ville quelque quinze ou seze prisonniers de la Tourb1anche, lesquels furent enlevés et pris par Ill. de S. Aubin, capitaine de Condé qui estoit en garnison dans Bourdeille. Le chasteau fut aussi pris; le eapil aine, appellé S. ;\Iaric, se sauva 1. Desordres dans Bourdeau1, Pendant le mesme temps, sur la fin de juin, dans Bourdeaux, quoyque ils feissent tous semblant d'estre unis pour les interets de 1111'. le prince, toutefois ils en vindrent aux mains les uns contre les auHres. Le quartier de S. \Iichel s'estant assemblé au nombre de quatre ou cinq mille hommes, qui s'cstoinl mis sous les armes contre ceux du Chapeau Bouee !, lesquels voians que l'audace de ces gens la avoit es lé si grande que de se saisir de la maison de ville et prendre du canon pour le poincter contre la maison de llr. de Pichon 3, dans lar¡uclle attaque pourtant ils perdirent quelques uns LI Peut-ûlrè IIrlic 1'1'101 de Fru~ie, chevalier, seigneur de Cumond, La Linde, 1 etc. dit 9lonsicur~ de Sainte-_llaric. Il était nls cL\utlJille, ordinaire le lu chambrc ries rois Ileuri IV et Louis KllI, et ,le le Coiistin il épou,;a, en 11;~9, Fran;oise de I3audct, IUle et h¿,'ilii'l'C de' chc\'alicr, il'q;neur du l'uch do La Linde et de La Ito-tup., et de Ctrarotte c!e Lna;e; il mourut n Frunic en avril tû7?, iiiai, fut ciitel-i-é il iiiiioiit, en presence de clual'aIlle ltrntres ou religiew. Capitaine au l'L;~illlr'!lt rlc il il soirs ,1'Epernon, La Dfeillerayc, le ntar~~chal~,te 4-t fut gl'ic,pment au siège de Gravclines. du rluit. rle Iumon~l.! Chevalier de Cablauc mentionne la prise do La Tour-lllunchc, san. détails. 1~ Le -il actuel' une des plii, voie., et la plus lal'e du yoarticr ccnlral acturl ~Ic rl,i,Ieiitix, lire rnn nom d'unc hvlellcuic c~li~brc. Un curieux usa_e, de u,m dans Ic~ lùlcl; et ares de clicmiu do fer, avai~l permi.; d' in~la~l[,l' uu Irouc pour recwoir le; aunnlur~ ~lr, vosaâcms cnu~ le cnnlrulc d'une ~ ~10 .1ili Un brru jour, si biell dm éeolil'l'S ,lc ]>as"agl' a dil Chapcau-HlJu,e, pour lc; rOrt~I'I' r ;t donn r ,rn;r ~omlll" ~tn'mm ~f'lIll"Hl'C rl,~ jnr;U;, conllrmce par le parlemrnt en In`1_ ry~rima m, alm; et ordnuua yt, la toile ;t ries serait fcrnuc à double '[el'. ;I'ari tr.s l~or~lcloisc~, ['l' Uaurcin, IL', 21. Les hi~lol'irIl~ ~I'cul'{lrHt a citie le présidunl de I'inhonfil[ ~ha. rl le la vill~~ ,lc IiorAmm ptr I~.s le ['01-mée rtiti, iiri r,mmn, l';IitI'f'rIt dnn; wn li~cl situé m ~'fraycauRnugr. I3ernard lel'i-biii lit,, dc Fl'all!~oi~ de ~utherinc dc It,molicr ~ei~ucur ctr r.arrict, rlm~inf laro, ,I~ par on dcu~ü~mc maria~e du septeilibi-c tfj'¡¡j a\'e" ,\111'" 1af,i;, vcuve de le -coliite de des leurs. Puis de la, s'estant aprochés de la maison de Mr. de La Roche 1, la bruslèrent, nonobstant une aultre grande deschargo que on feit sur eux. "111'. de Conti et ~Iadame la princesse feirent leurs efforts pour dissiper ceste troupe de mutins, quoyque leur pretexte fut d'exterminer les Mazarins, Ayant faict une procession, le S. Sacrement en main, tout le monde eut respect pour le Dieu de la paix et de la guerre, et en se retirant, on faisoit tousjours quelque descharge sur eux, ce qui les obligea de se retirer pour ce coup. Desordres de Paris. Le 1" de juillet 1G¡~, sur quelque lettre que le prevost des marchands de Paris avait receu du roy, par laquelle 10 roy faisoit cognoistre qu'il désirait faire son entré dans Paris, et ensuitle le prevost des marchands estant allé trOyver Sa "II. pour l'asseurer qu'il pourroit entrer dans Paris, de la faç,on qu'il voudroit, ensuitte de quoy luy ayant donc dict qu'il y iroit et enjoignit au susdict prevost de tenir les portes formées le jour susdict premier de juillet. Auquel jour, les princes, se deffians tousjours des artifices du ~lazarin, résolurent de faire entrer leurs troupes dans les fauxbourgs de S. nlarcel et de S. Victor à deux fins, l'une pour conserver Paris dans leurs interests, l'aultre pour dissiper les factions des Nlazarins dans Paris. L'execution de ce dessein fust intenompue par les advis que donnèrent les Parisiens \tazarins et le mareschal de l'Hospital entre aultres, tellement que le Mazarin cnvoia le mareschal d'Iloquincourl Bourzac, en Périgord. Finelto, fille de sa pI'cmi,[.o frmnte Calhel'iue de La Lanne Icpoucéc en 111;3iv, e maria avec l'inforluné I1IOl'ilUiB de La Doiizc. I3ernard de f'ichon, ontre 10 eharf" de nranrl [l'idcnt ail pal'lement de Borcil'aux, fit[ cousciller dit roi cil ;1' eou,iI; et pi-il" Il joua, peuctant la Frnnde, un rnilititit, car, lors d'uar 3T"ire Blan'luefol,t, il elll un nlreval tmi aous lui noir- le en aller haranriuer le roi il Libournr, de ne pa; ;aluer tri mcntc le rr'~rder, ce qtti ne l'emp~ cha 1,,i, d'~tre traiU de \I;izarin ~r, clenz ans apr~~. r, a maison et dr; celle 111 de La fW 0'1 Ut' partit titre vive tltiaritl les Ormistes s'y -1 mais il. lurcnt s'rn apprnchar cctirml;mt, ~r,icc rm ~i11l011, ci y iiietti-c le fen a[m"s l'a"oil' pilluc. Eilc rlut èll'c l'api,li'I11"IlL rcconilrllilt', car ce fnt daus de [11,. Ir roi remut ['ho;;pilalité, de son pa~a=c u 1I0,'dcallx, eu Ilj,. f_ntes clc .ll. de flui.;villr, et Ilist~ire cf Pa~~lerncnt, dc~jr 1 rh,l'!cs cl,, La floche, s,ilmPI\[' 1.ii-on rie Gnimfls, Anrillac. tlncy_l'lit rnru cnn~eiller au ril-1fliient de linr~lcauz, Ir _'a d,'ccmure il il tils dr conseiller- nu dit parlcmrnl, ct le lu ~[r'Li,'i" Il upou~a unc lillc de do l'i~~lmu, con;cillcr-uotnirc et secréair3 audit parlement. otes ,je Lioisville.~ conduisant l'avant garde, 1Ih'. de S. \Iaiârin 1 y accourut avec la cavalerie. Cela ne se peut riiii-e que le prince n'en eut advis a mesme tenps, lequel ne perdant point temps et rentrant dans Paris pour exhorter les Parisiens de son parti à le seconder dans ceste occasion dans laquelle il s'agissait de recognoish'e les uurays serviteurs du roy et seus rorr. ceux de] de ~Iazarin parmy les aultres. Sa valeur et sa generosité, suivie de celle de madamoiselle d'Orleans, laquelle arrachant les clefs de toutes les portes au prevost des marchands feit sortir quantité do Parisien, au nombre de deux ou trois mille, lesquels, par le courage de \Ir. le prince et de \Ir, de Beaufort, conservèrent les rauxbourgs de Paris et cludèrent les desseins du Mazarin. Pour ce coup, la meslée fut rude, à ce poinct que on faisoit le nombre des morts d'un costé ou d'aultre de deux ou trois mille. 1,'armée du llfazarin estoit de beaucoup plus forte que celle des princes sans l'assistance de Paris. III'. de S. llaigrin, du costé du Alazarin, fut tué dans cette meslée 2, et beaucoup d'aultres seigneurs d'un costé et d'aultre. Ensuitte de ce combat, il s'en feit un aultre dans Paris sur le subject d'une assemblée à l'hostel de ville à laquelle s'estant rendus lllrs. les princes le 4 juillet pour representer l'importance de l'union de tout Paris pour chasser le lIazarin, Cependant le peuple, im¡alienl soudam après la sortie des princes de l'hostel de ville, demenda ceste union avec telle presse que laditte union n'estant conclue asses promptement au gré de ce peuple, ils essaierent d'entrer dans l'hostel de ville par force, et estans repoussés et chargés, le nombre s'en eslant augmenté par la rcsislence qu'on leur faisoit, la porte de l'hostel de ville fut bruslée, et 1 Jacques de Stuer 011 F.,Iiler~, marquis dc. saint-11é'rin marié en ltijl, le 20 novemlt-e à Elisabeth Le ~ï'l'On, I1llc de Iretix, coiiseiller au parlement, dont il n'eut pas d'c'n i"111 15. était fil, dc Louis Siuei- de Caussade, prince de Carency, et de 1Jiaue des Cars. du har .adnud. 2 On lit daus la Uazrttn du G juillet liiJ2 p. 0;ï Lu 2 ùe cc mois, fut ici ¡Saint-Denis 1 appol'lé le corps de n1o'ssire Ja"]I1' Sluarcl si!, marquis de lictiteiiarit fcné¡'al des aL-M, du ltoy ci capilainelieutenant des deux cuntpal;nie de le la gal'de du lio,y el do la Reyne, qui avoit c;té tue ce jour 1. là ail combat d'entrc les trouyes lui Etoy et celles des Pl'iref~s, Ù la l'I~ des ~en5 tl'arme, et cl1e\'aux-lcgcl'~ de 5. ~I. Il estoit àpé d'euviron trente-six aas, et pendant les dix-huit ill'il a l',lit en Allemagne, Lorraine, Flandre ct où il a commandé seul, il avoit Pctliiis une si ha Oc rcyutatiun 11le Lcurs nul estC ~f'IlSihlcmenl le ,,a morl, et, lmur macilno dc l'e~lime rlu'clle5 faisuieut de lllè., ont voulu lju'j[ l'usL culcrrc dans L'é;lise aouati,dc de ncltr, ville. De cd il faut rapprncltcr Cf' ync dit du Lirillaut ofllcicr li,, duc d'umale en ori vivant récit du combat du faubout- Õaiut-nLoine rternier volume de l'Histoire des priuces de la r~7ai~un de G'ondéJ. ensuitte quelque trentene des personnes de toutes conditions, cons', prestres et bourgeois, furent massacrés et traittes de Mazarins; ce qui obligea le restant l'assemblée de conclure l'union avec !\Irs, les princes sur le champ et declarer ;I[r. le duc d'Orleans gouverneur de Paris et IITr. de Beaufort son lieutenant, 1[1'. de Brouxel prevost des marchands en la place de l'aultre soubçonné de mazarinisme. I[adamoiselle d'Orleans ayant sceu le desordre, après avoir exhorté tous ceux de l'assemblée de s'unir bien tous pour leur liberté et pour le bannissement du llazarin, pacifia tout, ayant faict evader llr. de l'Hospital et le prevost des marchands. Le regiment de nlommoranci passa ici le 15 juillet 965?. ,NI. Philipert de Brandon evesque de Perigueux mourut à sa maison de Laureau le 13 juillet 1G5~. Son service fut faict le 30 juillet 1652, ou tous les corps furent mandés. I\1r. Lemoine, theologal 1, feit son oraison funèbre. Prise de Langon par 91r. de Lusignan. Le chasteau et ville de Langon '2, qui s'estoint detachés du parti de Mr. le prince, furent emportés dans deux jours, le 12 et 13 juillet Hi52, par M. de Lusignan, accompagné des troupes de Mr. le prince. La Roche Baltasar commendoit dans la ditte place et dans le chasteau de Budols 3, qui est aussi sur la rivière, qui fut aussy pris et on y mit garnison aussy bien qu'a Langon. 1 ;I[al'lial Dloyne, chanoine lhéologal, décédé à l'àge de 7G ans, le Il mars tU7\, fut 1 enterré on l'é~lise de saint-E'ronl dans laquelle, suivant la coutume d'icelle, on a sonné a deuil, et loule la nuil son corps a esté porté dans la [Jl'scnlc église oii l'on a commencé à eonner que ce matin 12 mal's et à la manière crdiuairc. Le Libera y a est" chanlé par le chapilre suivant le concordast passé entre led. ehapill'e et '110Y cure, et ensuito le corps a esté porté dans l'esglisc SainL-Pronl. n _1, dl. P. GG, l~l, 1" IJ, r°. 2 Canton de l'arl'ondissemel,t de Bazas, sur la rive gauche de la Garonne. On écrivail de BOI'deaux, le 11-\ juillet, il la Gazette ri- du 27 juillet 1i~2, p. 717 u Le 12 de ce mois, le marquis d~~ Lusignan, partit d'ici avec queltlucs tI'oul'es, liour aller reprendre la ville de Langon. 1'après la comnmnicnion faite à ia Gazette, le ch iteau do Langou fut battu de quatre pièces de canon le 14 jullet et emporté d'as;aut le 15. 3 Ch~Leau de la commune de Duidos, canton de Podensac, arrondisacment de Uùl'de;lUx, lulti pnr LI famille de Où nom en 130d, dont il reste encoro dc, ruinc~ imposantes. La~I're s'en étant cmparv avec le., troupes royales, le sacc1gea, en pilla les al'cllives; mais Baltazar envoya contre lui des troupes 'lui le tirent pl'i,;onnier Gn Guyenne ~oilitaire, /~ar L. Prr,ur'n, Il, 15~ VOil' sur la maison de Budos, éteinte dans la maison de Viontmoreucy, une notice spéciale d'André Duchesne p. Vl7 de l'Histoire généalogique de la Mort do Manchlni, nepveu du Mazarin. Lo roy partit de S. Denis le 27 juillet -165 ou il avoit retenu les deputtes qui l'estoint allés remercier de ce qu'il avoitlesmoigné vouloir esloigner le lllazarin. 1111'. d'Orleans et Air. le prince, ayant scou le départ du roy pour Pontoise, AI. le prince s'en alla à S Denis pour obliger les deputtés de s'en revenir à Paris, lesquels pourtant ne jugèrent a propos de partir ce jour 27 de juillet sur la promesse que le roy leur avoit faict de leur rendre response asseurée touchant le départ du lliazarin. lIais le lendemain 1111'. de Nesmond estant revenu avec les aultres deputtés il rendit raison de sa deputation, après quoy le 29 juillet le parlement de Paris donna un arrest extraordinaire et terrible pour les lIazal'ins, par lequel le roy fut declard prisonnier et Mr. d'Orleans fut declaré lieutenant general du roy et de l'estat, avec pouvoir de pourveoir à tous offices et benefices vacans, d'avoir un sceau. Mr. le prince fut declaré general des armées aussy de S. Ai. Ce mesme jour mourut le nepveu du Mazarin, nommé Dlanchini, qui avoit esté pourveu desjà de la charge de Atr. de S. Maigrill. Il mourut de ses blessures qu'il receut au combat rendu au fauxbourg S. Antoine 1. I\Irs, d'Elboeuf et de Manican estans allé au secours de Chauni, petite ville dans laquelle ils s'estoint jettés avec quelque cavalerie, furent pris prisonniers par le lieutenant de l'archiduc, l'armée duquel estoint composée, tant cavalerie qu'infanterie, de dix mille hommes Innison de hfontrrrorrncyl. Un Ilivmoiid de Budos avait épousé la SŒur du pape Clément y" Les .1l'rhires historirlnrs de la Girrtnde uut publié denombreux documents sur les Budos. On trouve le sceau d'André de liudos, capilaiue du lieu de Budos l'" moitié du siècle, dans le xxri- fascicule des lrrhirrs historiquesdr la Gascnyne, Scraux du atoren aige, 18U2, p. 631. Le chevalier de Courcelles lGéu. lhaGansi dil, mais preuves, que les sci,7rieiirs de La Chajelle Faucher en f'érinnrd, étaient de lit même famille que les Fargues du Bordelais, el que d'après Baluze ces derniers étaient de la mume sOllcbc que les I3udos. Voir, sur la prise dit chàteau le Budos. la Gazrtte du 3 aoùt 1G5~. p. 741. On voit l~ que le irur d'Fspaenrt, conseiller au parlement, s'était jeté dans le. cbàleau de Budos à dessciu de le conserver pour un sien neveu qui en était propriétaire. 1 On conserve aux .lrchives une liasse spéciale fnrmée dc documents relatifs à la mort et anz fuuéraillcs du neveu du cardinal lfazarin. Ce dossier n'est paa cité. par l'historien des hriur_es de la maison de Condn; et tic semble, du reste, a%-oii- été connu d'aucun de ceux qui, en ces tlernières années, ont eu à s'occuper de la Fronde parisienne. ou environ. Le lieutenant de l'archiduc s'appelloit Fuensaldaigna. Geste petite ville fut depuis reprise par les gens du roy. 1652. Au commencement d'aoust, !\Ir. de Rieux 1, cadet de l\1r. d'Elboeuf, fut mis en prison dans la Bastille par ordre de nir. d'Orléans pour avoir en dessein sur la personne de lir. le prince. Mr. de Nemours, prince de la maison de Scavoie, ayant eu demeslé avec de Beaufort, fut tué par un coup de pistolet devant l'hostel de Vendosme par IIh'. de Beaufort qu'il estoit allé attaquer jusques devant son hostel. Ce prince genereux fut regretté par toutte la cour et mesme particulièrement par nlr. le prince. 1652. llir. de Bouillon mourut aussi à Paris au commencement d'aoust de maladie. Creation des vicaires generaux. Après la mort de Mr. Brandon, eve!'que de Perigueux, furent créés vicaires generaux 1111'. de Beaufort, grand archidiacre, nir. Dalesme 2 et MI'. Chalup, chanoines 3. 1\1. Dalesme fait l'office et dict la messe dans S. Front, les deux chapill'es estans assemblés à raison des désordres de la guerre. 1655. 11'1r. de Monpouillan 4, de la maison de La Force, fut creé maire de Bergerac au mois d'aoust 1652. 1 Ce ne fut pas au commencement d'aoÙt, mais bien le dernier jour de j uillel, que, selon le témoignage de la Gazette !l" du 3 aoirt, p. 744, u le comte de Iüeuc, second fils du duc d'Elbeuf, fut mis dans la Bastille par ordre de S. A. R. pour avoir, dans le palais d'Orléans, offensé le prince de Condé, qui nr;antmoius travaille puissamment pour sa liberté, n Offensé est un des plus remarquables iiiodoles d'euphémisme que l'on puisse citer. L'offens- n'était rien moins qu'un formiriable soumet appliquit par le comte de Rieux au vainqueur de Roeror. Faut-il croire que les généreuses démarches de cc dernier valurent au brutal gentilhomme sa mise en liberté le 23 septembre suicaut Gazelte du 2ti septembre, p. 92-1? 2¡ Pierre d'Alesme, chanoine de la Cité et de 5aint-Eront, archidiacrc de Sarlat, grand ar~hidiacrc de Périgueux, prévJt de Trémolat en l1i47. 11 avait un fri~re. le R. P. Archange d'aleme, cordelier. iF. Il., rol. 3~; A. D. l; C. G'.. Il décéda le ?6 février 1674 et fut enterré dans la chapelle en présence de ~Igr. l'évêI1ue. 1. JI. f'. L~G, ItJ. J Pierre Cbalup, doyen de la cathédn~le Saint-Etienne testa le 21 octobre 1j~~3 il était fils de Joseph écuyer, sieur de la Faucherie, et de Marguerile Bodin de Saint-Laurrnt d'flozier, V, 1" partiej. .!il, Arrnand de Caumont, maniuis de Nionpouillan, fut nommé maire le I3ergerac en 16,~2 par le lrince de Conli, char;;e ~lu'il occupa ausi en llin3 _lrctiivcs ruunicip. de IScrrterac. Il mourut à La Iiayc en 17Ut, le 8- ails, lie laissant qu'une llle de son premier maria¡;e contractd avec NN'ilhelmine de Srederodej il s'était remarlé en deuxièmes noces avec Fran~oise AJ'a- lllr. de Leger, cadet de la maison de La Brangelie, fut creé premier jurat de Bourdeaux 1. M. Marsin vint pour une seconde fois à Perigueux pour les affaires de 1111'. le prince, le 6 aoust 1652, Mr. de Chanlost, voulant faire une imposition de bled, argent et fourrage sur tout le plat pais fut prié de la part de beaucoup de bourgeois, qui s'unirent l'our cela par un acte particulier signé de plus de quatre ou cinq cent, de faire cesser ceste imposition; ce qu'ils obtindrent affin de conserver l'amitié de la campagne pour le service du roy, de llfr. le prince et la liberté de la ville et province. 1652, Le roy, voiant que Paris estoit constant aussi bien que le parlement dans le parti des princes créa un aultre parlement à Pontoise, composé de quinze ou seze conseillers, a la teste desquels Mr. de lfolé estoit en qualité de pre6ident. Ce que voiant, le parlement de Paris donna des at'rels contre ce nouveau parlement pour eluder tous les desseins du Mazarin. Tout Paris fut en deuil à raison de la mort de AIr. de Valois, fils à Mr. d'Orléans, deceddé à Paris aagé d'environ deux ans il mourut au commencement d'aoust. Ici s'arrêten les mémoires proprement dits, peut-être interrompus par la mort, car il y avait encore bien des événements de la Fronde intéressants à raconter, tels que la zela de Onate. Après mainles campagnes, on le retrouve, en 1641, Pn Catalof!De où il sen'iL comme mestre de camp en 1ti51, quand il embrassa le parti des il fut arrèté en lti5J, enfermé dans la citadelle de lilaye, et se réconcilia avec la cour. Créé lieutenant général en ÍÜ35, il servit sous les ordres de Tureme. Il cuL le nh'me grade en liullaude, où il s'était réfugié après la l'évocation de l'édit de Naiites La Chcsnnb-c des Bois, et .Votcs dc Itarr,y dans la ~uerrc dc Guicnnr-, déja cité. [ Auloine Joumard des Achardc~ vicomle de Léger, Ills d'Antoine, chevalier, sei~neur de La Bran;elie et de Louise Pasquier, fut tiré au ~fus d'Ancnois Chesnnye ~rs flois~. La liste des jurats de Bordeaux man'lue de lti4`J à 1G mai; hrureuscmrut la Gazctlr ri" du [7 aoi'il, p. 777; annuncc, la dale du 1" aoiH la nomination comme juraI" de Fardeaux, le Le;er de La Drangelie, genlilhomme du l'ét-igord, fiobert, avocat en ce parlemenl, et I1riÇnon, Le même journal racollle en ces termes la moi-[ du nouveatt JUt'al In° du 14 décemlcrc de la mima aimée, p. 116j n Bordeaux, décembre. On a ici -,i%,is que le s d'¡.rcnoi., de a a caté pris d'assaut par le s~ ~Iarchin, lequel api'ès avoir esté repoussé anx lieux premiers avec qraucle porte des siens par les ;eulc bourgeni; de petile el meschante place, l'a emportée au troisiesme, nonobstant la ré;i;taucc des liabitans, qui ont mieux aimé mourir pour le service du Boy iliie d'entendre à aucune capitulation. Le s~ de La Bran¡¡elie, l'un de nos jurals, a eslé tué. n la prise de Périgueux en 1653. A la suite sont quelques pages blanches sur lesquelles on a mis, à la fin du XVIIIe siècle, de courtes notes de comptes, de prix de denrées et do payement de domestiques. On trouve à la fin, écrites de la mème main que les mémoires, les deux pages que nous transcrivons. Eqtraict de la natalice de mey cnran~. Le vingtiesme de mars, trois heures après midy, le jour de S. Joachim, l'an 1640, ma femme s'accoucha pour la première fois d'une fille, laquelle fut tenue a babtesme le cinquiesme aoust mesme année que dessus par mon père, son parrein, et par ma tante d'Egliseneufve, tenant au lieu de madamoiselle de Palisse ma belle mère laquelle esloit de la religion, et fut appellée Judith Isabeau, Elle mourut le 4 decembre 1640. 1641. Le vingliesme septembre, a onze heures et demy de nUict, ma femme s'accoucha pour la seconde fois d'une fille, laquelle fut presentée à bablesme à 1111', Palisse, mon beau frère, et à mademoiselle Françoise rtourcein, femme en secondes nopces à mon père. Elle receut le susdict sacrement de babtesme le ~5 febuurier 16J1 [les re~islres de diseut 25 février 1 ~2~ par M. Robert, vicaire, 1Cr't?. llla femme s'accoucha pour la troisiesme fois d'un fils le treziesme de novembre, jour de jeudy, et fut babtisé le ?6 decembre 1645, mon frère ayant esté son parrein, et marreine ma fille Françoise Bessot, au lieu de madamoiselle de Souffron, tante de ma femme, Jaques fut son nom. 1644, 1\ia femme s'accoucha pour la quatriesme fois d'un fils, le quatorziesme décembre, entre minuict et une heure, et fut babtisé le 1fi décembre 16 '~lon père, son parrein, l'ayant tenu a babtesme avec madamoiselle de Palisse, ma belle smur, marreine Louis fut son nom. 1647- Le treziesme febuurier, ma femme s'accoucha pour la cil1quiesme fois d'un fils que je presente à Pierre Palisse, escolier, mon beau-frère, et à madamoiselle de Laborie, ma sœur, Il nasquit uu mcrcredy entre neuf et dix du soir, et fut babtisé le 21 febvrier 1G47 Pierre fut son nom. foiz d'un fi. heure après. jeune des Palisse escolie[r]. pour estre sa. le vingtiesme au. et quatre après mi. a babtesme par. son parrein et par. femme en secondes nop[ces]. et fut babtisé le au. de S. Front. 1662. Le vingliesmejanv[ier], accouchée pour la huictiesme. nasquit entre neuf et dix du so[irJ. mille six cent cinquante et deux et. et troisième janvier mille six cent cinq. este son parrein Jacques Bessot, nosti-e lmar]reine madamoiselle de Charon, ma tante. Joseph, Cette page est en partie déchirée et la fin de toutes ces lignes manque. 1648. Ma f. 1650. Ma femm[e]. Ph. TAMIZEY DE LAAAOQUE. P. HUET. Cta DE SAINT-SAUD. NÉ.ftOLOGIE. LE DOCTEUR REX! USSEL. C'est sur une tombe prématurément ouverte que nous venons aujourd'hui apporter nos regrets et nos larmes notre jeune confrère, LéonardMarie-René Ussel, que nous avions accueilli avec joie le 5 janvier dernier, vient de mourir, comme son père, victime de son dévouemeat à ses malades. Le 23 janvier, 11I. Hardy, notre savant et si aimé président lui avait donné sa fille c'est dire q¡¡'aux yeux de ce bon juge, M. Ussel réunissait les qualités qui peuvent donner les plus belles espérances. Né le 17 juin 186i, il fit de brillantes éludes à Saint-Joseph de Sarlat; puis il étuuia à Bordeaux la médecine et revint au Coux pour remplacer son père au chevet des malades tout en exerçant, il continuait à étudier il allait à Bordeaux voir ses anciens maitres pour se tenir au courant des nouvelles découvertes, Doué d'une grande aClivité, il voulait tout embrasser, médecine, chirurgie, sciences. Il tenait de son père le goûl des antiquités et des recherches, et avec la rectitude et la netteté de son jugement, il serait devenu en peu d'années une des meilleures recrues de notre Société. !lIais avec cette multiplicité de gOÙls, c'était la médecine, c'étaient ses chers malades qui lui prenaient tout son temps, et nous le disons avec un légitime orgueil, ils lui ont pris la vie. D'octobre en janvier dernier, le Coux et ses environs ont été désolés par la fièvre typhoïde jour et nuit, if. Ussel était demandé et à toute heure, il répondait à l'appel. Non seulernent il retRrdait ses repas mais il les supprimait souvent tout-à-fait, et quand on voulait lui conseiller de se ménager un peu, il répondait simplement EL mes malades » ne se doutant pas qu'il faisait une chose belle et grande. C'est qu'il avait eu sous les yeux des exemples rares son grand-père et son p!~re ont fait la commune du Coux une des meilleures du département leurs leçons et leurs exemples ont communiqué à cette population les sentiments élevés qui les animaient eux-mêmes. René Ussel marchait sur leurs traces. Quand il voyait la science impuissaute, il préparait lui-même ses malades à la mort, si bien que M. le curé du CO\ disait qu'après lui il n'avait plus rien à faire. Cependant René Ussel, déjà eccablé de fatigue, croit prendre un peu de repos eu faisant un voyage avec sa jeune femme. Au retour, il est atteint de l'influenza. Celte nouvelle maladie faisait beaucoup de victimes dans tout le pays, il n'a pas le temps de bien se remettre le voilà de nouveau sur la brèche enfin, ses forces le trahissent, la fièvre le saisit et le condamne à ne plus sortir, 11 avait accepté ce sacrifice, on pouvait être rassuré; mais, fatale coïncidence, on vient le chercher pour un cas urgent il interroge, il comprend que sa présence est nécessaire Je ne paul pas pourtant abandonner cet homme, dit-il. Il s'enveloppe de son manteau de fourrure, se couvre de châles et monte péniblement en voiLure; sa jeune femme l'accompagne tendresse inutile précautions vaines la mort était plus habile. A son retour, son état était désespéré, Il s'ausculte lui-mème et il se juge perdu. C'est alors que nous admirons le chrétien, Il envoie lui-même chercher le prêtre et accepte le cruel sacrifice de la vie au moment où elle s'ouvrait devant lui pleine des plus douces espérances. En trois jours il fut emporté il expira le 20 avril 1893. Sa mère le suivait dans la tombe quelques jours après. Au moment où j'allais finir, un troisième cercueil descend la cdta de la Brunie, c'est celui de 31. Ilieliel Hardy, notre cher président, Sous le coup de tels malheurs, anéantissant en moins de deux semaines une famille si vénérée, je ne puis que courber la tête, laissant la plume à une main plus autorisée que la mienne. 1\1. DE R. MICHEL HARDY M. MICHEL HARDY, Président de la Société historique et carchc~ologique du u Périgord. Un malheur imprévu est venu nous frapper tout récemment notre cher et éminent président, M. Michel Hardy, qui avait quitté Périgueux, après notre séance d'avril, pour aller à la Brunie, commune du Coux, se remettre de l'influenza qu'il avait eue très bénigne le mois précédent vit mourir son gendre M. le docteur Ussel, marié depuis trois mois, el Mme Ussel, mère, C'était trop de douleurs à supporter pour un tempérament aussi délicat, et il n'eut pas la force d'y résister. Atteint lui-même d'une pneumonie il fut emporté rapidement il expirait le samedi 6 mai 4893 au matin. Son cercueil était le troisième qui sortait de la maison de la Brunie, dans l'espace de quinze jours llfarie-François-Michel Hardy, né à Dieppe le 23 septembre 1840, d'une vieille famille bourgeoise, de Jacques-Josse Hardy, armateur, et de Itlarie-lladeleine-Catherine Morin, flt de solides études au collège de Dieppe. Il en était sorti avec le goût des sciences naturelles et bon latiniste. 11 songea alors à diriger ses vues vers le Muséum d'histoire naturelle de Paris, où il eût obtenu aisément, au bout de quelques années, une place d'aide-naturaliste. Mais son père, chasseur intrépide, ornithologiste distingué correspondant de plusieurs naturalistes de l'Europe et de l'Amérique du Nord contraria son dessein qu'il aurait dû cependant favoriser et l'obligea à entrer dans l'administration des tabacs où il avait de hautes relations. On venait d'instituer près de l'administration centrale, au Gros Caillou, une école supérieure des tabacs dans laquelle on admettait pour deux ans, au concours un très petit nombre d'élèves qu'on préparait aux analyses chimiques. Le jeune Michel Hardy y entra avec un des premiers numéros presque tous ses camarades sont actuellement directeurs de la culture en province. Dès son arrivée à Paris, il apprit la mort de son père et n'en continua pas moins sa carrière administrative pour ne pas manquer à un désir formellement exprimé. Après ses deux ans d'école, il fut nommé vérificateur en Alsace d'abord, puis dans le département de la Dordogne qu'il commença à connaitre, à aimer en le parcourant t 18 et où il devait revenir plus tard se fixer définitivement. Beaucoup de planleUl'i! n'oIll lias encore oublié la parfaite affabilité de ses manières. Il publia à celle époque, soit sur les améliorations à introduire dans la cultUI'J, soit sur les insectes des magasins de tabacs en feuilles, les A,~aridcs, plusieurs brochures qui furent remarquées, mais dont il nous serait impossihlc de rappeler les titres. Nous avons appris seulement, par un agent de l'administration, qu'un de ses manuscrits autographié, en\'o~-é à la direction générale, a été utilisé plus tard les sages conseils qu'il y donnait ont été mis en pratique. Au mois d'août 18G9, un vénérable oncle, ancien principal du collège de Dieppe, 11. Al'sèi1e ~Iorin conservateur de la bibliothèque publique, COmmeIl\'ant à sentir le poids de la vieillesse, voulut se l'adjoindre dans ses fonclions et le força à quitter l'administration des tabacs, où la vie active étgit du reste trop fatigante pour lui. Il fut ainsi attaché à la bibliothèque de Dieppe et au musée, formé principalement des collections de son père jusqu'au jour où un maire aussi patriote qu'éclairé de la ville de Périgueux, 1I. Edouard Leymarie, vint nous prier de l'aider à trouver un archiviste municipal qui mettrait un peu d'ordre dans le vieux trésor de la ville, assez délaissé jusque là. Le premier nom qui se présenta à notre esprit fut celui de Il. lIard~ correspondant du lllinistère de l'Instruction publique pour les travaux historiques et archéologiques, que nous savions habile déchiffreur et bon latiniste. Les pourparlers ne furent pas longs, et 1t. Leymarie le nomma archiviste municipal, le 25 août 1879. Dès lors il devient Périgourdin de coeur et il s'aciuiert bientôt ici l'estime de tous les honnêtes gens. A peine installé, il est chargé par l'administration municipale d'une mission n'étant guère du ressort de l'archiviste de préparer pour l'année 1880 une exposition de beaux-arts qui devait se tenir à Périgueux, de mai à juillet, en même temps que le concours régional d'agriculture. On n'a pas oublié qu'il en fut le principal organisateur. Elle était placée dans un palais aux formes mauresques, occupant tout le haut de la place Francheville et érigé sur les plans de notre regretté confrère 1I. Cros-Puymartin, architecle-voyer de la ville. Elle eut tant de succès qu'aucune jusqu'à présent n'a pu l'égaler. nI- Hardy en dressa lui-mème le catalogue, et il voulut bien, au moment de la distribution des récompenses, nous aider dans la rédaction du rapport sur l'ensemble de l'exposition dont nous avait instamment chargé 1\1. le \Iaire de Périgueux, Ce n'est donc que dans le second semestre de 1880 qu'il pul avec suite reprendre son classement et son analyse des archives com- munales antérieures à 1790. Il avait en effet, dans les derniers mois de 1879, déjà classé et inventorié la première série concernant les actes constitutifs et politiques de la commune, et le 11 avril 1880, il soumeUait son premier fascicule manuscrit à l'examen de 11I. le Ministre de l'Instruction publique. Puis vinrent successivement tous les autres, au nombre de deux ou trois par an une série cependant, celle qui renferme les registres des comptables de l'hôtel de ville, écrits en langue romane, des w° et xv. siècles, et qui nous révèlel'a des faits, des événements entièrement nouveaux, mine précieuse à exploiter par les érudits périgourdins, a dù 1^ retenir un peu plus longtemps. A la lecture, il aura noté les passages qui éveillaient plus particulièrement son attention et devaient être ullérieurement le sujet d'une publication plus étendue. Comme on s'en souvient, il nous avait déjà fait profiler de sa découverte sur la mission de Jeanne d'Arc, prêchée à Périgueux, en par le dominicain DI° Hélie Bodant. Toutes ses notes ne seront [las perdues pour l'histoire, i faut l'espérer, et si sa fille, Ussel, nous >1 autorise, nous pourrons un jour, mon fils ou moi, les publicr, après les avoir coordonnées et complétées s'il est hossible. C'est encore en analJ"sant celle série des livres de comptes, si pleine de surprises qu'il a recueilli de nombreux documents sur les lépreux, sur les origines de l'artillerie, et aussi sur le séjour de Du Guesclin à l'éi-igueux, dont il a formé un important dossiel' au sujet duquel il s'était mis en rapport avec le regretté M. Siméon Luce. Il aimait à nous en entretenir, nous signalant tantôt les détails peu connus qu'il renfermait, tantôt les exigences pécuniaires du fameux connétable. Une autre série qui l'occupa longtemps, de la fin de 1884 aux premiers mois de 1889, soit parce que les articles y étaient nombreux, soit parce que les documents comprenant de grands rouleaux de parchemin étaienllongs à analyser, est la série concernant les droits de juridiction des maire et consuls les actes de la justice consulaire les contestations de la ville avec les comtes de Périgord. la Cité, les évêques de Périgueux et le chapitre de Saint-Fi-ont; les prucès intentés ou soutenus par la ville, et l'affaire interminable des francsfiefs. Enfin, au mois de décembre 1890, le dernier fascicule manuscrit était adressé au lllinistère de l'Instruction publique. Ce sera là l'amvre principale de NI. Hal'dy à laquelle il était justement fier d'attacher son nom. Pour être complète il ne lui manque qu'une partie de l'introduction et les tables la première partie de cette introduction, comprenant 19 feuillets de texte et 4 feuillets d'appendice, a été rédi- gée par notre regretté collègue et approuvée le 15 mars dernier par M, le Ministre de l'Instruction publique, M. le Maire de Pé¡ igueux nous a prié d'en rédiger la seconde partie et a prié mon fils de dresser les tables. Nous nous ferons un pieux devoir, l'un et l'autre, d'achever de notre mieux l'oeuvre de notre excellent ami. En 1881, l'administration municipale le nomma bibliothécaire adjoint de la ville, auprès d'un vieillard incapable d'exercer la moindre surveillance sur le dépôt qui lui était confié mais il ne pouvait songer, tant que son inventaire analytique des al chives communales ne serait pas terminé, à entreprendre le catalogue méthodique de la bibliothèque publique. A la mort de ~I. le docteur Galy, en 1887, DI. Hardy fut appelé à le remplacer à la fois il la conservation du 3Lusée départemental et à la présidence de la Société historique et archéologique du Périgord. Il s'occupa aussitôt du classement des diverses collections du lI[usée il commença par l'époque préhistorique où il avait la plus grande compétence. Par de récentes acquisitions, il l'enrichit, la compléta, et en forma un ensemble, unique peut-être dans un Musée de province, où toutes les périodes de cette primitive civilisation sont représentées par des pièces de choix. Avec la belle saison, quand la température glaciale du local le lui aurait permis, il avait le dessein de poursuivre son classement par les monuments gallo-romains et d'épigraphie pour lequel l'ouvrage préparé d'un maître, T'1. le capitaine Espérandieu, l'aurait beaucoup aidé puis, par tous ces objets du moyen âge qui se sont considérablement accrus depuis quelque temps. Ensuite, il aurait fait appel à l'assistance de notre confrère M. Lespinas pour la cIassi! de la collection de numismatique, et il aurait pu par conséquent dans quelques années publier un catalogue raisonné du Musée, avec l'indication des provenances, autant que possible. Elève en archéologie et compatriote aimé de l'éminent abbé Cochet, il savait, mieux que personne fouiller un abri sous roche ou un tombeau du moyen âge, Comme cette opération était intéressante, instructive en sa compagnie Avec quelle expérience quelle sagacité, armé de ses outils, il examinait tous les menus objets du mobilier funéraire, les médailles, les croix d'absolution, les vases à eau bénite, etc., les ossements du squelette dont il déterminait l'àge et le sexe, la nature du tissu qui l'enveloppait. Il passait tout au crible et rien ne lui échappait. On se rappelle la joie qu'il ressentit lorsqu'au mois d'octobre 1888, il découvrit, avec notre confrère M. Féaux, l'homme de l'époque quaternaire dans la grotte de Raymonden près de Chancelade. Il se promettait de nouveaux plaisirs lorsqu'il aurait à fouiller plus tard quelques cimetières de l'époque mérovingienne qu'on lui avait signalés dans le département, ou qu'il y découvrirait, comme il l'espérait, quelque cimetière gallo-romain. Un jour, il eût été certainement en mesure de nous fournir un complet répertoire archéologique du Périgord. Pour son compte particulier, il avait une collection d'oeufs d'oiseaux d'Europe, tous exactement déterminés, lui venant de la succession de son père, et où figure un fort bel muf de grand prix et de toute rareté, d'une espèce aujourd'hui disparue, du grand pingouin, Alea impennis, que des savants étrangers venaient avec dévotion photographier à Périgueux une précieuse collection do silex choisis et une collection assez considérable d'autographes anciens et modernes, commencée depuis de longues années. Croyant intel'pl'éler fidèlement les dernières volontés de son père, 111~~ Ussel veut bien donner au Alusée du département, les collections préhistoriques de silex et d'os gravés ou sculptés et les vases en verre de fépoque romaine; à notre Société, toute sa bibliothèque d'histoire et d'archéologie, comprenant 2,000 volumes environ, très bien reliés, et une trentaine de liasses de brochures. Elle réserve à la Société des Antiquaires de Rouen une ou deux vitrines pleines d'objets, bijoux, plaques de ceinturon agrafes, fibules, etc., provenant de fouilles des cimetières mérovingiens de Normandie, et tous les bois gravés légués jadis par l'abbé Cochet. ~,1. le Préfet et le Conseil général de la Dordogne ne manqueront pas d'exprimer leur gratitude à \Ime lÍssel pour ce don généreux. De son côté, notre Président voudra bien, en notre nom, lui lI'ansmettre aussi nos sincères remerciments pour cette belle bibliothèque qu'il nous faudra loger dignement. Comme président de la Société archéologique du Périgord, 31. Hardy s'Ctait atliré bien vite les sympathies de tous ses confrères par son caractère courtois, bienveillant, ol,]igeant, doux et ferme à la fois mais il était modeste comme tous les vrais savants. Sa haute valeur indiscutable lui donnait toute alllorilé pour nous présider. Presque à chaque séance, dont il préparait avec grand soin l'ordre du jour, il nous apportait une communication nouvelle ou tout au moins il nous montrait des objets du 'Ilusée, donnés ou acquis, sur l'usage desquels il foul'll~ssait des explications toujours instructives, faisant ainsi de la science à la portée de tous. Dès qu'il s'attachail à une question, il l'étudiait à fond, indiquant toutes les sources, ne laissant plus rien à glaner à ses successeurs, et il la traitait de main de maitre, dans un style plein de charmes. On doit ajouter qu'il avait un talent extraordinaire de description il mettait dans les détails une telle exactitude que l'on croyait voir ou toucher l'objet dépeint. Le nombre de ses publications qu'il avait la louable habitude de faire tirer à part est considérable chaque volume de notre Bulletin en renferme plusieurs. En sérieux bibliophile, il composait avec goût le titre de son tirage il y voulait de la symétrie dans la longueur des lignes, de l'harmonie dans la grosseur ou l'épaisseur des caractères, de sorte que l'ensemble plût à l'œil. S'il n'atteignait pas la perfection du premier coup, il n'hésitait pas à faire recommencer le compositeur jusqu'à deux et trois fois. Aussi toutes ses plaquettes ont-elles très bon air. Elu le 11 mars i875 associé correspondant de la Société nationale des Antiquaires de France nommé, la même année correspondant du 111kSSj. ut6b0hl9cy.pages.dev/246 ut6b0hl9cy.pages.dev/355 ut6b0hl9cy.pages.dev/317 ut6b0hl9cy.pages.dev/496 ut6b0hl9cy.pages.dev/468 ut6b0hl9cy.pages.dev/278 ut6b0hl9cy.pages.dev/163 ut6b0hl9cy.pages.dev/335 e lyco collège saint louis la roche sur yon
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